(( ainswock )) i feel like i'm drowning

★ ─ i feel like i'm drowning
w/ @mickey ainsworth

t'as trop attendu. t'as trop laissé traîner les choses. cette décision là, t'aurais dû la prendre bien avant, au lieu de rester là à attendre que le temps passe, t'enfonçant encore plus dans ton mal être. c'est de la faute de personne. ce n'est pas celle de hope qui t'as traînée à cette soirée. t'es assez grande pour savoir dire non et puis, t'avais envie d'y aller à cette soirée. tout aurait pu bien se passer. ce n'est pas non plus de ta faute à toi, gaïa. et dans tout ça, c'est encore moins la faute de mickey. lui, il subit depuis le début. qui est plus que patient avec toi. il ne sait pas comment s'y prendre, tu le sens. il est maladroit, il est gêné. tu peux pas lui en vouloir, mais toi ça t'aide pas. t'as besoin de quelqu'un qui te bouge, qui te secoues. un putain d'électrochoc. sans ça, tu sais que t'arriveras jamais à t'en remettre. la présence de hope, c'est censé de faire aller mieux ça aussi ? la voir tous les jours dans ton appartement, la sentir proche, qui essaye de t'aider à te souvenir, à aller mieux... non, toi tu veux pas te souvenir, pas comme ça. stop. tu veux être seul, y aller à ton rythme. alors t'as pris ta décision. tu pars. pas loin non. juste chez tes grands-parents. loin de tout. loin de boston et de ton entourage. ils essayent de t'aider, en douceur. tout ce que tu veux pas. alors autant être seule. tu sais que ce sera pas facile à dire à mickey, mais t'as déjà trop attendu. il ne se passe plus rien depuis des jours. c'est dur pour toi, mais t'as toujours été forte pour encaisser les mauvaises passes en couple. t'en a vécue des pires. mais là, il y a cette histoire en trop et t'arrive un peu moins à gérer. tu fuis ? ouais surement. mais est ce qu'on doit te blâmer pour ça ? non. est ce qu'à cause de tout ça, ton couple va voler en éclats ? probablement. t'y peux rien, personne n'y peut rien. surement pour ça que t'as reculé le moment où tu prendrais cette décision. tu sais qu'au fond, à partir du moment où tu décideras de partir, ton couple va battre de l’aile. risque à prendre gaïa. t'es prête à le prendre. t'as pas envie de continuer comme ça. t'étouffes là. les gens sont adorables avec toi. mais... stop. dix minutes il a dit. tu l'attends en te préparant un café. t'as déjà commencé tes valises. mais tu pars pas de suite. enfin, ça ça dépendra de votre discussion... tu sais que si ça se termine mal, tu partiras tout de suite. dans tous les cas, ta décision est prise et tu partiras... qu'il te quitte, qu'il supporte pas la situation.. tu comprendras. dans ces cas là, une autre décision sera prise... mais pour l'instant vous n'en êtes pas là... la porte s'ouvre et c'est Mickey et sa fille qui font irruptions dans le salon. ta mine en dit long malgré le léger sourire que t'accordes à la petite... elle s'en va dans sa chambre et c'est avec Mickey que tu te retrouves... - j'espère que t'as pas quitté le parc plus tôt à cause de mon message.. - tu te mords l'intérieur de la joue tout en venant t'asseoir sur le canapé. tu tapotes, lui faisant signe de s'asseoir à tes côtés. teint pâle, cernes apparentes... tu dors plus, tu penses sans cesse.

15/03/2013

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w/ @Gaïa Murdock

J’supportais pas tout ça, être incapable de pouvoir t’aider. Tout ce que je faisais semblait faire l’effet inverse et j’étais perdu. Perdu parce que j’servais à rien, parce que j’ai l’impression qu’on ne sortira jamais de ce trou qui se creuse un peu plus à chaque instant. Alors quoi, on est voué à être malheureux jusqu’à ce que t’ailles mieux ? Des fois j’ai envie de te secouer, de faire en sorte que tu ouvres les yeux. Cette soirée s’est passée, tu peux rien changer. A toi de voir si tu veux t’en souvenir ou pas, mais cette situation était assez compliquée pour que tu ne saches pas ce que tu veux réellement. Ce couple qu’on formait, il n’en était plus vraiment un depuis le Spring Break. Depuis nos disputes, depuis cette fameuse soirée. On vivait comme deux colocataires, toi dans la chambre, moi sur le canapé ou dans la chambre avec la petite. On l’avait récupérée pour la semaine, et elle retournerait chez sa mère ce week end. Enfin “on” c’était plutôt moi. Je m’en occupais seul, malgré mon état. J’avais pas le choix. Je sais que tu l’aimes et elle t’aime aussi, sauf que c’était pas forcément évident de continuer à vivre comme ça. Nina avait pas mal progressé et c’était pas plus mal dans le fond, ces améliorations. Et puis je reçois ton message, alors que je suis sur un banc, surveillant ma fille jouer avec les autres gamins, peu présents cependant aujourd’hui. Faut que je vienne à l’appart, tu dois parler. Un soupir, deux réponses, et j’appelais Maddie pour qu’on rentre tous les deux. Le trajet ne se faisait pas au plus vite, au contraire. Parler avec toi était devenu compliqué et je savais que j’allais pas aimer ça. Je voulais qu’on aille mieux, mais tu faisais que me repousser à chaque fois et j’étais fatigué. C’était bien pour ça que j’avais organisé une soirée entre potes chez Mikke ce week-end, ne serait-ce que pour se changer les idées. Puis les dix minutes sont passées et j’arrivais chez nous. Tu étais là, dans la cuisine, tandis que la petite retirait son manteau avant de filer dans sa chambre. « Si, ça avait l’air important » soufflais-je, posant mon manteau et celui de ma fille sur le porte-manteau, avant que je vienne te rejoindre sur le canapé. Pas trop loin mais pas trop près. Après tout, j’avais l’habitude de plus te toucher, de ne plus sentir ta peau contre la mienne. Un soupir avant de baisser la tête. « Qu’est-ce qui se passe ? » Possible que tu veuilles rompre avec moi, possible que tu veuilles tout stopper, que c’est trop dur pour toi de penser à nous en ce moment. Possible que tu veuilles penser à toi et qu’à toi pour les semaines et mois à venir. Je me prépare à toute éventualité.

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(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

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w/ @mickey ainsworth

il est loin d'être con mickey. il le sent depuis des semaines que t'as tout, sauf envie de faire des folies comme avant, d'être trop proches, comme avant. plus rien n'est comme avant et peut-être que plus rien ne serait plus jamais comme avant. parce que toi, gaga, tu serais plus jamais la même. peut-être qu'un jour ça ira mieux, mais vu ce qui t'es arrivé, tu sais que tu seras plus la gaïa d'avant, c'est tout. tu souris plus, mais est ce que en ce moment t'as vraiment une raison de sourire ? non, aucune. les seules fois où t'arrive un peu à sourire, c'est quand la gosse vient te voir pour te faire des câlins. surement envoyée par mickey parce qu'il sait qu'elle, tu serais incapable de la repousser. il n'a pas tord. mais ça s'arrête là. une fois assit à tes côtés, il te demande ce qu'il se passe. et toi, tu bloques. t'avais répété pas mal de fois avant qu'il arrive, mais là, plus rien ne sort... - j... je... - ta main se porte à ta gorge, gorge que tu racles histoire d’éclaircir ta voix. ça te permets aussi de retenir tes larmes. tu t'apprêtes surement à mettre fin à beaucoup de choses en prononçant ces mots. à beaucoup de choses sauf au mal qui te ronge. mais peut-être que tout ça amènera à ta guérison. seul le temps le dira - je pense que... c'est mieux que j'aille me reposer chez mes grands-parents pendant quelques temps. je suis pas bien ici. enfin à boston. c'est con à dire, mais je sens TROP entourée. je veux juste être seule. tu comprends ? t'as vu ce qu'on est devenus ? - tu marques une pause, soupires longuement en essayant une larme qui venait de rouler sur ta joue, sans que tu t'en aperçoives. tu remercieras jamais assez ceux qui prennent soin de toi. mais dans ce genre de moments, il n'y a que ceux qui vivent ce que tu vis qui peuvent comprendre à quel point c'est étouffant - regarde c'que je suis devenue ? - une meuf qui prête à attention à rien, une loque... et vous... ? - regarde ce qu'ON est devenus... - vous craignez, ça c'est certain. t'aurais jamais prédis ça pour vous. c'était trop beau pour être vrai. le fait de vivre votre relation au jour le jour. ne pas se prendre la tête. c'était ton mec mais aussi ton meilleur pote clairement. et en l'espace d'une soirée et toi qui ne fais pas d'effort, gaïa, t'es entrain de perdre ton mec. t'avais le mec parfait entre les mains et t'as pas fais assez d'efforts pour le garder.

15/03/2013

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w/ @Gaïa Murdock

Ouais, je sortirai plus tard avec la petite, profiter de l’air frais, bien différent de ce qui nous étouffait dans l’appartement. Enfin moi, j’étouffais. C’était devenu compliqué de vivre ensemble, à trois. J’étais tout le temps fourré avec Maddie ou sur la console du salon, pendant que tu errais dans la chambre, restant seule la plupart du temps. J’avais pensé que proposer à Hope de venir chez nous le temps de quelques jours allait t’aider mais faut croire que je me suis bien trompé. Sur toute la ligne. Alors je m’étais installé sur le canapé, pas franchement ravi, mais sans tirer un tronche non plus. J’attendais en fait, j’attendais ce que tu allais dire, parce que c’était à toi de parler, de dire ce que t’avais sur le coeur. Des efforts, j’en ai fait, mais ils ne servaient à rien alors je baissais probablement les bras, incapable de savoir ce qu’il faut vraiment faire. Les mots ont du mal à sortir de ta bouche, mais finalement, ils sortaient d’un coup, en bloc. Mais je te regarde pas, le regard sur mes pieds, mes coudes posés sur mes genoux et les mains croisées. J’assimilais les informations, mordant l’intérieur de ma joue. Ça m’énerve, toute cette situation m’énervait en fait, et j’étais incapable de faire quoi que ce soit pour changer les choses. Pourquoi est-ce que je suis comme ça en fait ? Pourquoi est-ce que je suis cet abruti incapable de rendre heureux sa meuf, de faire en sorte qu’elle aille mieux, tout du moins à ses côtés ? Je tourne ma tête vers toi, sans un mot, la gorge nouée. Et je te regarde plusieurs instants, avant de retourner à regarder mes pieds, la rage me gagnant. « Alors quoi, tu te barres et ? » Je finissais par me lever, commençant à faire les cents pas, incapable de rester en place. « J’ai bien vu ce qu’on est devenu : deux coloc, deux étrangers, tout ce que tu veux, mais on est clairement plus nous » On est plus ce couple heureux et insouciant, celui qui s’aime à crever, celui qui profite de la vie à chaque instant. Ça faisait un moment que ça n’était plus le cas, mais là c’était plus que flagrant. « Tu veux pas que je vienne avec toi ? » La cage thoracique qui s’excite, l’air qui a du mal à rentrer. J’avais mal, j’avais besoin de toi moi.

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w/ @mickey ainsworth

et tu sais qu'en restant chez tes grands-parents, tu seras seule, mais pas totalement. ton grand-père est à l'hôpital, entre de bonnes mains, en bonne santé ou à peu près donc tu seras seule avec ta grand-mère. du moins, tu pries pour ne pas y croiser ta mère, avoir une énième dispute avec elle, parce que là, tu sais que tu seras pas aussi patience qu'avant. ce serait vraiment pour elle qu'elle essaye de te pousser à bout. remarque peut-être que te défouler sur elle te feras le plus grand bien et faut dire qu'en plus de ça, elle ne mérite que ça ta mère. mais mieux vaut que t'évites pour l'instant de penser à ce scénario. pense plutôt au fait que ta grand-mère sait quand tu as besoin d'être seule. elle sait tout, tu l'as appelé hier quand tu étais seule à l'appartement pour lui dire qu'elle se prépare à ton arrivée. tu lui a expliqué la situation, sans vraiment rentrer dans les détails. elle t'a demandé si mickey viendrait avec toi. évidemment que non. c'est pas le but. d'ailleurs, il te pose aussi la question après s'être levé, commençant à faire les cent devant toi. tu le savais qu'il allait pas forcement prendre bien les choses, c'est normal après tout. tu serais surement dans le même état. t'essayes de rester calme. passant ta main dans les cheveux histoire, tu te grattes l'arrière du crâne en soupirant, mais tu lui réponds dans le plus grand des calmes - non, je ne veux pas que tu viennes... c'est pas le but. je veux... - pff. il comprend pas ou quoi ? tu t'agaces sans t'en rendre compte et souffle bruyamment, visiblement très agacée - ... être... seule. - que tu dis fermement en appuyant bien sur chacun des mots. lèves pincés, regard froid, l'air fermé. t'es pas énervée, t'es... dépassée... puis tu lâches dans un murmure - de toute manière qu'on soit ensemble ou séparés, ça changera pas grand chose... on existe plus à deux. - tu t'affales contre le dossier du canapé et croise les bras contre ta poitrine, braquée. pourtant ton regard reste braqué sur lui.

15/03/2013

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w/ @Gaïa Murdock

Je pétais un câble, littéralement. Et toi, ça devait être pire dans le fond. Je le sais que c’est pire pour toi. Alors j’me plains pas, je respecte ce que tu dis même si des fois, j’ai juste envie de tout foutre en l’air. Je supporte pas ça, je supporte pas de te perdre, de te voir t’éloigner. On a toujours été proches toi et moi, depuis l’été dernier. Collés l’un à l’autre, faire en sorte d’être heureux et de se retrouver. C’était quelque chose que j’appréciais et je m’étais dit qu’on pouvait possiblement durer pour toute une vie, dans une idéologie propre à moi-même. Mais je sais que cette soirée avait changé toute la donne, tu allais de pire en pire, te renfermant sur toi-même, refusant la moindre aide, la moindre personne autour de toi. Alors j’te laisse tranquille, des jours et des jours que j’te laisse tranquille. Pourtant, l’envie de te prendre dans mes bras me tue le cœur, me le brise aussi par la même occasion. « Okay… okay » J’ai compris. Tu veux être seule, ne pas t’embarrasser de moi ou de qui que ce soit d’autres. Mais ça fait mal, ok ? Ça fait mal de se faire repousser comme ça constamment. C’était… j’sais pas. Je sais que t’as besoin d’être seule, t’as besoin de te retrouver, de t’aimer de nouveau avant de pouvoir aimer les autres comme tu sais si bien le faire. Seulement, mon cœur l’entend pas ça. Il veut te retrouver, te sentir contre lui, et vibrer sous tes mots doux et autres petites attentions. Alors il saigne, depuis ton retour. Il saigne et je suis incapable d’arrêter l’hémorragie. Je me retourne à tes mots, toujours debout, pour te regarder. Le cœur battant, la peur qui me ferait presque vaciller. Le nœud à la gorge qui s’intensifie. « C’est pas une raison pour laisser tomber… si ? » La voix qui se brise légèrement sur la fin, la peur de te perdre devenant un peu plus réelle d’un coup. « Tu… » J’inspire avant de regarder vers le ciel, puis mes mains passent sur mon visage et je finis par croiser mes bras contre mon torse. « Tu veux me quitter ? » Je demande, je sais pas. Je veux pas en réalité, je veux te garder près de moi. Même si c’est à des centaines de kilomètres physiques.

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w/ @mickey ainsworth

tu regrettes cette soirée. soirée qui avait pourtant bien commencée; t'étais avec hope, vous aviez besoin de vous retrouver entres meufs, entre copines... faire la fête, oublier le reste. la soirée, elle avait bien commencée. jeux d'alcool, comme dans toutes les soirées, sauf que... gaïa, t'étais pas à new-york et encore moins à boston; vous aviez été insouciantes. trop. t'assume pas avoir été faible, de ne pas avoir fait attention. clairement, cette soirée elle puait l'embrouille. et t'es restée. parce que t'étais bien. hope aussi. t'avez pas déconné comme ça entre potes depuis des années. mais t'aurais dû repartir à boston avec mickey. en ce moment même, vous seriez surement pas dans cette situation vous deux. mickey, tu l'as jamais vu dans cet état. mais tu restes de marbre. bras croisés contre ta poitrine, visage fermé, comme ci tu ne ressentais rien. t'as du mal à ressentir la moindre chose ces derniers temps. à part peut-être la peur ? le dégoût ? ah si t'en trouve des choses en fait. t'es pas complètement vide finalement gaga. d'ailleurs, la gaga d'avant, elle est où ? une raison pour laisser tomber.. tu dis rien, t'hausses les épaules. tu te contentes juste de ça. et la gaga d'avant, elle verrait, elle te secouerait dans tous les sens. elle te dirait de te bouger le cul, de ne pas lâcher et surtout... de ne pas penser qu'à toi. T'es plus toi. Tu serais toi, tu ferais jamais ça à Mickey. aucun doute là dessus, tu l'aimes. si il y a bien une chose dont tu es sure, c'est que t'es amoureuse de lui - non... - mais entre ce que tu veux vraiment et ce qui va arriver. regard vide, perdu... larmes qui coulent sans que tu ne contrôles rien... tu lâches, la gorge nouée - mais... - tu respires un bon coup, puis relèves la tête pour le regarder - ... je sais que tu m'aimes et je veux pas que t'attendes que j'aille mieux. je sais pas combien de temps ça durera. j'te rend plus malheureux qu'heureux là. alors, je pense qu'un break... - t'arrives pas à terminer ta phrase. parce que t'imaginais pas un jour lui dire ça. un break ? toi qui ne croit pas aux 'break' d'habitude. risible gaïa. c'est toi même qui propose ça maintenant ? à mickey ? pathétique - si je reviens, que c'est trop tard, que tu as retrouvé quelqu'un, je t'en voudrais pas... - et au fond rien que de penser à cette éventualité. ton retour dans quelques semaines, quelques mois après, savoir que mickey a rencontré quelqu'un... rien que d'y penser, c'est comme un électrochoc. t'éclates en larmes. plonge ton visage entre tes mains, essayant doucement de te calmer, de cesser tes pleurs. c'est dur, mais c'est le nécessaire. tu peux pas partir faire le point et le laisser comme un con dans l'ignorance. tu lui rends sa liberté le temps de... maso vous avez dit ? surement un peu trop même. peut-être que tout se terminera bien. t'essayes de rester positive, au fond. tu sais que c'est la seule solution au fond de toi.

15/03/2013

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w/ @Gaïa Murdock

J’ai l’impression de perdre totalement le contrôle et je détestais ça. Ok, j’étais pas un control freak de base, mais là, c’était affreux. Je sentais que tu glissais sur une pente glissante, et j’étais incapable de te forcer à prendre ma main. Je te la tends, de toute mes forces, mais tu me tournais le dos et ne me voyais même pas. Alors c’était comme ça que les prochaines semaines, les prochains mois allaient ressembler ? Deux étrangers incapables de se parler correctement ? Faut croire que j’étais maudit. La limite des six mois pour moi, c’était le max. Parce que tu étais installée sur le canapé, les bras croisés contre la poitrine, le regard fixé sur moi et moi, je tenais pas en place. Alors je te posais la question, la fatidique, celle qui allait changer bien des choses suivant ta réponse. J’avais peur de ce que je pouvais entendre, parce qu’une fois les mots dits, on peut pas retourner en arrière. Et si tu veux me quitter, je suis qui pour refuser ça ? Instinct protecteur, je croise les bras contre mon torse, tu m’assures que non. Mais un “mais” arrive juste après et le stress reprend le contrôle de mon corps. J’étais incapable de ne pas stresser en cet instant, parce que je ne me voyais pas sans toi, ok ? C’était juste inconcevable qu’on vienne à ne plus être Mickey et Gaïa. Inconcevable. Mon regard plongeait dans le tien quand tes mots se succédaient. Tu m’aimes. Tu veux pas que j’attende que tu ailles mieux… Et le mot “break” était ainsi employé. Je ferme les yeux, la gorge nouée, la larme à l’œil. Serrant les dents, baissant la tête. Je sais même pas quoi dit pour rebondir, pour te faire changer d’avis. « Tu… » Incapable de dire quoi que ce soit. Et tu enfonces le clou, parlant de rencontrer quelqu’un, parlant de t’effacer de ma vie et ça me donne envie de crier. Tu comprends pas que c’est toi que je veux, toi et juste toi ? Ma respiration s’accélère, je finis par me tourner pour faire face au mur et taper dedans un premier coup, sous le coup de la colère, de la rage qui m’envahit. J’avais mal au cœur. Mal parce que tu avais mal, mais mal parce que tu me repoussais de toutes tes forces, quand tout ce que je voulais, c’était être ton soutien le plus indéfectible. Mon front contre le mur frappé, je le tapais une nouvelle fois de ma tête avant de me retourner pour te faire de nouveau face. « Non » soufflais-je avant de m’avancer vers toi et me reposer sur le canapé, mes mains attrapant les tiennes pour que tu cesses de te cacher et que tu me regardes. « J’veux t’épouser, j’veux pas rencontrer quelqu’un d’autre » Alors quoi, je me plie à tes envies et tout ira mieux quand tu reviendras ? On sait pertinemment que non, c’est impossible.

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w/ @mickey ainsworth

tu t'en veux de lui faire du mal à ce point. parce que tu vois clairement que t'es entrain de le briser. t'as aucune envie de le quitter. toi, t'as juste envie que tout s'efface, que tout redevienne comme avant. quand plus rien ne comptait autour de vous. maintenant, plus rien de compte tout court pour toi gaïa. pouls qui s'accélère, mains moites, larmes qui ne cessent que couler.. tu sursautes quand tu le vois s'énerver. la rage, la tristesse, le désespoir. tout ça à cause de toi. tu t'en veux tellement. et encore une fois, tu te dis qu'il sera bien plus heureux sans toi dans les parages à lui niquer sa vie, son quotidien. t'es pas de bonne compagnie en ce moment et c'est pour ça que t'as besoin de respirer un peu. sursautes de nouveau quand tu le vois frapper le mur. t'as envie de te lever et de le stopper, mais tu te retiens, t'es incapable de faire quoi que ce soit pour apaiser sa peine. dans tous les cas, tu partiras. tu fermes les yeux ne voulant pas le voir s'énerver encore plus. larmes que tu n'arrives pas à retenir. impossible. tu peux pas l'imaginer avec une autre et pourtant, tu sais qu'au fond, tu ne peux pas le retenir non plus. il revient s'asseoir près de toi, prend tes mains et essaye de te rassurer, en te disant qu'il veut t'épouser et sans que t'en rendes compte, tu retires tes mains, les claque sur tes cuisses puis te redresses d'un bond e, te plaçant devant lui - m'épouser... - tu roules des yeux, soupires et pince les lèvres - pff... mickey s'il te plait... - et ça te reviens en tête.. sa demande en mariage par whatsapp. et tu te demandes pourquoi tu infliges ça à ton couple. pourquoi tu lui inflige ça, pourquoi tu t'infliges ça ? pourquoi tu ne laisses juste pas les gens t'aider ? - on va faire ça, c'est le mieux. je te demande juste de respecter ma décision. - t'as juste envie de ses bras là. que tout redeviennes comme avant. t'as envie de te caler contre lui, t'endormir et te réveiller, réalisant que ça, ça n'a été qu'un putain de cauchemar. mais c'est pas le cas et il va te falloir du temps pour te remettre.

15/03/2013

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w/ @Gaïa Murdock

J’veux pas tout ça. J’comprends que t’aies besoin de temps, d’espace. Et j’te donne tout ça putain, alors pourquoi me foutre un putain de break dans les dents ? Hein ? C’était quoi cette histoire encore ? Ma colère montait, ma rage aussi par la même occasion, parce que c’était pas comme ça qu’on traitait l’homme qu’on aime. T’as aussi peu d’estime pour moi ? Tu penses que je vais te tourner le dos à la première occasion ? J’ai mal de te voir comme ça, de te voir me repousser de toutes tes forces quand tout ce que je veux, c’est d’être ton plus gros soutien, ton pilier indéfectible. Alors je reviens vers toi, capturant tes mains dans les miennes. Mais ta réaction est immédiate, tu les retires pour les claquer sur tes cuisses, te levant pour t’éloigner de moi, une fois de plus. Tu prends mon histoire de fiançailles comme une blague, encore une fois. Et je serre la mâchoire, incapable de supporter une fois de plus ce rejet. Mais tu fais plus que ça, c’était un rejet presque total. Tu voulais ce break. Tu voulais plus de moi dans ta vie de toute évidence, et ça me donnait envie de tout péter. Serrant les poings, le regard perdu dans le vide, je ne savais même pas quoi dire, si ce n’est que c’était sûrement la plus grosse erreur de ta vie. C’était pas ce à quoi on était destinés toi et moi. Respiration haletante, je finissais par me lever pour te faire dos, incapable de te regarder. Alors je retournais au mur que j’avais frappé quelques instants auparavant, la tête tapant encore contre celui-ci, histoire de faire rentrer tout ça dans mon crâne. Je tentais par la même occasion de me calmer, mais c’était difficile, surtout quand mon cœur crie au désespoir, ne voulant que t’aimer inconditionnellement. « C’est quoi… les règles d’un break ? » Parce que j’connaissais pas, j’étais pas fervent. Moi, je voulais juste t’avoir comme copine. Tout ou rien, pas d’entre-deux. Je tentais de me calmer, mais pas sûr que ta réponse m’aide en fin de compte, parce que ça risque de me faire partir dans les tours, encore une fois, incapable d’accepter ce que tu proposes.

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(Rhys Ackerman)

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