(( arwikke )) where's mikke ? mikke is in the kitchen :face: :arrow: :lolilol:

★ ─ where's mikke ? mikke is in the kitchen.
w/ @arwen davenport

tu devrais pas la laisser venir. il y a quelques semaines, tu lui disais qu'il fallait prendre un peu vos distances, attendre peut-être un peu avant de se revoir ? c'est ce que tu lui avais proposé lorsqu'elle t'avais avoué ses sentiments. clairement t'avais pas besoin de ça. pour le coup, t'aurais préféré qu'elle le garde pour elle. mais d'un côté, tu savais maintenant qu'il fallait que t'évites de faire le con avec elle. genre, que ça parte en vrille comme souvent avec les meufs que tu côtoies... heureusement, c'est pas vraiment ce que t'as en tête en ce moment. t'as une autre blonde en tête depuis quelques semaines. blonde avec laquelle t'as voulu prendre aussi des distances, depuis ce soir d'ailleurs. alors faut dire que ton humeur, elle est pas au top. t'as juste besoin du sourire, de la folie, de la bonne humeur communicative d'arwen. t'espères juste, ouais, t'espères que arwen ne s'imaginera rien.. tu devrais peut-être lui dire ? lui dire qu'il ne faut pas qu'elle prenne cette invitation pour un possible rapprochement ? non, t'as pas envie de compliquer les choses. t'es à deux doigts d'annuler. puis, tu réfléchis et tu te dis que arwen, elle est pas bête, elle t'avait même dis que ça ne changerait en rien l'amitié qui vous lie et surtout cette complicité. au spring break, vous aviez passés la journée ensemble et clairement, c'était génial. mais c'était au mexique. c'était les vacances. ce n'était pas à boston, dans ta maison. puis tu te dis rapidement que tu te prends trop la tête mikke. alors t'annules pas, t'attends patiemment qu'elle arrive. t'as rangé un peu la maison, histoire de t'occuper le temps qu'elle arrive avec son poisson et les autres ingrédients. parce que, aussi fou que cela puisse paraître, ce soir tu vas cuisiner. tu l'as déjà fais il y a quelques jours avec nienke, oui beaucoup de choses se rapportent à nienke. c'est encore trop frais. peut-être que dans une semaine, t'y penseras plus à nienke. ou peut-être pas. t'en sais rien.. dans tous les cas, ce soir c'est arwen, qui s'improvise prof' de cuisine, qui va débarquer d'une minute à l'autre, avec son sourire qui en fait tomber plus d'un à la renverse... t'es motivé. peut-être pas au point de disséquer le poisson, mais tu l'aideras à cuisiner... d'ailleurs, est ce qu'elle va vraiment disséquer le poisson ? parce que clairement, tu sais qu'arwen elle gère en cuisine, mais de là à mettre les doigts dans le poisson, t'hésite... bref, t'attends que ça toi, de voir. t'aurais certes préféré la regarder cuisiner assis sur ton canap', mais t'étais prêt à faire un petit effort et lui passer au moins les ustensiles. putain, t'es vraiment un gentleman mikke, ya pas à dire.

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w/ @Mikke Fitzgerald

tu étais triste en complète déprime il y a quelques jours. mikke avait été froid ces derniers temps et il avait beau prétendre le contraire, tu savais que quelque chose était différent. tu étais déjà en train de réfléchir à la suite quand soudainement vos conversations ont repris presque comme si rien n’était avec cette bonne ambiance, ces blagues te faisaient rire dans ton oreiller. niaise que tu es, encore une fois. et ça n’allait pas changer avec son invitation. cuisiner ensemble ce soir. ça te fait plaisir, tu souries, tu es heureuse et même soulagée. il faisait des efforts pour toi et tu sais bien qu’avec mikke, c’est beaucoup. ton coeur il se réchauffe quand il était sur le point de se refroidir, mikke il maintient la flamme. tu prépares les ingrédients, les fourres dans un sac et embarques dans ta voiture en direction de la maison de mikke. est-ce qu’inconsciemment tu nourrissais des espoirs ? sûrement mais tu ne voulais pas y penser. tu ne voulais pas perdre mikke, tu étais prête à passer au-dessus de ton amour. mais tu ne pouvais t’empêcher de nourrir l’espoir qu’il te voit autrement un jour. tu secoues la tête. non arwen tu ne dois pas y penser. ce soir est une soirée entre amis, pour rire, pour déconner. ne foires pas. tu te gares, attrapes ton sac pleins d’ingrédients et te diriges en direction de la bonne adresse. c’est la première fois que tu verras sa maison, tu as hâte. tu frappes à la porte et voilà monsieur qui t’ouvre. “T’es prêt à bosser ?” tu montres ton sac avec le poisson qui dépasse en riant. tu découvres l’intérieur de son habitat, tu observes. “C’est cosy, c’est vachement cool comme maison ! Bon ça manque de déco mais personne peut être parfait.” tu le taquines, tu joues avec lui. en réalité tu l’envies clairement sur sa trouvaille mais c’était probablement hors de prix pour toi surtout en ce moment. tu prends tes aises, poses ton sac et en sors les ingrédients. “Où est michi ? que je lui dise bonjour avant qu’on vide le poisson, ensemble.” tu appuies bien sur le mot “ensemble” presque avec défi. tu sais que mikke espère pouvoir faire la feignasse mais toi tu espères bien qu’il puisse reproduire la recette seul. tu l’observes avec un sourire, tu attends de voir comment il pourrait essayer de se dédouaner tout en empêchant de le regarder comme une fille amoureuse le ferait. ce soir c’est amitié, arwen.

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w/ @arwen davenport

depuis quand tu faisais des soirées cuisines avec des copines toi ? depuis quand tu voulais qu'on apprenne à cuisiner surtout... la cuisine, t'en a rien à foutre de base. et arwen, elle est jolie, elle est gentille, mais quand bien même... pourquoi t'as accepté ça ? et peut-être que vous allez passer un bon moment ? peut-être que tu vas apprécier ce moment et que t'en voudras d'autres ? qui sait. t'es pas si ronchon que ça mikke. pas si associable. les gens te vois comme le grand méchant loup... mais t'aboie plus que tu ne mords... mh, enfin ça dépend de ton humeur. dimitri pourra en témoigner. bref. t'entends frapper et quand t'ouvres, tu la découvres la petite blonde sous ton porche avec sa poche et tout ce qu'il faut pour la cuisine de ce soir. si t'es prêt ? t'es jamais prêt à cuisiner mikke. t'hausses les épaules, regarde son sac et grimace - mouaissss.. on va dire ça... - puis tu te décales, signe de tête vers l'intérieur en guise d'autorisation de rentrer - mais bon, maintenant t'es là de toute manière donc... - sourire forcé, mais qui reste tout de même aimable, tout en refermant la porte. bha on va dire que quand il s'agit de mettre la main à la patte, surtout quand ça consiste à cuisiner, bha... t'es pas fiable. tu lui fais signe de poser les affaires sur le plan de travail de la cuisine pendant qu'elle fait un tour rapide du propriétaire. manque de déco ? ouais... t'aimes pas les bibelots. tu te contentes du stricte minimum chez toi. mains dans les poches, t'hausses les épaules - ah ouais ?! moi j'aime bien quand c'est épuré en vrai... mais bon, le principal, c'est que tu es de la place dans la cuisine et surtout, que j'ai le champ de vision libre pour te regarder de mon fauteuil. j'crois que ça va le faire. - que tu dis en te plaçant sur le fauteuil tout en regardant en direction du plan de travail. elle te défies du regard, mais toi, ça t'atteins pas le moins du monde. tu devais faire quoi déjà ? l'aider à cuisiner ? mh.. à voir - michi ? jsais pas.. mais tqt, l'odeur du poisson va l’appâter. il doit être entrain de dormir sur mon lit. - que tu dis en la regardant tout sortir. putain, elle rigole pas la petite arwen. tout en posant tes pieds sur la table basse, tu la regardes faire, sourire satisfait aux lèvres - putain, le parfait tableau ! - et toi, t'es un putain de d'macho.

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w/ @Mikke Fitzgerald

il ouvre la porte et tu ne peux empêcher ce grand sourire de se former sur ton faciès. tu ne te souviens pas d’avoir été comme ça dans le passé pour quelqu’un d’autre. tu avais craqué sur quelques personnes. tombée dans leurs bras parce que tu avais besoin de l’amour qui te manquait dans ta maison. mais mikke c’est profondément différent. dès que tu le vois, tu vois chaque profondeur de son être, tu perçois le mauvais, le moche, mais surtout le plus beau et le meilleur aussi. tu es peut-être aveuglée, oui. mais tu ne te vois pas détourner le regard. “maintenant que je suis là, je vais illuminer cette maison de bonne nourriture et de vieilles blagues.” tu pénètres dans son appartement, détournant ton attention de lui. tu as besoin de reprendre tes esprits un instant et commentes son manque de décoration mais le côté bien cosy de sa maison que tu aimes particulièrement. “Il y a assez de place pour deux à ce que je vois ! Pas besoin de me laisser de l’espace, mikke, tu pourras regarder et faire c’est génial !” l’ironie à son comble, le petit rire l’accompagnant. mikke ne s’échappera c’est bien certain. tu le défies du regard mais monsieur veut toujours se défiler tu le sens. ça te fait rire intérieurement mais tu essayes de garder un visage autoritaire. tu demandes après michigan, lui ça fait bien longtemps que tu ne l’as pas vu. mikke te répond qu’il dort sûrement, qu’il viendra en sentant l’odeur du poisson. tu hoches simplement la tête, sortant tes ingrédients et vérifiant que rien ne manque, concentrée. mais la remarque macho de mikke te tire soudainement un fou rire. mon dieu, il rêvait. “est-ce que tu m’as passé la bague au doigt ? je pense pas m’appeler arwen fitzgerald. donc la cuisine c’est à deux !” tu te postes devant lui et attrapes ses bras pour le mettre debout. mais… tu n’as pas beaucoup de force après une journée de boulot et tu tombes complètement sur le beau brun, tes seins presque sur son visage et ton faciès se fracassant contre le canapé. tu te relèves toute rouge, honte de ton échec “bon mikke lèves-toi ! je suis là pour toi, au boulot !” tu avais envie de rire la situation mais ce matcho qui te servait d’ami t’agaçait constamment...

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w/ @arwen davenport

que, quoi ? la bague au doigt ? toujours installé confortablement dans ton fauteuil, t'arque un sourcil... sa remarque te fais grimacer... ouais non parce que déjà, c'est pas demain la veille que tu passeras la bague au doigt à quelqu'un et puis.. est ce qu'il faut vraiment ça pour qu'elle cuisine pour toi ? gaïa et hope le faisait bien sans que tu sois marié avec elles. mon dieu, heureusement d'ailleurs. mais finalement, tu pouffes dans ta barbe et hausse les épaules alors qu'elle s'avançait vers toi pour te forcer à te relever - arwen fitzgerald... ça sonne pas très bie.. shmouft, hey, arw... - t'as même pas le temps de terminer ta phrase qu'elle s'écrase littéralement contre toi, nibards venant littéralement te recouvrir le visage. non pas que ce soit désagréable, mais... faut dire que tu t'y attendais pas. tu tu la repousses un peu histoire de l'aider à se remettre sur pattes. puis tu remets tes cheveux en place, te passes un coup sur le visage histoire de reprendre tes esprits. elle sent bon en tout cas. mais découvrant bien vite qu'elle est mal à l'aise, tu te lèves enfin, viens te placer à côté d'elle. mais mikke... on le sait tous... t'aimes trop mettre les gens encore plus mal qu'ils le sont. alors qu'elle avait les yeux rivés sur les ustensiles, histoire d'oublier ce moment gênant - bon courage d'ailleurs -, tu lui mets un petit coup d'épaule, sourire au coin des lèvres - tu sais suffisais juste de demander au lieu de faire semblant de tomber sur moi... - évidemment, tu sais que c'est faux. au fait... elle n'était pas censée être le genre de meuf qui ne rougissait pas ? tu pinces légèrement sa joue voyant qu'elle avait du mal à dire quoi que ce soit - allez c'est bon t'inquiètes, je déconne, décoince davenport. - tu marques une pause, regarde avec dégoût le poisson puis reprend - ça fouette... je préférais l'odeur de ton décoleté. - tu te racles la gorge en prenant un air innocent. c'était pas faux ceci dit.

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w/ @Mikke Fitzgerald

est-ce que tu pouvais faire plus honteux ce soir ? probablement malheureusement. et ça faisait que quelques minutes que tu étais arrivée chez mikke. tu étais partagée entre le rire et la honte mais tu étais clairement toute rouge. et le brun qui parle entre tes deux seins n’aide pas réellement. c’est peut-être pas le moment de dire que tu es chatouilleuse à cet endroit là ? probablement pas, il pourrait parler plus fort encore. il te repousse, t’aide à te remettre sur tes pieds.si t’avais bien l’espoir que mikke puisse découvrir tes formes un jour, ce n’était pas du tout comme ça que tu l’avais imaginé. mais c’est ce qui te ressemble le plus finalement. ta maladresse légendaire pouvant créer des situations que personne ne peut comprendre sans les vivre. la gêne s’évapore doucement, ton ami se lève. c’est fois il est réellement temps de se mettre à la cuisine. tu regardes les ustensiles, tu mets toute ta concentration sur le repas de ce soir. petit coup d’épaule, joues rougissantes à l’entente de sa taquinerie. “eh oh… n’importe quoi !” bégaiements, gêne mais tu aimes cette petite scène. toi qui te pensais femme forte, glaciale… tu as désormais l’impression de ressembler à une tomate. c’est pas mieux quand il te juge coincé. ô s’il savait. à quel point en réalité tu étais tout sauf une coincée. mais il te fait tourner la tête, il t’emprisonne dans son filet sans le réaliser et toi, tu es toujours aussi déstabilisée par son aura. “coincée moi ? tu ne me connais pas encore par coeur fitzgerald…” focus arwen, focus. tu sors le poisson de son sac avec le reste des ingrédients. poisson du nord que tu as l’habitude de cuisiner, tu n’es pas dégoûtée. tu ne peux en dire autant de mikke qui regarde le ouananiche avec des yeux qui te donnent envie d’éclater de rire. tu étouffes ton ricanement comme tu peux avant que monsieur ne rétorque directement en parlant de ton odeur. tu souris grandement, tu essayes toujours de retenir ton rire mais tes yeux pétillent si fort, tes joues, ton visage tout entier est sûrement complètement teinté de rouge. “encore heureux que je sente meilleur ! tu pourras sentir à nouveau si tu t’y mets.” tu cafouilles, en sortant la farine. “dans le flacon ! tu pourras sentir l’odeur dans le flacon.” tu fouilles un bref instant avant de trouver un bol que tu remplis de farine en quantité suffisante. clairement tu t’occupes l’esprit. amitié, arwen. amitié. “okay ! tu vas m’aider à vider le poisson. je te rassure, tu vas juste faire la coupe qu’il faut. attention à l'odeur.” enfin s’il continuait de faire cette tête, tu donnais pas cher de lui durant le processus. tu te places près de lui, lui donnes l’un de ses couteaux entre les mains et le guides. “tu vois l’orifice du poisson en bas du ventre ? tu vas te servir de ça pour faire une coupe le long du ventre, d’accord ? j’enlèverai les trucs dégueux juste après, je te faic confiance pour pas me couper.” mikke aurait sûrement préféré rester assis sur son fauteuil mais tu faisais confiance aussi à son sérieux, à son côté bon élève.

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w/ @arwen davenport

putain non mais il ne manquait plus que ça... arwen et ses nibards dans la tronche. vous en passez des caps... le coup de la chute et des seins sur le nez, elle te l'avait jamais faite celle là. tu peux pas t'empêcher de rire, du moins, t'étouffes un rire pour ne pas non plus la gêner. tu préfères lancer des petites remarques par ci par là. d'ailleurs, faut qu'elle s'attende à ce que tu lui en parles encore longtemps. le pire dans tout ça - et sans aucun doute le plus drôle - c'est sa façon de dire qu'elle n'est pas-du-tout gênée. t'es légèrement... pas convaincue. elle est juste perdue et tu peux parier qu'elle serait capable de prendre la louche pour essayer d'ouvrir le poisson. ce qui sera pas franchement une grande réussite. alors tu te places simplement à ses côtés, attends les instructions de 'chef arwy', ce petit sourire amusé au coin des lèvres en l'apercevant au coin de l'oeil, rouge comme une tomate. à part ça, tout vas bien ? visiblement, tout ne vas pas bien. tu lèves les mains en l'air, prenant un air innocent - ok ok, t'es pas coincée. - tu marques une légère pause, pose tes mains sur le plan de travail pour y prendre appui puis grimace en poursuivant - en même temps... pour coller sa poitrine comme ça sur le nez d'un mec, c'est certain qui faut pas être coincée. donc oui, pardon je t'ai jugée trop vite... - tu fais semblant d'être sérieux, mais ça ne dure que l'histoire de cinq/dix secondes, histoire de lui laisser le temps de te fusiller du regard. puis biensur, tu lui fais comprendre que tu déconnes. oui oui, ça t'arrives. bien souvent avec arwen de.... déconner. puis, tu te remets à regarder le poisson, arque un sourcil, l'analyse en grimaçant... ok, le poisson c'est bon, mais le cuisiner... bof. puis tu relances une petite remarque en disant que tu préférais l'odeur de son décolleté. ce qui est vrai d'ailleurs. et ouais effectivement, manquerait plus qu'elle sente la marais. si c'était le cas, elle serait pas là à l'heure qu'il est. tu sais même pas si son numéro serait dans le répertoire de ton téléphone. ou alors, elle serait classée dans les personnes à éviter à tout prix. et encore une fois, elle cafouille et toi... toi ça te fais rire cette manie qu'elle a d'être mal à l'aise. et toi mikke, t'es qu'un enfoiré de la rendre encore plus mal. ta nouvelle passion. faut dire que les joues rosées lui vont bien à arwen. comme sa manière de ne plus savoir ce qu'elle faisait la seconde d'avant. t'as juste envie de la calmer un peu, elle est mal, elle tremblote presque et toi tu grimace... puis tu te dis qu'elle est peut-être stressée. va-t-elle réussir la recette du ouananiche farci ou non ? elle le sait, elle le sent, tu attends beaucoup de ce repas de ce soir... alors oui, peut-être qu'elle flippe un peu ? tu la vois même galérer à trouver un bol pour mettre sa farine. bol que tu lui tends tout bonnement. t'attends la suite. et toi tu regardes toujours le poisson.. tu soupires, t'écoutes ses instructions, tu prends le couteau en ronchonnant légèrement. puis juste avant de l'ouvrir - t'étais tellement bien parti - tu marques une pause, claque le couteau sur le plan de travail puis regarde arwen en mode désespéré... comme ci vous vous appétiez à faire la pire des choses - non mais... putain... t'imagines.. ? si il faut, il avait une famille... JE REFUSE ! tiens ! j'veux pas participer à ça moi. c'est mort - que tu lâches, prenant un air un peu trop sérieux en lui posant le couteau devant elle. bon en vrai, t'en a un peu rien à foutre, mais vraiment l'odeur... tu sais qu'elle disparaîtra pas de sitôt de tes doigts. c'est comme les crevettes ça. t'en bouffes et t'as l'odeur sur les doigts pendant des heures. le poisson, c'est pire. tu te vois pas aller aux chiottes te tenir le bout avec les doigts qui puent le poisson. quand tu vois le regard d'arwen sur toi en mode désespérée... mais désespérée de toi... t'hausses les épaules - je suis un sentimental. tu me connais pas encore par coeur davenport... - sourire narquois au coin des lèvres, battant des cils en prenant une voix un peu efféminée, quand tu fais référence à sa petite remarque à elle, de tout à l'heure.

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w/ @Mikke Fitzgerald

tu réalises que mikke, il a la tête entre tes deux seins. ça c’est gênant. tu en avais déjà rêvé pourtant. les rêves érotiques dans les nuits solitaires quand tu espérais sa présence, que la frustration était grande et que tu pensais à lui, à ce qu’il pourrait aimer, à ce qu’il pourrait faire. c’était plaisant, frustrant, passionnant, intime. cette situation, elle était simplement gênante et drôle. c’était hilarant mais spécialement ce que tu espérais pour un premier toucher de sa part à cet endroit. tu essayes de rester forte, de passer outre le fait que tu es complètement rouge, que ton coeur bat vite. focus arwen, focus pour la énième fois de la soirée alors qu’elle a à peine commencé. mais rien n’y fait, mikke il joue avec toi, il te titille, te taquine. tu te sens rougir de plus belle, tu essayes tellement fort de rester indifférente mais il éveille ce côté maladroite en toi. t’as l’impression de perdre tout tes moyens, tes barrières elles explosent avec lui. “je suis pas non plus une fille qui colle ses seins à chaque nez masculin qui passe mon dieu !” plus personne n’avait approché ton corps depuis des mois, tu étais presque devenue vierge à ce stade. ça te faisait presque rougir de façon plus intime. tu te concentres à nouveau sur le poisson à vider après une énième maladresse sur l’odeur de ta poitrine. si mikke vient un jour les sentir telle une agression, tu pourras pas y redire grand chose avec toutes tes maladresses balancées. tu tremblotes, tu ne sais pas trop comment t’y retrouver dans cette cuisine que tu ne connais pas alors c’est mikke qui te passe le nécessaire presque dans une taquinerie. tu prépares le plan de travail, tu te concentres enfin. c’est l’heure de réquisitionner mikke pour faire le sale boulot et tu sais déjà que la tâche sera ardue. étonnement il ne fait que ronchonner en attrapant le couteau. tu es sur le point de lui dire que tu es fière de lui mais… il pose le couteau et fait une scène à la drama queen. tu sais bien qu’il utilise un discours pseudo vegan pour éviter la situation dans laquelle tu essayes de le mettre. tu perds l’espoir que tu avais, tu l’observes baragouiner des bêtises. tu ne sais pas si tu dois exploser de rire ou pleurer parce que vous alliez finir par commander des pizzas. c’est quand il prend une voix efféminée et mimique tes paroles un peu plus tôt que tu exploses de rire. tu ne peux te retenir, il est hilarant, c’est étrangement l’homme le plus drôle que tu aies croisé de ta vie. “je suis tellement désolée ! je ne savais pas que la condition des poissons t’était si chère. surtout quand t’en as dans ton frigo !” tu pleures honnêtement, le contour de tes yeux est trempé par ses bêtises et ses imitations. “je me sens si honorée de découvrir un mikke sensible. je demande qu’à le connaitre.” tu te places face au poisson, couteau à la main. “on va faire autrement. viens derrière moi.” tu prends sa main pour la placer sur la tienne. “rapproches-toi encore. tu vas me guider pour faire la coupe comme je te l’ai décrit.comme ça tu ne le touches pas.” peut-être encore quelque chose pour le convaincre. “si tu le fais, je serai fière de toi. et je le farcirai toute seule, tu feras seulement la farce écrite sur la recette, okay ?” tu tournes ta tête vers lui et tu réalises à quel point il est proche. amie, arwen… amie.

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w/ @arwen davenport

L'histoire des seins, tu sais que tu lui ressortiras à moment donné. Juste de la taquinerie, rien de plus. Ce serait mal te connaître de penser que tu ne te serviras pas de cette anecdote pour la faire râler ou juste... pour la rendre mal à l'aise. T'es désespéré, t'as juste envie d'aller t'installer sur le canapé et la regarder. Non mais en vrai, tu pourrais cuisiner, t'es même sur que tu kifferais hein. Pas de bol, t'aimes pas l'odeur du poisson... C'est vraiment, mais alors vraiment pas de chance. Elle aurait pu choisir de cuisiner du poulet, non, elle a prit du poisson. elle semble presque te prendre de haut en se moquant de toi à son tour. On voit bien qu'elle est pas du tout tombée dans le panneau. Le discours du parfait vegan sortant de ta bouche ne la touche pas du tout. Tu soupires, grimaces et ton regard croise celui de Michi qui arrive dans la cuisine en mode 'hésitant'. Il se demande surement ce que tu fais à côté du plan de travail à poser un couteau de cuisine... C'est pas comme ci il en avait l'habitude de toi voir cuisiner. Non d'habitude, tu te fais livrer ou tu fais réchauffer des plats préparés. Quand tu vois le regard de ton pote sur toi, regard choqué... t'arque un sourcil et grogne - regarde moi encore comme ça et t'auras pas les restes... - non mais ouais, sérieux. C'est tellement insultant ce regard Michi. Et rabaissant... Mais, c'est sans aucun doute la personne - du moins l'animal - qui te connait le plus. Le cabot penche la tête sur le côté et s'assoit aux cotés de Arwen. Puis, tu te recules, hausse les sourcils, te décales légèrement quand elle se met face au poisson, couteau en main et grimaces quand elle te dit de te mettre derrière elle. Tu poses ta main sur la sienne qui tient le couteau, en te rapprochant encore un peu plus, collant ton torse contre son dos. Pour être... au plus prêt comme elle l'a demandé. Fier de toi qu'elle dit... Tu ricanes, puis te racles la gorge - sérieusement ? - t'es à deux doigts de l'appeler 'Maman' ou 'Maîtresse'. Tu sais pas trop pour le coup. Mais c'est pas pour autant que tu te recules. Non en vrai t'as dis que t'allais l'aider à cuisiner et tu l'aidera. Ta main guide la sienne, comme elle t'a montré et honnêtement ça te gonfle déjà. Elle tourne la tête vers toi et votre proximité te donnes presque un petit coup de chaud là... ba, faut dire qu'elle est pas repoussante, loin de là. Et puis, t'es aussi un petit peu en manque et surtout... surtout... ce qu'il y a en dessous de ta ceinture est un peu trop collé à... ses fesses. Oui, il n'en faut pas beaucoup en ce moment Mikke. Et encore... heureusement qu'il y a l'odeur du poisson pas loin. Quoi que l'odeur de ses cheveux et de son parfum sont quand même dominants. Tu souris en coin et lui fait signe de regarder devant elle - regardes devant toi s'te plait, tu vas t'couper un doigt et j'ai pas envie de passer la nuit aux urgences. - Quoi que... tu serais prêt à tout pour éviter de cuisiner. Sourire taquin au coin des lèvres, regard qui ne la lâche pas. Allez, on découpe correctement ce foutu poisson qui n'attend qu'à être cuit... En deux deux c'est fait. Tu te recules, lève les deux bras en l'air et sourire fier tu lui dis - J'ai bien bossé... J'te laisse faire le reste et je dois aller sortir Michi... - tu tapotes son épaule et siffle pour appeler le chien, qui est cloué au sol. Faut dire qu'il a été pisser il y a même pas une heure. Tout juste avant qu'elle n'arrive. T'essaye juste de t'échapper encore une fois - Allez, va pisser Michi, va courir, je sais que t'en a envie... Allez ! - que tu dis en attrapant la laisse, claquant sur tes cuisses... devant le regard... consterné ? de Arwen et la passivité de ton chien.

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w/ @Mikke Fitzgerald

son discours pseudo-vegan ne t’avait aucunement atteint mais au contraire t’avais fait tellement rire de par le ridicule que tu en avais les larmes aux yeux. tu n’as jamais rencontré aussi hilarant que lui. t’es peut-être étrange pour penser cela, tu ne le sais pas vraiment. mais tu ris à chacune de ses blagues, chaque taquinerie. malheureusement pour lui ce n’était pas son humour qui allait le sortir de cette situation. tu le vois soupirer de désespoir et regarder face à lui. c’est michigan qui vient d’arriver dans la cuisine. si toi tu es terriblement heureuse de le voir, tu entends surtout les menaces de mikke qui te font pouffer. “on ne menace pas son meilleur ami comme ça, tu le sais ?” tu le grondes gentiment parce qu’il fallait être honnête, tu faisais exactement la même chose avec nala quand elle te rote dessus ou qu’elle joue avec ton gode devant des invités. ce chat te colle la honte dès qu’elle en a l’occasion. alors tu comprenais bien mikke mais michigan il était un ange avec toi alors tu prenais son parti, profitant d’ailleurs de sa proximité pour lui faire un bisou. comment s’opposer à ce chien si adorable malgré ses pets puants ? tu essayes de retrouver l’attention de mikke en tentant une autre option. tu demandes à ce qu’il se place derrière toi, lui explique qu’il va te guider. c’est comme s’il coupait le poisson mais c’est toi qui serait au contact du sang et autres liquides et organes. tu lui assures même que tu seras fière de lui, pensant le motiver ne serait-ce peut-être que d’un pourcent. monsieur te ricane au nez mais tu te laisses pas démonter, surtout pas après l’épisode de tes seins sur son visage. “je suis ta prof, tu es mon élève donc oui sérieusement ! rends moi fière.” il se plaque contre toi et tu ne peux t’empêcher de frissonner. vous n’avez jamais été aussi proche, tu sens son souffle sur ta nuque et clairement ça te fait de l’effet. un effet que tu n’as pas ressenti depuis très longtemps. le désir, ça ne pouvait qu’être ça. tu le regardais et tu ressentais très clairement cette chaleur plus bas. son sourire et sa parole te font revenir à la raison. l’accident était fortement probable si tu ne te concentrais pas un peu plus, il est vrai. “je pourrai cuisiner les yeux fermés, fitzgerald.” tu restes fière, tu ne rougis pas, ne te laissant pas démonter par son corps plaqué contre le tien. il guide pas ta main, exécute parfaitement ce que tu lui avais expliqué. tu es étonnée, il avait une sacré maîtrise pour la première fois. une fois la coupe faite, tu vides le poisson de ses organes, du sang. pas glamour et tu avais pris le parti de ne pas le faire fuir en courant. il tapote soudainement ton épaule, parle de promener son chien et s’éloigne du plan de travail. “attends quoi ? nan nan nan !” tu le regardes consternée en train d’essayer de corrompre michigan qui ne marche clairement pas dans son jeu. tu jettes les organes, te laves les mains et t’approches de mikke. “la farce mikke” tu l’attrapes par le bras et le tires difficilement jusqu'à la cuisine. mais sans contact entre son visage et tes seins cette fois-ci ! “tu es pire qu’un enfant, tu le sais ? plus vite tu fais, plus vite c’est terminé espèce de déserteur.” pire qu’un soldat peureux à la guerre, tu ne pouvais pas être occupée cinq secondes sans qu’il essaye de s’échapper. “tu vas prendre une poêle et on va y faire revenir les légumes. quand le fenouil aura bien blanchi, ce sera prêt.” tu lui donnes un coup d’épaule à ton tour. “aller au pas de course soldat ou sinon je t’arrose de jus de poisson.” pendant ce temps tu sors une petite grille, prête à passer le poisson dans barbecue improvisé. avec une grande poêle, tu fais ton improvisation et poses le poisson dessus, le regardant cuire. tu ne peux t’empêcher de le taquinerie et lui donne un petit coup de hanche pour le déconcentrer. “pour toutes les fois où tu as voulu me lâcher en l'espace de dix minutes va.” t’étais une sacrée gosse toi aussi... mais c'était bientôt prêt, tu avais presque gagné !

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