but when you said, "hello".

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the end of it all
@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
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« je postule Alix ! je postule pour être ton acolyte morfale de buffet ! » et si t’arrêtais de t’exciter un peu dès que ça parle de bouffe sinon Karma, hm ? tu ris aux éclats alors que tu réalises que vous êtes parties bien trop loin dans cette histoire de célébrité, qui n'était de base l'histoire que d'une promesse afin qu'elle garde pour elle tes prémisses d’intérêts pour la connerie. Son soupir exagéré et ses mots te ramènent à cette réalité, où vous semblez partager encore plus de points communs que tu n'aurais pensé. La preuve à l'instant. Cependant, tu restes un peu perplexe car, contrairement à toi, qui est libre comme l'air de faire de ce que tu veux étant célibataire, Alix ne l'est pas. Enfin, aux dernières nouvelles et à ce que tu sais. Après tout, tu ne l'as pas vu depuis le Spring Break, ça commence à faire quelques semaines déjà. Alors naturellement, la question se pose, sur son copain, sur ce qu'il en est pour elle dans sa vie. Tu piques à nouveau dans ton yaourt et te délectes de sa saveur fruitée et sucrée. Elle ouvre la bouche, bégaie un peu, regarde dans son yaourt et ne tentes même pas de calmer sa jambe qui s'agite. Ben ça alors, jamais encore tu ne l'avais vu comme ça. La nervosité semblait toujours disparaître au profit de son assurance à toutes épreuves. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui ou plutôt maintenant, tu découvres sous tes yeux désormais inquiétés, une Alix que t'as encore jamais vu. Ce 'ça va' sonne tellement faux que tu ouvres la bouche pour lui en demander plus, mais elle ne t'en laisse pas le temps. Non, elle sait pas. Bordel mais qu'est-ce qu'il se passe ? Ta question innocemment posée semble avoir éveillée en elle un ouragan de sentiments contradictoires. Alors, lorsque tu l'entends t'avouer qu'elle a fait une connerie, tu fronces les sourcils et humectes légèrement tes lèvres encore sucrées par le dessert. Tu vois bien qu'elle ne te regarde pas en face, qu'elle regarde ses pieds et qu'elle te fuit, ce qui t’inquiète plus que jamais, en fait. « qu'est-ce qu'il se passe Alix ? » tu dis doucement, d'un ton calme et réconfortant, espérant qu'elle vienne porter à nouveau son regard vers le tien. T'aimes vraiment pas la voir comme ça et tu regretterais presque d'avoir lancé le sujet, bien consciente que tu viens de mettre le feu aux poudres. « tu sais que tout me dire Alix, j'te soutiendrai. » sans même avoir idée du genre de révélation dramatique qu'elle pourrait te faire.

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et peut être qu’elle dramatise trop. peut être qu’elle en fait des tonnes pour pas grand chose. mais si elle avait merdé des milliers de fois dans sa vie, manquer autant d’éthique quand elle travaillait si dur à tout reconstruire était typiquement suffisant pour la mettre à mal. alors actuellement, elle ne savait juste plus comment gérer les choses. l’impression de repartir dans un cercle infini, boucle la gardant prisonnière de tout ce contre quoi elle avait cherché à lutter ces derniers mois. et elle le savait. elle savait que ce serait un combat de longue haleine, que y aurait jamais rien de simple dans sa route pour remonter la pente mais les embûches étaient parfois pas évidente à contourner et puisqu’elle continuait à y cumuler ses propres erreurs, c’était tout sauf joli à voir. les doigts fébrilent qui tirent sur ses cheveux nouvellement blond, elle inspire profondément, les yeux qui se perdent sur l’horizon. les jambes qu’elle croise puis décroise, nervosité ambiante qui l’anime et qu’elle ne sait de toute évidence pas gérer. tu peux pas me soutenir sur ça le rire nerveux qui se déploie de sa gorge, les inspirations de plus en plus saccadé, stress évident qu’elle arbore. parce que c’est son problème à alix. se montrer trop souvent totalement dépassée par les évènements au point d’en perdre le contrôle. et sûrement parce qu’elle a toujours trop peur des réactions des autres. traumatisme gardé de son enfance quand chaque pas de travers était réprimandé de la pire des façons. je fais juste les mauvais choix parfois. non pas qu’elle regrettait l’action en elle même mais plutôt la manière dont elle s’était produite. trahir une personne aimée était toujours chose compliquée à gérer par la suite. je l’ai trompé et j’ai aucune foutu idée de comment le lui dire loin de se douter qu’elle ne le lui dirait jamais. qu’aidan lui exploserait au visage avant même qu'elle ne puisse confesser quoi que ce soit.

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@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
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Elle s'agite et tu vois bien qu'elle panique. Force de la nature devenu petite fleur à la merci de ses tourments. T'aimes pas la voir comme ça, vraiment pas. T'aimes voir personne comme ça, de toute manière, mais encore moins une âme que tu considères comme une amie précieuse. T'aimerais pouvoir l'aider et être là pour elle, mais tu ne pourras le faire que si elle accepte de s'ouvrir à toi. Tu ne vas pas la forcer, mais tu vas la pousser, comme tu viens de le faire à l'instant, avec ta question. Ses jambes se croisent et se décroisent, ses doigts malmènent ses longueurs claires. Son rire nerveux brise le silence d'un instant alors qu'elle te dit que tu ne peux pas la soutenir sur ça. Tu fronces les sourcils, encore plus inquiète, en attendant la suite. Le yaourt reste abandonné dans ta main, désormais refourgué au second plan alors que toute ton attention se porte sur la belle. Une histoire de mauvais choix arrive dans la conversation, tu ne dis rien pour lui laisser le temps de continuer. « oh... » petit oh qui s'échappe de tes lèvres, pas réprobateur mais provoqué par la surprise. T'as toujours eu cette sensation qu'elle était heureuse avec lui, mais visiblement et comme on dit, on se sait jamais ce qu'il se passe chez les autres une fois que la porte est fermée. Et visiblement, Alix a fermé la porte à double tour pour réussir à garder autant de chose en elle. « tu ne l'aimes plus Alix ? t'es plus heureuse ? » comme si cela pouvait expliquer le fait de trahir quelqu'un. T'es pas le genre d'amie qui va se mettre à lui hurler dessus qu'elle a fait de la merde. Tu le sais, et elle le sait très bien, au vu de comment elle se comporte ici et maintenant. Pourtant, tu vas pas réussir de garder ton avis sur la question de ce qu'elle va devoir faire « tu dois vraiment lui en parler, et rapidement... » voix piquante mais au fond pas méchante. Tu pinces les lèvres, soupires longuement les sourcils froncés en perdant ton regard vers l'océan. Tu t'attendais à tout sauf à ça, à vrai dire, genre, vraiment « c'est arrivé quand ? »

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elle aurait sincèrement voulu que les choses soient différentes. que pour une fois, elle puisse écrire correctement une page de sa vie. arrêter de cumuler les erreurs et les faux pas. mais il semblait que parfois, certaines personnes avaient juste une destinée vouée à être teintée de noir et c’était vraisemblablement son cas. peu importait ses efforts à quel point elle souhaitait devenir une meilleure personne, il était possible que jamais elle ne réussisse à atteindre ce but ultime. parce qu’elle était de cette catégorie à sans arrêt emprunter le mauvais chemin, à sans cesse faire les mauvais choix. et peu importait son regret si jamais elle n’était capable de faire les choses bien, pas vrai ? je.. sais pas. je crois que je ne sais pas aimer elle croit parfois connaître le sentiment, semble l’effleurer du bout des doigts avant de se rendre compte que ce n’était rien qu’un mirage une nouvelle fois. comment aimer quand on ne lui avait jamais apprit à faire ? question qui venait parfois tarauder son esprit sans qu’elle ne puisse jamais y apporter un brin de réponse. je sais joue avec la cuillère dans le yaourt qu’elle torture, bouilli liquide qui ne ressemble désormais plus à rien comme les méandres de sa vie. elle inspire difficilement, l’esprit toujours aussi confus. quelques jours et à chaque seconde, elle avait tenté de laisser les mots quitter ses lèvres. d’avouer la faute commise et d’accepter les répercussions avec. et à chaque fois, sa lâcheté avait prit le dessus. incapable de confesser qu’elle avait commit ce qu’elle clamait pourtant être le pire à chaque fois. elle est mal à l'aise parce qu'elle sait qu'elle n'a pas d'excuses, elle cherche pas à en fournir dans le fond. y avait rien capable d'excuser les actes commis. tu peux dire que je suis une traînée dans le fond, n'étais-ce pas ce qu'elle était ?

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@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
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Ton cœur qui se resserre à l'écoute de ses mots. Ne pas savoir comment aimer... bien sur que tout le monde sait, ce n'est pas une notion qu'on peut ou pas avoir, qu'on peut ou pas oublier, c'est juste comme ça et on ne peut rien faire contre ou pour, en général. Mais apprendre à aimer bien est une autre notion qu'Alix ne semble pas posséder d'après ses mots. T'en es toi même persuadée, c'est ce que la vie t'as apprise pourtant les parcours et les façons de penser sont aussi nombreuses que d’âmes dans ce monde. Petit pot de yaourt déposé sur le banc entre vous, une jambe repliée sous l'autre sur le bois pour que tu puisses tourner le buste et lui faire bien face. La main libérée de la gourmandise va doucement vers la sienne que t'attrapes délicatement « mais si, j'peux pas te laisser dire ça. » L’histoire racontée avec difficulté, son histoire. Sortie de ses lèvres fines d'habitude ornées d'un sourire. Tu l'écoutes et tu encaisses, le visage froissé. « ok alix. je sais pas quoi te dire hormis qu'il faut que tu saches si tu veux sauver cette relation malgré la confiance... où si tu veux qu'elle se termine. » Le genre de choses qui ne se fait pas un claquement de doigts. Malgré tout, tu restes persuadée que, si elle t'en a parlé, c'est déjà la première étape du bon comportement à adopter lorsqu'on a pu commettre quelque chose d'horrible comme ça... « bien sur que non t'es pas une traînée. » Elle a fait de la merde, elle n'a pas été fidèle, elle aurait fait du mal et elle regrettera surement toute sa vie, mais elle n'est pas une traînée. Tu lâches ses doigts alors que ton regard passe sur ta montre à ton poignet « merde, j'ai un rendez-vous au boulot. tu veux que je décale pour rester avec toi ou on se voit plus tard ? » Tu peux pas forcer les gens Karma. Tu peux pas leur imposer ta présence alors qu'elle veut peut être aller "régler" cette histoire. T'en sais rien. Ce que tu veux, juste, c'est qu'elle arrête de se faire du mal et de faire du mal autour. Ce n'est pas une mince affaire, mais c'est quelque chose dont tu lui apporteras ton aide si jamais elle veut bien te laisser faire.

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la facilité à sans cesse se descendre plus bas que terre. oh, elle était forte pour ça alix quand elle était dans ses moments de moins. faculté à se voir toujours comme la pire, à tarir de mot disgracieux visant à la qualifier comme si elle ne méritait rien d’autre que ça. et peut être que c’était le cas. parce qu’il y avait ces moments où elle enchaînait les mauvaises décisions, la mauvaise conduite. comme si elle ne savait pas faire autrement qu’en étant un déchet de l’humanité. double face que le monde autour d’elle avait parfois du mal à voir parce qu’elle était solaire la gosse. toujours à rire, le sourire flamboyant qui semblait illuminer son visage en tout temps. oh, sans le moindre doute qu’elle était heureuse la majorité du temps. dans les apparences tout du moins. et elle garde le silence la blonde, les opales rivés sur sa main prise en otage par son amie. ouais, déterminer ce qu’elle veut en premier lieu ; certainement pas la chose la plus facile à faire. parce que la plupart du temps, elle avait l’impression d’être ce brouillard impossible à comprendre. question qui se pose et elle garde le silence pendant ce qui pourrait sembler être trop longtemps. l’soupir alors qu’elle hausse les épaules, fronce le nez comme une enfant. on s’verra plus tard, t’en fais pas le temps qu’elle se ressaisisse et arrête de se morfondre sur son propre sort. ouais. parfaite balance sur ses jambes, quitte le banc et l’opulence de ses regrets, la profonde inspiration pour se donner du courage. et elle souffle alix, le sourire qui rayonne un peu moins mais qu'elle tente tout de même d'envoyer. merci pour le yaourt lève le pot réduit en bouillit, les pas qui déjà recule. nullité extrême pour parler de ses ressentis, préfère prendre la fuite, du alix tout craché.