(( fitzennedy )) no freedom comes painlessly

no freedom comes painlessly  
★ ─ w/ @Hope J.F. Kennedy

Ces mots qu'elle a prononcé, raisonnent encore dans ta tête. Supporter. Toi, tu voulais pas qu'elle supporte pendant tout ce temps. Tu le sais que t'es pas cool parfois, mais merde... Elle a besoin de te balancer ça comme ça dans la gueule sérieux ? Toi aussi t'en a des trucs à lui balancer, mais c'est pas le moment. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle continue. Elle continue les reproches ? Elle commence vraiment à aller trop loin. Te reprocher des trucs qui se sont passés il y a des mois ? - Attends, tu me reproches de t'avoir foutu dehors là ? Je croyais que c'était oublié ça. Tu comptes me reprocher encore des trucs ? - C'est ça ses défenses ? Parler de ce que t'as pu lui faire ? Tu supportes pas ça. Que les gens parlent de tes erreurs passées. T'as regretté ça, elle le sait bien. Pourquoi elle en parle encore sérieux ? C'est pas bien ce qu'elle fait... T'as fais des erreurs, t'en referas surement. Elle te cherche, mais tu gardes ton calme et pourtant, t'as juste envie de l'envoyer chier là. A croire qu'elle te connait pas. T'as les nerfs. Tu pensais qu'elle te connaissais un peu plus que les autres. Depuis la cuisine, tu la regardes, prends appuie sur le plan de travail, fronce les sourcils, essayes de garder ton calme... c'est compliqué dans ces moments là. Très dur. Tu la laisses juste parler, parce que tu sais que tu vas pas pouvoir parler calmement. Elle veut quoi ? Que tu pètes un câble ? Que t'envoies tout valser ? T'es à deux doigts de tout péter là. Mais à moment donné... quand on peut plus se contenir... Tu presses tes doigts sur le plan de travail, jusqu'à ce que tes doigts deviennent rouge violacés. Puis là, dans un élan de colère, tu te rends vers elle et lui hurle dessus - FERME LA! FERME LA PUTAIN ! Tu sais que je vais péter un câble là. C'est ça que tu veux ? Putain ! - Elle te les brise complet - Je sais que je suis pas parfait, mais c'est pas en me reprochant des trucs que j'ai fais et que je regrette que tu vas arriver à quelque chose ! Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Tu sais que je m'en veux de t'avoir foutu dehors. Je te l'ai dis... ALORS POURQUOI TU REPARLES DE CA ? - Putain, ouais elle est déçue... Mais alors toi... tu l'es encore plus. Elle a pas tous les tords, bien entendu. C'est plutôt toi qui abuse de la traiter comme tu le fais. Mais ça... ce qu'elle sorti, c'est tellement bas. Elle le sait que tu t'en veux... pourquoi elle a remit ça sur le tapis ? Tu respires profondément - Je pense que tu devrais partir de chez moi... Je suis désolé pour tout, d'être un connard, de tout ce que je t'ai fais subir, mais là, me reprocher un truc comme ça, qui m'a vraiment atteint, je trouve que t'as vraiment abusé. Je peux pas parler avec toi après ça. - Tu te rends vers la porte d'entrée, l'ouvre et lui fais signe de s'en aller. T'es vraiment blessé. Elle aurait pu te reprocher encore pleins d'autres choses, mais pas ça. Elle sait que t'en a souffert et que tu t'es détesté.

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on est en train de se déchirer comme on l'a rarement fait. je crois que c'est même la première qu'on en arrive à un stade pareil. j'ai l'impression que c'est comme un point de non retour. et je suis effrayée. d'un côté j'ai envie de te montrer à quel point je suis en colère et blessée de ce que tu viens de dire, d'un autre côté j'ai peur de mettre de l'huile sur le feu. ce soir je voulais juste te dire que je prenais mal le fait que tu me montres encore un peu de doute, que tu me dises que tu savais que j'avais rien fait et que t'étais là plutôt que de me dire que peut importe ce que j'ai fais t'étais là. peut importe ce que j'avais fait, ça veut dire que tu penses que je peux quand même être la cause de tout ça. et c'est pas ce que j'ai besoin d'entendre. depuis que j'ai pris conscience des marques sur mon corps, une petite voix dans ma tête me répète tout les jours que j'ai peut-être été faible et que j'ai sûrement fait une énorme connerie et ça me ronge. j'ai pas besoin qu'en plus de ça tu vienne appuyer sur ce qui fait mal.. sauf qu'au lieu de te dire tout ça, je déverse ma colère, ma rancoeur. « je t'ai pardonné, ça veut pas dire que j'ai oublié.. » pardonner mais ne pas oublier. « je sais que tu t'en ai voulu, mais ça m'empêche pas d'avoir quand même peur que ça recommence » j'ai peur que tu m'abandonnes encore. j'aime mave, gaïa, will, mes amis de la dudley, mais aucun ne t'arriveras jamais à la cheville. si toi tu me laisses, j'suis pas sûr de me relever. et je sais que je vais trop loin, je sais qu'au fur et à mesure de mes paroles je te pique et je te fais rager. je le vois dans ton regard, dans ta mâchoire crispé. mais j'arrive pas à m'arrêter de parler, je déverse un flot de parole horrible, parce que j'ai mal mikke, j'ai terriblement mal et je suis perdue. je sais pas ce qui s'est passé, je ne sais pas pourquoi j'ai ces putain de trace autour du coup ni à quoi elle corresponde. si ça se trouve j'ai essayé de me pendre ? et ça me détruis de pas savoir. et quand tu t'approches de moi en me hurlant dessus, j'ai un mouvement de recule. le même que lorsque adrian m'a levé la main dessus cette fameuse nuit. c'est une réaction presque automatique de mon corps. et tu essaies de contenir ta colère en vain. je vois dans tes yeux que je t'ai blessé et je voudrais m'excuser mes les mots ne sortent pas. je me contente de t'écouter me dire que je vais trop loin, laissant silencieusement les larmes couler. c'est la première fois qu'on se déchire à ce point et je déteste ça. autant que je déteste ce que tu t'apprêtes à faire. t'ouvre la porte et tu me demandes de partir. je tourne alors ma tête vers toi et je te regarde un long moment. « t'es sûr ? » que je demande tout doucement, la voix un peu éraillé. on se connait depuis assez longtemps maintenant, tu sais que me demander de partir, c'est encore une fois la pire chose que tu pourrais faire. tu sais aussi que si je passe la porte de chez toi là maintenant, ça pourrait être la fin de.. nous ? « t'es vraiment sûr mikke ? » parce que moi j'ai pas envie.

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★ ─ w/ @Hope J.F. Kennedy

Elle est pas censée être celle qui te connait le mieux ? Parce que là, en faisant ça, elle sait pertinemment qu'à force de te pousser à bout, tu serais capable de te la mettre à dos ? Quitte à ce que ça te fasses chier jusqu'à en avoir mal ? Elle le sait que te foutres des trucs dans la tronche comme ça, c'est prendre le risque que tu te braques à mort ? Alors tu dis pas qu'il faudrait qu'elle essaye de prendre des gants, qu'elle te pardonnes, qu'elle passe l'éponge. Tu comprends qu'elle n'oublie pas. Toi aussi ya certains trucs que t'oublies pas, mais jamais tu les balancera aux personnes concernées. Tu lui demandes pas d'oublier d'ailleurs. Tu lui a même pas demandé de te pardonner. Tu t'es excusé. Tu lui a dis que tu regrettais, mais en aucun cas tu as demandé son pardon. Alors qu'elle oublie... c'est inconcevable. Par contre, qu'elle te le balances encore en pleine tronche, ça non. Elle peut te balancer n'importe quoi. Mais pas ça. Ce qu'elle est entrain de dire, c'est qu'elle a peur que ça recommence encore. Elle comprend pas que si tu t'excuses pour un truc aussi grave, que tu te rends compte que t'as foiré, c'est pour ne jamais recommencer ? Putain, elle est censée te connaître. T'es toujours là pour elle, depuis. Elle sait qu'elle peut toujours compter sur toi, malgré les mots que t'as. Elle sait qu'elle pourra toujours compter sur toi. Peut-être que t'en demandes trop pour le peu que tu lui donnes ? Surement. Mais qu'est ce qu'elle fout encore là ? C'est pas comme ci, t'étais le seul. Elle a d'autres amis... Alors si elle juge que tu n'es pas celui qui est apte à l'aider.. t'as plus rien à dire là-dessus. Le simple fait qu'elle doute encore sur ta fidélité, ça te rends dingue. Alors ouais, encore une fois t'es pas fin. Mais là, la conversation a vraiment trop mal tournée pour que tu puisses la continuer. Porte d'entrée ouverte. Tu lui demandes de partir. Non, c'est pas l'abandonner ça... c'est juste remettre votre conversation à plus tard. Tu acquiesces d'un signe de tête, essayant de reprendre ton calme - J'pense que c'est le mieux ouais... Là, j'ai plus rien à dire. Je pense que la discussion ne mènera à rien... On la reprendra une prochaine fois. Quand on sera calmés. - Tu t'appuies à la poignée, attendant qu'elle passe le pas de la porte. Oui, t'es sur de toi. Du moins, pour ce soir, t'es sur que tu ne veux pas lui parler plus. Tu la stoppes d'un signe de main, puis la regarde - Ne prends pas ça pour un abandon. Je maintiens toujours le fait que je serais là pour toi. Mais là, je suis fatigué. Je veux être seul. - Ta voix est posée, neutre. Mais après, elle en fera ce qu'elle veut. T'as juste pas envie de parler plus. Alors si vraiment elle te connais un peu, ce dont tu commences à douter, c'est que tu la laisseras jamais tomber. T'es juste trop... toi, pour lui dire. Mais putain, elle le sait.

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j'aime pas du tout la tournure de cette soirée, j'aime pas du tout ce qui est en train de se passer. j'ai la voix qui tremble, les joues trempées par mes larmes. je pensais pas que ça se passerait comme ça. je crois que si toi t'as parfois été trop loin avec moi, je viens d'atteindre la limite la aussi. je te connais par coeur et pourtant ce soir je t'ai poussé à bout. je me suis laissée emporter par la peur, la tristesse et la colère. et je t'ai hurlé dessus toute ma frustration. je sais que j'ai très mal agis mais la peur peut parfois nous faire faire des trucs débiles. tu me demandes de partir et je sens la pression qui commence à redescendre en même temps que mon coeur commence à me faire mal. je baisse la tête et je récupère mon manteau et mon sac à main. je fais attention à bien renouer le foulard autour de ma gorge. j'ai envie de m'excuser mais ça sort pas. pas ce soir. je suis encore secouée, j'ai encore trop l'impression que te demander pardon ce serait me rabaisser et je suis pas prête à ça. michi qui s'était caché dans un coin pendant qu'on se hurlait dessus doit avoir sentie la tristesse qui flotte entre nous. il se lève et vient se mettre à mes pieds, le regard tout triste. « soit pas triste michi » je m'accroupie et je le prends dans mes bras. il essaie de me lécher le visage et me décroche un petit sourire en coin des lèvres. « allez prend soin de ton maitre mon gros » un bisou sur la tête et je m'apprête à quitter la maison quand tu m'arrête. tu me dis que c'est pas un abandon et j'hôche la tête. « moi aussi » moi aussi j'ai besoin d'être seule, j'ai plus rien à te dire, mais surtout moi aussi je reste quand même là pour toi. c'est toujours comme ça mikke quand tu me pousses à bout. je commence par te détester, je te hurle dessus dans ma tête, cette fois-ci en vrai, je craque, je me renferme et puis je finis par me dire que de toute manière je peux pas aller bien loin si t'es pas dans le coin. alors malgré tout, ouais moi aussi j'suis encore là pour toi. je me mords la lèvre et sans dire un mot de plus, sans même te regarder plus longtemps, je passe la porte et je rejoins ma voiture. je craque un bon coup, je lâche totalement les vannes avant de prendre la route pour la coloc.

END