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It's Spring Break
La rage que je pouvais avoir est retombé et j’ai simplement réalisé ce que j’avais dit à Tobias, j’ai réalisé l’ampleur qu’avait pris la venue de notre fille. Je n’arrivais pas à me resigner à ôter la vie à un petit être issu de ce qui était un véritable amour à l’époque. Je comprends que Tobias ai pris ça comme une trahison mais comment j’étais sensé abandonné ce bébé qui faisait partie de moi. J’y ai souvent réfléchis, peut être que si nous étions restés soudé et que nous avions fait les démarches mains dans la main j’aurais pu l’accepter mais me retrouver seule, ayant perdu l’homme que je n’ai jamais cessé d’aimer, je n’ai pas pu aller au bout. J’ai essayé de faire les papiers comme j’en avait discuté avec Tobias mais je n’ai pas pu. Je l’entends me dire qu’il donnerait sa vie pour Thémis, j’en suis persuadée mais seulement si ça ne se sait pas. Pour lui je lui ai clairement imposée sa fille alors que je n’ai jamais demandé qu’il s’en occupe, je lui ai simplement présenté sa fille par pur acquis de conscience. « Je suis désolé » je n’aurais pas dû revenir dans sa vie mais quand je la regarde, je vois ses yeux, ce regard qui m’a fait fondre.
Jamais je n’ai aimé qu’il me voit pleurer, j’ai toujours pris ce vieux réflexe de simplement lui tourner le dos, il me connait, il sait à quel moment je me sens obligé de me retourner. On a vécu un an ensemble, bien sûre que je ne peux pas lui cacher ça. Je sens sa main sur mon épaule, je crois que je me sens encore plus mal. Je n’avais aucune envie de montrer cette faiblesse, je ne sais pas comment je suis passé de l’euphorie de la fête, à la colère, à la peine. « Meryl, s'il te plait... » Je n’ose même plus bouger. Je le sens retirer sa main, il va partir ? Finalement non, il vient prendre mes mains comme il l’a toujours fait pour me forcer à le regarder. « Ne pleurs pas Squirell… » Je lève doucement la tête jusqu’à ce que mon regard croise le sien. Comme un reflexe je viens coller ma tête contre son torse. Je ne sais clairement pas ce qui m’a pris à ce moment-là, c’est comme si j’avais besoin de tout ça et ce petit surnom qui m’a tant manqué. Je ne nierais jamais que je suis toujours autant amoureuse de lui.
@Tobias Rothschild
Jamais je n’ai aimé qu’il me voit pleurer, j’ai toujours pris ce vieux réflexe de simplement lui tourner le dos, il me connait, il sait à quel moment je me sens obligé de me retourner. On a vécu un an ensemble, bien sûre que je ne peux pas lui cacher ça. Je sens sa main sur mon épaule, je crois que je me sens encore plus mal. Je n’avais aucune envie de montrer cette faiblesse, je ne sais pas comment je suis passé de l’euphorie de la fête, à la colère, à la peine. « Meryl, s'il te plait... » Je n’ose même plus bouger. Je le sens retirer sa main, il va partir ? Finalement non, il vient prendre mes mains comme il l’a toujours fait pour me forcer à le regarder. « Ne pleurs pas Squirell… » Je lève doucement la tête jusqu’à ce que mon regard croise le sien. Comme un reflexe je viens coller ma tête contre son torse. Je ne sais clairement pas ce qui m’a pris à ce moment-là, c’est comme si j’avais besoin de tout ça et ce petit surnom qui m’a tant manqué. Je ne nierais jamais que je suis toujours autant amoureuse de lui.
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