i'm that bad type. (balou ♡)

Objet de tentations malsaines, une main qui se pose sur ton poignet pour t’attirer vers lui, le regard lubrique de l’inconnu qui se pose beaucoup trop sur les quelques courbes que tu peux avoir. Tu tentes de te libérer de son emprise en vain, allant même jusqu’à appeler ton mari à la rescousse alors même que tu tentais jusque-là de le fuir en quittant la boîte de nuit dans laquelle tu t’étais rendue en compagnie de toi-même uniquement. Et, sans plus attendre, Basile intervient. Son poing se retrouve sur la gueule de l’inconnu une première fois pour te libérer, une seconde alors que l’insolent se dresse cette fois face à lui. Toi, t’arrives pas à suivre ; le regard qui part à droite, à gauche et recommence ainsi à trois reprises. Le palpitant qui s’emballe, davantage encore quand le Mulliez t’attrape par les épaules pour t’emmener avec lui pour rejoindre sa voiture. Il te demande comment ça va et tu restes là, la bouche entrouverte pendant au moins dix secondes, le regard planté sur lui. Regard vide, regard perdu. « Je… je sais pas… » T’en sais rien parce que t’es juste stressée et complètement paumée.

Cette nuit aurait pu très mal ce passé, honnêtement Basile lui aurait casser la gueule mais l'important c'était qu'il avait réussi à libérer Louve de ce mauvais pas. Il l'amenait vers la stationnement mais il s'arrêta quand sa femme se figea sur place. Il se tourna vers elle et la serra dans ses bras.''ça va aller Bébé.'' Il la serra dans ses bras quelques secondes avant de la libérer pour ne pas se pendre une autre gifle en pleine gueule de sa part.'' Je vais te ramener à l'hôtel, j'ai besoin de te savoir en sécurité.'' Il résista à l'envi de l'embrasser pour la rassurer mais paumée, elle pourrait surement mal interpreter son geste. Une louve effrayée pouvait plus facilement prendre la fuite qu'une louve plus calme. Il n'avait pas envi de courir après elle dans tout Boston en plein cœur de la nuit.

T’ignores si c’est l’effet de la drogue ou celui des évènements qui se sont enchaînés, voire même le mélange des deux, mais tu sens que c’est dangereux. Pour toi autant que pour lui. Pour toi parce que t’as du mal à réfléchir et à réagir en conséquence ; pour lui parce que tu serais capable de vriller en une demi-seconde à peine. Il t’attrape contre lui, certainement pour tenter de te rassurer ; mais toi, tu restes une fois de plus figée, les bras plaqués le long de ton corps. T’hoches la tête quand il te dit qu’il va te ramener à l’hôtel. « Hm, ok… » Ta main qui vient aussi vite se plaquer sur la poignée de la voiture pour retrouver ta place du côté passager. Silencieuse, t’attends qu’il prenne sa place à son tour et tu finis par reprendre la parole, le regard posé face à toi sur la rue. « Pourquoi ? » que tu prononces comme si ta question avait un sens. « Pourquoi t’es venu ? Comment t’as su ? » Tu comprends ni la raison de sa venue, ni la façon par laquelle il t’a trouvée.

Il c'était attendu à une gifle de sa part mais pour le moment il s'en était sauver pour le moment. Louve toujours de glace, il l'avait pris dans ses bras avant de finir par déverrouiller sa voiture et prendre place après que sa femme prit place au côté passager. Il mit la clé dans le contact et fit ronronner le moteur de sa voiture avant de quitter le stationnement avec Louve. C'était difficile de savoir jongler avec quelqu'un en état comme ca. Il eut un léger soupir en s'engageant dans la circulation de Boston pendant la nuit.'' parce que je me faisait du soucis.. ton cellulaire. Je l'ai géolocalisé.''

Malgré la drogue et l’alcool qui ont pris possession de toi, t’essayes de comprendre. Tu te tritures l’esprit à la recherche de réponses, pour savoir comment il a réussi à te retrouver ici et, surtout, pourquoi il l’a fait au vu de l’état actuel des choses. Alors, tu finis par le lui demander, le regard river sur la rue comme si ça te permettait de te concentrer. Il avoue t’avoir géolocalisée grâce à ton téléphone et tu soupires machinalement. T’aurais dû t’en douter, il a toujours accès à ta localisation. Peut-être que tu devrais désactiver ça. « T’as pas besoin de te faire du souci. Je suis grande. » Dans le fond, tu sais te défendre. Beaucoup moins dans ton état mais t’es presque certaine que ce type ne t’aurait finalement pas touchée parce que tu ne lui en aurais même pas laissé l’opportunité.

En bon mari, il la ramènerait à la maison. L'installerait dans une des nombreuses chambres de leur maison et prendrait soin d'elle mais non, il ne faisait pas ça. Il passait un nouveau feu de circulation. Plus que quatre et ils seraient arrivés à l'hôtel. Il venait d'avouer qu'il l'avait géolocalisé c'était un truc de chelou. Il soupira en augmentant la température du véhicule.''Tu lui aurait casser la gueule j'en suis certain...tu ne veut peut-être pas revenir à la maison où me voir mais c'est mon boulot de me faire du soucis pour toi. Je t'aime encore Louve malgré tout.'' Ouais, son alliance était toujours à son doigt malgré tout et certains jours semblait peser des tonnes.'' ta besoin d'un truc? '' Il s'arrêta à un feu de circulation qui venait de passer au rouge.

Contrairement à ton habitude, t’es relativement silencieuse et d’autant plus calme. Tu te contentes de le questionner et de lui dire que t’es grande, qu’il a pas besoin de se faire du souci pour toi. Et sa réponse te laisse te marbre ; au fond, ton palpitant loupe un battement mais tu ne laisses rien paraître. Je t’aime encore. T’es même pas capable de le dire, toi, à l’heure qu’il est. Tu sais pas si c’est la drogue, les remords ou le fait que t’aies fini par douter avec tout ce qui a pu se passer. Mais tu préfères ne pas réagir. « Non, je crois pas. » T’as besoin de rien, tu te débrouilles. T’as toujours ta carte bancaire alors tu peux bien avoir ce que tu veux, à l’exception de ta fille. Mais ça, tu sais déjà ce qu’il en est.

Les minutes tombent comme la nuit que les quatre feux rouge deviennent trois puis deux et finalement un. L'hôtel se dessinait au loin comme un gigantesque monument sans toute la circulation du jour devant eux. Ses épaules se détendirent légèrement quand elle le rassurait qu'elle avait tout. Basile fini par garer la voiture devant l'hôtel qui ne dormait jamais pour ses clients qui vivaient la nuit. Basile tourna la tête vers sa femme ou plutôt le démon qui avait pris possession d'elle cette nuit.'' Alors j'imagine que tout s'arrête ici... dors bien Louve et fait attention à toi.'' C'était amer, presque un peu trop familier comme si leur histoire n'était que du passé.

La route passe trop lentement à ton goût et, même si te ramener à l’hôtel partait d’une bonne intention, tu te demandes ce que tu fous là. T’aurais certainement mieux fait de mettre ton cul dans un taxi, comme d’habitude. Comme cette nouvelle mauvaise habitude que t’as prise. Sa voiture s’arrête finalement devant l’hôtel et tu détaches aussitôt ta ceinture pour te libérer de son emprise, hochant légèrement la tête à ses propos. « Bonne continuation Basile. » Le goût amer d’une histoire finie trop vite et trop brutalement. Le goût amer qui règne dans ta bouche et ne t’empêche pourtant pas de quitter l’habitacle pour t’enfoncer dans l’enceinte de l’hôtel et monter à ta chambre sans un regard en arrière.