Ocyllie * you get on my nerves

Jeune femme qui fasait de plus en plus attention à son alimentation dû à la deuxième personne qui habitait son corps, Alyx etnatit d'éviter la cafeteria en général, mais aujourd'hui, elle avait envie de manger autre chose que ce qu'elle se ferait, en fait, elle avait de la paresse dans l'âme et elle avait envie de manger quelque chose qu'elle n'avait pas besoin de ce faire. Elle prit tout de même une salade, avec une fruit, rien de bien gros ni de gras. Il ya quelque temps déjà elle était foncé dans une jeune fille qui l'avait bien mal prit, Alyx la trouvait un peu cinglée de s'en faire pour un plateau renversé, mais il y avait de ces gens avec ces caractère. Elle s'assit à une table seule et elle vit arriver cette fille, avec ce caractère. Elle lui lança un regard, elle ne savait pas trop pourquoi, mais Alyx ne l'aimait pas tout simplement, elle ne la cherchait pas non plus, mais elle la fixa.

J’étais de ces nanas populaires dont tout le monde avait envie de regarder lorsqu’elle déambulait dans les couloirs de l’université. Ma côte de popularité, ma réputation faisait monter en flèche celle des Dunster, qui persistaient au rang de confrérie la plus nulle de Harvard. Désolé de me jeter des fleurs, mais heureusement que j’étais là. J’avais le don de semer une petite terreur sur le campus. Les filles me craignaient et les garçons ne pouvaient pas me résister bien longtemps. Une véritable femme fatale en devenir. Entre deux cours, deux bavardages, deux petites pauses clopes, voilà que je prenais la direction de la cafétéria pour le repas de midi. Je mangeais peu, comme à mon habitude. Un petit bout de poulet ferrait l’affaire. En dessert, une pomme comme tous les jours. Le réfectoire était plein à cette heure-ci. Je regardais tout autour de moi avant d’apercevoir une place libre non loin d’une bande de jeunes hommes que j’avais eu l’occasion de côtoyer lors d’une soirée. Un mince sourire s’emparait de mes lèvres jusqu’à ce que je passe devant une nana que je ne pouvais pas sentir. En arrivant à sa hauteur je ne pouvais m’empêcher de lui jeter un regard noir tout en lui faisant le plus beau des sourires hypocrites. Je n’avais qu’une envie la baffer. Elle avait des manières qui me donnaient envie de gerber. Elle était seule. Un dernier coup d’œil vers ma bande de potes avant de la regarder à elle et de m’installer face à elle. Posant mon plateau d’un petit geste sec, je lançais d’une voix mielleuse qui puait l’hypocrisie à des kilomètres à la ronde. « Une salade ? Vu la taille imposante de ton derrière j’aurais plutôt pensé que tu passais ton temps à te nourrir de frites et de burgers. »

Alyx avait toujours eu le don d'être aimé par les gens, pas parce qu'elle en imposait ou parce qu'elle effrayait, mais parce qu'elle attrait, elle était attachante, gentille serviable, mais fallait pas la chercher non plus et Ocyllie était de ses filles qui lui tombaient sur les nerfs. Elle se croyait supérieur, mieux que les autres pour si ou pour ça, croyait avoir le droit d'imposer un regne de terreur. Alyx avait fait l'armée, elle avait combattu, elle n'avait pas peur des gamines comme O, elle avait vu bien pire et c'est pas une gamine de dix-neuf ans qui allait lui en imposer. La brunette s'assit devant elle et lui envoya une réplique Alyx prit le temps de finir sa boucher, de regarda Ocyllie doucement, aucune peur, aucune inquiétude. « Et toi c'est le trop peu de nourriture qui te donne ton attitude de merde ? » Un petit bout de poulet, elle allait pas aller loin la petite avec ça, il fallait plus pour passer une journée. Alyx avait vu pire bitch que Ocyllie, mais franchement, ca lui faisait du bien de s'engueuler avec celle-là une fois de temps en temps.

Je ne pouvais pas dire le contraire, je n'étais pas le genre de nana à être sociable. Je préférais largement rester dans mon coin, toute seule, à observer les comportements plus ou moins étranges de l'un ou de l'autre tout en me foutant ouvertement de la gueule de chacun avant de balancer une petite pique à voix haute pour faire rire la galerie et, par la même occasion, humilier ma proie. Je n'avais pas toujours été comme ça et il m'arrivais encore d'être gentille par moment, mais ces moments restaient tout de même assez rare. Prenant place face à une jeune femme que je n'appréciait pas vraiment, je ne pouvais m'empêcher de lui jeter un sourire hypocrite tout en y allant de ma petite réflexion. Pour une fois, j'étais plutôt gentille, mais mon interlocutrice voyait cela comme une attaque. L'air de rien, je haussais les épaules tout en attrapant mon couteau et ma fourchette pour couper un bout de poulet se trouvant dans mon assiette. « Tiens, je n'avais jamais pensé à cette explication, mais vois tu ma petite je ne m'empiffre pas de sauce à salade ignoble et de nourriture à tortue pour me donner bonne conscience et penser que j'ai un corps de rêve. Non, moi je préfère manger sain réellement , petit peu par petit peu et ne pas me priver lorsque je veux quelque chose par la suite» Sans un regard et avec délicatesse voilà que je retirais la peau de mon poulet pour la déposer sur le côté. Autant joindre le geste à la parole.

Alyx ne comprenait pas Ocyllie, elle ne comprenait pas son attitude, le pourquoi du comment elle agissait ainsi et elle ne voulait pas vraiment le savoir, elle la fasait chier pour un rien. Alyx avait échapper son plateau, c'était des choses qui arrivait et l'autre folle lui ne tenait rancune depuis et Alyx n'avait pas l'intention d'arranger les choses, surement les hormones ou je sais pas trop quoi. Alyx ne se laissait pas avoir par les faux aires de la jeune brunette, elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait le sentiment qu'elles ne s'appricierait jamais et puis, elle s'en fichait un peu on ne pouvait pas aimer tout le monde non plus. Alyx rigola doucement à la remarque d'ocyllie, la salade qu'elle mangeait avait à peine de sauce, des oeufs cuit dur, du poulet et de la tomate. « T'as des problèmes aux yeux la gamine ? déjà à ton âge ? je vois pas beaucoup de sauce moi, no de nourriture de tortue d'ailleurs...» Alyx regarda la jeune fille enlever a peau de son minime morceaux de poulet. . « Tu sais qu'il ne faut pas grignoter à longueur de journée hein ? c'est pas très bon, je te dis ça pour ton bien, parce que visiblement t'es toute jeune, faut bien qu'on t'apprennes les bonnes manières et un peu de la vie.» Alyx considérait Ocyllie comme une gaine capricieuse qui n'avait rien vécu de majeur dans sa vie alors qu'Alyx avait déjà un bagage gros comme la terre. Elle s'était marié, elle était devenu veuve, portait toujours son alliance, elle avait été en Afghanstan et en Irak, elle avait fait des choses que le commun des mortels ne ferait jamais, elle avait vu des choses que personnes ne verraient plu, alors c'était pas une gamine qui allait lui dire comment manger.

Je n’aimais pas cette nana. Pourquoi ? Elle avait le don de me mettre en rogne de par sa simple présence dans un même lieu que moi. J’avais envie de jouer le rôle de la lycéenne méchante et populaire et de la foutre dans la benne à ordure, de lui mettre la tronche dans les chiottes, de colporter des ragots tous plus immondes les uns que les autres sur sa pauvre petite personne, mais j’étais plus intelligente que ce qu’elle pouvait penser. Assise en face d’elle, je l’observais manger sa verdure et les quelques aliments comestibles qui se trouvaient à l’intérieur de sa boite en plastique. Comment elle se mettait à me parler celle-là ? Je lui jetais un regard noir, mais je n’avais pas le temps de répliquer que déjà l’autre pimbêche continuait en m’attaquant directement. La paume de ma main tapait sur la table alors que je la pointais de ma fourchette. « Tu ne connais rien de ma vie alors ferme là avant que je te plante cette chose entre les deux yeux. » Ah oui, une petite précision. Je venais de découvrir récemment que toute mon enfance n’avait été construite que sur des mensonges et que ma vie était bancale, prête à s’écrouler à tout moment. Je n’avais pas besoin qu’on me rappelle que j’étais jeune et encore moins qu’on me dise que je ne connaissais rien à la vie. Chacun avait son histoire, je ne remettais pas en cause la sienne alors qu’elle laisse la mienne tranquille et qu’elle s’attaque à mon physique ou encore à mon caractère si elle le voulait. « Je grignote pas. Je fais du sport à longueur de journée. Ma vue va très bien. Merci de te soucier de ma santé, maman. » Un sourire hypocrite s’emparait alors de mes lèvres avant que je ne fourre un bout de volaille dans ma bouche.

Alyx ne voyait en rien comment Ocyllie pouvit être agréable, elle était tout sauf agréable. Elle était énervante avec ses manières, elle s'en prenait aux autres, bref, elle ne l'aimait pas. Alyx ne réagit pas aux commentaires de la jeune fille et recommença à manger doucement comme si de rien n'était avant de la fixée, calme impassable, c'était pas une gamine énervé qui allait la faire bronché. « Je te déconseille vivement d'essayer de me planter un truc entre les yeux... tu ne connais pas ma vie non plus ma petite et ma vie elle me permet de te faire bien plus de mal que te crever les yeux » Faut pas menacer l'intérgiter physique d'une femme enceinte qui a été dans l'armée non non, c'était pas une bonne idée, mais comme le sujet de la vie de la jeune fille semblait être trop épineux, elle décida de ne plus en parler, elle était pas archie chiante non plus la Alyx. . « Mais alors, ton caractère de merde il vient d'où ? on ta pas assez aimé à l'école dit ? » Alyx aurait bien aimé savoir pourquoi O était comme elle était, sincèrement, parce que personne ne devient chieuse comme ça simplement.

Un sourire mesquin, espiègle venait se dessiner sur mes lèvres. Je venais de toucher un point sensible chez la jeune femme et, autant l’avouer, j’en étais plutôt fière, voire même très fière. Ma fourchette venait se planter dans le bout de viande qui se trouvait dans mon assiette avant que je n’en coupe un morceau. Je l’écoutais parler tout en mastiquant le poulet qui se trouvait dans ma bouche avant de lui demander d’un ton hautain : « Et elle a quoi de si extraordinaire que ça ta vie pour me filer les chocottes à ce point ? » Oui je pouvais me montrer particulièrement méchante lorsque je le voulais et autant le dire clairement j’avais envie de jouer les pestes et de me montrer odieuse avec mon interlocutrice. De toute manière je ne comptais pas jouer les tendres avec une nana qui m’insupportait au plus haut point. Sa question me donnait encore plus de sourire, pour ne pas dire qu’elle me donnait envie de m’esclaffer devant elle. Telle une enfant je venais hausser les épaules avant de répondre d’une petite voix douce et pourtant si piquante : « Encore une fois je te remercie de vouloir te soucier de ma popularité, mais elle a toujours été au plus haut. Je n’ai pas besoin de jouer les saintes nitouches pour me faire apprécier moi. Remarque certaine personne dans cette salle se font engrosser pour attirer le regard et la sympathie des autres, je crois que c’est encore pire que de vouloir jouer les bonnes sœurs. » Un mince sourire hypocrite s’emparait de mes lèvres avant que je ne vienne fourrer un autre bout de poulet dans ma bouche.

Ocy n'avait rien trouver pour déranger Alyx en fait. Elle était assez calme, elle n'avait aucun problème à parler de sa vie, elle avait apprit à vivre avec son passé et avec ses tourmentes et c'était pas une petite pétasse qui allait déranger une fille comme Alyx. La brunette souriait doucement, comme si de rien n'était. Alyx n'essayait pas vraiment de blesser Ocyllie, elle n'était pas méchante comme la jeune fille, elle n'y tirait aucun plaisir, elle avait juste envie de la déranger plus qu'autre chose. « La vie c'est donnant donnant ma petite, si je suis pour te parler de ma vie, je le ferai pas sans entendre parler de ta vie qui te dérange tant à vouloir me crever les yeux. » Alyx était pas dupe, elle allait pas commencé à parler de sa vie, alors que Ocy restait fermer comme une huitre constipé. Alyx avait envie de rire à la remarque d'ocyllie, comme si tout le monde choisissait de tomber enceinte. Franchement, elle, elle ne l'avait pas choisis, c'était arriver, son mari était décédé, elle ne se voyait pas tuer son bébé en plus alors bon. . « Moi j'ai pas eu à jouer les nana capricieuse et prétentieuse pour attirer l'attention. » Alyx ne releva pas le commentaire sur les femmes enceintes, elle s'en fichait bien, elle ne le faisait pas pour attirer l'attention et elle n'avait pas envie d'entrer dans ce jeux là avec la pimbêche.

« Ma vie, c’est la danse et uniquement ça. » Voilà que je rétorquais sur un ton plutôt froid. Il était tout bonnement hors de question que je me mette à parle de mes malheurs avec une nana que je ne pouvais pas piffrer. Elle n’avait pas besoin d’en savoir plus sur moi. D’ailleurs elle en savait déjà bien trop. Je n’avais pas envie de parler de raconter à cette jeune femme que j’avais découvert l’existence d’une sœur jumelle quelques semaines auparavant, que la femme qui m’avait élevait n’était en réalité que la maîtresse de mon père et non ma mère biologique, que je n’arrêtais pas de penser à mon premier amour que j’avais quitté pour vivre mon rêve alors que lui se trouvait au fond d’une cellule pour des trafics de drogue, que j’avais une pression monstre sur les épaules étant donné mon niveau en danse. Rien qu’en y pensant, j’avais les larmes aux yeux. Je ne voulais rien laisser paraître et d’une vois sèche je continuais : « Mais de ton côté tu peux tout me raconter, je ne suis pas le genre de meuf à aller raconter les malheurs des autres sur le campus. » Bon d’accord, un petit peu, mais elle n’était pas censée être au courant. Prétentieuse. Capricieuse. Ces mots venaient me redonner le sourire. Elle me connaissait mal, très mal même. « Ma cocotte sache que je n’ai rien d’une gamine capricieuse étant donné que je trime pour avoir ce que je veux et que je ne suis pas du tout prétentieuse, mais que je me compare uniquement aux autres et le fait est que je suis supérieure à eux que ce soit artistiquement parlant ou encore intellectuellement. » Je marquais une courte pause avant de reprendre : « Même si tu dois penser que je suis complètement stupide. » Parce que oui, j’étais certaine qu’elle me prenait pour une idiote.