Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEt j'ai des centaines de flèches dans le cœur -- Mienke
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Et j'ai des centaines de flèches dans le cœur -- Mienke

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La bouteille posée sur la table basse explique à elle seule ma soirée. Boire. Je suis au plus bas depuis qu'il a voulu prendre ses distances. Rien ne m'aide à remonter la pente. La thèse est à l'arrêt complet, les cours m'énervent. Les professeurs sont de plus en plus sur mon dos dans le laboratoire, ne me laissant pourtant pas le choix que de continuer mes recherches mais... le cœur n'y est pas. J'avais bien avancé, pendant le spring break, en attendant que le brun n'arrive enfin sur le territoire Mexicain. Et tout s'est écroulé, en quelques messages, en quelques minutes. Plus rien. J'avais tout de suite compris, que prendre des distances voulaient dire couper les ponts. Le cœur en miette. Moi qui pourtant est rarement touchée des situations... là... me voici bouleversée par un homme. Tommy m'a sermonnée, comme les autres. J'ai pleuré sous les émotions et la quantité d'alcool ingérée. Et toi ? Qu'as tu fais depuis tous ces jours, depuis toutes ses nuits ? Tu as retrouvé une brune, une blonde, une rousse ? Combien de filles sont passées dans ton lit pour faire disparaître mon odeur en imprégnant l'oreiller de la leur ? Le haut le cœur se forme, me faisant courir dans la salle de bain, prête à vomir. Je ne suis qu'une ombre sur ton tableau, un prénom que tu vas rapidement effacer si ce n'est pas déjà fait. Et ça me rend malade. Furieuse de mon état, je me rue sur ton t shirt, gardé encore précieusement dans mon lit. Une dernière fois, me noyer dans son odeur. La folie me prend, plus que la rage, entourée d'un désespoir idiot qui me tient les tripes. Je garde le t shirt sous le bras, enfile une veste trop légère pour le temps qu'il fait. Sortir en trombe de l'appartement, sans chaussures une nouvelle fois. On n'habite pas si loin l'un de l'autre finalement. Quelques minutes en courant, voire les immeubles défiler devant mes yeux embués de larmes – à moins que cela ne soit de pluie, je m'en rends juste compte. Le cœur bat vite, et je m’essouffle rapidement. Pas sportive, pas sobre. Rien ne va. L'alcool joue avec mes perceptions, fait bouger les bâtisses, floute les habitants. J'arrive enfin devant chez lui, trempée jusqu'aux os. Les cheveux dégoulinent sous le porche, les vêtements aussi. Les pieds sont glacés, et je ne sens même pas les écorchures de ma course folle. Je frappe bruyamment. Il est deux heures du matin. Le réveiller, tant pis. Le déranger s'il est avec une autre femme. Il faut qu'il sache, ce qu'il m'a fait, la douleur que j'endure depuis son silence. J'ai cet air fort mais la carapace se brise, explose en mille morceaux. Tout est de ta faute Mikke. Subis maintenant. Vois ce que tu as fait de moi. La porte s'ouvre enfin et le voir me fait cet effet non attendu. La respiration se coupe alors que je devrais être en train d'haleter pour oxygéner mes muscles. Le cœur explose, c'est trop tard. Alors c'est le cerveau qui reprend le dessus. Enfin... ce qu'il en reste, au delà de la part des anges. Je suis à deux doigts de tomber au sol, non soutenue par mes jambes qui tremblent sous mon poids. Qu'est ce que je fais là Mikke ? Tu voulais tout arrêter, moi je n'en suis pas capable. J'ai envie de hurler mais aucun son ne va sortir de ma bouche. Un soupire bête, rien de plus. Et son prénom qui résonne. « Mikke. » Il me transforme, il m'a jeté un sort. Je ne sais plus ce que je fais là, pourquoi j'ai couru jusqu'à lui avec l'envie de lui prouver ma douleur. Quand je me redresse ma veste en jean s'ouvre sur le chemisier blanc, maintenant transparent, se collant contre la dentelle d'un bleu ciel. Je voulais lui jeter son t shirt et fuir, je voulais frapper son torse de mes poings humides. Je n'y arriverais pas. La main se tend pour attraper la sienne, vivement, et lui poser le tissu trempé. Reprends le, je n'en peux plus de ton odeur. Elle me hante, tu me hantes ! Claque moi la porte au nez maintenant... que tout soit terminé. Pour de bon, en vrai. Pas juste des messages lancés à la volée. Assume maintenant, de tout briser.


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T'es dur Mikke. Dur avec les autres, dur avec toi-même. Tu le sais, tu t'interdis des choses parce que tu n'as aucune envie de souffrir. T'as dû t'éloigner de certaines personnes avec le temps pour éviter le carnage. T'as toujours eu l'habitude de t'éloigner avant que ça devienne trop fort, trop intense... c'est ce que t'as fais avec Nienke. Beaucoup trop tard malheureusement. T'es égoïste, c'est pas nouveau. Un putain d'égoïste qui s'interdit d'être heureux de peur de souffrir par la suite. Mais t'oublies surement qu'en faisant ça, c'est d'autres personnes qui souffrent. Parce que depuis ce message... depuis que t'as dis à la blonde qui t'as tant retourné la tête et le coeur dernièrement, que tu voulais prendre tes distances, tu n'as donné aucun signe de vie. T'as pris aucune nouvelle. Prendre ses distances, ne veut pas forcement dire couper complètement les ponts. Pour toi si. Combien de fois t'as rédigé un message pour savoir si ses rendez-vous s'étaient bien passés, si elle avait fait des progrès. Mais jamais, jamais tu ne les a envoyés. Parce que pour toi, c'était impossible de te contenter de ça. Avec Nienke, t'as appris à ne pas te contenter des banalités. Vous êtes loin de tout ça vous deux. Vous deux c'est, du moins c'était, intense, envoûtant, passionné, transcendant, sensuel... c'était un peu et tout ça à la fois, mais pas banal. Non, loin de là. Alors toi, tu coupes tout. Et puis, quelques jours plus tard, malgré le fait que tu penses encore à elle, t'espères qu'elle t'a oublié. Un peu. Parce que t'as pas envie qu'elle t'oublie entièrement. Si elle est comme, elle t'oubliera même jamais. Elle doit te détester, tu le sais. Tu la connais, même si ça ne faisait que quelques jours que vous vous fréquentiez, vous avez tellement apprit l'un de l'autre en peu de temps. Tu t'es surprit à t'intéresser vraiment à la vie de quelqu'un à tel point d'être... curieux. Oui, c'est pas forcement ce que t'es de base Mikke. T'es loin d'être curieux comme mec. Du moins, en ce qui concerne les gens qui t'entoure. Il y a bien quelques exceptions, mais Nienke, ça faisait que quelques jours que vous vous connaissiez et t'avais déjà envie d'en savoir toujours un peu plus sur elle, sur sa famille, sur son passé, sur ses habitudes, ses goûts, ses hobby, ses phobies... T'en étais arrivé au point de ne vouloir voir qu'elle. Passer tes nuits, tes journées avec elle. Elle, collé à toi en mode koala. Ah ouais, tu détestes ça. Qu'on te colle, qu'on te bisouille, qu'on te papouille, qu'on t'embête, qu'on te regarde trop intensément... mais Nienke... elle avait ces droits là. Tu râlais certes, mais tu la repoussait pas. Même quand elle te touchait la barbe... Horrible, mais pas quand c'était elle. Il y a des soirs - tous ? - où tu penses à elle, à tout ça. Ça te fais du bien comme ça te fais du mal. Mais tu sais qu'au final, ce sera un mal pour un bien. Tu te dis... ça passera. Tu t'étais coupé du monde presque depuis elle. Puis, depuis que t'as coupé les ponts, tu revois tes potes, ça te fais du bien. Mais dès ton retour chez toi, dès que t'es seul, c'est encore trop récent pour pour que tu ne penses pas à elle. Ce jour où tu lui as demandé si elle serait capable de tomber amoureuse de toi. C'était pas pour rien évidemment. Dès lors qu'elle t'a dit que ce serait possible, tu t'es dis qu'il fallait les poser à partir de ce moment là les distances. D'un côté, t'as été flatté, de l'autre terrifié. Alors ouais, t'as surement prit la mauvaise décision. Toi, tu penses que c'est pour votre bien à tous les deux. Une semaine, trois jours, cinq heures et quelques minutes depuis ton dernier message... prendre des distances. Depuis, plus rien. Heureusement, t'évites l'université en ce moment, étant en stage au cabinet d'Andrew. Ça t'aidera dans l'processus de l'oubli. T'as pas misé grand chose sur l'oubli total, mais moins, tu te détachera peut-être un peu ? Là non plus, t'as pas beaucoup misé dessus et tu te détestes d'être aussi faible, putain.

Michi, il est couché le tapis et il semble faire la gueule depuis quelques jours. Ça c'est surement toi qui te le mets en tête. Oui, il aimait bien les caresses de Nienke, mais y a des limites. Beaucoup de personnes sont passées par ici depuis, l'ont caressé... Non c'est juste toi qui fabule. Tu le fixes, l'entends grogner dans son 'presque' sommeil, malgré la pluie battante qui s'écrase contre les fenêtres et qui fout un bordel pas possible - C'est pas l'moment d'aller se balader sur la plage.. hein vieux ? - Michi prend même pas la peine de lever la tête pour te regarder. Grosse feignasse qu'il est. Mais une bonne demie heure plus tard, alors que t'étais entrain de te pencher sur un nouveau dossier du taff, tu le sens s'agiter le chien. Peut-être qu'il a envie de pisser, mais c'est pas le moment... il ira dans le petit jardin sous le porche. Mais il se lève précipitamment, se rue vers la porte d'entrée qu'il vient gratter frénétiquement, tandis que quelqu'un frappe à peine cinq secondes plus tard. Tu te lèves, traînes des pieds en râlant jusqu'à la porte, puis l'ouvre tandis que Michi te tape presque dans les jambes. Fais chier lui. Si tu t'attendais à... elle. Une semaine, trois jours et maintenant six heures et elle vient tout niquer comme ça ? Putain, t'as envie de l'insulter, mais tu te ravises vite. Faut pas croire, t'allais pas le faire de toute manière. En fait, t'as plutôt envie de la rattraper en voyant qu'elle est à deux doigts de s'écraser au sol. Tu la dévisages, et au moment de vouloir la rattraper pour l'attirer à l'intérieur avant qu'elle se choppe une pneumonie, c'est elle qui vient chercher ta main, te rendant ton tee-shirt - ouais tu penses que c'est ça, parce que ça ressemble à un simple bout de tissu trempé, mais qu'est ce que ça pourrait être d'autre... -. Mâchoires qui se crispent, tu soupires, prenant un air exaspéré. Alors, elle s'est trempé la gueule juste pour te rendre ça ? Jetant le tissu sur l'une des chaises de la terrasse - quitte à ce que ce soit trempé, autant que ça le soit jusqu'au bout -, puis t'attrape sa main et l'attire à l'intérieur, refermes la porte derrière elle. T'es agacé, en colère, mais t'es pas un connard non plus. Il fait froid, il pleut des cordes... Non, tu vas pas la laisser repartir comme ça. Même si, elle fout tout en l'air. Pas autant que toi, certes, mais quand même. Parce que là revoir, ça chamboule tout. Remise à zéro totale. Putain merci. T'as même envie de lui dire qu'elle agit par pur égoïsme là, mais est ce que t'es bien placé pour ouvrir ta gueule ? Nopeeee. Si vous en êtes là.. c'est à cause de toi et de tes appréhensions de merde Mikke. Tu cours chercher un peignoir dans la salle de bain et revient à l'entrée où elle se tient encore droite, mais les jambes qui flageolent, les lèvres bleutés, les cheveux encore dégoulinants. On s'en fout du parquet. Plaçant le peignoir sur ses épaules, tu te places face à elle, frotte ses bras et grogne - Qu'est c'que tu fous là putain ? - Oui, ceci est un reproche. Mais c'est la peur, la colère et le fait de sentir que rien ne s'est arrangé en une semaine, parce que la revoir te fait beaucoup trop de bien. Autant que ça te fais du mal. Du moins ça s'en rapproche. T'es devant elle, toute sanglotante, regard braqué dans le sien. Regard froid, dur, mais inquiet à la fois. Encore une fois, trop de choses qui se bousculent dans la tête. Et ça recommence...

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L'air marin est plus puissant devant chez moi, rien ne l'arrête. Le vent me frappe en poussant la pluie sur moi. Je n'ai pas froid. L'alcool a réchauffé mon corps depuis ce dernier message. Je crois qu'il n'y a pas une seule journée où je n'ai pas bu un verre. Comme pour tenir encore un peu, comme pour me donner le courage de ne pas t'écrire. C'est un soutien que je trouve mieux que tout. Elle m'apaise, me fait plonger parfois, me fait oublier des parties de la nuit – sûrement celles où je pleure, ton t shirt dans mes bras. Parce que tout à basculé... par ma faute. Si je n'avais pas répondu à cette blague, sans le prendre mal, je ne serais pas dans cet état aujourd'hui. Je n'arrive même plus à me souvenir de quand date le dernier message.Une semaine ? C'est sûrement beaucoup plus. Autant d'heures à ne penser qu'à lui, à me dire que je ne suis qu'une imbécile. Je ne pensais pas souffrir Mikke, quand j'ai liké ton profil. J'ai cru faire une belle rencontre, d'un mec qui n'avait pas l'air de se prendre la tête, d'un mec qui n'allait pas m'accoster avec une photo de sa virilité ou un « tu baises ? » directement lancé. Tu as été honnête, tu as été gentil. Peut-être que tu voulais déjà me faire fuir avec cette histoire de sextape ? Mais cette sincérité m'a tout de suite touchée. On s'est entendus tous les deux, trop bien, trop rapidement, trop farouchement. Je n'aurais pas du accepter cette rencontre au port pour visiter Calf la sauvage. Je savais que je devais te poser un lapin. On aurait pu réécrire l'histoire, toi et moi. Rien de tout ce que je vis maintenant n'existerait. Tu l'aurais mal pris, tu aurais coupé court à nos discussions. Et moi, je serais dans mon lit ce soir, la musique dans les oreilles à travailler sur ma thèse ou dans le lit de Gauthier à nous chamailler. Sans ton odeur qui disparaît inlassablement, sans ta peau qui me manque, sans imaginer tes mains sur mon corps qui me font me tordre d'un désir trop puissant.
Tu n'aurais pas exister, ton prénom se serait effacer en si peu de temps.
Et j'en pleure maintenant, de tout ça, de toi, de nous. Parce que je suis perdue. Déboussolée. Je ne comprends pas pourquoi je suis tant attachée à toi en si peu de temps. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé entre nous pour que je me perde dans tes bras, que je sois folle de ton odeur. Alors oui, me voilà sur le pas de ta porte, à te redonner ton t shirt comme une offrande. Laisse moi tranquille, ferme cette porte et accepte de vraiment tout briser. Je n'arrive pas à fixer le regard, j'aimerai te hurler qu'il faut que tu assumes maintenant que je suis en face de toi. Insulte moi Mikke, c'est le moment. Dis moi que tu ne veux plus me voir, que je n'aurais pas du venir ce soir. Repousse moi, gifle moi même s'il le faut pour que je comprenne réellement.
Il n'en fait rien, jette le tissu trempé plus loin et m'attrape la main pour m'attirer à l'intérieur. Le cœur vacille, l'estomac remonte. Pas d'émotion trop forte s'il te plaît, sinon, je vais vomir. Il court hors de ma vue, et je me retrouve avec Michi qui me lèche les pieds. Ah oui, c'est vrai, je n'ai pas pris de chaussures. Je lui caresse la tête alors qu'il plisse les yeux lorsque les gouttes tombent sur son pelage. Mikke brise mon petit moment avec son chien en posant quelque chose sur mon dos. C'est... réconfortant, doux et chaud. Comme ses mains qui frottent mes bras. Tu n'y arriveras pas Mikke, à me réchauffer. La peau blafarde, le cœur glacé. La bouche tremble sans que je ne puisse l'arrêter, les dents claquent. Le sang bouillant dans les veines. Les pulsations me donnent mal à la tête. L'alcool ou la frénésie de mon cœur. Je relève les yeux au son de la voix qui me gronde comme une enfant. Ce que je fais là ? Je n'en sais plus rien. Et quand mon regard croise enfin le sien, tout me revient comme un boomerang, un flashback de nos moments ensemble qui me frappe de plein fouet. « Tu... » Je me suis retenue de tout, pendant ces jours sans toi. J'ai essayé de brider mon cerveau, de méditer, même de faire du sport pour t'effacer de ma mémoire. Mais tout revenait, encore plus passionnément, encore plus douloureusement. Tu as l'odeur du diable, je le sais maintenant. C'est toi, mon enfer. Les mots tournent dans ma tête alors que la bouche s'ouvre mais qu'aucun son n'en sort. J'ai plongé dans tes yeux mécontents, accusateurs. J'ai tout brisé, je le sais. J'ai envie de t'embrasser, de redécouvrir ces lèvres qui m'ont tant manquées. Tu voulais ta tranquillité. Est ce que quelqu'un est dans ton lit ce soir ? Est ce que je vais voir se dessiner une silhouette dans l'entrebâillement de ta porte de chambre ? Les pensées fusent, tout va trop vite. La tête me tourne, l'estomac est lourd. Les tremblements sont plus importants encore. Je ne me rends même pas compte de la flaque d'eau sous mes pieds. « Tu me hantes. Cette odeur... » C'est insupportable. Je sais que je vais te faire peur, mais je me fais peur, à moi aussi. Tes paroles reviennent, celles de quand tu es arrivé en pleine nuit au Spring Break, après ta soirée avec Andrew. Tu ne dois même pas t'en souvenir, de tout ça, de cette façon que tu as eu de me caresser la joue et de m'avouer que tu savais qu'un jour, malheureusement, tu tomberais amoureux de moi. « Menteur. Tu ne voulais pas prendre le risque. » Les regards se soutiennent encore un peu, mais je lâche prise. Il faut que je parte. Un pas en arrière, pour qu'il arrête de me toucher, même au travers des vêtements humides et du peignoir. Même ça, c'est trop compliqué pour moi. Parce que la chaleur de tes mains transperce les tissus et me brûle la peau. Ma main se lève pour serrer mon front, remonte les mèches blondes qui n'en font qu'à leur tête. Un long soupire sort de ma bouche. A quoi bon parler Mikke ? Je ne sais même plus ce que je fais là. Et te voir là, devant moi, ton odeur partout dans la pièce... c'est plus que je ne peux supporter. Fuir. Cet enfer sur terre. Tu as raison, je ne devrais pas être là.


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Avant elle, t'avais déjà bien assez de soucis. Tu pensais pas qu'en likant son profil, elle deviendrait ton soucis principal, quelques semaines après avoir son profil justement pour oublier tes soucis de l'époque ? Hm, casse tête hein ? Les prises de têtes, quand on te connait bien, on sait que c'est ce que tu détestes par dessus tout. Nienke, elle commençait à prendre trop de place. Mais c'était pas si désagréable que ça... Au contraire. C'est la première fois que t'étais aussi bien en compagnie d'une fille. Suffit de voir tout ce qu'elle avait le droit de faire avec toi. Les autres n'auraient pas eut l'autorisation de faire le quart. Mais elle, elle s'en était pas rendue compte de ça. Parce qu'elle ne savait pas comment était vraiment ta vie avant elle. Peut-être que si elle avait été dans ton entourage, une amie proche - sans cul -, elle s'en serait peut-être rendue compte. Et puis non, en fait, tu te dis que c'est mieux comme ça. Elle s'est pas rendue compte des efforts que tu faisais pour lui 'plaire'... Tant pis pour elle. Toujours à en vouloir plus. Elle te le disait pas clairement, mais tu le sentais qu'elle te faisait pas confiance. IL y a eut ça et tellement d'autres choses. Tu t'es dis qu'il était temps de prendre des distances avant que ça devienne trop intense. Bien que ça l'était déjà pas mal. Un peu trop. Et malgré tout, au fond de toi, t'avais envie que ça le soit un peu plus. Parce que ouais, votre relation elle t'a fait te sentir vivant, heureux... Mais c'est pas nouveau, tu t'interdis d'être heureux, on le sait. Un message, pour prendre des distances, mais au final, silence radio total. T'as coupé les ponts. Elle t'a manqué, profondément. C'est le vide sans elle. Surtout lorsque tu es seul. T'as beau essayé de penser à autre chose, t'en reviens toujours à elle. Et ces quelques jours plus tard, alors qu'elle est là, chez toi, complètement trempée... Son seul objectif étant de te rendre ton tee-shirt ? Mais wtf ! Pourquoi maintenant ? Elle pouvait pas juste le... déchirer ? Le mettre à la poubelle ? Tu t'en fous toi de ce tee-shirt. T'aurais préféré ne pas la revoir. Et ces mots. Fronce les sourcils, tes mains de part et d'autre de son buste pour la réchauffer. Tu te stoppes. Elle a jamais autant parlé... Des paroles qui te percutent. La hanter ? Mais elle, elle sait à quel point elle te hantes ? A quel point c'était dur ces jours sans elle ? Et... qu'elle vient de tout gâcher là ? T'essayes de garder ton calme, Ne pas la brusquer, mais pourtant, ça tambourine dans tes tempes, dans le dos, dans la poitrine n'en parlons pas... Cette envie de l'embrasser, de la serrer contre toi. Mais t'es bien plus fort que ça Mikke. C'est pas nouveau... T'es celui qui résiste à toutes les tentations quand il le veut. Puis, ces derniers mots.. Menteur ? Mâchoires crispées, tu presses le tissu entre tes doigts, puis relâche en soupirant. Totale incompréhension. Elle a bu ? Qu'est ce qu'elle dit ? Prendre le risque de ? Elle t'énerve plus qu'autre chose. Peut-être qu'au fond, elle t'énerve parce que tu le sais ? Tu te rappelles Mikke ? Tu t'en rappelles depuis le début en fait même. Toi, t'aurais voulu qu'elle oublie... Comme toi t'aurais préféré ne pas t'en souvenir. Mouvement de recul. C'est rapide. Alors que tes prunelles quittent les siennes. Tu fuis encore une fois. T'as pas envie de rentrer dans son jeu. En plus, elle semble pas en forme... Surement un début de fièvre... Elle délire. - Tais toi. Tu m'connais pas... - lâches-tu dans le déni. Elle serait pas dans cet état, tu l'aurais déjà foutue dehors pour te lancer ça en pleine tronche. Tu prends ton courage - si on peut parler de courage - à deux mains, la regarde puis hausse un sourcil, l'air hautain et con. Celui que tu maîtrisais pas mal avant qu'elle n'entre dans ta vie - Je t'ai rien promis. - Ces mots, tu les assument clairement pas. Mais si il faut ça pour qu'elle arrête de se faire du mal à cause de toi...

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Je n'aurais jamais cru me mettre dans un état pareil pour un homme. Même si je me force à penser qu'il n'en est pas la seule cause. Pas grand chose ne va en ce moment, mais il était mon rayon de soleil, la faible lumière qui traversait les volets de l'hôtel au Mexique. Il me faisait sourire, il occupait mon esprit. J'étais... heureuse ? Même avec ses airs bougons, ses expressions de surprise de me voir agir à ma façon pendant le spring break. Mes apprentissages de danse, notre journée à barouder après avoir raté l'avion. Tout me revient en tête quand son odeur me frappe. C'est doux et amer, ça me fait du bien avant de me faire du mal et me maintenir la tête sous l'eau. Me noyer. Je manque de souffle, et pourtant, j'arrive à parler. Jamais aussi facilement depuis l'accident. Jamais aussi clairement. Tu vois... j'aurais au moins appris quand dans la tristesse et le désespoir, ma voix revient. Et pourtant, tu me demandes de me taire ? Tu ne trouves rien d'autres vraiment ? Alors que tu sais que j'en souffre de ne plus pouvoir parler, alors que tu me pousses à travailler sans cesse sur ma voix pour la retrouver. Et là, je te vois différent, blessant, transformé. Qu'as tu fait du vrai Mikke ? Je ne te connais pas, en tout cas, pas comme ça, pas cette partie là de toi. J'ai besoin de le voir lui, qu'il entende tout ça. Transmets lui. Je suis certaine qu'il entend mes mots, en bruit de fond. Pourquoi suis-je venue ? C'était un cri de désespoir, un appel à l'aide... le seul moyen que j'ai trouvé pour me rendre intéressante, inoubliable, encrée encore un peu plus en lui, indélébile. Je suis une imbécile. Tu avais raison Mikke, de couper les ponts, de m'empêcher de te voir, de mettre un point final à ce qui n'avait pas vraiment débuté au final. J'y ai cru, sur le moment, que c'était une bonne idée de venir. J'y ai cru que tu pouvais ouvrir la porte et me prendre dans tes bras. J'y ai cru, que je comptais un peu pour toi. Je suis comme les autres à tes yeux, celle que tu allais mettre dans ton lit pour l'oublier le lendemain. Je me félicite au moins, de ne pas avoir craqué la dessus. Je ne ferai pas parti de ton tableau de chasse, jamais. Je ne suis pas de celle que l'on brandit comme un trophée, autour de toutes celles qui sont encore au sol, des prénoms rayés, éparpillés partout sur le plancher, déchirés parfois. Ma naïveté m'a eu, mon romantisme aussi. Et tu as tout fait pour. La colère fait sa place au creux de mon ventre, celle contre moi, celle contre tes mots qui me frappent de plein fouet. Rien promis ? Heureusement, tu n'aurais pas su la tenir. Tu mens comme tu respires, où alors, tu n'as pas le courage d'assumer ce que tu m'as dit cette nuit là. La peur au ventre, ou dans la poitrine, à l'endroit où devrait être ton cœur. Pourri, inexistant. Je ne suis pas en capacité d'analyser quoique ce soit cette nuit, et encore moins ton comportement et tes paroles. Je trouve le courage de faire un pas en avant, blessée par les mots. Je n'entends plus rien, même la pluie battante sur le pallier me semble lointaine. Mon cœur bat beaucoup trop fort dans ma poitrine, il couvre tout. Baboum. Baboum. Range ton air hautain Mikke, tout de suite. Je déteste quand tu es comme ça. Je te déteste. Déglutir, serrer les dents. Endurer, supporter la violence de sa voix. Et le désespoir lance mon bras et lui assène une gifle. Je m'en veux tout de suite, même si la pauvre force que j'ai pu y mettre n'a pas du lui faire mal... physiquement. Plus besoin de parler Mikke. Énerve toi. Regarde ce que tu as fais de moi ? Je me mords l'intérieur de la joue à m'en faire saigner. L'haleine d'alcool laisse place au goût de fer. Et puis, plus rien. Si tu parles, je n'entends plus rien que les acouphènes. La vue se brouille. J'essaye de rester droite, encore un peu. Le corps vacille, j'ai mal à la tête. Mais je me force à rester droite. Je ne craquerai pas devant toi, question de fierté. Comment a t-on pu en arriver là Mikke ?


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Est ce que parfois tu te rends compte que tu passes à côté du bonheur ? A cet instant, t'y penses pas forcement, mais les mots de Marla, ils devraient te revenir en tête. Quand tu lui as parlé de Nienke en début de semaine. Le moment où son manque s'est énormément fait ressentir. Ces instants où tu sortais plus, où t'avais même du mal à manger parfois, tellement elle te manquait. Elle te manquait tellement que toi, celui qui ne parle jamais de ses soucis, celui qui préfère se torturer pour oublier plutôt que d'en parler, toi t'as pas pu faire autrement que d'en parler à Marla. Tu voulais qu'elle t"écoute. C'est ce qu'elle a fait. Mais elle n'a pas pu s'empêcher de commenter. Marla quoi. Marla, elle a pas tord au fond. Tu te prives de beaucoup de choses et elle l'a pas dit clairement, mais t'es un lâche. Tu préfères fuir encore une fois quand tu sens que ça te touches trop. T'aimes te faire du mal, mais malgré toi, t'en fais aussi aux autres. Ces autres qui n'ont rien demandés et qui subissent sans cesse et qui s'accrochent. Qui continuent de s'accrocher à toi encore et encore. Mais Nienke, tu pensais pas qu'elle ferait partie de ces personnes là. Et pourtant, elle est là. Chez toi. Elle force les choses et t'aimes pas ça. T'as ton coeur qui se serre; c'est horrible; Elle se rend pas compte qu'elle est aussi égoïste que toi. T'as envie de la prendre par le bras et de la dégager. Mais clairement... tu peux pas. Parce que malgré ça, ça te fais un bien fou de l'avoir là devant toi. Et ça te fais mal de la voir dans cet état à cause de toi. Et tu lui en veux pour ça. Elle te rends mal. Elle te rends faible et vulnérable. Putain, Nienke. Tout ce que tu voulais pas. Elle se rend pas compte qu'à l'intérieur, tu brûles. Brûles d'envie de rompre la distance, de baisser les armes, de l'embrasser, t'as envie de tout bousculer pour elle. Ton quotidien, tes idées à la cons.... Mais non. Parce que le plus con dans l'histoire c'est toi. Et tu le prouves encore une fois. Tes mots horribles. L'air hautain. Le regard qui ne quitte pas le sien. T'es pire que con Mikke, t'es qu'une ordure. Tant pis, tu le regretteras un jour. Tout se paye... T'es prêt à prendre le risque. Tu sais que tu la feras souffrir. Et le pire dans tout ça, c'est que ce que tu lui fais là, c'est pire que tout. Elle se décompose et toi, tu lâches pas le regard. Tu le sens qu'elle te hais, c'est le but. T'es horrible. Et le temps d'une demie seconde, c'est la main de Nienke qui s'abat sur ta joue. La voir dans cet état te fais bien plus mal que le geste en lui même. Léger mouvement de tête quand sa main atterrie sur ta joue. Ça brûle. Ça picote. mais c'est rien comparé à ce qui se passe au plus profond de ton coeur. T'as l'impression que tu vas exploser Mikke. Que ton coeur s'arrête d'un seul coup. Mais ça suffit de penser à toi. Regarde là... Stop. Concentre toi sur autre chose que ta petite personne. T'es qu'une merde, regarde là, un peu. Tu la regarde pas, t'as baissé le regard, mais tu sens que ça va pas. Qu'il y a un truc qui cloche chez elle. Tout en frottant ta joue doucement, ton regard est attiré par ses jambes qui tremblent de plus en plus; puis il le regard remonte peu à peu... Tu grognes, puis dis en grimaçant.... odeur d'alcool.. sans aucun doute elle est saoule - Donc c'est ça ? Tu viens me faire ton numéro à la sortie du bar ? Je supporte pas ça Nienke ! - Voix qui s'élève de plus en plus. Tu te redresses devant elle, la pointe du doigt, essayant tout de même de te calmer - J'supporte pas qu'on vienne chez moi complètement bourrée me faire des crises, t'as compris ? - La voir dans cet état, complètement saoule, tu penses surtout à elle, seule dans un bar, complètement paumée quelques heures auparavant. Ça te rends malade. L'idée qu'elle puisse se faire agresser... pleins de choses qui traversent ton esprit - Tu pues l'alcool, t'as pas de chaussures... T'étais où ? T'as fais quoi ? - T'es en colère, t'es inquiet aussi. C'est à cause de toi, qu'elle est dans cet état. Tu supporterais pas qu'elle se fasse agresser en sortant d'un bar et d'être la cause de tout ça. T'attrapes fermement son bras... La colère reprend le dessus. Puis, juste pour lui faire peur, t'ouvres la porte d'entrée, pour qu'elle se rende compte de tout ce qui se passe dehors. La pluie, le noir, le vent - T'étais sous cette pluie, en pleine nuit, TOUTE SEULE, bourrée... juste pour venir me faire ta petite crise ? Ça pouvait pas attendre demain ? - Non, Mikke. Tu refermes violemment et fermement la porte, sans te rendre compte que Michi commençait à s'agiter à vos côtés. Son bras toujours maintenu par ta poigne, sans trop le serrer évidemment, tu serais incapable de lui faire du mal, tu la regardes de nouveau, déglutis - J'en ai ma claque qu'on me fasse chier tout le temps ! J'demande rien moi. Je suis tranquille dans mon coin. J'essaye de faire au mieux et toi... tu... - et t'es tellement dans ta colère, encore une fois, que tu te rends pas compte que ce qu'il se passe autour de toi. Michi qui gémit et surtout l'état dans lequel se met Nienke.

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J'ai mal, terriblement mal. Et honte de ce que je viens de faire. Je sens encore les picotements à la main, de cette gifle que je lui ai mise. Je n'aurais pas du, je m'en veux. Et je crois d'abord que ce sont les remords qui me tordent les viscères. Devenir violente, à cause de lui. Jamais. A cause de l'alcool ? Peut-être. J'ai trop bu, je le sais, mais pas suffisamment pour tout oublier. Cette lucidité restante, je m'en serais bien passée. Et si l'alcool m'avait couchée, la soirée en aurait été bien meilleure. Je brise tout, tu vois, tu n'as pas le monopole de la destruction. D'un coup de main dans la construction, pas bien haute, déjà branlante. Comme un point final. Ce n'est pas ce que je voulais ce soir, mais le destin en a décidé autrement. Je venais te le rendre ce t shirt, celui qui me rappelait sans cesse que tu existais. J'avais besoin que tu disparaisses totalement pour pouvoir t'oublier, déjà physiquement, ensuite par procuration. Avec cette pointe d'espoir, que tu attrapes ma nuque pour m'embrasser. Sans succès.
Mais la tête bourdonne déjà. Sa voix s'élève enfin, coupée, tordue, étrange. Je ne comprends pas tous les mots qui sortent de sa bouche. Penchée la tête, comme un chiot qui écoute la voix de son maître. Est ce plus clair ? Pas vraiment. Bar ? Non, pas ce soir. Le premier oui, et c'est Gauthier qui en a payé les frais. Il a fini par venir me chercher, et je me suis faite gronder alors... je bois toute seule, chez moi. Ce n'est pas mieux, parce que la mélancolie m'envahit plus rapidement. Pas d'hommes à observer, pas de situations à détailler. Tu vois ma plus grande faiblesse, je te la serre sur un plateau d'argent. Et je te donne l'envie de ne plus me revoir, en même temps. Qui veut passer du temps avec une alcoolique ? Personne. Pas toi. Même si c'est moi. Je fronce les sourcils, voyant que la colère monte en lui. C'est de ma faute. Je le laisse s'approcher, prendre mon bras pour me guider comme une poupée de chiffon. J'ai failli tomber, déjà une première fois. Mets moi dehors Mikke, vas y ! Quelques mots. Crise. Demain. Je ne pouvais pas attendre une minute de plus, à tourner dans mon appartement comme une lionne en cage. Je devais te le balancer ce t shirt, et repartir aussi rapidement, pour disparaître dans la nuit. Au lieu de ça, me voici à subir ton odeur qui flotte et ta main sur mon bras que je ne sens même plus. C'est un soutien, un peu étrange. Je me sens maintenue mais n'arrive plus à savoir par quoi. Les jambes elles, suivent le rythme, un peu perdues. On dirait qu'elles réfléchissent elle même, indépendamment du reste de mon corps. Aidez moi à fuir alors ! Mais elles n'écoutent pas. La porte a claqué, depuis quelques secondes je crois, mais je l'entends comme un écho et cligne des yeux bien après. Je lève la tête à sa dernière phrase, un peu brouillon. Tu ne demandes rien ? La bouche s'ouvre mais rien ne sort. Tu es aussi coupable de ce qui arrive ce soir. Tu as tout fait pour que je t'apprécie, pour que l'on passe du temps ensemble. Tu es venu à l'hôtel me récupérer après l'épisode de la cénote. Et moi, je viens ce soir, avec mes piètres capacités, avec ma tristesse et mon désespoir. Ne me laisse pas porter la responsabilité seule, parce que, nous étions deux dans cette histoire. Toi et moi. Ce qui n'arrivera plus, je t'en fais la promesse. Plus jamais de nous. C'est terminé.

Et ce soir, je suis là sans l'être.
Trou noir.

Le corps de la blonde tombe sur lui, pris de tremblements beaucoup plus puissants. Les spasmes ne s'arrêtent pas, donne cette impression d'un poisson hors de l'eau. Une sorte d'exorcisme qui aurait mal tourné. Scène étrange qui se déroule sous les yeux de Mikke. Mâchoires serrées, les dents grincent parfois, dans un son sordide qu'elle n'entend même plus. Une bulle de protection autour du cerveau ? Un câble débranché. Plusieurs peut-être. Aucune connexion, veuillez réessayer. Perdue dans un monde qu'elle ne connaît pas, dans une inconscience qu'elle ne peut pas contrôler. La crise est impressionnante de violence. Il peut regarder la pupille de ses yeux qui s'échappent sous les paupières, globes révulsés. Et ses doigts qui se serrent dans la tétanie, et se rouvrent à l’extrême. Mouvements répétitifs, crise convulsive. Elle entre dans un monde de silence extrême, un peu cotonneux, un peu angoissant. Parce que d'un seul coup, plus rien n'existe autour d'elle. Il a disparu, réellement. Et son corps ne lui répond plus. Damn it.


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★ ─ ET J'AI DES CENTAINES DE FLÈCHES DANS LE CŒUR
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T'es loin de te rendre compte que plus tu cries, plus tu la perds. Tu essayes de lui faire peur, de la mettre face à la réalité en ouvrant cette porte, en l'ayant amené sur le pas de la porte. Tu comprends pas ce qu'elle fout ici des jours après ce dernier message envoyé. En la voyant comme ça, tu te demandes vraiment d'où elle sort. Cette fois, elle est habillée, pas en petite tenue pour dormir... mais elle n'a toujours rien aux pieds. Alors ouais, elle vient surement d'un bar. Sinon elle serait en pyjama non ? A moins qu'elle n'ait même pas eue la force de se changer pour aller au lit. Bien trop entêtée à vouloir te rendre ce foutu tee-shirt. Elle pouvait le jeter, le brûler, t'en a rien à foutre de ça. Tu veux pas qu'elle te déverse toute sa haine à travers la tronche. Tu voulais pas la revoir et encore moins dans cet état. Pourtant, dire que la voir ne te fait pas 'plaisir' serait mentir. Disons que t'aurais préféré que tout se déroule autrement. T'étais rassuré de te dire que t'allais pas la croiser à Harvard puisse que t'étais en stage en ce moment. Fuir, c'est ce que tu fais de mieux. Quoi que non. Cette fois, tu évites juste. Tu ne fuis plus. Alors, la voilà chez toi, à vouloir te rendre ce tee-shirt qui n'a même surement plus ton odeur depuis des jours. Des jours qu'elle devait se retenir de venir te le lancer en pleine tronche. Elle aurait pas dû. Tout ça ne serait pas arrivé sinon. Toi qui t'énerve, qui tient fermement son bras dans ta main, tes cris, elle qui commence à partir... toi qui ne t'en rends même pas compte sur le coup. Mais ça ne durera pas. Parce que toi, t'attends qu'elle réagisse, peut-être pas par la parole non, mais t'attends qu'elle te regarde au moins, qu'elle sorte son téléphone, qu'elle t'écrive un truc. PUTAIN, tu veux qu'elle réagisse... Tes doigts se desserrent d'autour de son poignet et ton regard sur braque sur elle, plus intensément. Tu vois vite qu'elle n'est pas consciente de tout ce qui se passe. Qu'elle ne t'entend plus. Elle s'écroule, tu la retiens dans sa chute en la supportant de tes bras - hé put... - que tu lâches d'un coup quand elle se met à convulser contre toi. T'essayes de la maintenir. T'es paniqué. Tu sais pas quoi faire. Putain, ça t'es jamais arrivé... Que faire ? Seule chose que tu trouves à faire, la placer sur le tapis, au moins, t'es certain qu'elle ne pourra pas chuter, puis l'entoure des coussins que tu pris sur le canapé, histoire qu'elle ne se cogne pas contre un meuble puis cours attraper ton téléphone qui se trouvais quelques mètres plus loin sur le plan de travail, puis revient vers elle, t'agenouille tout en plaçant ta main sur elle. T'es en panique Mikke. Tout ça à cause de toi. Non, tu peux pas la perdre, il s'passe quoi putain - j'... j'appelle les pomp.. iers. j'suis là.. - T'es à deux doigts de lâcher ton téléphone tellement tes mains tremblent. Respire Mikke. Garde ton calme. Panique pas. C'est pas le moment. Qu'est ce que t'as fais Mikke... Qu'est ce qu'elle a fait ? Pourquoi elle est venue là ce soir ? Pourquoi elle s'est jeté ce soir dans la gueule du loup ? Regarde où ça vous mène ? Elle ne pouvait pas juste... oublier ? Trouver une autre addiction ? Genre l'odeur d'un autre ? Se laisser hanter par un autre que toi ? Tu lui avais laissé l'opportunité de le faire, alors pourquoi ? Appel aux pompiers passé, crise qui se calme, tu restes là, assis par terre à ses côtés après avoir écouté les instructions. Attendre... Elle allait se réveiller surement avant leur arrivée. T'espérais. T'avais peur qu'elle ne se réveille pas. La scène effroyable qui s'était déroulée devant tes yeux... choqué. C'est le mot. La porte d'entrée est ouverte, tu ne veux pas la quitter une seule seconde, même pas pour te lever et ouvrir aux pompiers quand ils seront là. Tu n'as aucune idée de ce qui a pu se passer, t'es dans le flou total. T'as jamais vu ça. Une crise d'épilepsie que les pompiers t'ont dit... La peur qui ta prise au ventre d'un coup. Tout ça surement à cause de l'alcool ? D'un coup de froid... de... toi ? Tout ça c'est à cause de toi Mikke. Parce que si t'aurais pas fais ton 'Mikke' à la repousser, vous seriez peut-être ici, chez toi ou chez elle, dans ton lit ou le sien, mais l'un contre l'autre. Probablement que tu serais heureux à l'heure actuel et surtout, elle serait pas à terre, inconsciente et toi inquiet comme jamais ? Tu trembles encore Mikke et tu pries en regardant la porte qu'ils vont débarquer d'une minute à l'autre parce que la voir toujours inconsciente, ça t'inquiètes plus qu'autre chose. Tu les sens dégouliner les gouttes de sueurs sur tes tempes, tempes qui ne cessent de vibrer, signe de ta peur, de l'appréhension. Soirée de merde. Nuit cauchemardesque, tu le sais. Les pompiers sont là, ils l'embarquent et tu forces pour les accompagner. Tu serais pas capable de rester chez toi à attendre des nouvelles en faisant les cent pas.

T'es dans le couloir, assis sur cette chaise des urgences, pas confortable pour un sou, à attendre qu'un médecin daigne enfin venir te donner des nouvelles de Nienke. T'es au moins au troisième café en quoi... une demie heure ? T'es pas patient. Pas patient du tout quand t'es inquiet, comme la plupart des gens non ? Pourquoi personne vient te voir ? Pourquoi t'as pas de nouvelle ? Est ce qu'elle s'est réveillée ? Est ce qu'elle va bien ? Tant de questions et aucune réponse. Tu vas craquer et c'est bientôt toi qu'on va devoir embarquer dans les box si tu restes sans réponse encore longtemps. Tu te rassois, puis te relèves, lis les affiches collées aux murs, puis te rassois. Trois quart d'heure de passés. Une infirmière arrive vers toi, elle est envoyée par le docteur. Tu demandes des nouvelles et elle te réponds que si tu n'es pas de la famille, tu sauras rien. Petit sourire charmeur ? Essayons, malgré l'alliance à son doigt. Mh, ça marche pas. Elle est forte, elle craque pas la madame. Mais tu vois l'doc, tu bouscules légèrement la jeune infirmière pour aller le voir. Au moins, tu sais que lui... quoi quoi, lui non plus il peut rien dire ? Mais putain. Tu vas clairement le péter ce câble. C'est quoi leur problème ? Ils voient bien que t'es paniqué depuis tout à l'heure non ? Ils voient bien qu'elle était chez toi... T'attends depuis plus d'une heure désespéramment de ses nouvelles et rien ? Mais au fur et à mesure, le doc comprend et te dis de le suivre dans son bureau. Ça reste entre vous qu'il te dit en te serrant la main. Oui oui, toi t'en a rien à foutre, tant que tu sais comment elle va. T'as su te montrer sympa, ça change. Du coup, t'as même le droit d'aller la voir, puisse qu'elle est réveillée depuis peu... Mais tu refuses. Toi tu voulais juste t'assurer qu'elle allait bien et que tu pouvais rentrer chez toi, serein. La voir, c'est peut-être un peu trop tôt non ? C'est ça, c'est trop tôt. T'en a assez fais. Elle t'a assez vue. Mais au moment de partir, tu passes devant le box où elle se trouve. Vos regards se croisent et là tu sais que tu peux pas partir. Tu veux pas qu'elle te vois fuir. Non tu peux pas fuir, tu peux pas lui faire ça. Elle te voit. Peut-être bien que si elle t'avait pas vue, tu serais parti, mais là... Mâchoires crispés, t'es hésitant. Son regard, il te dit de fuir, de partir, de ne surtout pas l'approcher. Pourtant, elle va devoir te supporter un minimum parce que tu te rends vers elle là. T'as beau hésiter, t'y vas. Alors qu'elle crie de ne pas plus avancer et tu le feras. Mais pas avant. T'es à un mètre d'elle maintenant et tu souffles - ... ça... ça va ? - Tu crois vraiment qu'elle va là ? Question de merde Mikke. Tu te racles la gorge, t'es pas bien, t'es perdu, t'es gêné, tu t'en veux... t'es désolé, mais t'arrives pas à lui dire. 'Désolé' ce mot que tu ne prononces pas souvent, voir jamais. Pourtant, tu l'es... c'est ça le pire - Je... - Et tu dis plus rien. Tu regardes ailleurs, un peu, puis la regarde de nouveau. T'es désolé, ça se voit dans ton regard. C'est le maximum que tu puisses faire. Parce que d'un côté, si elle serait pas venue chez toi, vous en seriez pas là.

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Ce nouveau monde est à découvrir. Mikke a disparu. Tout a disparu. La planète qu'elle connaît s'est effondrée sous ses yeux. Par sa faute à elle. La chute sous la douche devait en être les prémices. Le neurologue lui avait dit... prendre le traitement, diminuer la consommation d'alcool, au risque de faire une crise. Nienke avait pris les médicaments, assidûment, jusqu'à ce que le whisky ne lui rattrape la main pour l’entraîner dans une danse infernale. Est ce que tout est de ta faute Mikke ? Non, pas vraiment. Elle devrait être en pleine capacité de choix, prendre les bonnes décisions, ne pas se faire envahir par cette tristesse sourde et le désespoir qui l'accompagne. La blonde n'a pas réussi à faire face à la vague d'émotion. Elle le savait, que tu étais trop bien pour elle, que tu finirais pas fuir, disparaître de la surface de la terre ou te pavaner avec une autre à ton bras devant elle pour qu'elle ne continue pas d'imaginer tes bras autour de son corps. Elle le savait, mais elle a voulu forcer le cours du destin. Changer la trajectoire. Et voilà où ça l'a menée.
Nienke ne sent plus rien, n'est plus vraiment présente. Le corps tombe, dans un abandon de soi profond. La présence de Mikke, de Michigan qui lui lèche le visage, de son corps étendu sur le tapis du salon... rien de tout cela ne va s'ancrer dans sa mémoire. Elle ne se souviendra pas des pompiers qui s'activent autour d'elle, du jeune homme qui leur force la main pour pouvoir venir avec eux. Les voix n'existent plus. Aucun chaos ressenti sur le brancard, ni la montée dans le camion. Pourtant, pendant le trajet, elle revient un peu à elle, le corps apaisé. Remonter à la surface, pour replonger plus profondément. Les yeux se sont rouverts mais juste pour refaire une crise plus puissante.
Et puis, plus rien.

J'ai mal à la tête, réellement. Allongée sur quelque chose de peu confortable, j'essaye de comprendre où je suis. Les yeux s'ouvrent doucement, aveuglés par la lumière braquée sur eux, le plafond blanc éblouissant. On s'active autour de moi. Je sens mon bras se tendre sous l'effet d'une main douce et chaude. Elle me paraît bouillante. Se focaliser sur ce réconfort pour me détendre et ne pas bouger quand je sens le garrot serrer mon bras. L'aiguille entre dans ma peau alors que je grimace un peu. Heureusement que cette main tient la mienne, dans une douceur extrême qui m'apaise tout de suite, me caresse de son pouce sur le poignet. J'en avais besoin. Merci. Alors je me laisse replonger dans le monde cotonneux, encore un petit moment.

Le silence m'entoure enfin, le matelas toujours inconfortable. Le corps essaie de se redresser mais je me rends rapidement compte que je suis branchée à une perfusion, un brassard à tension à l'autre bras. La conscience reprend ses droits. Je me sens... épuisée. Les souvenirs des quelques heures dernières sont flous. Que s'est-il passé ? Qu'est ce que je fais à l'hôpital ? Mes réponses arrivent, en blouse blanche, suivi par deux autres personnes. Je grimace. Ils font trop de bruits, et même les notes qu'ils prennent sur leur carnet me donnent mal à la tête. Je reconnais le neurologue qui m'a suivi depuis l'accident du métro, et fais la moue tout de suite. J'ai compris, avant même qu'il n'ouvre la bouche. Mais les circonstances de mon arrivée ici restent un mystère. « Mademoiselle van Dijk... » Je m'attends au sermon glacial qu'il va me jeter à la figure. Prête à m'expliquer, je ne retrouve pas mon portable autour de moi. Il claque presque des doigts, mais je pense que le regard furieux sur l'interne est suffisant pour que ce dernier comprenne. Le plus jeune cherche dans mes affaires pour me redonner le téléphone. Les grandes explications ne seront pas faites à l'oral, quelques mots sortis comme ça. Il comprend lui, que c'est dur. Il écoute quand je lui dis que j'ai pris les traitements, mais que j'ai sûrement trop bu. Il le sait, ils ont testé les molécules dans mon sang. Voir un psychologue ? C'est un comble... Je refuse, prête à faire des efforts sur ma consommation d'alcool. Il me conseille même un addictologue. Nouveau refus. Il se tient les tempes, agacé par ma façon d'être. Pourquoi j'étais trempée, sans chaussures, chez cet homme qui a appelé les pompiers ? Si je le connais ? Un... ami. Impossible de lui en dire plus, parce que réellement, le jeune homme n'en veut pas plus. Je fronce les sourcils, avant que le début de ma soirée ne me revienne en mémoire. « Mikke. » Pas de violence ? Un signe de tête pour signifier que non. Je ne le pense pas capable de ça. Mais en réalité, je me souviens juste de lui avoir redonné son t shirt, le reste est... brouillé dans ma mémoire, un peu flou, un peu effacé.

D'ailleurs où est il... Mikke ?

Le temps s'écoule, sans que je ne sache vraiment depuis combien de temps je suis ici. Pas de message du garçon, pas de présence physique. J'ai tout gâché, tout. Enfin, le peu d'espoir qu'il restait. Et je m'en veux, d'avoir été si faible face à lui. Jasper avait eu tord... je n'aurais pas du y aller. La crise a du être choquante, violente. Et alors que je tourne la tête vers le couloir, il apparaît dans mon champs de vision. Les regards se maintiennent. Perdue. J'ai honte. Je déglutis. Tout un flot de pensées se bousculent alors que rien ne le laisse transparaître sur mon visage. Fermé. A double tour. Comme ce que j'essaye de faire avec mon cœur qui bat la chamade. Je force, mais la clé ne tourne par au fond de la serrure. Il est beau Mikke, même avec la fatigue qui se lit sur son visage, même avec cet air dépassé par les événements. Et il finit par avancer dans le box, se rapprocher, mais pas trop, pas comme je le voulais. Hésitation certaine. Je ne suis pas très avenante non plus, et pourtant, au fond de moi, ce cœur reprend à battre frénétiquement au creux de ma poitrine. Il communique le premier, gêné. De la situation ? De ce que j'ai pu lui faire vivre ? De mon état ? La chemise d'hôpital a remplacé la mienne, la culotte encore humide dessous, seul vestige de ma nuit. Je remonte quelques mèches blondes sur ma tête. Essayer de paraître en meilleure forme ? Impossible. Il connaît déjà la réponse à sa question. Alors, je me tais. J'ai l'impression qu'il veut me dire quelque chose, mais rien ne sort de sa bouche. C'est toi Mikke, qui est devenu aphasique tout d'un coup ? Je baisse les yeux, les ferme même en grimaçant. Pourquoi tu ne me vois pas glorieuse ? Pourquoi tu me vois si faible en face de toi. Ce n'est vraiment pas l'image que j'ai envie de te renvoyer, et ce n'est d'ailleurs pas ce que je pense être mais... tu arrives au mauvais moment, toi et tes yeux tristes, toi et ton petit sourire qui me fait craquer, toi et ton odeur destructrice. Soupire. « Excuse moi. » Prends le pour tout, juste en deux mots. Pour t'avoir collé pendant le spring break, pour m'être attachée à toi, pour avoir tant bu, pour ne pas avoir respecté ta décision de prendre des distances, pour la crise que je t'ai faite subir... Parce que tout a commencé avec la musique alors... je fouille dans la playlist de mon portable, branche les écouteurs qui étaient dans mon sac et lance "Creep" de Radiohead. En live. Mes doigts frôlent les siens lorsqu'il attrape le téléphone et le contact me paralyse. Les paroles. C'est plus simple si ce n'est pas moi qui parle, c'est plus simple si ce n'est pas moi qui écris. Le temps s'écoule, lentement. Fermer les yeux, me laisser bercer par le fond sonore que j'entends au loin, de la voix de Thom Yorke dans les oreilles de Mikke. Et puis cette voix finit par se transformer en celle d'Alex Turner. Non, non. Pas celle là. Parce que les paroles de "Do I wanna know"» révèlent beaucoup trop de mon état d'esprit du moment. Les joues deviennent plus colorées, comme les premières phrases de la chanson. Je me redresse vivement, me lève même, et m'approche de Mikke en tendant le bras pour récupérer mon portable, rapidement arrêtée par les branchements sur mon corps. Coupe s'il te plaît. « I've dreamt about you nearly every night this week » Je m'appuie sur le brancard. Merde. Et ce n'est que le début...


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★ ─ ET J'AI DES CENTAINES DE FLÈCHES DANS LE CŒUR
w/ @nienke van dijk



T'es rassuré. Elle sera entre de bonnes mains ici. Toi, t'es pas celui qui prendra soin d'elle. T'es juste celui qui ne saura rien faire d'autre que la faire souffrir. Et c'est pour ça que t'as mis cette barrière entre vous et elle n'a rien fait de mieux que de forcer. Et voilà où vous en êtes aujourd'hui. Elle a l'hôpital, toi qui t'en veux à mort, qui est sur les nerfs et qui va rentrer chez lui, seul, Nienke et son malaise qui hante tes pensées. Putain, elle pouvait juste t'oublier ou souffrir dans son coin ? Merde Nienke... Elle se rend pas compte de l'état dont tu es. Ça se voit peut-être pas, mais t'es au plus mal. Et elle le sait peut-être pas elle, mais t'es fragile toi au fond. Il t'en faut pas beaucoup pour vriller complet. Mais est ce que ça tu vas lui dire ? "Tu sais pas Nienke, mais moi j'suis un mec faible"... Biensur que non. Tu le dis pas, mais le simple fait d'avoir mit des distances entre vous, ça le montre bien non ? Au fond, elle doit bien se le dire ça. T'es qu'un faible. Et vous êtes deux. Elle, elle boit. Toi tu mets les distances et tu te plonges dans le taff pour l'oublier. Pas d'alcool, pas de meuf. Juste du taff, des potes. Chacun sa façon de penser à autre chose. Après, tu oublies surement que ta 'position' à toi est bien plus agréable que la sienne. Elle, elle s'est vue rejetée du jour au lendemain, sans avoir pu s'y préparer; toi et tes mots percutants, violents. Tes airs plus hautains les uns que les autres. Cette gifle, tu l'as mérité... Tu mériterais plus Mikke; qu'elle t'oublie dans les bras d'un autre et que tu ne sois plus qu'un lointain souvenir. Parce que ça, au fond, c'est clair que ça te mettrais totalement à l'envers. Et pourtant, c'est un peu ça que tu cherchais non ? Et au lieu de t'excuser toi, c'est elle qui est désolée. Totale incompréhension sur le coup. Désolée de ? De t'avoir donné des ailes durant quelques semaines ou désolée d'avoir débarquée chez toi en mode dramaqueen ? Dans les deux cas, en y pensant vraiment, elle n'a pas a être désolée. Et plus, tu la regarde, plus t'y penses. Elle te tend son téléphone, tu le saisis. Doigts qui se frôle et qui te rappelle tant de choses. Tu te racles la gorge, prends une grande inspiration pour oublier vite vite ce qui vient de se passer au plus profond de toi. Pourtant, ton regard en dit long quand il plonge dans le sien, tout en écoutant la musique. Tu les veux ses doigts, sur ta peau, comme durant les dernières semaines. Elle aurait pas dû venir. Ça te fais mal Mikke. Et puis, c'est quoi cette manière de te balancer ce son là ? Te faire comprendre encore plus à quel point t'es le seul et unique coupable de sa déchéance ? Coeur qui s'emballe, t'écoute, regard perdu sur sa silhouette. T'as dévié.. tu peux plus la regarder dans les yeux. Mâchoires qui se crispe, mains moites... t'es pas bien, t'as honte. Tu te sens coupable, encore plus qu'auparavant. Pourquoi tu fais tant de mal sans le vouloir ? Elle veut quoi ? Que tu lui dises à quel point t'es désolé ? Que tu veux faire marche arrière ? Non. Tu reviens jamais sur les décisions que tu prends. Aussi dures soient-elles. T'assumes TOUT. Le fait d'être un gros con, tu l'assumes aussi. Mais être un gros con comme toi implique de souffrir. Beaucoup. Chanson qui se termine veut dire, une autre qui débute. Ok. Donc tu sais pas si ça aussi c'est censé te parler, mais tu le prends pour toi également. Et là, Nienke elle essaye de se lever, pour t'arracher le téléphone. Ok, t'en fais pas Nienke, t'auras pas à batailler. Tu lui tends pour lui rendre, sans un seul regard. Tu la connais cette chanson. T'as écouté ce groupe bon nombre de fois depuis que tu la connais... Tu sais qu'elle aime ce groupe et les écouter, ça te faisait penser à elle quand elle n'était pas à tes côtés - Mais... t'inquiètes. C'est... c'est plutôt moi qui suis désolé. - Enfin tu t'excuses. C'est pas trop tôt. Et tu t'excuses aussi pour beaucoup de choses. A commencé par avoir liké son profil en retour. T'aurais pas du. Vous en seriez pas là. Tu devais ne plus aller sur cette putain d'appli et t'y a été, juste par curiosité. Elle t'avais liké. Tu t'es dis... pourquoi pas ? Ça n'amènera à rien, on s'en fout après tout. Si t'avais su. Si tu avais su que cette file bouleverserait ton monde à ce point. Ta main vient se loger sur sa joue, pour un peu de réconfort. T'espères au moins pour elle. Palpitant qui s'active, encore et encore. T'es partagé entre l'envie de partir pour qu'elle se repose un peu et l'envie de rester à ses côtés. Parce qu'il faut dire que maintenant que t'es là, t'as plus envie de partir. Elle t'avait manqué. Horriblement. Elle n'imaginait même pas comment. Et t'es pas celui qui lui dira malheureusement - Tu veux que j'te laisse un peu ? - Parce que si elle te le dit pas, pas sur que t'arrive à la quitter là. Tu te sens encore bien trop coupable.
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