i'm that bad type. (balou ♡)

TENUE – Vendredi 27 février dans la nuit. Retrouvailles compliquées avec ta sœur, houleuses avec ton mari – et supposément futur ex-mari, au moins dans ta tête au vu de la situation actuelle. Cinq jours que t’es de retour à Boston et t’en as déjà ta claque. Alors, ce soir, t’es sortie en douce ; t’as quitté la chambre d’hôtel que t’es forcée de partager avec ta sœur pour aller en soirée au centre de Boston. Une boîte relativement fréquentée, de quoi te fondre dans la masse ou… mieux, te faire remarquer pas plus de monde encore. Ca fait trois heures que t’y es, t’as bu autant que t’as fumé, quelques rails de cocaïne sniffés sur le rebord du lavabo des chiottes. Toujours aussi classe, Louve. Confortablement glissée dans un top noir et un pantalon moulant assorti, tu te redresses sur tes escarpins en replaçant ta crinière. Sourire de conquérante, tu retrouves ta place au milieu de la piste, les corps trop proches de toi, près d’être tous entassés les uns sur les autres. Et tu te déhanches, glisses au sol et remontes, transportée dans un autre monde.

@Basile Mulliez

Vendredi soir, Basile sur son canapé regardait les heures passés depuis maintenant 20h. Il était exténué, Rose était particulièrement têtue ce soir. La seule chose qui avait réussi à la calmée était un t-shirt appartenant à Louve. Il l'avait parfumé d'un de ses parfums parce que son odeur commençait à se dissiper comme un mirage, comme si elle n'avait été que de passage. Pourtant, la petite princesse endormie dans ses bras était la preuve que non. Après une lutte contre Rose, Basile remportait la bataille vers 23 heures. À cette heure, ses pensées était tumultueuse. Si Louve était accrochée à la drogue, une camée qui voulait sa dose d'héroîne. Lui était un camé à Louve. Une fois Rose dans son lit, il prit son téléphone et composait le numéro de son amie Ella. La belle italienne accepta de venir dormir chez lui pour jeter un œil sur sa princesse. Quand il fini de donner les instructions à son amie, il prit ses clés et fila à sa voiture. Depuis sa voiture, il décida de localiser le téléphone de Louve. Il n'était pas très fier de son coup mais il s'en foutait. Après avoir trouver sa localisation, Basile filait au centre de Boston. Le temps défilait jusqu'à ce qu'il arrive à la boite de nuit. Vêtu d'un tshirt noir d'une grande griffe avec un jean simple. Il garait sa voiture dans un garage sous-terrain avant de se rendre à la boîte de nuit. L'endroit était pas mal, les gens était déchaîné. Basile réussit à se faufiler a travers la boîte jusqu'au bar où il se commandait une bière. Sa bière à la main, il reprit direction de la piste de danse. Contournant des couples, il aperçut celle qui cherchait. Il glissait son cellulaire dans la poche arrière de son jean avant de s'arrêter derrière Louve après avoir bu une longue gorgée de bière.''Hey .. tu danse?'' Tant qu'à parler à Louve, fallait bien s'adresser à son démon en premier.

L’esprit ailleurs, à mille pieds de là, perdu dans un univers si lointain que tu saurais pas retrouver ton chemin. Jusqu’à ce que a redescente n’arrive, du moins. Tes hanches balancent au rythme de la musique, perdue au milieu de la foule entassée autour de toi comme des sardines, tes bras qui remontent au-dessus de ta tête un peu trop sensuellement sans doute. T’es seule. Tu l’as jamais été autant. Mais t’en avais peut-être besoin, au fond. A moins que ça n’empire les choses encore ; à moins que tu ne finisses par tomber plus bas encore. La voix de ton mari résonne dans tes oreilles comme dans un mauvais rêve, à tel point que t’en tiens pas compte. L’impression d’avoir rêvé, trop perchée pour comprendre immédiatement. Toi, au lieu de te retourner pour faire face à ce fantôme trop réel, tu continues à te déhancher, les yeux fermés, la tête basculée en arrière pour faire profiter ton visage des spots qui glissent ci et là autour de toi. Les oreilles qui bourdonnent, ton corps qui se colle au sien sans même t’en rendre compte. Son odeur qui enivre tes narines, l’espoir toujours de rêvasser.

Il lui semblait que la dernière fois qu'il avait été dans un club remontait à des années lumières. Maintenant ses soirées était surtout entrain de lire des histoires, changer des couches et écouter des dessins animés que Rose ne comprenait pas encore mais qui assommait Basile après qu'il l'ait écouter plus de trois fois. Il avait retrouver sa louve qui se laissait porter par la musique, putain elle était belle. Un véritable pêché sous ses yeux qui demandait à plonger avec elle. Comme un camé, il regardait avec envie ce qu'il avait sous les yeux. Quand le corps de Louve se colla au sien, ses mains se collèrent aux hanches de Louve. Il se laissa emporter par la musique, bougeant avec elle. Son visage se nicha dans son cou. Son odeur familière lui rappela un peu trop qu'elle lui avait manquée. Il n'avait jamais autant eu le sentiment de danser avec le diable.

Ton corps contre le sien dans l’insouciance la plus totale, inconsciente de la réalité qui se passe autour de toi, tu te rends compte de rien. Ton corps glisse contre le sien avec envie, appréciant presque de sentir ses mains sur ton corps comme s’il était là. Jusqu’à cet instant où ton fantôme se rapproche et devient réel. Jusqu’à l’instant où son visage se niche dans ton cou, où tu comprends que quelqu’un est là, collé à toi sans ton autorisation. Et ça te fait subitement vriller. De grands gestes, ton corps qui s’élance pour se retourner et ta main qui claque sa joue dans le mouvement sans même te rendre compte que c’est lui, Basile. « Me touche pas espèce de dégueulasse ! » que tu gueules les yeux à moitié clos de colère avant de te rendre compte. Et à cet instant, tu t’arrêtes. Ton cœur se resserre, ta respiration s’accélère et tes yeux se perdent dans les siens. Basile. Une quinzaine de secondes que t’as l’impression de vivre comme une éternité, tes billes azur plongées dans les siennes, jusqu’à ce que tes pieds ne touchent à nouveau le sol. Un clignement de paupières et tu t’enfuis comme un animal sauvage, bousculant la foule pour te frayer un passage jusqu’aux toilettes des femmes où tu te réfugies. Tes mains qui passent sous l’eau pour en porter sur tes joues, tentative de rafraîchissement échouée.

Le corps de Louve contre le sien, c'était presque se retrouver à moitié. Ils dansèrent sur le rythme de la musique en se laissant envahir par l'atmosphère de la nuit jusqu'à ce que d'un coup tout s'arrête. Elle se retourne vers lui et lui fou une baffe en plein visage. Basile surpris frottait sa joue en croisant le regard de sa femme. Il ne pouvait expliquer en ce moment ce qui se passait dans sa tête mais à voir les prunelles de Louve, elle devait être au moins à sa troisième dose? Il rassura les gens autour et la suivit. Il l'a manquait de peu car elle s'enferma dans les toilettes des dames. Il se tenait là devant la porte comme si par magie elle allait s'ouvrir.'' est-ce que tu va bien Louve?'' c'est tout ce qu'il veut savoir. Il regretta presque sa bière en ce moment. Basile passait une main dans ses cheveux courts.'' Je vais être au bar prendre une dernière bière et je me barre après pas de soucis.'' Est-ce qu'elle l'avait seulement entendue? Basile recula contre le mur du couloir et se croisant les bras.

Tel un animal sauvage, au moment-même où tu te rends compte de qui est là, derrière toi, tu t’enfuis. Tu bouscules la foule en tentant de t’y frayer un passage pour arrêter ta course une fois entrée dans les toilettes. De l’eau qui vient rafraîchir tes joues, souillant partiellement ton maquillage, tu te fixes une bonne minute dans le miroir qui te fait face. Happée par ton image. T’es naze, Louve. T’entends rien de ce que Basile a pu dire, les oreilles qui bourdonnent à cause de la musique trop forte et de l’émotion, peut-être aussi à cause de la drogue qui monte en flèche avec l’adrénaline. Soupire qui traverse tes pulpeuses alors que tu sors de ta poche ton rouge à lèvres pour rattraper le désastre et gagner un tant soit peu de dignité. La porte qui s’ouvre à la volée alors que tu t’échappes des toilettes sans même te rendre compte qu’il est là, à deux pas de toi. Tu traverses la foule à grandes enjambées pour quitter la boîte et retrouver la rue où tu parais plus désorientée qu’autre chose, les regards de types probablement pétés qui se braquent sur toi.

Pourquoi il avait décider d'attendre? Il n'y a même pas deux minutes, il avait eu ses mains sur Louve comme si elle ne l'avait jamais quitter. C'était elle sa drogue, il n'avait pas besoin de poudre blanche ou de joint pour le savoir. Quand le démon avait repris le dessus, elle l'avait quittée encore pour aller s'enfermer dans la salle de bain et lui comme un con avait décider d'attendre avant d'aller au bar. Il ne devrait pas boire, Rose avait besoin de son père sobre. Abdiquant, il était prêt à partir que elle réapparut. Emportée par un autre sentiment de fuite. Il soupira d'agacement avant de lui donner quelques secondes d'avance pour la suivre. Il irait la porter à l'hôtel et retournerait chez eux. Il traversa la foule dans un temps record pour se retrouver dehors en même temps que Louve, des mecs autour la regardait avec une lueur qui lui était familier. Ça le faisait bien chier mais il ne pouvait l'aider.'' Louve , je te ramène à l'hotel, tu ira te défoncer mais je veut juste que tu sois en sécurité.'' Il regardait un mec qui le toisait du regard.'' te mêle pas de ça connard c'est ma femme...'' Il porta son attention sur Louve, fallait être prudent avant d'approcher un animal apeuré.'' Bébé vient avec moi s'il te plait...'' Sinon il appellerait probablement les flics pour la faire mettre au garde à vue, comme ca il aurait l'esprit tranquille pendant au moins 24h.

T’es là, seule dehors, sous le regard déplacé de quelques types probablement aussi atteints que toi à l’heure qu’il est. T’es désorientée et ça se voit à ton regard qui se perd tout autour de toi, l’air apeuré sur ton visage. Un sursaut t’échappe lorsque Basile prend soudainement la parole à deux pas de toi, en te disant qu’il te dépose à l’hôtel pour que tu sois en sécurité. Et à en entendre sa prochaine prise de paroles, l’un des types n’est visiblement pas du même avis. T’as l’impression que ton palpitant va s’échapper de ta poitrine tant il bat vite alors que ton mai te demande une fois de plus de le suivre. Ton regard qui se perd sur lui, qui le détaille de la tête aux pieds, jusqu’à sentir des doigts s’enrouler autour de ton poignet. « Lâche-moi putain ! » Et tu vois ce foutu regard de dalleux, les pupilles de ce mec probablement tout aussi dilatées que les tiennes. « Basile ! » que tu t’écries comme un SOS à l’attention du Mulliez pour qu’il t’aide à le faire lâcher, les ongles de ta main libre se plantant dans l’avant-bras du type alors que ton poignet remue entre ses doigts pour le faire lâcher prise.

La soirée pourrait mal se finir, très mal. Dehors au beau milieu de la nuit entouré de camés dont malheureusement fait parti ta femme. Quand sa femme l'appel, il réagit instinctivement. Le mec avait choisi le mauvais mec pour se faire chier. Il marcha rapidement vers Louve et le camé et l'interpella pendant que Louve tentait de s'en débarrasser.'' hey connard.'' Le mec tourna sa tête de paumé vers lui et Basile en profita pour lui foutre une droite en plein dans la gueule. Une douleur vive à la main droite mais il en profita pour tirer Louve vers lui. Le crétin revint vers lui et Basile lui foutu une nouvelle droite qui donnait pour le résultat que le camé se retrouva assis par terre.''c'est ma femme bande de crétin!'' Il passa son bras gauche autour des épaules de sa femme et l'attira contre lui pour l'amener le plus loin possible de ces trous du cul. Il marchait rapidement avec elle jusqu'à regagner le stationnement où sa voiture est garer.'' tout va bien Lou?''