Tenenspoon - Give me something to live for, something to die for

Depuis un certain temps maintenant on se côtoie, laissant nos préjugés, avançant malgré eux, pas à pas. On a oublié tout ça, on s’adopte, on s’apprivoise et puis finalement on apprend à se connaître au fil des choses. Des drames, des jours plus heureux, des folies aussi. Et c’est moi dans le rôle du fou aujourd’hui. Barge apprivoisé lorsque tu viens passer les bandages. Mes sourcils se haussent à ta première réponse, quelque chose me dit que tu n’aimes pas les comédies romantiques, moi je n’ai rien contre ça de temps à autre, au contraire. A mon image, je suis un véritable électron libre. « Tu aimes te faire peur ? » que je rétorque avec un regard plus intense. C’est évident. Tu es avec moi. Je veux dire on est loin du gendre idéal en bonne et due forme, le prince charmant n’a plus qu’à retourner au placard. Ce serait trop attendu de te retrouver entre tes draps trop tendres Marla. « Tu m’en feras découvrir un. » Je suis toujours curieux de découvrir de nouvelles choses, d’enrichir mes connaissances dans le domaine. On descend et puis tu prépares quelques ingrédients pour nous faire un dîner. Je suis faible et j’ai le ventre qui commence à gronder. « Et tu me l’as caché tout ce temps ? » Tu as bien vu que je suis un gouffre impossible à remplir et sans doute que ça t’angoisse bien plus que tous tes films d’horreur. Je me lève pour me rendre à ton dos, entourant mes bras de ta taille, surveillant tes actions, venant finalement embrasser ton cou. « Je suis un morfal, mais je me débrouille pas trop mal aussi tu sais ? Bon pas autant que Mickey mais il m’a appris quelques trucs. » Un léger sourire se dresse sur mon visage pour la première fois depuis des lustres, je pourrai littéralement me damner pour sa bouffe. Et bref, je me détache pour aller chercher des œufs, du lait, farine et chocolat pour préparer un petit dessert digne de ce nom.

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C'pas tellement que je n'aime pas les comédies romantiques, c'est surtout qu'on a tendance à me les assigner d'office. Tu sais, la demoiselle naïve, hyper sensible, elle regarde forcement des trucs romantiques à longueur de temps. Alors à ne pas être dans le cliché, j'ai fini par totalement les mettre de côté. Mais, c'pas tellement grave, tu auras des choses à me faire découvrir toi aussi. « Tu aimes te faire peur ? » Le sourire qui étire mes lèvres et la tête qui se penche doucement pour te regarder. "Oui" et ça parait évident pour que je sorte avec un ogre comme toi. J'aime me faire peur autant que j'aime me faire du mal. Il n'y a rien qui va chez moi, mais ça tu le sais déjà. « Tu m’en feras découvrir un. » - "Oui, on se fera des soirées films si tu veux. Films et bouffes." Mes yeux s'écarquillent en te regardant comme si j'venais de dire le mot magique qui allait t'exciter d'un coup. Puis, j'ris toute seule avant qu'on décide de redescendre à la cuisine. Ça ne me dérangeait pas de faire le dîner. Même en improvisant et en étant dans une cuisine que je ne connais pas. J'adorais ça à vrai dire et pourtant, je te l'ai jamais dit. J'connais ta passion pour la nourriture et mon cerveau a rapidement fait le lien à risque entre ces deux informations. « Et tu me l’as caché tout ce temps ? » J'grimace exagérément, comme si on parlait d'un véritable secret. "Ce qu'il faut retenir, c'est que j'ai fini par te le dire..." Mes doigts continuent leur travail tandis que tu viens te lover derrière moi, aventurant tes lèvres dans mon cou. J'profite du moment sans me déconcentrer. « Je suis un morfal, mais je me débrouille pas trop mal aussi tu sais ? Bon pas autant que Mickey mais il m’a appris quelques trucs. » - "Tu aimes cuisiner alors ?" Parce que c'est un truc en plus qu'on pourra partager. Enfin, un sourire fait son apparition, ce qui fait illuminer mon visage, en silence. L'instant d'après, te voilà à mes côtés en train de confectionner un gâteau. "Tu sais, j'crois que j'le connais ton Mickey..." Il ne doit pas y en avoir des dizaines, non ? "Il y a genre plus d'un an, j'ai rencontré un Mickey sur tinder, avec qui il ne s'est rien passé. Très gentil. Il bossait, à l'époque en tout cas, dans un restau où j'allais manger le soir après le travail" Et depuis, on s'est plus vraiment parlé.

La surprise de leur agression était venue me cueillir entre deux. Je veux dire, pour toi ça parait évident que ça puisse être difficile à suivre. Mais je ne suis pas du genre à faire semblant lorsque quelque chose me mine. Une fois la colère exultée, je me dis que tu mérites tout de même mieux qu’un mec qui tire la tronche, alors je laisse finalement le naturel revenir peu à peu. Parlons de nourriture et aussitôt mes yeux s’illuminent. Surtout si c’est toi qui cuisines. Voilà une qualité de plus, que tu m’avais caché pour ne pas être réduite en esclavage. J’avoue que l’aveu prête à sourire mais je me glisse dans ton dos, te révélant que moi aussi j’ai un certain talent dans le domaine. Et je ne t’en veux pas vraiment de ton silence. « Oui j’adore car comme tu sais ma passion c’est la bouffe, alors il a bien fallu que je puisse me débrouiller par moi-même. » Je n’ai pas toujours une bonne âme pour me préparer les repas et on va dire que ce n’était pas les points forts de la coloc, surtout depuis que Mickey n’est plus là. Alors, il m’a filé quelques tuyaux et je me débrouille pas trop mal. « Ah ouais ? » Me voilà intrigué, toi qui connais mon Mickey pourtant vous n’avez pas grand-chose à voir. Je pèse mes ingrédients avant de les mélanger, t’écoutant toujours attention. « Oui je le reconnais bien là oui, c’est le mec le plus gentil. » Et je dois avouer que je suis soulagé que tu te le sois pas tapé même si j’aurais rien pu faire contre ça en vérité. Le passé appartient au passé. « Tu le reverras bientôt alors, tu veux que je le prévienne ? » Histoire que y’ait pas trop de malaise. J’imagine le truc. « J’espère que t’aimes le chocolat. » Mais tout le monde aime ça ou pratiquement n’est-ce pas ? « Mais je me souviens que oui. » Puisqu’à ton anniversaire on avait mangé ce type de gâteau. Je n’ai pas forcément bonne mémoire pour les gens, mais pour la bouffe c’est impeccable.

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Tu te détends. Je le sens, quand tu te trouves dans mon dos. Ma présence peut-être y est pour beaucoup. La discussion permet de passer à autre chose. La nourriture, l'odeur qui arrivera d'ici peu jusqu'à tes narines finira par te rassurer. Je profite des baisers, de ta présence enfin douce à mes côtés, qui contraste avec tes actions plus tôt. « Oui j’adore car comme tu sais ma passion c’est la bouffe, alors il a bien fallu que je puisse me débrouiller par moi-même. » Je hoche la tête, le raisonnement se suit. "On pourra cuisiner ensemble, se faire découvrir des recettes tout ça..." J'adorais découvrir des nouvelles choses alors si en plus, je pouvais le faire en ta présence, c'était parfait. Parce qu'au delà des découvertes, j'étais avant tout contente d'être avec toi et de continuer à tout apprendre te concernant. Tu te mets en action pour nous confectionner le dessert et j'peux pas m'empêcher de réagir à propos de ton meilleur ami. Ce Mickey, je suis certaine de le connaitre. « Oui je le reconnais bien là oui, c’est le mec le plus gentil. » Un petit sourire nait sur mes lèvres. Je l'avais trouvé sympa en effet, il ne m'avait pas mis dehors et m'avait même invité dans les cuisines du restaurant où il bossait. Il ne s'était rien passé cependant, on s'était même perdu de vue. « Tu le reverras bientôt alors, tu veux que je le prévienne ? » Mes épaules se dressent. "Comme tu veux, si tu préfères, tu peux..." C'était toi qui le connaissait le mieux, je supposais que tu savais comment agir en conséquence.  « J’espère que t’aimes le chocolat. » Mes billes se tournent, mais pas le temps de répondre, « Mais je me souviens que oui. ». Mon sourire apparait à nouveau. Mon anniversaire ouais. "J'aime tout j'crois, je ne suis pas difficile... toi ?" Histoire que j'fasse pas un truc que tu détestes un jour. Je baisse le feu et je laisse les légumes mijoter tranquillement. C'est à mon tour de venir me nicher dans ton dos, "J'pourrais m'y habituer". Cuisiner comme ça en t'ayant dans mes pattes.  

Forcément vu que j’aime la bouffe, j’ai dû apprendre à me débrouiller. C’est sans doute un des seuls trucs que j’ai gardé de ma mère qui est une excellente cuisinière. « Je ne sais pas si tu fais beaucoup de sport mais à ce rythme il va falloir t’y mettre. » Si tu ne veux pas rouler dans les quelques mois qui suivent parce que je nous vois bien manger à longueur de temps. « Mais ce sera avec plaisir ouais, quel est ton plat préféré ? » J’ai remarqué que tu étais assez gourmande effectivement mais sans m’attarder spécialement sur tes goûts. Et puis tu viens me raconter que tu connais, c’est un peu weird mais finalement rassurant, je sais qu’au final, vous vous entendrez bien tous les deux. « ça marche. Je le ferai ouais. » Et comme ça, le truc sera passé, on se demandera pas si c’est weird ou non. Je commence à sortir les ingrédients pour réaliser des fondants au chocolat. D’ailleurs à peu près tout le matos de cuisine de cet appart m’appartient, quelques trucs que Mick m’a laissé en se barrant mais c’est tout. « Tu peux mélanger la pâte. » que je dis en passant mes mains sur ses bras qui m’entourent. « Je vais monter les blancs. » C’est mieux comme ça, plus aéré, plus onctueux. Et ça me fait sourire que tu dises ça, c’est un peu flippant aussi parce que ça m’est jamais trop arrivé encore mais…. « Carrément moi aussi. » Et je m’occupe de séparer le blanc des jaunes avant de me mettre à fouetter. « Demain Jogging. » Et ça je sais pas si tu vas aimer par contre.

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« Je ne sais pas si tu fais beaucoup de sport mais à ce rythme il va falloir t’y mettre. » Les billes qui s'arrondissent, mes actions qui se stoppent et mes sourcils qui se dressent. Je tourne lentement le visage dans ta direction, faussement vexée. "J'te permets pas !!" que j'm'exclame en riant. J'peux pas m'empêcher de me regarder en me penchant légèrement en avant. "Tu trouves que j'ai grossi ?" J'faisais jamais attention à ma ligne parce que juste... je ne grossissais pas. Alors, ouais, je ne m'inquiétais pas à l'idée de vouloir cuisiner en ta compagnie. « Mais ce sera avec plaisir ouais, quel est ton plat préféré ? » Oh, question difficile. J'me mets à réfléchir en reprenant mon activité. "C'est difficile quand on aime plein de choses... J'aime la cuisine cambodgienne, vietnamienne, chinoise... mexicaine. Tu veux vraiment un plat en particulier ?" J'grimace. "Franchement, j'peux pas choisir, c'est comme demander à un parent son enfant préféré." D'ailleurs, avec ton Mickey, on avait inventé une recette de croque monsieur épicé un soir et ça avait été une bonne dégustation. J'suis contente que l'ambiance se détende peu à peu. On discute de tout et de rien, ça nous permet de continuer à apprendre à se connaitre tout en te changeant les idées. J'laisse les légumes mijoter tranquillement et j'me glisse derrière toi pendant que tu fais ton gâteau. On échange les rôles un peu. J'reste ainsi jusqu'à ce que tu me donnes une mission. J'te lache et je reprends mon sérieux pour mélanger les ingrédients jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse. J'nous aime bien comme ça. La cuisine est ma passion et je suis heureuse de partager ça avec toi. J'me vois bien continuer sur cette lancée avec toi pour un moment encore. « Carrément moi aussi. » Le tableau est presque parfait... à un détail près. « Demain Jogging. » - "Tu veux pas faire l'amour plutôt ? Plusieurs fois." Ça sort tout seul. Je pouffe de rire en voyant ta tête, rougissant au passage et donc... détournant les yeux, faisant semblant de m'occupant des légumes en abandonnant ton gâteau. Doux Jésus. J'aime pas courir. Mais j'ferais un effort, pour toi.

Un rire vient s’extraire de ma gorge, ça m’amuse même si je viens de réaliser que j’ai peut-être commis une boulette. Les filles, elles aiment pas qu’on insinue qu’elles ont pris du poids et tu n’échappes pas à la règle. « Non ! Je dis juste que c’est inévitable si tu manges comme moi et que tu ne fais pas de sport. » Je fais une moue un peu entre le désespoir et la moquerie. Mais faut être lucide y’a qu’à ce prix que je m’en sors et avec les années j’y ai carrément pris goût, je peux pas faire grand-chose sans ma dose quotidienne. Je viens te questionner sur tes goûts en matière de cuisine et en bonne gourmande c’est difficile pour toi de faire un choix définitif. « Ils ont tous un enfant préféré. » Je rigole encore. Parce que clairement c’était pas moi. « Mais je te comprends, on aurait tord de se priver de tout ça. » J’aimais strictement toute la bouffe de mon côté. « T’as déjà goûté la cuisine cajun ? » Un héritage de la Nouvelle-Orléans et ouais sûrement la seule partie que j’aime dans ma contrée d’origine. Je viens battre les œufs en neige tandis que tu t’occupes de la pâte, on se fait à ce petit rythme plus tranquille et alors que je reviens vers toi pour les incorporer en douceur, je t’incite à faire un jogging demain. Mon regard brille sans doute alors que tes joues rosissent, la stratégie est tellement parfaite que j’aurais été incapable d’y penser. Mes yeux se lèvent au ciel. « Écoute, je pense que je suis capable de faire des compromis. » Finissant de mélanger les futurs gâteaux, je viens pointer un index empli de chocolat sur le bout de ton nez. « Marla Witherspoon, reine des perverses, si on m’avait dit ! » Je ris de bon cœur, mais je vais pas me plaindre honnêtement. Je verse la pâte dans plusieurs petits moules individuels histoire qu’on puisse déguster sans se goinfrer et qu’il en reste pour le reste de la coloc. Envoyé au four, je souffle finalement. Tout ceci m’a donné faim, signe que je reprends espoir en la vie. « Voyons ton plat. » Je crois qu’une femme ne peut pas être tant parfaite qu’en aimant ce type de sport et la cuisine. Je suis clairement pas à plaindre.

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Pourquoi tu te marres Mave ? C'est suspect. « Non ! Je dis juste que c’est inévitable si tu manges comme moi et que tu ne fais pas de sport. » Les yeux qui se plissent dans ta direction. Tu sais que j'pourrais en profiter pour te faire marcher ? Mais, j'me souviens que tu vas mal malgré tes rires, alors j'suis sympa, je t'épargne pour aujourd'hui. Pourtant, tu fais l'malin et tu mérites grandement de tomber dans l'ravin Tenenbaum. Plutôt que t'accrocher aux branches de l'arbre nommé "sujets féminins sensibles" duquel t'es en train de tomber. Ça m'amuse en vrai. Je ne suis pas tellement susceptible sur mon physique. Je m'en fiche un peu de prendre du poids ou d'en perdre pour la simple raison que je ne m'en préoccupe pas. Mais, peut-être que je pense ainsi parce que j'ai un corps de brindilles. En attendant, j'peux pas choisir ce que je préfère en nourriture, c'est vraiment trop difficile. « Ils ont tous un enfant préféré. » - "Pas moi" Mon rire se mêle au tien, j'me sauve comme je peux.  « Mais je te comprends, on aurait tord de se priver de tout ça. » J’acquiesce d'un hochement de tête, fin sourire aux lèvres. « T’as déjà goûté la cuisine cajun ? » - "Non, mais j'adorerais que tu me fasses découvrir" Une prochaine soirée ? L'idée d'avoir simplement à glisser mes pieds sous la table et à te regarder cuisiner, ça me donne envie. C'est sexy même. Ouais, j'ai bien envie de voir mon homme cuisiner pour moi. Par contre, j'ai pas tellement envie de faire du footing avec toi. Le sport, c'est clairement pas mon délire, même si, faudrait bien que je m'y mette un jour ou l'autre. Comme tu n'es qu'un homme, j'te la fais à l'envers, histoire de faire un sport qui, je le sais très bien, nous emballera tous les deux. « Écoute, je pense que je suis capable de faire des compromis. » Le contraire m'aurait étonné. J'ris même, plutôt fière dans mon coup avant de me retrouver avec du chocolat sur le nez. Tu veux jouer à ça ? « Marla Witherspoon, reine des perverses, si on m’avait dit ! » T'es pas au bout de tes peines. Parce que même en étant innocente, j'arrive à faire des trucs qui seraient capables de t'exciter, sans m'en rendre compte. Comme mettre ton doigt dans ma bouche par exemple, pour lécher le chocolat. Puis, repartir faire autre chose aussitôt après. J'essuie mon nez et j'm'occupe des légumes le temps que tu termines le gâteau et que tu reviennes dans ma direction. « Voyons ton plat. » - "Franchement, on est pas mal j'trouve..." On va se régaler. "Des nouilles avec petits légumes sauce soja pour monsieur" J'présente avec mes mains, comme dans un téléachat. "On va bientôt manger" Donc, on va pouvoir sortir les assiettes et tout ce dont on a besoin.

Le boulet que je suis a réussi à s’en sortir et on est pas loin du miracle. Mais tu es une fille intelligente Marla et tu as bien compris que derrière ma maladresse, il n’y pas vraiment de méchanceté ou même d’arrière-pensée. Alors revenons à la cuisine et à ton plat préféré. En bonne gourmande, ça t’est difficile de choisir et honnêtement, je peux le comprendre. Et je viens me confier sur mes propres goûts. « Noté, on préparera ensemble un repas spécial Louisiane. » Jambalaya ou bien gombo aux écrevisses, beignets ou bien tarte à la patate douce, on avait du choix et d’innombrables perspectives. Et puis finalement, on finit chacun notre petite tambouille de notre côté. Alors que les gâteaux cuisent et que tu fignoles les détails, je dresse rapidement deux assiettes et tout ce qui sera nécessaire à notre repas. « Bière, vin, eau ? » Autant te dire que j’opterai pour l’alcool car j’ai un peu besoin d’oublier après tout ça. Même si grâce à toi et grâce à ta présence tout va pour le mieux. Un signe qui ne trompe pas, mon estomac qui grogne. « Ça a l’air trop bon ! » On passe ensuite rapidement à table, reprenant le cours d’une soirée normale mais qui avait commencé d’une façon tout sauf normale en soit. A croire que le petit poucet avait apprivoisé l’effroyable et grandiloquent géant.