but when you said, "hello".

I knew that was
the end of it all
@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
~~~~

Cette robe est sublime, ouais, c'est ce que tu te dis lorsque tu croises ton reflet dans le miroir de la petite cabine d’essayage. Tu tentes de te tortiller pour remonter la fermeture dans ton dos, en vain. Merde. Une main sur le buste pour retenir le tissus et éviter de te retrouver en sous vêtements dans l'allée des cabines, tu sors la tête pour voir s'il n'y pas une vendeuse dans les parages. Rien ni personne, sauf la voix d'Alix qui s'échappe de la cabine d'à côté, qui peste, visiblement emmerder par la fringue qu'elle est en train d'enfiler. « Aliiiiiix ? » tu attends qu'elle sorte sa jolie petite tête pour lui demander « hm... est-ce que je peux te demander un coup de main, s'il te plait ? » Tu sors de la cabine, la main toujours sur le buste et t'approches d'elle avec un léger sourire. Une sortie shopping entre copines, c'est tout ce que t'as demandé à Alix. Parce que t'as besoin d'une robe pour une maudite soirée avec tes amis. "soit féminine" t'as balancé @Gauthier Martins à la figure. Putain, il est drôle lui, et pour ça veut dire quoi ça, d'abord ? Sur le coup, t'as soupiré et puis après coup, tu t'es dit bon ok, tu vas tenter de l'être au maximum. Alix accepte de t'aider, tu te retournes, elle t'aide et tu fais un pas en arrière, les bras ouverts et un sourire qui étire tes lèvres. « qu'est ce que t'en penses ? » La petite robe noire à manches longues qui possède un liséré en dentelle à mi-cuisse est hyper cute, tu trouves. En attendant sa réponse, tu viens attraper la petite étiquette annoncent le prix et à comme un loupé. Sérieux, 300 dollars pour ça ? « la robe est beaucoup trop chère, Alix... » Tu soupires, et merde, ce ne sera pas pour cette fois. Putain, elle était si jolie, dommage. « ce jean te va fait un cul d'enfer, en tout cas, tu devrais le prendre. » tu rigoles doucement alors que la belle te fait découvrir à ton tour son essayage.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

but when you said, "hello" ★ ─
w/ @Karma Ambroziewicz

le shopping c’était toujours la meilleure solution pour se changer les idées. et c’était clairement ce qu’elle avait besoin de faire si on prenait en compte les derniers évènements de sa vie bien trop mouvementé. kaiden, lux, aidan. trop d’hommes autour d’elle et une incapacité à tout gérer. alix, si elle pouvait parfois avoir l’honnêteté dérangeante, quand ça en venait à des personnes qu’elle affectionnait autant, elle jouait à l’autruche. les bras chargés, karma en fidèle acolyte et les rideaux de la cabine enfin fermé, elle se retrouvait à sautiller pour passer dans son futur jean préféré n’oubliant pas les quelques insultes au passage. non elle n’avait pas grossit, c’était le jean qui indiquait la mauvaise taille. ouiiiiii ? répond sur le même temps, la chevelure rousse qui apparaît soudainement. ah, yep sors à moitié nue de sa cachette, tire sur la fermeture éclair pour remonter la robe choisit par la brune. j’en pense qu’elle est parfaite le genre à faire paraître fille sage quand la vérité était bien plus sale. mh, combien ? les yeux qui s’posent sur le chiffre, grimace de dédain. bien trop chère pour ce que ça pouvait être, clairement.  hé, j’me disais exactement la même chose sourire narquois sur les lèvres alors qu’elle retourne faire un tour dans la cabine, enfile son pull, sort une nouvelle fois, le bras de karma qu’elle accroche pour l’entraîner plus loin. fais voir ta robe n’attends même pas une réponse pour attraper le tissu, continue à déambuler dans les rayons, les doigts qui s’affairent et un antivol de moins. elle vient de devenir gratuite mauvaise fille.

I knew that was
the end of it all
@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
~~~~

Résiliation de devoir abandonner la robe derrière toi, elle aurait été parfaite et pourtant... Tu ne comprends pas tout de suite le sourire narquois qui étire les lèvres de la belle, tu soupires juste avant de disparaître à nouveau dans la cabine pour remettre ta tenue du jour, jean noir et petit pull crème. Tu replaces quelques mèches rebelles grâce à ton reflet dans le miroir, enfiles ta veste sombre et fais glisser ton petit sac en bandoulière autour de de ton buste. Tu sors, le sublime bout de tissus à la main qui ne sera jamais tien. Alix pétille et arrive à t'arracher un sourire. Elle attrape ton bras et te tire dans son sillage, tu te laisses faire lorsqu'elle attrape ta robe pour finalement en arracher l’étiquette discrètement. Yeux écarquillés, tu souffles tout doucement « Alix mais ça va pas ! » Rouge comme une pivoine, t'es tellement gênée mais tu tentes tant bien que mal de le cacher. Ça serait très con que la vendeuse te crame avec ton regard fuyant. Elle fait mine de perdre son regard sur les autres fringues autour de vous, comme n'importe quelle cliente lambda. Toi, tu paniques et t'as l’impression qu'il y a un gros panneau lumineux sur ton front qui annonce au monde entier ce qu'il est en train de se tramer ici. « sortons vite d'ici je t'en prie... » tu souffles tout doucement mais pour qu'elle puisse t'entendre. T'arrives pas à te la jouer "tout va bien, rien de suspect" c'est juste plus fort que toi. Pourquoi tu ne lui as juste pas dit "repose la robe Alix" ? Cette révélation te fait rougir de plus belle alors que tu presses le pas vers la sortie. La robe fourrée dans ton petit sac en bandoulière refermés, vous voilà dehors à la merci de la brise. Tes pas se hâtent en direction de la côte. Ta main glisse dans la sienne, un peu trop tactile t'es, mais t'as besoin de ce contact pour te rassurer et pour te raccrocher à cette réalité. Cette réalité. Tout va bien, t'es avec elle, elle est avec toi. Et là, grand éclat de rire. La nervosité s'envole. « mais ça va pas, t'es folle toi ! » une main sur le ventre, un grand sourire et un soupir entre deux rires. La pression retombe. Et merde, vous venez vraiment de faire ça ?! « qu'est ce que t'as fais du jean, Alix ? »

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

but when you said, "hello" ★ ─
w/ @Karma Ambroziewicz

c’est parfois l’insouciance qui la caractérise le plus. agir sans jamais se soucier de ce qui pourrait lui tomber dessus. comme si « invincible » était le mot pouvant la définir. les conséquences de ses actes ne lui revenant jamais en pleine figure. ou peut être qu’alix avait été déjà bien trop longtemps malheureuse. le poids d’un passé trop lourd à porter et toutes les souffrances qu’elle avait du affronter. le vol à l’étalage était sûrement une des choses ne la quittant jamais. ses mains qui pillent tout ce qu’elle trouve, parfois même les choses sans intérêt. les souvenirs de quelques années passés à la rue où elle réitérait le même schéma pour un peu de nourriture dans son estomac. désormais, c’était dans les grands magasins qu’elle se laissait aller. chipant les choses comme si ce n’était rien. comme si le délit en lui même ne permettait pas d’être puni. et elle continue d’arborer son air insouciant, farfouille entre les lignes de vêtement l’air de rien, innocente jusqu’au bout des ongles. affaire plus compliquée pour karma qui avait son visage virant au blanc livide. respire, on va se faire attraper à cause de toi lui murmure doucement, repose un tee shirt sur son cintre, les pas légers qui conduisent jusqu’à la sortie. et rien. pas un mot des vigiles, pas une alarme qui sonne. juste deux femmes insouciantes qui font du lèche vitrine, pas grand chose à reprocher. les doigts qui se serrent dans ceux de la brune, élan de courage qu’elle lui insuffle alors que le vent vient déjà emmêler vos cheveux. hausse les épaules, toujours aussi décontractée. je te signale que t’as gardé la robe dans ton sac semi accusation prouvant dans le fond qu’elle avait voulu la garder. le sourire qui survient juste après, mêle son rire au tien. oh, j’lui ai trouvé une nouvelle propriétaire l’index qui tapote son propre sac, l’air ravi. dis moi merci, t’as une robe hors de prix pour te pavaner devant je ne sais qui et ça, sans personne pour se douter de quoi que ce soit. avoue que t’as aimé. l’adrénaline, tout ça parce que c’était particulièrement pour ce genre de sensation qu’alix elle le faisait. en soit, son compte en banque lui permettait largement de se l’offrir sans avoir à se soucier des fins de mois.

I knew that was
the end of it all
@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
~~~~

Sorties, à l'air libre. Ton seul but désormais est de mettre autant de distance possible entre vous et cette boutique. Ta main dans la sienne, elle attire ton attention avec ses mots. Tu rougis avant de lui répondre tout doucement, penaude et clairement gênée « la tentation était trop grande... » De toute façon, toute seule tu n'aurais ja-mais eu le courage de faire ça. Tu ne remets pas toute la responsabilité sur Alix, non non non, t'es juste embarrassée d'être contente qu'elle l'ai fait « tu gardes ça pour toi hin, Alix ? » tu sais très bien qu'elle le fera, tu as confiance en elle, tu la connais. Ta question n'est pas pas vraiment une, pourtant, t'as voix s'envole dans les aigus à la fin de la phrase. C'est seulement pour qu'elle te réponde et te rassure. Vos rires viennent finir de faire disparaître ta gêne alors qu'elle tapote son propre sac lorsque tu la questionne sur le jean qu'elle avait essayé en cabine. « oh ça... » tu réponds tout doucement à ses mots, le regard qui va se perdre vers le large « je n'ai personne devant qui me pavaner dedans. » Tu secoues la tête, reprends tes esprits et ton air souriant avant de retourner la tête vers elle « elle va juste faire le bonheur de mon miroir. » tu continues en riant, l'air de dire qu'hormis la ressayer chez toi et la laisser dans ton placard en attendant LA soirée dans laquelle la porter, elle ne te servirai pas à grand chose, pour l'instant. « mais merci Alix ! » bah oui, quand même. Grand sourire à son attention avant qu'elle ne te demande de lui avouer que t'as aimé. « je... nooon ! » et puis tu te souviens de tes rires, de ton cœur qui battait la chamade et des picotements dans tes doigts lorsque t'es sortie en pressant le pas avec elle « bon d'accord, un tout petit peu... » T'oses pas la regarder en face. Pire, t'assumes pas de lui avoir avoué ça, bien que ce soit grisant, c'est pas du tout dans tes habitudes. « j'ai envie de manger une glace, je t'invite. » tu coupes le sujet avec un large sourire, avant qu'elle ne te sorte un truc du style "tu vois!"

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

peut être qu’elle était totalement fucked up dans le fond. à jouer constamment avec le danger comme si rien ne pouvait l’atteindre. à enchaîner les frasques perpétuelles comme si les conséquences ne faisaient rien d’autre que la contourner. et si elle était consciente par moment qu’un jour ça finirait probablement par lui retomber dessus, elle se répétait aussi inlassablement qu’elle avait déjà assez vécut pour qu’on lui foute tout simplement la paix. tu voooois lève les sourcils à plusieurs reprises, l’éclat de rire franc qui s’échappe. alix la tornade. capable de tout dévaster, entraînant n’importe qui avec elle dans les conneries que son esprit pouvait lui dicter de faire. roooh, tu crois quoi ? que j’vais ouvrir une chaîne youtube pour en discuter ? ricane de plus belle, l’air mutin qui semble ne pas vouloir disparaître de son visage. si elle se foutait de tout généralement, le vol à l’étalage était un secret qu’elle gardait généralement bien enfoui. asiatique qui n’avait ni le temps ni l’envie de voir les jugements sur les visages des autres si ils venaient à être au courant de ses passes temps. tu vas me faire croire que tu la voulais juste comme ça ? arque un sourcil, peu convaincue par les avancements de karma. arrête de mentir lève les yeux au ciel avant de reprendre. ce serait du gâchis de pas montrer tout ça là. karma, gosse un peu trop jolie qui avait tendance à l’oublier en portant les tenues les plus basiques que le monde puissent porter. un petit peu, beaucoup. au point d’recommencer qu’elle chantonne, provocatrice dans l’âme. tu m’invites ou tu m’la voles ? ricane une nouvelle fois, les pas qui emmènent devant le glacier du quartier. j'veux plutôt un yaourt glacé avec les suppléments allant avec, sans hésitation. yaourt pêche, coulis de framboise, kinder bueno, kiwi, morceaux de cookies ET copeaux de noix de coco à se demander où elle pouvait le mettre.

I knew that was
the end of it all
@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
~~~~

Vos pas sont comme en rythme sur le bord de mer. Le vent se glisse dans tes longueurs et lorsque tu les replace, ton regard passe sur Alix. Tu souris en silence, parce que t'es vraiment contente de la compter parmi tes amis. T'as l'impression que dans toutes les situations, elle saura être là et inversement. Même si tu le l'avoueras jamais, t'aimes ce punch qu'elle administre dans ton quotidien et mine de rien, t'espères savoir lui insuffler une bonne dose de calme dont elle doit parfois avoir besoin. Tu ris lorsqu'elle te parle de la chaîne youtube et réponds du tac au tac « Tu ferais fureur avec une chaîne youtube, genre, storytime de toutes des aventures, je follow di-rect ! » En vrai, elle aurait tellement le look et les manières de. Même si elle a déjà sa boutique, ce n'est qu'un détail. Le sujet dévie sur la robe alors que tu piques un far lorsqu'elle commence à pas mal te questionner « non, enfin je... » voilà que tu bégayes encore. Merde. « j'ai pas encore d’occasions, mais je vais tout faire pour, rapidement. » tu termines en tirant légèrement la langue. Même si on dirait pas comme ça, t'as jamais eu trop de mal à rencontrer du monde où aller à des rencards type tinder. T'as une certaine confiance pour laquelle tu te battras toujours pour la garder en toi. « Je t'invite, j'ai pas encore ton cran. » tu lui réponds avec un sourire et un léger rire. Va pour le yaourt glacé. Vous allez ensemble jusqu'au petit stand où Alix répète au serveur sa commande et toi, tu te prends un yaourt nature, coulis de framboises, de fraise, smarties et supplément copeaux de chocolat, ofc. Tu règles le tout et aperçois un large banc libre face à la jetée. Du menton, tu le désignes et commences même à picorer dans ton yaourt avant d'y arriver. Tu t'installes à ses côtés, prends le temps de déguster à nouveau le délicieux goûter et reportes ton attention sur la belle asiatique « ça va toi sinon ? ça fait un bail qu'on ne s'était pas vu, pas avant le spring break je crois... tu m'as manqué ! » tu termines en faisant passer ta main libre près de son coude. T'as toujours été une personne plutôt tactile, avec ta famille, les filles, tes amis. Et sauf si la personne en face de toi y oppose résistance, tu continues ainsi.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

tu crois ? plisse le nez alors que son esprit divague dans d’intenses réflexions. une chaîne youtube ? mh, peu probable. parce que le moindre commentaire de hater attirerait ses foudres et elle était quasiement sûre que la célèbre plateforme ne monétiser pas la vulgarité. j’serais l’influenceuse la plus en vogue, invitée dans des trucs ouf et au lieu d’me rendre compte de ma chance, j’irais me planquer au buffet pour bouffer tout ce que je trouve. l’rire qui résonne un peu quand elle dépeint l’image peu glorieuse qu’elle aurait sûrement mais.. elle avait au moins le mérite d’être honnête sur elle même. pff roule des yeux, les lèves de manière exagérer alors qu’elle secoue finalement la tête, sourire mutin aux lèvres. c’est un sacrilège d’être seule quand on est toi. mais l’attention était bien vite accaparée ailleurs, les yeux qui dérivent sur la vitrine et tous les choix possible. dicte avec trop d’empressement tout ce qu’elle voulait dedans, regrette presque de ne pas pouvoir en mettre plus. pot de yaourt en main, l’asiatique s’empresse de planter sa cuillère dedans, jubile à l’explosion de saveur. c’est vraiment le meilleur truc au monde et difficile dans le fond de connaître ses préférences puisqu’elle avait tendance à le répéter à chaque chose qu’elle pouvait manger. les fesses qui tombent lourdement sur le banc choisit, elle soupire avant d’reporter son attention sur toi. mh ça va. trop de choses à faire qu’elle souffle. et alix, elle avait pas l’habitude des responsabilités. de devoir gérer autant de choses si sérieusement. mais tu m’as manqué ici l’sourire doux qu’elle envoie avant d’hausser les épaules. j’dois encore recruter pas mal de monde pour la boutique, finir la carte et remplir des millions de papiers qui aurait cru qu’être propriétaire était quelque chose d’aussi compliqué ? parce qu’elle avait l’impression de ne pas pouvoir s’en sortir. et toi alors ?

I knew that was
the end of it all
@Alix Stanford
boston, lun 31 mars
~~~~

« absolument ! » tu lui réponds avec entrain et avec un large sourire. Elle dépeint un schéma de célébrité à sa manière et tu lui réponds en riant de bon cœur avec elle « seulement si tu me promets de ne pas m'oublier et de m'emmener taper dans tous ces buffets avec toi lorsque tu seras célèbre ! » Bah quoi ? La bouffe et les amis, qui dirait non à ça, sérieusement ? Sa façon de te complimenter est adorable et t'arrache même un nouveau sourire. Tu fais mine de rouler des yeux au ciel avant de hausser nonchalamment les épaules. « tu sais, ça me convient tout à fait et puis comme ça je peux faire ce que je veux avec qui je veux... » léger rire narquois teinté de sens qu'elle comprendra forcement. Yaourt en main et les papilles au plaisir, tu repères le petit spot parfait pour vous poser et continuer la discussion. Le meilleure truc du monde, c'est le cas de le dire, oui oui, et tu ne regrettes absolument pas sa suggestion pour vous abandonner à l'une de vos passions communes : vous goinfrer. La belle amie dit que tu lui as manqué également et ça réchauffe ton cœur. Tu donnes toujours tout, et trop, à tout l'monde, mais qu'est ce que ça fait du bien lorsqu'on te donne en retour. Décidément, le boulot ne semble pas lui manquer et l'entendre te parler d'une façon si organisée de toutes ses taches t'arrache un sourire. « je suis contente pour toi, ça a l'air de super bien marcher ton affaire, j'le vois, de toute façon ! » tu fais référence bien sur à toutes les fois où tu y va et où la boutique est prise d'assaut par tout plein de clients. « pas mal de truc à gérer mais la routine ! » t'arrives désormais à en parler avec une certaine nonchalance après trois ans, même si tu sais très bien que ton job est si particulier qu'il fait écarquiller les yeux à chaque nouvelle personne à qui tu en parle. « et ça va avec aidan ? » L'amie sincèrement intéressée par toutes les facettes de sa vie que tu es. Oups, la curiosité. Pas forcement aux faits des dernières péripéties sentimentales dans la vie de la belle asiatique.

credits img/gif: pinterest
code by lumos s.

question qu’elle retourne, s’complait dans les banalités échangées. peut être parce que pour une fois, ça lui donnait l’impression que le monde autour d’elle était beaucoup moins compliqué. et si c’était probablement stupide de penser de la sorte, ça lui donnait au moins le temps d’un instant l’opportunité de penser à autre chose. de prétendre que sa vie était moins compliquée ou difficile à aborder. qu’est-ce que tu crois ? on a tous besoin d’une acolyte pour ce genre de buffet. et se sentir moins seule à enfourner les petits fours par millier. j’ai l’impression de m’entendre le soupir exagéré, lève les yeux au ciel avant de secouer la tête. parce que c’était typiquement le genre de discours qu’elle avait servit à la terre entière pendant des années. retrograde sur une période ou tout semblait bien plus simple. maintenant, elle était en couple avec un et ne cessait de divaguer avec un autre. pas nécessairement le genre de comportement que l’on attendait d’une fille bien. probablement que l’éthique avait totalement disparu de sa vie mais qu’est-ce qu’elle y pouvait ? la désagréable impression d’être coincée entre deux feux, l’incapacité d’en sortir vraiment. et le seul point positif était visiblement sa boutique qui connaissait sans aucun doute un succès fou lui permettant de réaliser un peu de ses rêves quand tout le reste semblait disparaître en fumée. euh.. les yeux qui se reportent sur son yaourt, soudainement accaparée par les couleurs se mélangeant dedans, tic nerveux de sa jambe qui s’agite tapant la cadence sur le sol. ça va le mensonge pittoresque quand tout son corps criait l’inverse. en fait non. j’sais pas ? parce que lux était là et que lux avait toujours eu le monopole sur ses émotions. parce qu’elle avait merdé et qu’il était trop difficile pour elle de sortir du gouffre dans lequel elle s’était plongée. j’ai fais une connerie souffle finalement, les opales toujours sur ses pieds. honte ultime qui l’empêche de te regarder toi.