from high hopes to the ground.

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@Lukas O. Spritz
milan, sam 11 avr
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Un soulagement. C'est ce que t'as ressenti lorsque Lukas a dit 'oui'. Oui, il va monter dans cet avion et te rejoindre chez toi. Et toi, tu lui a gardé l'une des plus belles chambres du Borgia Milan donnant vue sur la Piazza del Duomo. T'es tellement heureuse et soulagée de le voir, car il est de ceux qui représentent à tes yeux l'attachement que tu portes à Boston. Le bon côté. Les derniers jours avec Toni ont été merveilleux, pourtant, t'as cette affreuse et irrépressible sensation que ce n'est pas la réalité. La réalité, ce n'est pas rester éloignée de tout, dans ta petite bulle parfaite de bonheur éphémère. La réalité, c'est de retrouver ta place dans ce monde, aussi compliqué que cela puisse être. Son avion a atterri deux jours auparavant, t'as bien sur été le chercher et te loger dans ses bras à l'aéroport avant de prendre le chemin de l'hôtel. T'as passé deux bonnes heures avec lui et Toni, à boire du thé et à discuter de tout et rien, du programme des prochains jours, de ta reconnaissance de le voir ici. Et puis le lendemain, tu l'as laissé tranquille, pour qu'il ai le temps de dompter le décalage horaire. Mine de rien, t'es stressé de le voir ici, parce que même si c'est avec toute la bonne volonté et l'amour du monde, il va faire éclater la fine bulle autour de toi qui te protège de ce monde horrible et de ces souvenirs violents. T'as peur, t'es stressée, tu paniques, pourtant, tu donnes bien le change. Parce que tu ne peux t’empêcher de sourire bêtement lorsque tu sens la main de @Toni Caldwell dans ton dos et que le soleil d'Italie a légèrement coloré ta peau. Oui, t'as relativement bonne mine et tu te complaît dans tes airs et apparences de bonheur la journée, avant de te laisser engloutir par les démons une fois le soleil couché. T'as convenu avec Lukas de venir le rejoindre dans sa chambre un peu avant midi pour l'embarquer déjeuner dans une petite pizzeria que t'adores avant de passer l'après-midi ensemble. Tu sors de la suite penthouse dans laquelle vous avez élus domicile avec Toni depuis votre arrivée pour rejoindre l'ascenseur et rejoindre la chambre de Lukas. Tu frappes une fois, puis deux, tu tentes de calmer ton impatience mais tu n'y arrive pas trop. Tu entends des pas arriver derrière la porte et clame avec vivacité. « Lukas, viens vite m'ouvrir, ti prego ! »

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Je sais même plus comment j'en était arrivé a avoir accepté ton invitation Kat, mais j'avais réfléchi longtemps, pour accepter, c'est certain. Le retour du Spring Break avait était tellement difficile, putain tout était tellement difficile en fait, alors je sais pas, peu être ouai, si j'étais venu c'est que j'avais besoin de toi. Ou que t'avais besoin de moi Kat. Notre amitiée était devenu tellement importante a mes yeux, forte que je voulais que tu saches que j'étais près a traverser le monde pour toi, je l'avais fait pour quelques heures, pour quelques jours, peu être une semaine je ne sais pas... Mais j'étais au courant de ta disparition, l'origine, de cette disparition, un enlèvement... Kat si tu savais comme mon coeur avait saigné ce jour là, comment je regrettais de ne pas avoir pus te prendre dans mes bras. Alors pour combler ton absence, faire abstraction de ton départ, on s'écrivait tout les jours, afin d'ôter la distance entre nous. Kat je ne voulais pas te perdre. Alors dans ces échanges, la mort de?Alyson avait été évoqué, parce que c'était trop important a mes yeux, que je pouvais pas te cacher cette tranche de vie.
Tu m'avais réserver cette magnifique chambre milanaise, dans l'hôtel de tes parents, tu me gâttais Kat, j'avais même le droit a un balcon, j'étais parfaitement installé. Un clope a la main sur le balcon je piannotais encore et toi sur mon téléphone, quand tu venais me sortir de mon monde. Je t'aurai bien dis entre c'est ouvert, l'habitude de Boston, l'habitude de la chambre, de l'appartement qu'on partage Sto arrivando lançais je a ta direction pour te faire patienter. J'écrasais ma clope dans le cendrier et laissais mon téléphone sur place, tu étais prioritaire Kat. Alors je venais a toi, ouvrant la porte. T'adressant un regard de haut en bas, un sourire chaleureux je te laissais entrer avant de te prendre dans mes bras.

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@Lukas O. Spritz
milan, sam 11 avr
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T'en parle pas, t'en parle plus, tu ne veux plus. Ce putain d’enlèvement, en était-ce vraiment un ? Ouais, t'as été arrachée à ton quotidien paisible et sécurisant, mais au fond, il t'avait avoué que le mal n'aurait pas été pour toi ce jour là. T'as décidé de le croire, à tord ou à raison, tu ne veux plus vivre dans la peur. T'es si loin de Boston alors, parfois, lorsque tu regardes le ciel bleu d'Italie et que tu entends la langue qui chante autour de toi, tu oublies. Tu redeviens la Katalia que tu étais il y a six ans, lorsque tu étais encore heureuse, insouciante, innocente. Ignorante. de toutes les blessures qui viendrait parsemer ton rude parcours vers un semblant de bonheur. Tu ne sais pas si t'as réussi à lui pardonner, mais tu va tenter de le faire, parce que c'est horrible et abominable de devoir vivre avec un ressentiment à son égard. Que ce soit la haine, l'amour ou bien la peur. Tu ne veux plus rien. Non tu ne veux absolument plus rien ressentir pour Tomy Moretti, il a été un passage de ta vie, une incartade. Désormais, c'est terminé. Tu veux oublier, tu veux passer à autre chose. Pourtant et lorsque t'arrives à apaiser tes folles pensées à son égard, c'est sa voix qui vient résonner dans ta tête. Cette voix de la femme qui t'a donné trois choix dont deux amenant à ton assassinat. Putain ton sang se glace alors que t'attends derrière la porte de la chambre et que tu pourrais presque ressentir à nouveau dans ta nuque ses doigts, ceux de cet ange de la mort blond. La porte s'ouvre sur ton Lukas, et tu clignes plusieurs fois des yeux pour chasser cet air paniqué qui a du prendre possession de ton traits suite à tes songes d'un instant. Tu vas directement dans ses bras, heureuse de le retrouver. Tu l'as vu avant hier, mais il a déjà eu le temps de te manquer. Tu restes un peu, longtemps, mais pas encore assez. « t'es prêt à sortir ? » Tu finis par reculer légèrement, mais fais couler ta main sur son bras pour rester bloquer sur son poignet. Ton regard passe derrière lui, tu vois la porte de la grande baie vitrée ouverte sur le balcon. « tu te sens bien ici ? t'aimes la vue ? » tu lui demande avec un sourire. C'est ce sourire qui s'étire tout seul sur tes lèvres, ce sourire du bonheur de l'avoir ici avec toi.

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J'essayais d'occuper les journées comme je pouvais, essayant d'occulter les horreurs de ce début d'années et putains les somnifères devenaient inutiles, le traitement de base était inutile, ces trois cachets, ces trois pillules avaient doublés, parce que maintenant s'était ajouté à l'horreur du métro, la vision de sa mort, les idées de ton enlèvement Kat, et la mort d'Alyson dans cette ruelle et de son enfant, parce que quoi qu'avait pus me dire le père de l'enfant, je croyais pas en la théorie de l'avortement... Alors oui entre temps j'étais passé voir mon psychiatre et changer les dosages parce que je ne tenais plus, que c'était trop, pour toute ces nuits où il n'était pas là. Putain Kat c'était tellement difficile. Mais malgré tout ça ça allait, j'allais en cours, je me levais tout les matins et je mangeais un peu... Et je m'inquiétais toujours, toujours pour tout le monde, pour lui, pour toi Kat', alors même dans ces sms qui me reconnectait à toi, le fais de ne pas te voir ne soulageait pas mon inquiétude. Alors oui j'étais heureux de te retrouver là.
J'étais près pour ce midi cette après midi Milanaise à tes côtés Kat, pour nous changer les idées... Je t'attendais sagement, parfaitement près dans un t'shirt blanc une petite veste noire et un jean... Total look vacance détente, les lunettes sur le nez Kat, comme si rien ne pouvais venir entacher cette belle journée qui était là pour nous réconforter. Une bonne pizza et chill pour le reste de l'après midi, c'était un beau programme. Je quittais le balcon, pour venir t’accueillir dans mes bras Kat, je crois que maintenant je ne pourrais plus me passer de ces contacts Kat', parce que je devais être sur à présent que c'était bien toi qui se retrouvais devant moi comme si te toucher pour de vrai m'ancrait dans la réalité, pour être certain que je ne me perdais pas dans une absence. Alors je profitais de ta chaleur et te donnais de la mienne en soutiens parce que tu en avais besoin toi aussi ma Kat. Oui … juste je prend mon portable et mon porte feuille … c'est moi qui t'invites Tu n'aurai pas le choix Kat, parce qu'alors même que tu aurais pus riposter et que ta main se retenais a mon poignet, je venais déposer un baiser sur ta joue. Puis je suivais ton regard, avant de répondre. La vus est magnifique Kat … merci vraiment. Un sourire doux sur les lèvres, avant de poser ma main sur la tienne Kat , j'allais devoir me détacher de toi pour le temps d'aller chercher mes affaires. Le portable sur le balcon et le porte feuilles sur la table de nuit. Avant de me tourner vers toi, On est parti ?? Je glissais mon téléphone dans ma poche gardant le porte feuille dans les mains, porte feuille d'où dépassais les bords d'une feuille, insignifiante, innocente feuille aux yeux de tous, mais qui risquerai d'attirer les éclaires entre nous Kat si nous apprenions la terrible vérité. Seulement elle était importante pour moi et je ne me sentais pas de l'avoir loin de mes doigts. Kat je prenais ton bras et enlaçais le mien autour, quittant cette chambre. Alors dis moi... elle a quoi de plus cette pizzéria que je ne sais faire ??? Que moi et ma recette de famille ne puisse rivaliser ??? Je voulais te faire sourire Kat, j'avais besoin de sourire Kat, nous devions sourire Kat.

@Katalia Borgia

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@Lukas O. Spritz
milan, sam 11 avr
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Une envolée brève mais intense de tes pensées. Il te ramène à la réalité, il te ramène à lui. Pourquoi l'univers ne l'a pas mis sur ta route plus tôt, Katalia ? Bordel, ce que t'aimes lorsque dans ses bras, que tu sens son cœur battre contre ton buste et sa chaleur qui t’étreint. Peut être que tu ne le méritait pas, avant. Peut être que tu ne le mérite toujours pas, maintenant. Mais assurément que tu te battra toujours pour que sa main ne quitte jamais la tienne. Tu recules parce que tu ne veux pas abuser, mais tu serais bien restée un peu plus. Lukas il est comme toi, il aime ce contact entre vous, ce contact chaleureux et rassurant. Il veut prendre son portable et son porte feuille, tu le laisses faire sans broncher, tu pourras toujours sortir ta carte au moment de régler. Ses lèvres sur ta joue qui y déposent un tendre baiser, sa main sur la tienne, son regard qui file à travers la pièce dans la même direction que le tien. Ouais, ça y est, t'es avec lui, vous êtes ensemble. T'es heureuse, t'es bien, t'es soulagée. Il te remercie et tu lui offres en retour un sourire sincère « de rien Lukas, c'est normal. » Il a traversé la moitié du globe pour toi, tu te dois de l'accueillir tel le prince qu'il est dans ton cœur. Il se détache, il va rassembler ses affaires et toi tu le regardes se mouvoir, plantée là au niveau de l'entrée de la chambre. Il arrive vers toi, il vous réunit à nouveau de par ses gestes et vous quittez rapidement la chambre puis l'hôtel. Ses mots te font rire et ta voix passe par dessus l'agitation de la rue là dehors. « tu vas voir Lukas, les pizzas là bas sont à se da-mner. » Tu farfouilles dans ton petit sac en bandoulière et en sort ta paire de lunettes de soleil que tu glisses sur le haut de ton nez. Le restaurant est seulement à cinq minutes à pied et pendant le trajet, la conversation est fluide mais reste en surface. Tu lui parles de ces quelques jours passés à la campagne avec @Toni Caldwell, de vos balades dans la forêt et de son apprentissage de l'équitation par tes soins. Tu lui parles de la pluie et du beau temps. Tu lui parles de la nouvelle exposition au centre ville dans laquelle tu veux l'emmener. Tu lui parles de tout, mais surtout de rien. Une fois le restaurant rejoint, vous vous installez sur une table en extérieur et tu commandes deux margherita, les meilleures de la ville, cuites au feu de bois, avec une bouteille de vin blanc. « j'te l'ai pas dit Lukas, mais... merci. merci d'être venu jusqu'ici, ça me fait tellement de bien de te voir, si tu savais. » Une ombre passe sur ton visage, un long soupir, et puis, tu le regardes, et tu te sens mieux. T'as toujours tes lunettes de soleil, mais tu sais très bien que l'émotion qu'il aurait pu retrouver dans tes yeux, il va la deviner sur l'ensemble des traits de ton visage, et dans ton sourire, aussi. Hormis Toni, il est le premier à faire en sorte que tes lèvres s'étirent autant, et ce, depuis le départ du Mexique. Le vin arrive, tu trinques avec lui « à ta présence et nos moments à venir. » Les pizzas ne manquent pas de suivre, tu attaques avec gourmandise après avoir lancé « buon appetito ! »

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Je laissais mes doigts glisser sur le papier, pour rappeler à son souvenir, et ces choses intenses qu'on avait vécut avec Alyson. Oui la femme sur cette feuille était devenu essentielle dans ma vie, mais on me l'avait pris, comme on avait pris son enfant. Alors j'étais là avec toi ma Kat pour oublier cette peine, et toute les autres aussi, ta présence me soulageais tellement, parce qu'a Boston si tu savais à quel point tu me manquais, ces jours sans toi n'avais pas la même saveurs Kat. Mais je comprenais tellement ton absence Kat alors je t'en voulais pas, j'étais seulement triste que tu sois parti sans rien dire Kat. Pris dans mon égo de cuisinier de ses dames, je ne pouvais m'empêcher de lancer une petite pique alors que nous étions à l'air libre. Le soleil italien été agréable, il m'avait manqué, bien différents de celui de Sardaigne en été chez les grands parents, ma mère et son ami accompagnée de son fils. Voilà bien des années que je n'avais plus eu des nouvelles. Je me perdais dans mes pensées Kat désolé. Mais nos discussions de surface, ne m'ancrais pas vraiment dans la réalité, je faisais des efforts pourtant. Mais tu avais raison le trajets était extrêmement rapide, et je sentais déjà la bonne odeur du feu de bois qui me faisais saliver. On s'installait alors sur une des tables, et je déposais mon porte feuille sur la table t'indiquant bien que ce serai moi qui payerai ce repas Kat. Et tu commandais comme à la maison. J'affichais un sourire charmé, j'étais bien là Kat. J'suis heureux d'être là Katalia... Fis je en laissant glisser ma main sur la table pour rejoindre la tienne Kat. ... Boston sans toi c'est pas pareil... Ah et tu manques à Meeko aussi... Parce que la boule de poil passe son temps sur ton lit Kat', depuis que je suis revenu il t'attend sur ton lit. Il attend ton retour. Le sourire au lèvre, un sourire de réconfort, parce que je voyais bien tes micros expressions ça n'allait pas si bien, alors je faisais glisser mon pouce sur le dos de ta main Kat pour te dire que j'étais là. Le verre dans la main je le portais à notre hauteur pour les faire sonner. A nous Un gorgée a peine passé, que les pizzas étaient devant nous Anche tu Et une première bouché... Oui elles étaient meilleures que les miennes mais trop facile... Et dans cette première bouchée j'ajoutais Hm... Faut qu'on demande à Melu d'installer un fou a bois à l'appart... pour que j'fasse des pizzas aussi bonne parce que bien sur le four à bois faisait tout.

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@Lukas O. Spritz
milan, sam 11 avr
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Ta main prise dans la sienne, ce contact rassurant t'a tant manqué. Au fil des mois et des semaines, t'as pu découvrir qu'il était quelqu'un de tactile. Toi, tu ne l'étais pas spécialement, mais avec certaines personnes c'est juste naturel et cela ne te dérange pas. C'est le cas de Lukas. Contact que t'avais presque oublié ces derniers jours, et maintenant tu t'en veux. Parce qu'il ouvre les écoutilles. Au bonheur de l'avoir près de toi, et la triste de tes sombres songes qui commencent à revenir au fur et à mesure alors tu sirotes tranquillement le vin, donnant clairement bien le change. Boston sans toi... Meeko... Tu tournes la tête vers lui avec un léger sourire à l'évocation de ce nom que tu connais bien. Tu t'es toujours appliquée à dire que tu étais plutôt chien que chat et pourtant Meeko... Meeko. Les différentes expressions qui passent sur ton visage ne semblent pas être si discrètes que cela car, son pouce vient doucement passer sur le revers de ta main. « je ne sais pas du tout quand je vais revenir Lukas, et si je vais revenir... » En disant cela, tu sais très bien que tu te mens à toi même. Parce que tu sais, que tu vas y retourner. Tu n'auras pas le choix. Et lorsque ton père en aura marre de te voir flâner par ici, il te mettra dans le premier avion. Ou pas, d'ailleurs. T'as bien vu que l’expression sur le visage de ce dernier a changée depuis l'annonce de ce qu'il s'était passé. Peut être que tu n'es alors plus seulement l'héritière de son empire mais que tu es également redevenue sa fille ? Tu retires tes lunettes de soleil que tu déposes par dessus son portefeuilles sur un coin de la table. Tu plisses les paupières à cause du soleil s'invitant sur la terrasse. Vos pizzas arrivent, tu piques dans la tienne avec appétit et réponds un simple « oui... » timide lorsque Lukas te parle de four au feu de bois dans l'appartement. Tu engloutis la pizza mais t'as surtout l'impression d'engloutir ton stress. Ouais car t'es stressée, t'as parlé avec Lukas uniquement par téléphone ou sms ces quelques derniers semaines et t'as peur qu'il te ressorte les sujets brûlants. Parce que clairement, Katalia, t'es dans le déni le plus total. Ici avec Toni, tu parles de l'avenir, mais pas du passé et surtout pas du présent qui t'ébranle à chaque fois que tu vois un couteau de cuisine bien aiguisé ou la nuit noir à la lueur de la lune. Le repas se passe bien, tu te régales, Lukas aussi et les verres de bon vin sont rapidement terminés, tout comme vos assiettes. Il se lève pour aller payer et, effet du vin ou de sa tête en l'air, il oubli le portefeuille caché sous tes lunettes de soleil. « Lukas, attends, t'as oublié ça ! » tu attrapes les affaires et presses le pas dans son sillage pour le rattraper. Dans la précipitation, le volant de ta jupe se coince dans le dossier d'une chaise et tu manques de tomber en avant. « merda » Le portefeuilles lui, tombe par terre. Tu te penches pour le ramasser, il est ouvert et au bout d'une seconde seulement, ton regard discerne son visage. Tu l'avais oublié, dans tes cauchemars. Il n'était resté d'elle que ses cheveux blonds, son trench en vinyle et cette voix, cette putain de voix. Tu restes interdite, tu te redresses en laissant le portefeuilles par terre alors que tu devines que Lukas approche en ta direction. « je...  non... » Il la connait, il l'a toujours connu. Rien n'est réel, pas même votre amitié. Est-il lui aussi un autre démon envoyé par Tomy ? C'est irréel, c'est impossible. Et pourtant, la peur qui t'assaille serait prête à te faire croire tout et n'importe quoi. Tu relèves la tête et remarques qu'il se trouve à seulement deux mètres devant toi, tu recules, te cognes le bas du dos contre une autre chaise et retrouves l'usage de la parole « ne t'approche pas de moi ! » Tu trembles, t'as envie de pleurer, tu sors du restaurant en courant, tu rejoins l'hôtel, ton cœur bat fort et t'as un point de côté dans l'ascenseur. Tu respires difficilement, t'as le souffle coupé. Tu entres dans ta chambre, refermes bien la porte à clé derrière toi et cris dans toute la suite à la recherche de ses bras réconfortants. « Toni, Toni ! » Pas de réponse, il a du sortir de son côté, il n'est pas là, il n'est plus là. Tu es seule.

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« je ne sais pas du tout quand je vais revenir Lukas, et si je vais revenir... » Ca raisonnais dans mon coeur et je ne savais pas quoi dire, j'étais choqué, Kat non tu pouvais pas penser ça, non... Ma gorge se nouait, mais heureusement que j'avais ma main sur la tienne Kat, hein, tu raconte des bêtises. Tu peux pas nous laissez sans toi. Meluzin, Neal, moi on a besoin que tu sois avec nous et puis tes cours. Et puis Toni tu tiens à lui il va passer rester ici avec toi hein Kat non tu peux pas penser ça. Ca me faisait mal au cœur, et pourtant j'arrivais à te sortir une connerie Alors je considère que je gagne par forfait... j'aurai mon permis et toi tu auras abandonné. Un sourire la gorge serré. Non tu nous laisserai pas, on viendrait te chercher par la peau de cul Kat, et tu nous reviendra j'te le promet. J'avais mal de te voir comme ça Kat je lâchais pas mes lunettes de soleil et heureusement parce que tu sais Kat ça me faisais de la peine de te voir sans toi jolie sourire. T'étais mon rayon de soleil. Qu'est ce qu'il s'est passé, ce soir là ? Ce foutu soir où trop de chose avaient volés. Je savais juste que ta disparition était un enlèvement mais Kat' qu'est ce qui t'étais arrivé, bon sang. Ouvre toi s'il te plait. Seulement, j'voulais pas gâcher instant il faisait bien trop beau, l'odeur était alléchante, alors je gardais mes interrogation. Mais même détendre l'atmosphère, ne suffisait pas, l’installation d'un four à pizza ne te tentais donc pas Kat. Mon dieu Kat qu'est ce qu'ils ont détruit en toi ? T'es passé où Kat ? Et aussi bonne que les pizza étaient, que le vin était il y avait ce goût non satisfait. Un manque de joie, de soleil, et je n'arrivais pas essayer de te le transmettre bien trop inquiet pour toi, bien trop pris encore dans ces somnifères, peut être, bien trop pris dans ma tête. Le repas terminé j'avais pris la direction de l'accueil pour régler comme promis, et à peine arrivé Je t'entendais me rappeler. Je me retournais pour te voir t'envoler, mais rester debout, j'affichais un sourire plus léger par cette scène cocasse. Je commençais à me rapprocher pour venir t'aider. Mais toi tu étais différentes, maintenant que tu avais posé les yeux sur le portefeuille ouvert découvrant l'article de journal, et la photo d'Alyson, cette photo que je garde en souvenir de mon amie, cette amie décédée, assassinée dans une ruelle et son bébé j'en suis certain. En fait j'avais même pas lus l'article mais oui, c'était bien noté qu'elle était encore enceinte. Mais je revenais vite à toi Kat et ta réaction extrème, Kat' ? Y a un soucis ? J'étais tout prés de te prendre le bras que tu me lance ce regard que je n'oublierai jamais, comme si je te faisais peur, que je te dégoutais, pourquoi Kat ? Qu'est ce qui vient de changer ? Et sans crier garde tu me repoussais, pour fuir. Et moi je restais sonné interdit, pendant que tu courais. Merde mon cœur s'était arrêté un coup et je comprenais plus rien Kat. C'est quelques secondes après ton départ que je prenais ta suite laissant, mon porte feuille et la photo au sol, parce que ça n'avais pas autant d'importance que toi Kat', t'étais bien trop importante Kat pour que je te laisse dans cette état de torpeur. Alors je te suivais, courant pour te rattraper bien entendus tu allais te réfugier dans ta chambre et je pressais le bouton du second ascenseur parce que je ne souhaitais pas te laisser seule. Mais Kat merde il se passe quoi ?? Vous m’épuisez tous, j'me donne à font pour vous tous. Un jour j'arrêterais je crois... Tu serais peu être la dernière Kat. Mais tu serais. Je te jure que tu sera. J'arrivais à ta chambre, comme tu me l'avais indiqué la veuille. Et venais frapper à la porte. Énervé, inquiété, triste, putain je sais même plus mais je t'appelais. Kat, ouvre moi, qu'est ce qui se passe... Kat s'il te plaît te cache pas … Kat parle moi... Je t'implorais Kat parce que j'allais craquer, parce que je retenais beaucoup trop de chose depuis beaucoup trop de semaine, Kat', t'avais besoin de moi, mais si je voulais t'aider fallais que tu me laisser sinon tu me perdrais, vous me perdrez tous. Et Lukas ne reviendrait jamais. Kat ouvre la porte... d'une voix douce, que je n’utilisais jamais, que je n'avais jamais utilisé même pas pour le calmer.

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@Lukas O. Spritz
milan, sam 11 avr
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Y'a rien qui fait que tu te sens mieux, Katalia. Même pas les envolées subtiles d'humour que tente Lukas à ton égard. Il est là, il te sourit, il est beau parmi les rayons du soleil invités sur la terrasse. Mais pourtant, rien n'y fait. Chaque seconde te tire un peu plus vers la réalité. Cette réalité. Lukas, Boston, cette nuit là... tout. La déception de tes proches aussi, cet appel avec Neal, la panique dans la voix de Meluzine, les messages de Lukas qui ont manqué de t'arracher le cœur. T'aurai d'ailleurs préféré qu'il réagisse autrement, qu'il réagisse comme @Neal T. Hood, en fait. Qu'il te hurle dessus, qu'il te déteste. Mais Lukas est gentil, trop gentil. Et le fait qu'il ne t'en ai pas mis plein à la tronche te rend encore plus mal. Tu ne mérite pas tout ça, tu ne mérite pas sa douceur, tu ne mérite pas sa venue.
La scène se passe vite, bien trop vite, mais bientôt, le battement de ton cœur prend le dessus. Tu n'entends plus rien, ni ses mots ni même les tiens lorsque son portefeuilles tombe et que tu lui jettes un regard que jamais tu n'aurais pensé avoir à lui offrir. Il s'approche, tu recules, t'as mal au dos à cause de cette foutue chaise qui frappe le bas de ta colonne. Tu fuis, tu devines qu'il te suit, tu presses le pas jusqu'à manquer d'air. Tu entres dans l'ascenseur, tu le vois entrer dans le hall de l'hôtel au loin alors que les portes se ferment. Vite vite vite. Fuir. Tu entres dans ta chambre en catastrophe, @Toni Caldwell est absent. Et alors que t'es complètement paniquée à l'idée de devoir gérer cette crise toute seule, un coup vient frapper à la porte. Tu te stoppes nette dans ton élan, retiens ta respiration et refoules tes sanglots pour écouter. « Kat, ouvre moi, qu'est ce qui se passe... Kat s'il te plaît te cache pas … Kat parle moi... » Tu portes une main devant ta bouche, l'autre appuie sur ton ventre. Tu fermes fort les paupières, les traits de ton visage se tordent, de nouvelles larmes emplissent ton visage. Tu fais en pas en direction de la porte, tes mains ne quittent pas leurs places. Silence dernière cette dernière, serait-il parti ? Et alors que t'es à seulement un mètre de la porte, il te demande à nouveau de lui ouvrir. Nouvelle crise de larmes, tes jambes chancellent, tu ne tiens plus debout, alors tu viens t'asseoir dos à la porte, accroupie sur la moquette de l'entrée de la suite. T'as peur, Katalia. T'as peur et tu doutes. Tu doutes de tout, et tu doutes de lui. T'en est putain venue à douter de lui. Lui, son épaule, son sourire, ses gestes tendres, ce regard bienveillant posé sur toi. La peur obscurcie tout, même tout ça. Elle ronge la confiance inébranlable que tu lui portes, elle réduit tout à néant et brûle comme un feu de foret. « j'peux pas te parler Lukas, c'est terminé. » tu finis par dire un peu fort pour qu'il entende tes paroles à travers la porte. Ta tête bascule, l'arrière de cette dernière vient se déposer sur la porte derrière laquelle il se trouve. Et puis, la curiosité dépasse tout le reste. Tu dois savoir, c'est ton seul souhait, ton seul besoin. « qui... qui est cette femme ? la femme de la photo dans ton portefeuilles ? » Sa sœur, sa mère, sa copine, sa... matriarche ? Les mots sortent et brûlent tes lèvres au passage. T'as si mal, dans tes tripes et dans ton cœur.

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Et ça marchait pas Kat t'étais pas là, t'étais plus là, toi et ton sourire, toi et ta joie. Et je savais plus quoi faire, mon coeur pleurait pour toi, de te voir dans cette état. J'ai pleuré pour toi Kat si tu savais. Parce que je suis de ceux là, je suis de ceux qui s'inquiète pour les autres, je suis de ceux qui aime les autres, je suis de ceux qui vois la lumière dans la noirceur, je suis de ceux qui compatissent a la douleur, je suis de ceux qui cherche a déterrer ce qui est enfouis pour déterrer cette part d'ombre. Je l'avais fait tellement de fois, déterrer votre part d'ombre, pour venir vous porter a bout de bras, pour vous relever et pas vous laisser tomber. Mais Kat' tu voulais pas me laisser entrer, il te fallait du temps, je patienterai.
La fin du repas sonnant, partant direction de la caise, j'en oubliais mes papiers et tout changeait, tout se bouleversait, tout! Tu m'effrayais même Kat'. Qu'est ce que je t'avais fais, j'avais l'impression de revoir le regard noir de l'Italien le soir du Badgirlz, la peur en plus parce que le dégoût était là. Le dégoût, la haine, la peur, la panique et l'angoisse, un monstre en face de toi? Je comprenais pas et j'étais petrifié, qu'est ce que j'avais fait? Mais tu m'en voulais et je me douterais pas qu'une simple photos, pourrais te faire réagir, j'ai de nombreux amis et tu n'as jamais fais de jalousie... Kat tu partais sans vouloir me l'expliquer. Alors je prenais ta suite, pour te retrouver, courant pour rattraper la distance que tu avais mis entre nous, le chemin, de l'hôtel n'était pas long j'arrivais à te voir avec la fermeture de l'ascenseur. Et j'avais mal au cœur, parce que je n'aimais pas ce qui m'attendais, toi et ton regard. Alors je laissais la panique me prendre dans l'ascenseur, une panique qui n'avais rien a faire avec l'endroit, je me rendais même pas compte d'où j'étais, de tout façon. Non ma panique allait pour toi et ton état. M'empressant, d'aller a la porte de ta chambre, je frappais et t'appelais, il fallait que tu répondes Kat', il fallait que tu m'ouvres, que tu me parles Kat'... Ne t'enferme pas, me laisse pas sur le carreau. J'aime pas ça, je peux pas... Alors je la laisses tomber impuissant, la main sur cette porte qui nous sépare. Et tes mots, comme une rupture, nette, brutale, définitive, irréparable, invisible flèche a travers le coeur, laissant rougir l'intérieur de mon être. Kat... larmoyant derrière cette porte, impossible de la lâcher, comme agraphé. Le silence s'installait et je ne savais pas quoi dire, quoi faire parce que je ne comprenais pas, que j'étais perdu. Puis ta voix Kat tremblante, venais remettre un coup de fouet, tu voulais savoir qui elle était. Une amie, importante dans ma vie, celle qui grâce a qui j'étais inlassablement amoureux, celle sans qui rien ne se serai passé, celle par qui tout avait commencé... je crois. Mais pourquoi tu voulais savoir? Elle avait quoi a voir dans l'histoire ? dans notre histoire Kat ? Mais j'ouvrais la bouche et je te racontais, comment je la voyais. les larmes sur les joues, parce que m'en rappeler a son souvenir et faire face a la réalité de son absence et de sa mort. je... Alyson... une amie... je ...importante ... dans ma vie ... notre rencontre ... a fait que tout a commencé avec Neal ... J'ai empêcher son agression en novembre ... j'me suis fait tabasser a sa place ... elle m'a emmené a l'hôpital ... elle m'a ramené chez elle ... elle ... voulait coucher avec moi pour me remercier... qui fait ça ? qui couche pour dire merci ? ... on a mangé tard ... on a parlé... on a dormis ensemble ... et j'lui ai préparé le p'tit dej, j'lui aie fait la pâte Oreo, t'sais celle que j'vous fait des fois. On a parlé de sa pâtisserie et de ses projets ... et j'suis parti ... et on a continué a parler de sa pâtisserie des produits qu'elle voulait sur sa carte elle voulait, des idées mes conseils, mon avis, plus d'une fois elle m'a proposé de venir travailler avec elle... seulement y a eu l'accident, ... Neal ... ta disparition ... et j'ai pas eu le temps j'ai pas eu le temps d'être là pour elle ... comme je l'ai était pour vous, j'ai été là quand elle a apprit qu'elle était enceinte, mais j'ai pas été la pour la suite ... et je m'en veux ... et maintenant elle est morte, elle s'est fait tuer ... et le bébé... et putain Kat elle est plus là.... c'est qu'un souvenir maintenant je ne retenais aucun sanglots, aucune larmes, tout le long finissant par m'adosser a la porte replier les genoux contre moi y déposant mon front. J'étais vrai sincères, parlant avec le coeur, parce que cette amie je l'avais aimé, un peu quand même.