jeunesse & liberté w/cleo salazar

jeunesse & liberté
w/ @Cleo Salazar
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Je te vois, toi qui a tant de mal à discuter d’un homme t’ayant brisé le cœur. Pourtant, tu me parles de lui, et j’ai l’impression qu’un léger poids se soulève de ton cœur. Je sais que mes mots sont parfois maladroits, et que sous l’effet de l’alcool, je n’arrive pas à aligner deux pensées correctement. Mais mes gestes sont sincères et sont guider par mon instinct. Comment ne pas savoir qu’au fond de toi, la douleur s’est installée et s’y est fait un nid douillet ? Je n’arrive pas à exprimer ma compassion, alors simplement, je pense faire un sourire compatissant ; peut-être que m’expression de mon visage te fera du bien.
Et j’observe ma main. D’où me vient une telle colère, une telle sensation de vivre ? J’ai été violent, j’ai été envoûté, je ressens une affection nouvelle, et maintenant, je laisse l’ivresse nourrir ma haine pour une personne qui m’est inconnue. Merci de tenter de me soigner, mais je retire ma main pour m’occuper de ma propre erreur. Je refuse que l’on prenne soin de moi lorsque je suis fautif de mes maux. Je serre la serviette et fait un nœud assez serré pour comprimé le saignement. Ma main n’est pas trop atteinte.
Pendant ce temps, elle me parle de ce garçon. S’il se calme vraiment, alors il n’y a pas lieu de s’énerver ainsi. Je bois une gorgée de la bière qui arrive, puis hausse faiblement les épaules.

- Pourvu qu’il te laisse vraiment tranquille, alors, dis-je d’un ton froid.

Je frotte mon visage pour glisse ma main dans mes cheveux pour tenter un réveil express. L’alcool me monte à la tête, c’est insupportable. Je te regarde lorsque tu me parles de la blonde. Pourquoi tant vouloir de choses sur elle et moi ? Je hausse un sourcil ; elle veut savoir si finalement, mon cœur pencherait pour une tête blonde ? Je ne comprends pas vraiment pourquoi ma colocataire tente de savoir tant de choses sur la relation que je mène avec mon amie.

- L’université, dis-je sèchement, qu’est-ce que tu essaies de savoir ? Tu crois sincèrement pouvoir réussir à me faire dire que je suis amoureux alors que je t’ai dit que ce n’était pas le cas ?

Je n’arrive pas à savoir pourquoi ce sujet me tend autant à la colère et à la sécurité d’en cacher les secrets. Je pose ma tête dans mes mains ; mon crâne va exploser avec toutes cette musique, avec mes sentiments emmêlés, perdus. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive pour que je me mette dans cet état ?

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jeunesse & liberté ★ ─ w/ @Ewen Duncan

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J'avais énervé mon colocataire avec cette question, alors qu'elle était purement anodine. Je voulais juste m'intéresser un peu plus à mon colocataire qui était souvent renfrogné et solitaire. En réalité, on discutait assez peu de ce genre de choses. On se contentait de se croiser, de s'adresser des formalités et de se chamailler. Jamais on ne s'intéressait vraiment à l'autre et le tout restait superficiel. Alors qu'en réalité j'appréciais tout de même énormément mon colocataire, malgré nos railleries ccommunes et partagées. Je ne souhaitais pas envisager plus avec lui, mais je voulais quand même qu'on apprenne à se connaitre, après presque deux ans passés à vivre ensemble De plus en plus, je considérais presque Ewen comme un grand frère un peu gronchon mais protecteur, et ça me faisait souvent sourire. Mais comme réponse, j'haussais simplement les épaules.

- T'énerves pas Ewen, je posais la question sans arrière pensée de ce genre. Je me disais juste que tu n'avais pas forcément beaucoup d'amis et que tu aurais pu la rencontrer ailleurs !

Je tapotais du bout des ongles sur le comptoir. L'alcool commençait déjà à me monter à la tête, mais je tenais bon. Je ne voulais pas laisser mon acolyte seul dans ce milieu qu'il ne connaissait pas, surtout que c'était moi qui avait pris l'initiative de l'emmener ici. D'un bon, je m'étais levée, pleine d'énergie.

- Bon, allez, assez de baratin ! Fini ta bière et on retourne sur la piste de danse ! Si tu arrives à tenir debout bien-sûr...

D'une seule traite, je bu les dernières rasées de ma bière et attrapait le poignet de mon colocataire. J'avais envie de me dégourdir les jambes, et qui sait, peut-être rencontrée une jolie jeune femme ou bel homme avec qui je m'eclipserais. Mais surtout, je voulais voir un peu les talents de danseurs de mon colocataire, qui ressemblait souvent plus à une loque de canapé qu'à un danseur de folie. Après tout, il ne pouvait rester immobile devant sa belle et devrait peut-être nécessité de deux trois conseils pour se mouvoir un peu mieux.

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