(( fitzennedy )) no freedom comes painlessly

j'essaie de me concentrer, encore et encore. j'essaie d'éveiller en moins un souvenir, ce serait-ce qu'un son, un odeur, une sensation.. mais rien. le vide, le néant total. je me sens vide en fait. vide de souvenir, vide de sentiment. y a comme un truc de brisé et je peux même pas prétendre à le réparer, puisque je ne sais même pas ce qu'il s'est passé. Gaïa est toute aussi dans le vague, elle a pas plus d'information que moi et c'est frustrant. parce qu'on est passives pour le coup et qu'on aime pas ça. je passe ma journée avec toi, je te suis à la spa, on se balade un peu, ça me fait du bien, ça me fait penser à autre chose, décrocher un peu de cette soirée qui est en train de tourner à l'obsession. mais quand la nuit tombe, j'ai l'impression que petit à petit l'angoisse revient. ça commence par une simple accélération du rythme cardiaque, puis ça devient un douleur. mes muscles se crispent un peu, ma respiration se fait plus difficile. j'ai la sensation d'avoir le coeur dans un étau. et toi qui a pourtant réussi à calmer tout mes maux quand tu n'en était pas la source, cette fois elle disparait pas cette angoisse. elle persiste, elle résiste. « ça a rien à voir avec le fait que tu m'ai vexé; c'est oublié ça. c'est juste que... » j'me racle la gorge, mes doigts venant tripoter le tissus qui protège mon cou. « je sais pas, ça me met ma à l'aise de les montrer. » tu me balances cash que tu veux en parler. mais eh, c'est pas toi qui décide où et quand on parle des choses. t'es brusque, j'ai l'habitude et pourtant cette fois ça me percute un peu plus que d'ordinaire. je me sens ultra vulnérable, tellement fragile. exactement pour après les coups que Adrian m'avait donné. utilisée, brisée, jetée. je sais que tu me lâcheras pas de toute manière et au fond, j'en ai pas envie. je soupire un coup et je commence à défaire le noeud du foulard. quand je le retire, tu peux apercevoir des bleus tout autour de mon cou. certains sont même violet tellement qu'ils ont marqués. j'ose pas te regarder dans les yeux, alors je me contente de fixer mon verre. « je te passe le reste mais j'en ai aussi un peu sur les hanches et le haut des cuisses. » je te passe aussi le fameux V, toujours comme incrusté dans ma peau. j'ai peur. peur que tu penses que j'ai encore merdé et que tout ça c'est le résultat d'une nuit où j'ai craqué pour un rail de coke. parce que j'en suis presque sûr, j'ai rien pris.

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★ ─ w/ @Hope J.F. Kennedy

Tu le sais, t'es maladroit... mais la situation, elle n'arrange rien, faut le dire. C'est la première fois que t'es confronté à ça. C'est violent pour toi aussi. T'essayes de pas faire de faux pas pour ne pas la froisser. Tu fais de ton mieux. Certes, t'emploies pas les bons mots, le bon ton, les bons gestes aussi ? Puis tu sais que c'est une situation compliquée à gérer pour elle, mais peut-être pas autant que tu le penses... La situation est bien plus grave que tu le crois, mais c'est surement parce que tant qu'on ne l'a pas vécu, on ne sait pas. Et puis, le fait d'être un mec... peut-être que ça joue ? Peut-être que c'est le fait d'être toi aussi... Le mec que rien n'atteint ? Et pourtant, ça te percute de plein fouet... t'agis peut-être un peu brutalement parce que tu te rends compte de la gravité de la situation et que t'as pas géré comme il le fallait. Tu la vois tripoter son foulard. Foulard que t'avais désespéramment envie de lui retirer toute la journée. Non parce que déjà elle devait mourir de chaud et puis, parce que t'avais quand même aussi envie de voir l'ampleur des dégâts. Normal. Elle s'est déjà inquiétée elle pour toi, tu le sais... Elle devrait savoir à quel point ça fait mal alors de s'inquiéter à mort pour une personne qui nous est chère non ? Toi, tu le montres surement autrement qu'elle, mais t'y peux rien toi, t'es comme ça. On a tous une manière différence de réagir à l'inquiétude, au stresse, au mal... Ouais, au fond, bien sur que ça te mines à mort de la voir comme ça. Elle doit pas s'imaginer. Elle est pas habituée surement à ce que tu t'inquiètes pour elle ou même pour n'importe qui en fait. C'est de ta faute tout ça Mikke. Ne te plains pas que les gens pensent qu'à tu es dénué de tout sentiment qui puisse exister. Coeur de pierre askip... T'as beau les emmerder. T'as aucun envie que Hope elle pense ça elle. Alors tu fais de ton mieux. Tu dis rien, t'attends juste patiemment qu'elle retire ce foulard. Puis quand enfin le foulard est retiré, tu regardes les marques, tandis qu'elle fuit le regard. Grimace discrète. Sourcils haussés, t'aimes clairement pas ce que tu vois... Elle te dit qu'elle en a aussi sur les cuisses. Mâchoires qui se crispent. Putain.. pourquoi elle a fait une soirée au Mexique ? Sérieux... Le Mexique c'est pas le meilleur endroit... Ancienne accro ou pas. Pour des meufs pas habituées du tout comme elles... C'est pas les fêtes de confréries de Boston là... Est ce que c'est le moment de lui faire la morale ? Mh, non.... Mikke retiens toi... Ca chauffe, tu la regardes, tu baisses les yeux histoire de reprendre tes esprits.... ces bleus, son regard fuyant... c'est un peu trop pour toi là. Inspire, expire... Tu relèves la tête enfin, la regarde, soupire puis viens chercher sa main, un peu hésitant, ne voulant pas être trop brusque. Tu vois que c'est pas le moment, puis tu te racles nerveusement la gorge, et lâche - Quoi qu'il s'est passé... quoi que t'aies fais, même si tu t'en souviens plus, pour une quelconque raison... je serais là... - mh... là... on est mi-figue, mi-raisin, Mikke. Bon, tu t'améliores, mais ya encore du taff. Ouais, pas mal de taff. On est sur le bon chemin quand même.... ?

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ça devrait être facile pour moi, c'est pas la première fois que ça m'arrive. apparemment abonnée aux violences physiques, je devrais me dire que je suis déjà passée par là, j'ai déjà dû faire face à la douleur du traumatisme, de la violence du choc, que ce soit mentalement ou physiquement. pourtant ça l'est pas. je suis plus douée pour refouler que Gaïa. je suis plus douée pour réaliser ce qu'il se passe mais le mettre dans un tiroir dans ma tête et faire comme si tout allait bien, jusqu'à presque oublier. ouais mon cerveau il est fort pour compartimenter les choses et faire comme si tout allait bien. cette après-midi tu m'a vu sourire, parler de tout et de rien, rire de tes péripéties mexicaines avec Andrew. presque une hope normale hein ? pourtant les bleus ils sont là, sur ma peau, autour de mon cou, autour de mes cuisses, mes hanches. ils sont aussi à l'intérieur de moi, ce traumatisme est peut-être pas visible mais il est bien là. autour du coeur, composite de mes larmes. j'ai envie de te hurler que je me sens prisonnière, que je me sens piégée et que je comprends pas ce qui se passe en moi. que je ressens des choses que j'ai pas envie de ressentir, que je voudrais tout faire taire. mais j'y arrive pas, pas que je te dise pas tout. juste que les marques autour de mon cou sont tellement présentent que j'ai encore l'impression d'étouffer. je défais doucement le noeuds de mon foulard, c'est pas que je te fais pas confiance. c'est juste que je sais pas, je sais que tu vas ressentir des choses, et j'ai peur d'être tellement emphatique que ça me détruise encore un peu plus. je retire le foulard et je mets à nue. je prends soin de ne pas croiser ton regard, j'suis pas encore prête. ta main cherche la mienne et bizarrement, j'évite le contact physique. attends. aucun mec ne m'a approché depuis que j'ai commencé à réaliser ce qui s'était passé. le soir avant ton départ au SB ? je me doutais même pas une seule seconde de ce qui s'était passé. maintenant ? les choses ont changés. tu parles. je devrais être rassurée mais c'est tout l'inverse. je lève les yeux vers toi, enfin. je fronce les sourcils. regard emplit de colère et d'incompréhension. « quoi que j'ai fais ? » et si j'avais rien fait ? tu vois. tu me crois encore coupable. tu crois encore que c'est moi qui ai juste été faible, qui me suis droguée et quoi ? j'étais tellement défoncée que j'ai eu un rapport violent avec un inconnu ? t'es le seul en qui j'ai entièrement confiance et tu me fais ça ? droit dans les yeux. je me lève d'un coup. « putain mais je rêve » moi j'ai que toi mikke, que toi en qui j'ai confiance, pour qui je donnerais ma vie. j'ai que toi et toi t'es même pas foutu de croire en moi.

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T'es pas du genre très fin Mikke, même quand t'essayes de l'être. Non toi la finesse, tu connais pas, t'arrives pas. Toi t'es cash et tu te rends pas forcement compte que parfois, c'est trop. Au fond, tu le penses vraiment, elle n'y est surement pas pour rien dans cette histoire. Mais bien entendu, tu penses pas non plus que tout ça, c'est à cause d'elle. T'as du mal à t'exprimer, encore plus maintenant. T'es maladroit dans tes paroles, t'arrives pas vraiment à exprimer ce que tu ressens là... t'as en face de toi ta meilleure amie, qui clairement est en détresse et toi, t'es juste le plus maladroit et le plus con aussi, faut le dire. Elle se fige, se braque... et toi tu trouves rien de mieux que lancer un vieux - Quoi ? Quoi encore ? - en grimaçant. Parce que toi tu t'es pas rendu compte que t'avais été encore odieux. Tu doutes encore d'elle au fond et ça l'énerve, ça la blesse, surtout venant de toi. T'es censé être celui qui la soutient, qui a une confiance aveugle en elle. T'as confiance en elle, mais quoi ? Elle se souvient exactement de TOUT pour être certaine qu'elle n'a rien fait du tout ? Elle se lève, voulant surement être assez loin de toi, parce qu'encore une fois tu la déçois ? Tu dis rien. Tu te contentes juste de la regarder, d'arquer un sourcil. Puis, ça bouillonne en toi. Est ce que c'est vraiment le moment de t'énerver là ? Clairement pas. T'es pas si con que ça pour lui en remettre une couche dans la gueule. Tu soupires longuement, lève les yeux au ciel et hausse les épaules  - Putain, mais dès que j'ouvre la bouche, tu l'prends mal. T'es vraiment chiante ! - Tu te lèves à ton tour, t'avances vers elle. Non c'est pas pour la prendre dans tes bras. Parce que là, tu sais qu'elle est saoulée et... toi aussi - Tu dis toi-même que tu ne te souviens pas de TOUT. Alors... - ouais, ça veut dire c'que ça veut dire hein... Puis, d'un signe de main, tu fais signe que tu veux couper court à cette histoire - Tu sais quoi ? J'aurais pas dû t'en parler... C'est peut-être trop tôt... - T'as juste du mal à te remettre en question... A t'excuser peut-être aussi d'être si violent dans tes mots. Compliqué pour toi tout ça. La situation t'échappe. T'es maladroit, parce que ça te rends complètement dingue cette histoire. T'es perdu toi aussi.

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j'hallucine. voilà ce que je craignais. je te montre mes marques, je défais difficilement le noeud du tissus, la seule barrière contre le monde extérieur et tu trouves encore le moyen de me faire plus de mal que la douleur de la marque ajouté à la possible expérience d'agression. t'es doué pour ça mikke, t'es doué pour me faire sourire aussi fort que tu peux me faire pleurer. t'es l'homme que j'aime le plus au monde, celui qui est capable de faire de moi la femme la plus heureuse et qui pourtant en un regard, un seul mot, qui est capable de me détruire et de me faire le plus grand mal. c'est ce que tu viens de faire à cet instant. t'avais promis d'être la pour moi, pas en me payant une pizza et en m'emmenant à la spa.. en me soutenant, en me donnant le bénéfice du doute, en ne me lâchant pas. et là, tu tiens pas tes promesses. je suis en colère et en même temps, je suis tellement triste. je me lève, je m'éloigne de toi, je récupère mon foulard que je fou en boule dans ma main pour m'éviter de m'enfoncer mes ongles dans la peau tellement que je sers mes poing. tu te lèves à ton tour, face à moi et je sais déjà que c'est pas pour t'excuser. je le vois dans tes yeux. « j'suis chiante ? tu te rends même pas compte de l'impact de ce que tu dis et c'est moi qui suis chiante ? » je me mords la lèvre prête à te dire que j'ai juste envie de me barrer et de rentrer chez moi et tu dis LE mot de trop. Tu dis toi-même que tu ne te souviens pas de TOUT. Alors... alors j'ai très bien pu me droguer et coucher sauvagement avec le premier venu ? tu vois pas que je suis au plus mal ? j'essaie de comprendre ce qui m'est arrivée et en même temps j'ai peur de me souvenir et de devoir encaisser ENCORE quelque chose de douloureux. alors je me contrôle pas, je lève ma main et elle vient s'abattre violemment sur ta joue. immédiatement les larmes se mettent à couler. « j'en peux plus mikke. je suis fatiguée. j'arrive plus à encaisser les coups que tu me mets encore et encore. cinq ans que je supporte mais là je peux plus. » je porte mes mains à ma tête, j'essaie de me contrôler, je veux pas pleurer mais c'est plus fort que moi. « je me bats contre cette putain d'addiction et tu m'aides pas du tout. tu me menaces de me tourner de dos, tu me fais des sous entendu déplacés, et surtout tu doutes de moi. mais putain t'as conscience qu'on prend pas soin des gens comme ça ? elle est où ta putain de promesse de thanksgiving hein? ELLE OÙ PUTAIN » je te hurle dessus. j'ai la rage mikke, je suis arrivée à la limite de mon seuil de tolérance. « j'ai besoin de toi moi. j'ai que toi. tu pourrais tuer quelqu'un que je t'aiderais aveuglément parce que quand on aime, on prend soin de l'autre, on doute pas, on prend soin de l'autre putain » arrête de me casser un peu plus que je ne le suis. je t'en supplie arrête.  

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★ ─ w/ @Hope J.F. Kennedy

« j'en peux plus mikke. je suis fatiguée. j'arrive plus à encaisser les coups que tu me mets encore et encore. cinq ans que je supporte mais là je peux plus. » Elle craque. Te gifle en plus de ça. Mais... elle est sérieuse de péter un câble comme ça ? Et tout ça, c'est à cause de toi Mikke. Pourtant, t'as l'air surpris d'entendre ça. Surpris et... blessé. T'arques un sourcil, recule de quelques pas. T'as juste envie de lui dire d'aller se faire foutre putain. C'est donc ça qu'elle retient de cinq ans d'amitié ? - Cinq ans que tu supportes ? - Que tu répètes... Ouais, ça t'as du mal à encaisser ce reproche. A encaisser quoi ? Tu préfères rien dire, parce que tu sais que tes mots pourraient vraiment dépasser ta pensée... Et elle continue.. Et t'es entrain de bouillir de l'intérieur. Mâchoires crispées, t'as juste envie de la foutre à la porte là. Elle dépasse les bornes. Alors ouais, c'est peut-être trop d’accumulations pour elle, mais c'est pas ton problème si elle n'a pas su te dire que t'abusais avant. Mais là, les nerfs prennent le dessus, tu t'avances de nouveau vers elle rapidement, la pointe du doigt - Tu t'fous de ma gueule ? Je suis toujours là quand t'en a besoin. Alors ouais, je m'exprime peut-être pas comme il faudrait, mais me dire que tu SUPPORTES depuis cinq ans... j'trouve ça... - tu marques une pause. Tu sais même pas quoi lui dire. Tu préfères abandonner. T'as juste pas envie de péter un câble au point l'attraper par le bras pour la foutre dehors. Tu t'en voudrais, clairement. Alors tu te masses nerveusement la barbe, puis passe une main dans tes cheveux - Puis merde. C'est pas mon soucis si tu sais pas dire les choses quand ça t'vas pas... Je pense pas avoir été un pourri pendant cinq ans. Ou alors, t'as vraiment personne d'autre à aller voir. - Et puis, qu'elle aille se faire foutre. Si ton amitié lui va pas. Si elle souffre tant que ça, qu'est ce qu'elle fout encore là ? Sérieux... Puis tu la regarde depuis la cuisine et d'un ton neutre tu lui dis - Je sais pas quoi te dire de plus moi... - tu relèves même pas le reste qui a été dis. T'es saoulé, déçu. Oui, elle aussi, elle l'est. Mais ça te fais bizarre de te prendre tout dans la gueule d'un coup - Je t'ai pas dis que je te faisais pas confiance ou que je croyais pas du tout à ton histoire. J'voulais juste que tu saches que dans TOUS les cas... je t'en voudrais pas et je serais là... - C'est pas dis comme il fallait, mais bon. Respire un bon coup Mikke. Essaye d'apaiser les choses peut-être ? Même si on sait tous que c'est pas ton fort. Tu le sais au fond que t'as pas été cool, mais d'après elle, t'as vraiment l'air d'être le pire meilleur pote qui soit alors... qu'elle aille ailleurs si ça lui va pas. Tout simplement.

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je gardais tout ça en moi depuis tellement longtemps que c'était même douloureux de m'entendre prononcer ces mots. je crois qu'une part de moi à dit tout ça pour te montrer la détresse dans laquelle je me trouve mais aussi parce que je voulais te faire du mal, t'en faire un peu, pour que tu comprennes ce que ça fait quand la personne qui tient le plus à toi et que tu affectionnes particulièrement te blesse. a l'heure actuelle je ne saurais dire si les mots ont réellement dépassé ma pensée, mais en tout cas je ressens le besoin de te montrer à quel point tu peux me faire du mal. j'en viens même à te gifler et je sais que je vais le regretter, mais pour le moment je me sens tellement en colère que je suis incapable de me rendre compte de la bombe que je viens de lancer. « j'ai jamais dis que t'étais pas là mais t'as pas envie d'ouvrir les yeux deux secondes sur la manière dont tu me traites non ? » mais ouvre les yeux putain, rends toi compte ou alors admet le merde. « tu trouves ça quoi ? exagéré ? tu trouves ça un peu gros ? comme le fait de m'avoir dégagé de chez toi quand j'étais au plus bas ? m'avoir dit que si je touchais à la drogue tu me tournerais le dos ? le fait de passer parfois tes nefs sur moi alors que tu sais très bien au fond de toi que tu vas trop loin ? »  je prends une grande inspiration te regardant t'éloigner vers la cuisine, commençant petit à petit à regretter cette gifle parce que je te revois t'éloigner de quelques pas de moi, comme si je pouvais te frapper encore une fois. je pouffe de rire nerveusement à ce que tu viens de dire. « comme si j'avais pas essayé ! quand j'essaie de te dire que ça va pas, ou tu me réponds pas ou tu m'envoies chier »  c'est ta marque de fabrique. et puis tu reviens comme une fleur et moi, je te passe tout. « toi même tu m'as demandé la dernière fois comment je faisait pour te supporter.. » tu te souviens ? moi je m'en rappelle ouais. « tu vois là encore tu recommences. tu me fais culpabiliser d'avoir personne d'autres à aller voir et en même temps tu sais très bien me faire comprendre quand ça va pas que j'ai que toi. » je commence à avoir du mal à respirer, tentant de stopper mes sanglots. « je te passe tout. tout le temps. à chaque fois que tu me fais du mal, je ferme ma bouche, j'attends que ça passe et je te pardonne, encore et encore et toujours. et tu le sais. c'est pour ça que tu te permets d'être comme ça. » je plante mes yeux dans les tiens, tu sais que j'ai raison. « je t'aime de manière inconditionnelle et tu le sais. » première fois que je réussis à te dire que je t'aime en face. on a beau parlé que d'amitié, trouve une seule femme capable de t'aimer à ce point et de te tout te pardonner comme je le fais.