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Tenenspoon - Give me something to live for, something to die for

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Je suis encore en sueur. Je comptais me doucher rapidos avant que tu arrives mais après ma discussion avec Mickey, j’échange quelques textos avec Hope. Je m’inquiète au sujet de Gaga, de cette agression là et je crains le pire. Je suis pas au bout de mes peines. En vrai, Hope aussi a été agressée et d’après ce qu’elle me dit y’a toutes les chances pour que ce soit pire que des coups portés. J’ai une fureur qui vient me brûler, qui réchauffe le sang de ma gorge, drôle d’étau qui vient me compresser et je me connais quand ça m’arrive, je suis plus vraiment capable de me contrôler. Toi t’as rien demandé, sinon de la douceur, de la légèreté entre nous et voilà que je me retrouve avec un vrai pavé dans la mare. Ça sonne. Et je passe ma main dans mes cheveux nerveusement, je suis en simple short de course mais rien à battre. J’ouvre sur ta trogne parfaite, ton air si joyeux de me revoir. Toi tu récoltes qu’un fantôme, un mec figé, bien trop pâle pour être honnête. Les poings un peu trop serrés et les épaules un peu trop tremblantes. « Entre. » Je me recule pour te laisser entrer. Puis te regarde. Je suis partagé entre deux trucs, deux paradoxes. Ma paume vient tout de même t’attraper, pour t’enlacer, je te serre un peu trop fort sans doute mais j’ai jamais été doué. Alors mes lèvres viennent à ta rencontre, furtives, un peu trop pressés pour se délecter de toi. Ma poigne qui attrape la tienne, parce que j’ai besoin de me réfugier dans mon espace. « On monte. » que je te dis d’une voix empressée, bien trop blanche.

@Marla Witherspoon Tenenspoon - Give me something to live for, something to die for 2096834786
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Je suis boostée par notre échange de messages. Personne n'a un sourire aussi béat que le mien dans la rue. Je suis à deux doigts d'inventer une chorégraphie et de faire un flash mob explosant de couleurs printanières sur le chemin jusqu'à ton appartement. J'aime ce genre de moments, improvisés en dernière minute. J'aime ce que tu m'as dit, la découverte de ton univers. Cette première fois aussi, le petit cap que l'on s'apprête à passer. C'est beau l'amour naissant. Elle est belle ta folie et la façon dont je te voue une confiance sans précédent. Je flotte sur un nuage jusqu'à ce que celui-ci explose en plein vol quand tu m'ouvres la porte. Qu- ? Bouche entrouverte, le Mave que j'ai sous le nez, ce n'est pas le même que celui qui m'a envoyé des sms plus tôt. Attendez, rembobinez tout. J'ai dû louper un truc, c'pas possible. Ou bien, tu joues un personnage... ? Tu joues le sportif crevé qui attend son infirmière ? C'est l'un de ces scénarios sexuels un peu creepy dont je n'ai pas le secret que tu me joues là ? « Entre. » Je m'exécute sagement, mes billes rondes de surprise et d'incompréhension. What the fuck Mave ? Je cherche, je cherche... mais, je ne vois pas ce que j'ai pu faire entre temps pour que tu m'en veuilles. Tu m'en veux ? L'étreinte qui suit est étouffante, le baiser pressant. Je ne comprends pas ce qu'il se passe et je ne sais ni où me mettre, ni comment réagir. « On monte. » J'ai le temps de profiter de rien que tu me traînes en direction de ta chambre. D'ailleurs, la première fois, elle tombe à l'eau pour le moment. J'prends pas le temps de regarder que j'attrape ton corps tremblant de part et d'autre pour te pousser à t'asseoir sur ton lit. T'es comme une bombe à retardement qui menace de m'exploser à la figure et je refuse qu'on se fasse du mal. Alors je souffle exagérément en espérant que tu m'imites - parce que clairement, tu en as besoin - et je relève ton menton pour que tu me regardes, « Tu m'expliques ? ».
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J’ai bien conscience de ne pas avoir la posture adaptée, ni même la mine enjouée. Mais je supporte pas tout ça, ce que je viens d’apprendre. Qu’on fasse du mal à mes amies, aux personnes qui me sont chères, et surtout de cette façon. Ça me met hors de moi, le monde est trop dangereux, juste trop fou et je suis en colère. Je t’emmène dans ma chambre, et tu ne comprends pas. C’est normal après tout, y’a quelques minutes, j’étais encore le joyeux et insouciant Maverick et là je suis juste un mauvais remake de Hulk. Tu viens m’asseoir sur le lit et je me laisse faire docile, te regardant, sentant mes épaules s’affaisser quelques instants lorsque tu souffles. Mes mâchoires se serrent lorsque tu me demandes de t’expliquer et c’est logique. « C’est Gaïa et Hope, elles se sont faites agressées au Spring Break, elles ont plus de souvenir de l’agression, elles ont dût être droguées. » Je me relève, incapable de rester en place, mes bras se tendent le long de mon corps. « Elles étaient sur la plage, elles avaient des bleus partout. » Mon regard se fait plus sombre, mes veines palpitent. Quand je repense aux endroits dont m’ont parlé Mickey et Hope. « Putain. Je vais tuer ceux qu’ont fait ça. » Je sais que ça sert à rien, que c’est pas mature, que c’est juste crétin. Mais mon souffle s’accélère, et mes poings viennent rencontrer le mur, je fais un beau trou dans le plâtre, et je sens les jointures céder, mais faut que ça explose, et y’a qu’une personne qui peut me désamorcer.

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Rien ne se déroule comme prévu. Le nuage s'évapore, la lumière devient plus faible peu à peu. Toi, c'est comme si ta colère t'étirait en hauteur. Comme dans un film d'épouvante où l'ombre du monstre s'étire sur le mur pour effrayer la jeune femme naïve. Mais, je n'avais pas peur. Non, pas de toi. Même si pendant le spring break, pendant un instant, je me suis demandée si tu en serais capable d'exploser contre ma personne, là l'idée ne me traverse plus l'esprit. Tu ne me feras pas de mal alors que tes amies viennent de subir. Je ne le sais pas encore, mais maintenant que j'arrive à te contenir un peu, tu m'annonce la couleur : « C’est Gaïa et Hope, elles se sont faites agressées au Spring Break, elles ont plus de souvenir de l’agression, elles ont dût être droguées. » Mon masque est à perfectionner, je suis incapable de cacher ma surprise. Je ne m'étais pas attendue à cela. J'étais loin d'imaginer une agression et je comprenais d'où venait la colère maintenant et que le feu allait être difficile à calmer. Mais tu sais Mave, je ne recule devant rien. Pas même quand tu m'échappes. Le tic tac résonne dans ma tête. La bombe ne va pas tarder à exploser. « Elles étaient sur la plage, elles avaient des bleus partout. » Je déglutie et finalement, c'est mon corps qui vient s'asseoir sur ton lit. « Je suis désolée de l'entendre » que je souffle avec sincérité. Personne ne mérite de subir, encore moins les personnes que l'on aime. Parce que je te connais Mave, plus que tu ne le penses. Et je sais à quel point ça t'affecte. N'importe qui pourrait la voir, ta sensibilité, à cet instant. Tes émotions me sont projetées en pleine figure sans que je ne sache comment les accueillir sans perte, ni fracas. On arrivera au fil des semaines à s'accorder sur ces détails. En attendant, je vais composer. Ma main se tend vers toi, comme si j'essayais d'apprivoiser un animal sauvage. Bien sûr, tu n'en as que faire, c'est la rage qui dicte tes pulsions. « Putain. Je vais tuer ceux qu’ont fait ça. » J'baisserais pas les yeux fasse à tes billes sombres. Je n'ai pas peur Mave. Je n'ai pas peur même si je sursaute quand tu exploses. Je l'attendais, mais tu vois, ça me prend quand même aux tripes. Mon corps bondit du lit, se précipite dans ta direction. « MAVERICK » Les prénoms comme les tiens, on les utilise seulement quand ça ne va plus. Mes doigts frêles enserrent ton poignet alors que ton corps continue d’évacuer. Je suis prête pour le rodéo, je m'accroche fermement. « MAVERICK STOP » Qui aurait cru qu'une voix semblable puisse sortir d'un si petit corps ? Il faut au moins cela pour couvrir ta rage. « Stop. » Parce qu'il le faut. Je m'empresse contre toi, j'enferme ton visage entre mes mains. Regarde moi. Regarde comme mes yeux, bien que triste pour toi sont là pour t'épauler. « C'pas avec la violence qu'on arrange les problèmes, tu ne pourras rien malheureusement. Mais ta présence, elle sera bénéfique. Tes amies ont besoin de toi, que tu brilles pour elles... » Et ça sous entend que tu ne dois pas sombrer pour ça. Et ça sous entend que je t'aime assez pour m'occuper de la part sombre pendant que tu brilleras pour les autres.
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C’est l’explosion qui s’empare de moi. Le démon qui hurle. Le Diable en personne. Je vois noir. Je vois rouge. Mais définitivement plus arc en ciel. Il n’y a plus rien de vraiment bon qui sort de ma personne. Et sans doute que tu le sens Marla. Il n’y a plus grand-chose à faire de moi lorsque je suis dans cet état. Juste laisser sortir la violence. Juste laisser hurler la colère. Et mes poings vibrent de frénésie contre la rudesse du mur. Je viens marquer le plâtre de l’entaille de mes jointures, ouvrant la peau de leurs larmes écarlates. La douleur viendra, et elle apaisera le feu. Elle calmera le souffle qui n’en plus d’accélérer. Je n’aime pas me donner en spectacle, du moins pas de ce type, mais tu comprends que y’a plus grand-chose à faire pour moi quand c’est comme ça. Juste attendre que l’orage cesse. Sans doute que tu en précipites la fin lorsque ta voix résonne à mes oreilles. Que mes épaules se suspendent dans le geste. L’air vient brûler mes poumons, la sueur perle au front, et mon regard noirci se tourne vers ta trogne, si candide, si douce, mais pourtant ferme. Mes phalanges se déploient avant de se replier. Je sens le sang couler entre mes doigts et étrangement ça m’apaise.  Je reste droit, statique, essoufflé comme un buffle, encore sidéré de mes actes. Et tu viens te coller contre moi, tes doigts graciles qui viennent prendre entre eux mon visage de possédé. La violence résoudra rien ouais je le sais, mais tu le sais aussi et ça t’empêche pas de t’entailler, alors je sais que tu comprends. « J’suis désolé. » que je murmure entre deux souffles, que tu voies ça, que t’assistes à la décomposition grandeur nature du Tenenbaum. Mes bras viennent passer autour de ta taille, te collant un peu plus à moi. Je sais pertinemment que t’as raison, mais c’est au dessus de mes forces. « Je peux pas briller, je peux que brûler. » M’enflammer jusqu’à la mort. Me laisser bouffer par la rage . « Eteins-moi. » que je demande en baissant mon regard vers toi. Apaise le feu, y’a que toi qui puisse le faire.
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Le palpitant qui s'accélère alors que tes poings viennent de rencontrer le mur de ta chambre. Ce lieu que j'avais tant eu envie de découvrir et que je ne regardais même pas. Toute mon attention était sur toi depuis que j'avais mis les pieds dans cet appartement. Je le savais, je le sentais que tu n'allais pas bien. Non, rien n'allait ce soir. Et il n'y avait pas une seule once de colère me concernant. J'disais pas ça à propos de tes histoires, mais de notre soirée tranquille qui était en train de nous filer entre les doigts. Je ne t'en voulais pas Mave, alors vas-y, libère la bête, je ferais de mon mieux pour la contrôler. Même si t'es grand et que ta corpulence fait mille fois la mienne. Même si ta force est capable de me mettre K.O. en une seule seconde. Tu ne me feras rien. J'en suis certaine. J'peux être là, à tes côtés, me ruer sur toi quand tu te fais du mal, parce que la douleur elle est dirigée vers toi et c'est voulu. On veut la ressentir la douleur parce qu'on sait à quel point on se sent divinement bien une fois qu'elle se répand. J'ai beau le comprendre, c'est insoutenable pour mes yeux. Parce que j'sais à quel point on peut se détruire vite. On brûle et on se consume. Et j'veux pas que ça t'arrive et là, c'est l'égoïste qui parle. J'veux pas te perdre. J'peux pas. Alors t'as pas le choix que de t'accrocher. En tout cas, moi je m'accroche à toi. Mes mains sur ton visage pour t'obliger à me regarder, mon corps qui se presse au tien. T'es une immense masse de nerfs qui tremble sous moi. Ton sang est en train de bouillir et tes poings ne demandent qu'à rencontrer encore le mur. « J’suis désolé. » - « C'est rien. Ce n'est rien. » Comment je pourrais t'en vouloir alors que moi-même, je connais cette colère par cœur. Oh non, je ne t'en veux pas Mave, loin de là. Tes bras viennent s'entourer autour de moi et j'en profite pour te serrer comme si c'était la dernière fois que ça allait arriver. Comme si te serrer si fort dans mes bras allait te maintenir en vie.  « Je peux pas briller, je peux que brûler. » - « Tu peux faire les deux » que je souffle. Parce que tu as tes beaux jours comme tes mauvais. T'es une étoile. Tu brilles, tu brûles, tu te consumes. Tu es mon repère. « Eteins-moi. » Je te sers un peu plus fort dans mes bras et mes mains viennent caresser ton dos et ta nuque. « T’apaiser. » Parce que, je ne sais pas si je peux être le remède. « Je sais que c'est difficile de lutter, mais je t'aime trop pour te laisser te faire du mal. » Mes lèvres qui trouvent les tiennes avec force. À croire que c'est comme pour le hoquet, si tu prends ta respiration pendant assez longtemps, tu arriveras peut-être à te calmer. Et même quand mes lèvres se séparent des tiennes, elles viennent se poser encore à plusieurs reprises. « Ça va aller Maverick » Avec le temps ça ira mieux. Mes mains trouvent finalement les tiennes, en sang et mes pupilles s'arrondissent d'inquiétude. Comment toi tu te sentirais en face de moi, si j'étais en train de me faire du mal ?
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Il est rare que la rage vienne me cueillir à ce point. Surtout ces derniers temps et depuis que j’ai suivi une thérapie. Mais là, faut croire que c’est trop pour moi. Trop d’un coup. Trop d’injustice et l’impuissance de ne pas savoir comment aider mes amies me fait péter un plomb. J’aurais dû partir en soirée avec elles, les surveiller. J’ai bien conscience que c’est ridicule d’avoir un raisonnement pareil mais je ne peux pas m’en empêcher. Alors j’explose, en plein vol là, devant toi. T’es étonnée, apeurée, déterminée. Tu ne fuis pas en tout cas. De tes mots, de tes gestes, de tes baisers, tu tentes de m’apaiser. Tu m’encourages. Mon regard se relève en silence vers toi. Je peux être les deux. Sans doute oui. Et un brin de raison s’insuffle dans mes chaos. J’entrevois des horizons plus clairs, un calme qui revient. Tes lèvres qui viennent l’assener, elles me font le plus grand bien. J’ai pas besoin de discours, j’ai pas besoin de morale. J’ai juste besoin que tu sois là, que tu me prennes comme je suis, côté clair, côté obscur, tu seras acrobate, t’évolueras au fil de mes faces Marla. On est bons en acrobaties tous les deux. Faut juste qu’on reste antagonistes, pour trouver l’équilibre tu vois. Jamais les deux à flancher en même temps sur l’obscur. Sinon… Diable. Le monde s’inverserait pour de bon sans doute. Tu ne m’éteins pas, tu m’apaises oui, car jamais tu ne m’as empêché de briller, mais peut-être que t’épargneras les brûlures davantage. Je ne dis plus rien, jusqu’à ce que ton regard ne vienne cueillir mes blessures, mes phalanges éclatées, les larmes qui ont pas su couler. Maladroites et violentes. « Désolé. » que je souffle en prenant compte que je te fais mal, comme j’ai pu avoir mal quand tu t’étais entaillé. « Je vais nettoyer. » J’ai l’habitude, c’est pas si grave. « Tu restes avec moi ? » Je comprendrai que tu préfères fuir, me laisser l’air, le temps que tout ceci redescende. Mais je sais aussi que tu resteras, parce que t’as jamais eu peur du monstre qui est en moi.
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Je serai là. Toujours. Même si ça doit me coûter quelques plumes au passage. Je ferai toujours en sorte de te sortir la tête de l'eau, même si je dois boire la tasse en retour. Je le ferais parce que je sais très bien qu'à ma place, tu le ferais aussi. Alors non, je ne vais pas fuir Maverick. Je vais rester en face de toi, même si c'est douloureux à supporter. Te voir te faire du mal, ça l'est. C'est la dernière chose que j'ai envie de voir à cet instant. Mais pour t'épauler, il faut en passer par là. Alors vas-y exploser un bon coup, j'arriverais à t'arrêter dans les secondes qui suivront. Si les mots ne sont pas assez fort, je les ferais taire par les gestes. Littéralement. Mes lèvres qui trouvent les tiennes pour te maintenir en apnée. Je suis là. Je ne bouge pas. Mes mains qui caressent pour consoler, faire ralentir le rythme cardiaque. Tu vois, ça marche. Tu t’apaises. Et ça me rassure. Parce que j'arrive à être la lumière dans tes moments les plus sombres et c'est bon signe pour la suite. On arrivera à s'en sortir. Puis, mes yeux percutent. Le sang. Tes mains sont en sang. J'aime pas ça tu sais. Je me l'inflige, je garde mon calme la plupart du temps quand il y a des accidents, mais le sang, plus j'le vois et moins j'le supporte. « Désolé. » Ma tête se secoue aussitôt, un sourire timide sur les lèvres, les yeux qui se ferment fort l'espace d'une seconde. « Ça va aller » Ce n'est pas rien, mais bientôt, ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir. « Je vais nettoyer. » La tête qui hoche de haut en bas, doucement, dans le silence. « Tu restes avec moi ? » - « Oui » Parce que je l'ai dit, que j'étais là et il n'est pas question que j'aille ailleurs. Pas après ce qu'il vient de se passer. Je te suis dans la salle de bain et avant même que tu commences, mes doigts attrapent ton poignet. « Je vais le faire » J'actionne l'eau et je glisse tes phalanges sous le jet. Rapidement, le sang se dissipe, l'eau se colore. Même si mes mains tremblent un peu, j'y arrive à panser tes plaies. Mes yeux suivent mes gestes et ma voix douce annonce la suite. « Ce soir, je vais nous faire à manger et on va se poser dans ton lit tranquillement » Je te laisserais t'accrocher à mes bras toute la nuit s'il le faut. « On ne sera pas obligé de parler » parce que dans ces moments-là, je sais que les mots n'ont pas forcement envie de sortir. On veut pas avoir à s'expliquer. Mais on veut pouvoir relâcher les muscles dans une bulle où la tranquillité règne en maitre. J'essuie tes mains délicatement et je relève enfin les yeux pour la première fois depuis une dizaine de minutes : « Tu as du bandage pour la nuit ? » Histoire que des pluches se collent pas sur les blessures. Tu vois, je suis toujours là. Même dans les pires moments, je peux gérer la situation.
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Il y a cette part plus amère, bien moins claire, plus redoutable aussi, le loup qui sommeille, le monstre qui gronde, on choisira la métaphore, pour dire que sous mes habits de clown y’a une part bien plus sombre et explosive. Je suis un instinctif, un consumériste de première, je me laisse dicter par mes pulsions, par ces envies aussi éphémères que fortes. Qu’on fasse du mal à mes proches, c’est clairement quelque chose que je ne supporte pas. J’accepterai sans aucune peine qu’on me fasse du mal à moi si ça ne peut même les épargner qu’une toute petite fois. Alors je lâche prise. Je laisse la colère prendre le dessus, je ne maîtrise plus. Mais t’es là, trop habituée aux mêmes démons, sous tes allures frêles, de fillette presque, t’es bien plus qu’une petite fille aux allumettes, véritable pyrotechnicienne, après tout les étoiles ne sont-elles pas flammes en fusion ? Je suis l’étoile oui, carrément. Moi aussi quand je le veux. Je me calme donc entre tes bras, reprenant possession de mes moyens petit à petit, comme un aveugle qui se guiderait au seul son de ta voix. Y’a plus grand-chose de prestant là Maverick. Mes épaules qui s’affaissent, mes yeux qui se ternissent et les excuses qui me trahissent. Tu me conduis au lavabo, je me laisse faire docile, alors que j’ai voulu me soigner en premier. « D’accord. » Je soupire. Manger, ça me console. « On pourra regarder un film, je sais même ce que t’aimes comme film. » Je me demande du coup. Mon regard qui se pose vers l’armoire sur le côté. « Là, y’a mes bandages pour la boxe. » De base ils sont faits pour parer, là ils serviront à panser. J’ai les jointures camouflées à présent, et je viens t’attraper par la taille, te serrant contre moi quelques instants, juste en silence. Je te prends la main avant de reprendre le chemin en sens inverse, on redescend. Je m’installe sur le tabouret face à la cuisine ouverte, mon coude sur le plan, ma paume qui soulève ma tête. « Fais-moi rêver. » et je sais que t’en es capable. Mais j’ai beau forcer y’a pas l’ombre d’un sourire sur mes lèvres.
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« On pourra regarder un film, je sais même pas ce que t’aimes comme film. » Mes pupilles célestes se tournent dans ta direction. Un sourire vient rassurer ta moue boudeuse. On a encore plein de choses à découvrir l'un sur l'autre. Et c'était bien comme ça, ne pas se connaitre par cœur pour le moment et simplement composer avec le temps, c'était primordial. On grandira en accumulant les informations. Et même quand on se connaitra sur le bout des doigts, j'étais certaine qu'on arrivera encore à se surprendre. "Les films à l'eau de rose, bien sûr" Ma grimace appuie mes propos. Mes lèvres marquent les tiennes une fraction de seconde avant que je ne retourne à mon occupation. Mes mains s'agitent toujours pour soigner les tiennes. Il ne manquait plus qu'à recouvrir le tout, histoire que la peau soit à l'abri pendant la prochaine nuit. « Là, y’a mes bandages pour la boxe. » Je me tourne aussitôt vers la direction que tu me donnes pour attraper les bandages et commencer à les enrouler sur tes phalanges. "D'abord, il y a la science-fiction, puis, il y a les films d'horreurs..." Je ne suis certainement pas un clicher ambulant, mais tu le sais déjà ça. "J'aime les thrillers haletants, les films qui disent la vérité, ceux qui dérangent, ceux qui font rire mais tu sais, juste comme il faut ouuu l'absurde bien maitrisé..." J'hausse les épaules et mes paumes viennent soutenir les tiennes. "Voilà, t'es comme neuf" Et c'est déjà presque oublié. Ma main ébouriffe tes cheveux dans l'espoir de faire naitre un sourire. Les pas nous guident en direction de la cuisine. Chose promise, chose due. Tu t'installes pour me regarder et j'tourne sur moi-même pour prendre mes marques dans la cuisine. « Fais-moi rêver. » - "C'est pas déjà le cas ?" Ma moue boudeuse apparait et s'évanouie devant ton manque de réaction. Je ne t'en tiens pas rigueur pour autant, ça finira par revenir avant le temps. J'ouvre le frigo, les placards. Je sors des nouilles, des légumes, le wok et je m'active sous ton nez. Les nouilles à cuire, puis les légumes à couper, mélange le tout et rajoute des sauces asiatiques. "Tu vois, tu découvres un truc encore, la cuisine c'est ma passion... Donc en tant que glouton en chef, je signe mon arrêt de mort en te faisant à manger" J'ris un peu, toute seule. J'essaie au moins, même si finalement j'me ravise et je laisse planer le silence.
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