C'est dans les moments pareils qu'on a besoin de ceux qu'on aime (Nora)

La santé de ta fille te préoccupe au maximum surtout avec les antécédents médicaux de Lily… Sa maladie qui l’oblige à aller à l’hôpital une par mois. Bref si elle chope cette merde de coronavirus, tu te dis qu’elle ne s’en remettra pas. Tu as vraiment peur parce que cela touche à ce que tu as de plus précieux au monde : tes jumelles. Tu as presque envie d’enfermer Jenny dans un bunker pour qu’elle ne soit pas non plus touchée : une mais pas deux… Tu dois attendre ! Chose que tu détestes le plus au monde ! Oui tu es impatient, il s’agit sûrement de l’un de tes plus gros défauts qui ont réussi à te faire rater une mission… Tu es rentré à temps du Spring Break, heureusement que Charlotte avait été rappelée pour participer à l’effort de guerre… Car oui c’est une guerre sanitaire et tous les étudiants en médecine sont appelés pour aider à vaincre ce foutu virus. Sur le chemin du retard, tu as prévenu toutes les personnes importantes même ton ex Aymalyne, parce que Lily l’aime beaucoup. Bien que tu n’aies pas envie de la côtoyer, cela te semblait logique de la mettre au courant… Ta sœur a carrément décidé de débarquer à l’hôpital même si tu aurais préféré qu’elle se protège chez elle. Lorsqu’elle arrive, tu es assez dans une chaise, légèrement endormi mais les yeux rouges à force de veiller.

J'avoue que ces vacances au Mexique m'ont fait le plus grand bien. J'ai pu revoir mes meilleurs amis ainsi que la soeur de Malik. Puis on était dans notre petit cocon la plupart du temps avec mon fiancé, on profitait du soleil et de notre chambre d'hôtel. Ceci dit depuis cette dernière dispute après l'accident du métro, il fallait bien qu'on rattrape tout ça, qu'on se retrouve et qu'on puisse de nouveau s'aimer encore plus fort qu'auparavant. Je m'en veux de lui avoir fait mal, j'étais tellement dans un mood de dépressive, j'en oubliais le plus important, c'est qu'il soit vivant et que je peux être là pour lui dans ces moments-là. Il a vécu un drame aussi, il était dans le coma durant une semaine comme ses soeurs. Le pire était passé alors on a savouré notre spring break. Et comme toute bonne choses ont une fin, on se retrouve dans l'avion pour retourner à Boston. Sauf que j'avais reçu un message de mon frère qui m’inquiétait au plus haut point, ma nièce est à l'hôpital, elle aurait le covid-19. J'en avais entendu parler au Mexique en allumant la télé sur la chaîne des informations, mais je ne pensais pas du tout que ce virus de merde allait atteindre un de mes proches, mon bébé d'amour. Je rentre chez moi, je ne prends même pas la peine de ranger ems affaires, je prends une douche et j'embrasse Malik avant de lui dire que j'ai une urgence, il comprends très vite. Je prends un uber pour aller jusqu'à l'hôpital, parce que je me sens pas capable de conduire, je suis en stresse, je tremble et j'ai une angoisse, une boule au ventre qui s'empare de moi. Le chauffeur s'arrête devant l'immeuble, je le paye, sors du véhicule et me précipite, le coeur battant à toute allure à l'intérieur. Je cherche mon frère, je demande à l'accueil qui m'indiquent où se trouve sa chambre une fois que je leur ai fait comprendre que je suis la tante. Une fois arrivé dans le couloir de la chambre, je te vois assis sur une chaise, à moitié endormi, tu n'en pouvais plus, ça se voyait. Je m'approche de toi en panique. «Hey ! J'suis là. Désolée du temps que j'ai mis... Elle va comment? Elle l'a chopé comment?» Trop de questions en tête en vérité. Je suis tracassée.

Jamais tu n’aurais cru que ton karma serait aussi merdique en cette année 2020… Mais malheureusement pour toi, tu as rompu avec la seule femme que tu as réussi à faire entrer dans la vie de tes filles, ensuite tu as été gravement blessé en mission (ton premier véritable échec depuis que tu fais partie de l’élite du MI6), puis encore l’accident de métro… Et maintenant ce fichu virus qui est en train de bousiller le monde entier ! Mais le pire dans tout ça, c’est que la personne touchée dans ta famille n’est autre que ta fille Lily… Ta petite princesse que tu aimes tant ! Bien que tu n’aies pas de préférence entre tes filles, il n’empêche que Jenny sait très bien que tu t’occupes énormément de Lily à cause de ses maladies. Bref elle a été admise aux soins intensifs de l’hôpital de Boston et rapidement, tu as prévenu tes proches. Ta sœur avait directement décidé de te rejoindre alors que tu lui avais dit qu’elle pouvait rester se reposer un peu, mais tu sais à quel point c’est une tête de mule. C’est de famille ce trait de caractère, et d’ailleurs tu sens très bien que tes filles seraient comme les autres femmes de ta famille. Fin bref, tu attendais dans une chaise pour qu’on vienne te donner des nouvelles de ta fille, mais rien pour le moment et tu finissais par somnoler complètement. Jusqu’à ce que ta sœur te réveille ! « Ne t’excuses pas petite sœur » réponds-tu avec un faible sourire avant d’inspirer longuement, tandis que tu assimiles un peu sa question sur l’état de santé de ta fille. « Pas très bien… Tu sais qu’elle a des problèmes cardiaques depuis sa naissance, tout ça peut aggraver son état.. Donc ils l’ont admise directement en réanimation. On ne sait pas encore comment elle a pu choper cette merde… »

J'ai eu pas mal de merde ces derniers temps et je pensais que ça allait se calmer, un peu de répit ne ferait pas de mal. J'avoue que si on s'est disputés avec Malik c'était entièrement de ma faute, mon addiction à mes médicaments m'a échappé et j'en ai même pas parlé à mon frère et ma soeur. Je préférais ne pas les inquiétait pour rien. J'ai rompu ne serait-ce que deux jours avec mon fiancé c'était bien suffisant comme ça. Un choix que j'ai bien vite regretté. Pendant le spring break tout s'est bien déroulé, j'y ai vu mes meilleurs amis et ma belle soeur, c'était tellement parfait on a rattrapé le temps perdu. Toutes bonnes choses ont une fin alors me voilà de retour à Boston et à peine avais-je remis les pieds là bas qu'une mauvaise nouvelle venait de m'être annoncé. A croire que Boston me porte la poisse. Je me pose vraiment des questions ou alors j'ai le chic pour porter la poisse tout simplement. Je ne devrais pas me rendre à l'hôpital parce que ce virus est dangereux et il est contagieux, mais je m'en fous surtout quand ça touche à un membre de ma famille, ma nièce, ma princesse. Déjà que je n'avais pas revu mes nièces depuis longtemps à cause de ma querelle avec mon frère, maintenant que tout va pour le mieux il faut qu'il arrive un truc. Je te sens nerveux, inquiet et je le suis tout autant que toi. Chaque parole que tu prononces me fait monter les larmes aux yeux. Je passe mes mains sur mon visage, abattue. Puis les retirent et réponds. « Putain... J'sais même pas quoi faire... Ils acceptent personne je suppose dans la chambre? » J'aimerais tellement la voir, même si ça me mets dans un état lamentable de la savoir en réanimation, j'ai peur pour elle je suis une grande angoissée, j'ai comme un noeud dans l'estomac et la gorge nouée. « J'espère tellement que ça va aller pour elle... J'me sens tellement impuissante... Il n'existe pas de remède à ce virus? » J'me rends compte qu'en faites je ne t'aide pas avec toutes ces questions qui resteront sans doute sans réponse alors je m'installe sur la chaise à tes côtés. « Elle est forte, elle va s'en sortir, Niles. C'est une Oberyn après tout. » J'essaye de te rassurer et de me rassurer aussi par la même occasion.

Même si ce fichu virus ne faisait que pointer le bout de son nez, jamais tu n’aurais pensé qu’il toucherait l’un de tes plus précieux trésors : ta fille la plus fragile… Le pire c’était qu’elle avait une maladie du cœur donc elle était clairement une personne à risque et au vu de la situation, tu avais l’impression d’avoir failli à ta tâche de parent. Tu n’avais pas été à ses côtés lorsqu’elle était tombée malade et tu t’en voulais vraiment. Tu avais toujours promis à tes filles que tu ne les abandonnerais jamais, que même si leur maman avait rejoint les anges, tu serais toujours avec elles. Bref tu espères que Lily ne rejoindra pas sa maman aussi tôt, elle avait encore tant de choses à découvrir de la vie ! Qu’importe, ta petite sœur Nora venait de te rejoindre et tu essayais tant bien que mal de répondre à ses questions. Franchement c’était l’une des situations les plus difficiles au monde quand on est parent ! « Non même moi, je n’ai pas le droit d’y entrer pour le moment. Ils me donnent de ses nouvelles tous les quarts d’heure depuis que je suis rentré » expliques-tu en inspirant longuement, avant de t’étirer parce que tu commences à avoir un peu mal à force de te cambrer et tout dans cette chaise peu confortable. « Nous en sommes qu’au début de ce virus, donc je pense que le remède n’arrivera pas de sitôt… Mais ce qui m’inquiète, c’est son problème au cœur. Est-ce que cela va intensifier sa maladie ou pas ? Ils ne savent pas quoi me répondre dès que je leur pose la question ». Il était bien rare que tu te montres aussi faible face à une situation, mais il est bien difficile pour toi de la maitriser. Ta fille est dans cet hôpital, en réanimation et dont le pronostic vital est engagé depuis son arrivée… « Je sais qu’elle est forte. Elle se bat contre toutes les maladies depuis cinq ans. Et oui c’est une Oberyn ! ». Tu inspires légèrement avant d’attirer ta sœur dans les bras.

J'ai jamais eu la fibre maternelle parce que j'ai jamais connu ma mère donc je ne sais pas ce que c'est et comment il faut agir. Bon il y a eu ma grand-mère qui prenait soin de nous, mais ce n'est pas pareil. J'ai jamais vraiment connu mes nièces étant en froid avec toi et depuis quelques temps je suis très proche d'elles. Alors savoir que Lily est malade me rends folle. C'est comme si l'instant maternelle avait pris le dessus finalement, l'instant de tante plutôt dans ce cas-là. En faites je suis nerveuse, j'ai les mains moites et j'ai l'impression de ne plus respirer, que mon coeur allait exploser. Apprendre cette nouvelle dès mon retour à Boston me confirme vraiment que mes vacances sont terminés. En faites je suis tellement anxieuse que j'en oublie le reste. Et je suis désemparée, anxieuse. Alors si je suis dans cet état, toi t'es vraiment pire. On dirait que c'est ma fille qui est en réanimation, c'est comme si, j'ai envie de rentrer et de l'enlacer. On ne peux pas, même pas son propre père, il y a risque de contamination. Je hoche la tête de gauche à droite, les larmes aux yeux. « Je n'arrive pas à croire que ça arrive... On peux rien faire en plus, ça me tue. » Je laisse échapper un soupir de désespoir. Il ne faut pas que je laisse paraître trop d'anxiété, ça ne ferait qu'empirer la tienne. Pourtant j'ai du mal à me contenir. Je ne suis pas médecin, je ne peux vraiment pas répondre à ta question, mais je fini par te regarder dans les yeux, les lèvres pincées. « Ils ne veulent pas t'inquiéter plus que tu ne l'es déjà. Mais je pense que tout ira bien, ils sont là pour ça. Ils vont tout faire pour la guérir et son problème au coeur peut aggraver enfin ça dépends de ce que ce virus représente. Si ça peut atteindre le coeur... » Je croise les doigts, vraiment. Je fais tout pour te rassurer et me rassurer moi-même. Oui elle est forte, c'est une Oberyn et nous on est fortes, courageuses et on arrive à tout surmonter. Jenny peut s'en sortir, je le crois sincèrement et je l'espère de tout coeur. « Elle tient bon depuis cinq ans, elle arrivera à vaincre ce virus, Niles. Je suis sûre qu'elle s'en sortira. » Je m'enfoui dans tes bras, je te sers contre moi. T'as besoin de tout mon soutien et j'ai besoin du tien. Dans ces moments là on a besoin l'un de l'autre. « Elle va s'en sortir. » Que je te murmure en ravalant mes larmes. Elle est beaucoup trop jeune pour mourir, elle a tant à vivre.

Tu n’as que vingt-huit ans mais tu te rendais compte que tu avais déjà vécu énormément de situations problématiques. Sauf qu’à chaque fois tu savais que ça s’arrangerait ! Aujourd’hui, c’était bien la première fois de ta vie que tu avais du mal à te projeter dans l’avenir, parce que c’est ta fille qui se trouve dans cette salle de réanimation. L’un des plus précieux cadeaux que la vie t’ait donné ! La présence de ta sœur à tes côtés te rend plus calme, moins prompt à détruire le monde. « J’ai l’impression que la vie me rappelle sans cesse qu’on est jamais à l’abri » réponds-tu tristement avant d’inspirer longuement pour reprendre du poil de la bête, même si ce que tu disais par la suite n’était pas très joyeux et tout. « Je les ai prévenus que je ne voulais pas de faux semblants… Soit ils me disent concrètement ce qu’il se passe, soit je m’énerve. Je crois qu’ils ont bien compris le message. Mais ils sont professionnels, alors à eux de s’occuper de ma fille ». Tu te tais légèrement alors que ta sœur tentait de te rassurer au mieux, tout en disant que les Oberyn sont forts. Tu serres ta petite sœur dans tes bras, chose assez rare pour le souligner. Mais aussi une preuve que tout est redevenu comme avant, voire en mieux maintenant. « J’ai confiance en elle ! Et sa jumelle aussi ! Donc pour mes deux princesses, il faut que je sois fort. Que je sois patient, même si ce n’est pas du tout mon fort »

C'est vraiment l'une des raisons pour laquelle je n'ai pas envie d'avoir d'enfants. T'es toujours constamment inquiet pour eux, faut faire attention à tous ses faits et gestes ainsi que les fréquentations. Bon là il est bien tôt pour parler de fréquentations, elles n'ont que cinq ans, mais ça passe si vite. Là t'as besoin d'un soutient sans faille, t'es en pression, j'sens que mon coeur va lâcher d'une minute à l'autre si ça continue. Alors je tente le tout pour te rassurer bien que la situation n'est pas des plus adaptées. Ce que tu viens de dire me fait réfléchir, c'est la vérité au fond. « Et c'est comme ça qu'on forge notre caractère et qu'on devient encore plus fort. C'est dans les épreuves dans ce genre qu'il faut se souder pour lui donner la force de revenir avec nous. » Et je l'espère de tout coeur. Le rôle de parent comme de tante n'est pas de tout repos, c'est comme si il s'agissait de ma fille étant donné que c'est l'enfant de mon frère. Grâce, si on peut dire grâce, à Lily et ce qui lui arrive ça nous rapproche. A nous voir on ne dirait pas qu'on ne s'était pas revu et reparler depuis des années. « Hé, calme toi... Ça ne sert à rien de s'énerver, je suis là et ils vont faire tout leur possible. Ils font leur travail. D'ailleurs tu connais pas quelqu'un qui travaille à l'hôpital? » Si je me souviens bien Ayma travaille à l'hôpital, mais je voulais savoir si tu pouvais passer par quelqu'un d'autre, je n'aime pas te savoir en contact avec celle qui s'est foutu de toi. Mais pour l'instant je te prends dans mes bras, normalement pas tactile, dans ces moments là je m'en contre fous et encore plus si c'est avec toi, t'es mon frère et tu comptes beaucoup pour moi.  Les circonstances atténuantes nous rapprochent en faites. « Je sais que c'est difficile, mais dit-toi qu'il y a encore Jenny avec toi. Elle a autant besoin de son père et encore plus maintenant. » Je sais que ça n'enlèvera pas ton chagrin ni même ton anxiété, mais au moins ça te donne un brin d'espoir.

Depuis la mort de ta femme, tu te doutais que ça allait être difficile pour toi de concilier ta vie d’agent secret et ta vie de père célibataire avec deux enfants. Mais en presque quatre ans maintenant, tu as réussi à élever vos filles correctement : elles sont toutes les deux épanouies dans l’ensemble… Il n’y avait qu’un problème de taille à gérer pour toi : la santé précaire de Lily, la plus jeune de tes jumelles. Depuis toujours, elle faisait des allers-retours à l’hôpital pour sa maladie cardiaque mais cette fois, tu étais encore plus inquiet que d’ordinaire. Normal elle venait de choper un nouveau virus, qui commence tout doucement à se répandre. Tu ignores complètement les symptômes mais ça te fait peur. « Ne t’en fais pas pour ça. Je sais que notre famille sera toujours forte dans ce genre d’épreuves de la vie. » assures-tu doucement avant de faire savoir à ta sœur que tu as clairement fait comprendre à l’équipe médicale qu’il ne fallait pas prendre des pincettes pour t’expliquer ce qui arrivait à ta fille. Clairement tu n’aimes pas ça ! C’est de l’hypocrisie totale ! « C’est dans mon tempérament désolé. Mais je n’ai pas non plus très confiance aux médecins depuis ma dernière mission. » admets-tu sans équivoque puis tu inspires longuement avant de répondre à sa question : « Oui je connais des gens qui bossent ici. Mais tu te doutes que la personne la plus qualifiée pour m’expliquer ce qui arrive à Lily, c’est elle… Elle est au service pédiatrique. ». Tu te doutes que ça ne plaisait pas à ta sœur mais sur ce coup, tu ne peux pas faire autrement puisque les autres personnes ne sont pas en pédiatrie. Qu’importe, ta sœur se montre tactile en te prenant dans ses bras et tu lui rends tendrement son étreinte. Vous n’êtes pas du genre démonstratifs de base, mais la situation actuelle s’y prête donc voilà. « Je sais que Jenny a besoin de moi… Elle est une vraie force de la nature, quand même. Mais elle a toujours le sourire. Regardes ». Sur ces mots, tu sors ton téléphone et lui montres une petite vidéo actuelle de ta fille qui disait des petits mots mignons pour sa sœur avec un sourire d’ange.

Il faut toujours qu'il nous arrive un drame, tout ne peut pas bien se passer pour une fois. Et pire quand ça touche ma nièce. D'habitude j'aurais pété un plomb pour l'avoir, mais je me dois de garder mon calme pour toi. En vérité je bouillonne à l'intérieur de moi, j'ai envie de la voir et d'être là pour elle. Sauf que c'est impossible, déjà que toi, son propre père, tu n'es pas en droit de la voir... J'acquiesce de la tête en guise de réponse, on ressort toujours plus fort dans ce genre d'épreuves, mais si on peut les éviter ça serait encore mieux. Je prends mon mal en patience, mon coeur bat à mille à l'heure parce que j'angoisse de savoir que ma nièce est en réanimation. Au fond on a le même tempérament, impatients, impulsifs et surtout quand ça touche notre famille, ta fille. Tu me parles aussi de ta dernière mission, t'es dans l'obligation de tenir au secret tes missions, mais si tu voulais m'en parler je suis là, même si je sais que c'est dur. Toutefois je me souviens bien qu'ils t'avaient laissés sortir alors que tu n'étais pas en état de bouger.« Je comprends bien, mais là va falloir avoir confiance en eux, ils ont Lily entre leurs mains. » Je me mords la lèvre nerveusement. En faites je sais très bien que tu parles de ton ex petite amie que je ne supporte pas, Ayma. J'aurais tant aimé que tu évites à tout prix de la contacter. Tu sais que c'est un sujet sensible parce que tu lui parle encore alors qu'elle t'as fait du mal, ça je ne digère toujours pas. Un soupir s'échappe de mes lèvres. « Il ne manquait que ça... Et bien si ça nous permets de connaître l'état de Lily... » Pas le choix et de toute évidence je sais bien que tu la contacteras. Etre tactile n'est pas dans notre habitude, mais les circonstances font que de se prendre dans les bras nous fait du bien. Je te parle de Jenny parce qu'elle a besoin de toi encore plus qu'auparavant. Il faut que tu tiennes le coup pour elle. Puis tu sors ton téléphone portable de ta poche pour me montrer une vidéo, elle a le sourire d'un ange et un vrai visage de poupée, elle est tellement mignonne. Instinctivement un sourire apparaît sur mon visage. « Elle est tellement mignonne.... Tu sais que si il faut, je suis disponible pour te la garder. » Si t'as besoin, je suis là de toute façon tu le sais.