(( lulix )) → why don't we kill each other slowly ?

why don't we kill each other slowly ? ★ ─
w/ @Lux de Rosiers

elle s’en souvient comme si c’était hier de ce passage à vide. des mots qui avaient dépassés la pensée vous poussant dans vos retranchements. les portes qui claquent, les cris qui fusent et le silence qui en avait résulté par la suite. ça avait été douloureux. bien plus que ce que tu ne pouvais imaginer. et même si immanquablement vous vous étiez retrouvés, la période creuse autour avait été dévastatrice. ne plus te parler, c’était comme manquer d’air. avoir un trou béant dans la poitrine, ne plus être capable de fonctionner correctement. elle avait eu l’impression de s’éteindre un plus chaque jour, luttant contre elle même pour ne pas venir se réfugier chez toi. au jeu de la fierté, vous étiez tous les deux forts mais la douleur continuait à subsister malgré vos tours de force constant. elle avait pas envie de revivre ça alix. pas envie de te perdre même pour quelques jours. et très souvent, il était fatiguant de constater à quel point vous étiez aptes à vous faire de mal. encore plus risible de savoir que dans tous les cas, elle dirait à qui veut l’entendre qu’elle s’en fiche, qu’elle n’a pas besoin de toi. right ? parce qu’elle a pas besoin de toi alix. alors pourquoi est-ce qu’elle ne cesse de te revenir comme ça ? pourquoi est-ce qu’elle transpire le manque de toi à la seconde même où vous n’êtes plus dans la même pièce ? frisson qui parcourt l’échine, tes doigts qui glissent une nouvelle fois sous son tee shirt, électrise la peau blanche. l’corps emprisonné par tes mains, les murmures que tu lui rends quand elle grimace, peu contente de la réponse. un jour tu perdras tout, moi, et tu pourras rien faire contre ça hoquet de surprise quand les dents s’accrochent à sa peau, ses doigts qu’elle serre autour de tes hanches, l’coeur qui bat à s’en décrocher. tu le sais dans le fond lux. qu’un jour ce sera trop et que la guerre prendra fin. parce que dans le duo insolite, t’étais souvent celui qui faisait le plus mal. hurlant sur ses choix, sur aidan et sa manière de la traiter quand la vérité était que la majorité du temps, tu ne la traitais pas mieux. encore ta bridé là ? et p’tain ce qu’elle avait ce prénom en horreur. parce que c’était pas la première fois qu’elle revenait sur le tapis. luna, toujours luna. l’envie de la massacrer qui lui brûlait l’estomac. et qu'est-ce qu'elle a de si spécial pour que t'y retournes à chaque fois ? parce que tu le sais dans le fond lux. tu le sais qu'elle te mérite pas. qu'elles sont pas à ta hauteur. ni les autre, ni luna.

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w/ @Alix Stanford

Je vais tout perdre…un jour. Oui, un jour, je vais te perdre et toi, tu finiras par ne plus sentir mon souffle contre toi. On sera perdant, naufragés de cette relation malsaine et toxique. Parce que je suis là, encore et toujours, malgré ce pseudo couple que tu entretiens. J’aurais pu me barrer, tu sais. Tu me connais assez pour savoir que j’aime pas foutre la merde dans un couple, j’suis pas aussi connard, mais avec toi, c’est différent. Il te mérite pas. Il t’arrive pas à la cheville. Ce mec, je l’ai en horreur, en dégout. Il te traite comme de la merde, je supporte pas. D’ailleurs, je risquerais bien de lui dire ma façon de penser, le jour ou je croiserais sa route. Mais nous…Nous, ma tendre Alix, on survivra pas. D’une façon ou d’une autre, on va se détruire, parce que c’est ce qu’on fait de mieux. T’es ma bombe, je suis le détonateur. Je suis celui qui te fera exploser, je suis celui qui causera notre chute. J’en suis tellement conscient que, quelques fois, j’en dors pas. Tu ne m’aide pas, quand je décide de me calmer…Non, parce que je tiens jamais plus d’une heure à tes côtés. Tu me pousses dans mes retranchements, alors je fais pareil. C’est comme ça. Comme une drogue qui parvient dans mon organisme, comme une chanson morbide. Un jour, je composerais une mélodie sur toi, sur nous, et tu verras à quel point elle est triste. « Un jour, tu me perdras et ça sera de ta faute. » Dis-je sans vraiment le réaliser. C’est sorti tout seul, sur un ton sérieux, trop sérieux. Une voix rogue, vibrante, trop sincère pour être mensongère. Ouai, un jour tu vas me perdre Alix, tu finiras seule avec Aidan et ce jour-là, tu verras à quel point tu ne sauras pas te relever. En attendant, je lâche le prénom, sachant parfaitement comment tu vas réagir. Ta réaction ne se fait pas attendre, tu l’aimes pas. A vrai dire, t’aime qui de mes conquêtes ? Personne. Pourtant, tu les connais pas toutes, pas tous. Tu sais juste qu’ils sont nombreux, parce que l’amour ça m’atteint pas, j’aime la passion, le déchirement. Je connais que ça depuis ma belle France. Je finis par te lâcher en roulant des yeux, refermant mon armoire. « J’sais pas, elle baise bien et elle est sympas. Tu additionnes les deux et moi, c’est suffisant. » Je suis franc, peut-être un peu trop. J’enfile mon t-shirt et attrape mon pantalon que j’ai balancé sur une chaise. « De toute façon, personne trouve grâce à ses yeux…j’ai fini par m’y faire. » Grognais-je simplement. En-même temps, personne n’est assez bien aux miens non plus, encore moins ton pseudo copain en paille. « T’as deux secondes pour détourner les yeux, j’dois changer de boxer. » Un…j’sais plus compter vu que je dégage mon boxer sans attendre ton avis.

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w/ @Lux de Rosiers

y a personne qui mérite de te toucher comme ça. elle les trouvera jamais assez bien dans le fond. n’assumera jamais qu’elle voudrait peut être la place. mais tu l’vois non, lux ? qu’elles sont pas à la hauteur. que tu vaux mieux que tous les corps que t’enchaînes, que t’as besoin de plus que ça. t’as besoin d’un truc puissant, d’un truc qui dérange. d’un truc qui te prends aux tripes et te retourne totalement. t’as besoin d’alix en fait. tout le monde le sait autour de vous, le murmure, ose vous le dire parfois. tout le monde est conscient de l’évidence sauf vous. à jouer les idiots comme si tout ça n’existait pas. comme si ce n’était qu’une futilité dans vos vies quand la vérité était que la dépendance que vous nourrissez était sûrement le truc le plus fort au monde. l’incapacité à respirer correctement sans l’autre. puis y a les mots qui font mal, alix qui se mord la lèvre, les yeux qui s’rivent sur toi. sa faute ? serre les dents, recule d’un pas. t’es doué pour ça. rejeter la faute sur elle comme si elle portait tous les maux du monde sur ses épaules. et ça l’agace. ça. ta manière de parler des autres. de les lui renvoyer au visage quand tu l’insultes si elle ose ne serait-ce que mentionner le prénom d’aidan. t’es un foutu hypocrite lux. comme toujours. tu sais quoi ? peu importe. vas y. je m’en fiche c’est ce qu’elle répète aux yeux du monde, peut être pourrait-elle se le faire croire à elle même pour l’occasion. pour arrêter d’être foudroyée par cette rage constante à chaque fois qu’il bougeait dans un endroit où elle n’étais pas présente. le yeux qui s’posent un peu trop sur la scène, l’coeur qui déraille une nouvelle fois alors qu’elle finit par se détourner. comme d'habitude, tu reviendras. parce qu'aucune de tes putains ne t'apporte ce que moi je te donne. alors non, je vais pas te perdre lux. c'est l'inverse. parce que si elle venait à sortir de ta vie, tu la supplierais de revenir. douce alix qui récupère sa veste, les pas qui mènent jusqu'à la porte. fais attention lux. t'es en train d'atteindre les limites. fin.

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w/ @Alix Stanford

Ouai je sais. Je sais que c’est toi dont j’ai besoin, au fond, c’est évident. Je sais que toi, tu serais capable d’assumer, de me garder plus de quelques heures, de quelques nuits. Mais t’es pas là, à l’évidence. Tu préfères lui à moi, c’est comme ça. Mais ça me dérange pas, parce que je ne suis pas amoureux. T’es pas France Alix…pas vraiment. Je préfère me murmurer ces quelques paroles, quand tu me donnes envie de t’étriper. Je. Ne. T’aime. Pas. Voilà, c’est comme ça, c’est dit, acté. Y’a rien que de l’affection. Le genre d’affection qui donne des envies de meurtres, qui laisse la possessivité s’alimenter. Tu es ces étoiles qui brillent haut dans le ciel, je suis la lune qui te couvre des yeux, qui te dévore du regard. Je t’aime. A ma façon, parfait dans mes imperfections. Tu recules. Je sais que j’ai été trop loin dans mes paroles, mais je le pense. Je serais fautif, tu le seras aussi. On sera coupable, mené vers la barre des accusés, bourreau de l’autre. Lucifer, il a été déchu à force de trop aimer, on nous réserve le même sort. Parce qu’il aimait le monde, mais trop…Nous c’est pareil, sauf qu’on a pas d’ailes. « J’vais pas me gêner. » Que je réponds du tac au tac. Je me mords la langue, discrètement, parce que la rage elle grimpe en moi. Oui, elle se faufile dans mes tripes, c’est douloureux, parce que je sens que cette histoire va mal tourner. Pourtant, j’avais espéré, l’espace d’une seconde, t’avoir pour moi. Tu sais, le genre de soirée passée l’un contre l’autre, devant un film, des cochonneries dans nos bouches. Alors, je fais ce que je fais le mieux. Je détourne les choses, je fais en sorte d’attirer ton regard, ton attention, pour mieux contrôler ce qui n’est…pas contrôlable.  Je ricane. Méchamment. Froidement. Tu me pousse à bout Alix. « Tu ne m’apporte pas ce qu’elles me donnent, avec toi, y’a rien de physique et tu le sais. Je vais pas m’arrêter de coucher juste pour devenir un moine pour tes beaux yeux. » ça va trop loin. Je hausse le ton et enfile mon pantalon. Je t’entends parler, je vais te répondre sauf que la porte elle claque…T’es partie ? Salope ! Sans prévenir, mon pied frappe la commode, puis mon poing. Et ça fait mal…Pas physiquement, mais une fois de plus, j’étouffe…C’est de ta faute, tu me tue.

END