« I want you to feel me, every time you dance with somebody  » ∇ ALEXITO

 I want you to feel me, every time you dance with somebody
w/ @Quito Halgrove
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Fragile. C'est rectifié, expliqué, mais ça reste, ça traîne dans le ventre, ça le serre un peu. Lex, elle avait pas vu ça comme ça. Elle avait pas réfléchi à la distance, au temps écoulé sans, plus grand que celui passé avec.  Alors elle s'assure que l'allié se rappelle qu'il est éternel, elle vérifie qu'on viendra le voir tous les jours, et que l'ensemble du personnel est briefé sur le fait qu'elle sera joignable au moindre problème. Le laisser là-bas, pour te voir ici, j'espère que tu mesures le pas que je fais. J'ai loupé quelques jours, presque une semaine, mais il est trop important pour être abandonné. Tu es trop important pour être laissé seul au soleil. On l'est trop, pour que tu nous oublies. Arrivée il y a une heure, une chambre prise, et un maillot de bain enfilé, recouvert d'une robe légère. Pas le temps de savourer le soleil, faudrait pas prendre le risque qu'il change d'endroit. Montre la photo à la réceptionniste, et se hâte. Cherche, hésite, trouve. Jusqu'à derrière toi. Maintenant, hésite. Parce que j't'ai pas prévenu, parce que j't'ai menti. Parce que j'agis toujours avant de réfléchir, et que je ligote ta liberté. Mais, t'as dis fragile. Alors les doigts se posent les traits, et avant que tu puisses saisir ce qu'il se trame, mes lèvres s'apposent sur les tiennes. Y a pas que Peter et Mary Jane qui ont le droit de s'embrasser comme ça. « Surprise. » Soufflé, à peine elle quitte tes lèvres. T'habitues pas, j'suis pas sûre que ça soit vraiment moi de faire ce genre de trucs. Mais, j'aime bien cette lumière qui enveloppe ma peau, j'aime bien avoir le cœur qui s'anime à nouveau. J'aime savoir que tes doigts sont toujours doux. J'ai décidé qu'on s'était assez manqué.

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w/ @Alexis Callaghan
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Une semaine, quelques jours et des poussières sans elle, j'en peux déjà plus. Je le montre pas forcément, car je veux pas qu'elle prenne peur qu'en fait, quand elle est loin de moi, j'me sens tout déboussolé. Je sais pas quel jour on est, si c'est le jour, ou la nuit. Rien, plus rien ne tourne normalement dans mon horloge biologique. Je suis tel un gosse perdu au bord de la plage, qui cherche sa famille parmi la foule. Ouais, t'es ma famille maintenant Alexis, c'est le seul endroit où je me sens réellement à la maison. Va au Spring Break Quito, m'a soufflé une petite voix dans la tête. Même si ça te sépare un peu plus d'elle. Profite, pense à autre chose. Et surtout, ne reste pas coincé à Boston dans ton garage alors que tes amis font la fête au soleil et que la brune est loin de toi. Je pensais réellement que j'allais kiffer mais... c'est pas comme je l'avais espéré. Je me retrouve plus souvent seul, qu'avec mes potes. Car j'ai besoin de penser, j'ai besoin d'avoir mon moment où je sors mon téléphone pour parler avec elle. Je comprends qu'elle ait envie de rester près de son ami malade. Mais... moi aussi je suis malade Lex, intérieurement, je pourris sans toi. Je souffle avec un petit sourire amusé après avoir reçu sa réponse suite à la photo que je lui ai envoyée avec mon cocktail et je ferme les yeux pour essayer de faire une sieste. Sauf que... je ne sais pas cela fait combien de temps que je dors au soleil mais un gros nuage semble m'emmerder. Quelque chose me fait de l'ombre, puis je peux plus voir, et on m'embrasse spontanément. Surpris, frôlant la crise cardiaque, je sursaute et me redresse en reposant mes lunettes de soleil sur mon nez. Ébloui par le soleil, j'attends de récupérer ma vue. « hein ? » que je lance bêtement en détaillant de haut en bas la fille qui m'a embrassée contre mon gré ! Mais c'est Alexis. Du moins, je pense. Je quitte mon transat pour arriver à sa hauteur et un sourire niais s'affiche sur mes lèvres. « mais qu'est-ce que tu fous ici toi ? » mes yeux la dévorent tout entier. Elle est belle dans cette petite robe légère, avec ses cheveux au vent comme ça, au Mexique, avec moi. Oui, elle est réellement là et je suis désolé si je beug en restant sur place mais j'ai du mal à y croire en fait.

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w/ @Quito Halgrove
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Les choix, je sais pas faire. J’offrirai du temps à tous, je m’oublierai un peu, qu’importe, prenez des bouts de cœurs, des bouts de corps, pour que vous ne soyez jamais seuls. Les journées s’allongent, entre les visites et les absences, le silence dans la chambre d’hotel, la crainte qui grignote les entrailles. Demoiselle n’est certaine qu’une fois ton regard porté sur elle. Cligne, ferme tes paupières, et elle craint disparaitre. Elle voudrait se graver là, sous la peau, que tu la vois même quand tu tentes le sommeil. La distance, va encore quand Callaghan avait la certitude que tu t’inscrives dans ton quotidien. Mais, le soleil, la légèreté, la joie qui se diffuse dans les corps fatigués qui sortent de l’hiver, ça la fait flipper d’un coup. La patience usée ne demande qu’un moment de quiétude. C’est neuf, mais je me fais vite aux habitudes, à ton odeur quand je me réveille, à ton rire quand mes traits se font boudeurs. Tu réponds à mes inquiétudes avant même que je les formule. Comment j’fais moi maintenant avec toutes mes questions qui s’entrechoquent, sans un Quito pour les balayer d’une certitude ? Je fais ce que décide l’imprudence, l’impatience, je débarque et j’le fais juste pour toi. J’impose mes lèvres contre les tiennes, je vole ce qui m’appartient. T’as le visage qui change plusieurs fois d’expressions, et moi j’me marre en face, gamine trop heureuse. Y a le corps qui se surprend de s’faire inonder de la sorte. Lèvre inférieure se fait mordre, pour retenir ce sourire idiot. Elle te regarde, et t’es encore plus beau que dans ses souvenirs. Alors la pudeur se fait la malle, au moins pour cet instant. « Une semaine encore, c’était sept jours de trop. » Ou peut-être même qu’il reste dix jours, j’en sais rien, j’m’en fous un peu, rallongez tant que vous voulez puisque désormais je suis ici. Un pied sur le transat, se hisse et les bras qui s’accrochent autour du cou masculin, les jambes qui se referment autour de ton bassin. Si tu voulais être discret, c’est impossible. Te voilà avec un espèce de koala Alexis, qui t’embrasse brièvement. « J’vais rester accrochée comme ça jusqu’à ce que t’arrives à me virer. » S’amuse la nouvelle vacancière. Je pars plus, j’te l’ai dis.

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w/ @Alexis Callaghan
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Je suis tout fou. Un gosse pris au dépourvu. Dans ces moments-là, tu sais pas si t'hallucines ou si c'est vrai. T'es là Alex ? Vraiment ? On dirait qu'elle s'est évaporée de mon téléphone pour se téléporter jusqu'ici. Cela doit être mon cocktail qui est trop corsé. Ou le soleil qui tape trop fort. Que voulez-vous ? Quito a tellement de cheveux qu'une casquette ne peut pas rivaliser avec lui. J'ai tellement désiré le moment où j'allais te retrouver. Je l'ai imaginé de différentes façons, mais pas comme ça. Tu t'accroches à moi et je te laisse faire. Je te soutiens par la taille pour te retenir mais je réalise toujours pas ce que je vois. « donc t'es là ? » réponse facile quand elle presses ses lèvres fruitées contre les miennes. Ouais, c'est elle. Les yeux fermés, je peux savoir que ce sont ses lèvres. La forme, l'odeur, le parfum. Bon sang comme ça me fait du bien. Je prends ce baiser comme si c'était un rail de coke qui te rebooste. Mon corps entier reconnait sa moitié et le battant qui s'équilibre au sien. Je lui rends son baiser, fou de joie, trop content. Je m'en fiche si je l'empêche de respirer, je veux lui montrer à quel point je suis joie. Mais je veux pas qu'elle crève, non, alors je la laisse reprendre son souffle en la lâchant. « t'es vraiment là... mais depuis quand ? et comment t'as su que j'étais ici ? » car bon, elle aurait pu se tromper et embrasser quelqu'un d'autre de crollé et barbu en mode surpriiiise. Je ne lâche pas sa taille pour autant, je la garde tout près de moi, impossible de la lâcher à mon tour. Je crois qu'on va rester comme deux cons comme ça toute la journée. Dans cette position. Le manque a été atroce. Une semaine, mais une semaine de trop quand vous l'avez tout le temps dans vos pensées. Quand vous n'attendez qu'une chose : la serrer dans vos bras tellement fort pour ne faire plus qu'un. Alexis, Alex, Lex, peu importe comment je t'appelle. Ton nom est devenu mon mot préféré.

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w/ @Quito Halgrove
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On la comptera parmi les combattantes, pas parmi les fleur bleues. On la comptera parmi celles qui refusent les prises sur leurs poignets, celles qui préfèrent avoir le cœur léger et libre. Celles qui refusent de changer leur quotidien pour un autre être. Ouais, pourtant, on la compte parmi les vacanciers, sur cette plage. Au beau milieu de ces bedeaux qui ne savent pas ce qui se trame à côté d'eux. Ils voient pas eux, ce que t'as fais Callaghan. Combien ça t'as pris aux tripes, et que ça t'as pas quitté tout le long du trajet. Que ça t'as pas quitté depuis le moment où t'as pris la décision y a quelques jours, la taisant et continuant à nourrir quelques sms faussés. Puis t'hoches la tête comme une gamine, trop rapidement. Y a un excès de joie derrière tes lèvres avides. Vas-y, embrasse-moi, abîme ma bouche, réinstalle ton odeur sur ma peau, refais-toi une place. Y a les jambes qui te broient, délicat étau, et les doigts qui goûtent la chaleur de tes épaules. « Tu pensais que j'allais vous laisser tes cheveux et toi, vous balader sur la plage sans moi ? » Les lèvres qui se pincent dans une moue gamine. Les doigts qui ôtent les lunettes adverses pour les planter dans ses cheveux à elle. Les prunelles qui s'installent dans celles d'en face, qui se rappellent qu'il est encore plus beau en dehors des souvenirs. « Je suis arrivée y a.. une heure ? » Un truc comme ça. « J'ai montré la photo que tu m'as envoyé à la réceptionniste, et elle m'a dit que tu devais te trouver ici. » La surprise valait largement le risque de passer des heures à errer. « Puis j'ai cherché. » Les épaules se haussent, l'air de rien. Faisons comme si c'était habituel, comme si je ne trahissais pas les tourments de mon battant par cet acte. Pauvre cœur exhibé. « T'es le quatrième que j'embrasse, je commençais à désespérer. » Reprends avec une malice mal dissimulée aux commissures. Et, tu pourras lire sur ces lèvres malines, un « tu m'as manqué » qui s'articule en silence.

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w/ @Alexis Callaghan
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Je souris tellement qu'on pourrait m'engager pour une pub pour colgate. Mais c'est vrai, je souris quoi et j'ai même des crampes aux joues car j'arrive pas à l'effacer, ce sourire qui me montre que je suis heureux, remonté à bloc. Surtout après un baiser de la lionne. Comment j'ai pu me faire duper ? Comment est-ce que je n'ai pas vu venir la chose ? Parce qu'avant d'être con Quito, t'es aussi naïf quand tu t'y mets. Un contrôle freak et quand quelque chose d'imprévu se déroule dans ta journée, t'es chamboulé. Mais là, chamboulé positivement. Ouais, c'est pas comme si Alexis débarquait en mode surprise tandis qu'une autre nana bronze au soleil contre mon torse. Peu à peu, je réalise qu'elle est vraiment là et je ne réagis même pas quand elle me pique mes lunettes. Ce qui me fait grimacer car j'ai le soleil dans les yeux maintenant. « t'es incroyable, tu le sais bien sûr. » et drôle. Très drôle. Je lis sur ses lèvres que je lui ai manqué, ou c'est mon cerveau qui interprète ce qu'il veut entendre. Alors pour lui répondre, je la serre un peu plus contre moi pour dévorer gentiment ses lèvres. Je m'assieds sur le transat pour m'y étendre et je tire sur son bras pour la faire tomber et me rejoindre. Je passe mon bras sous sa tête et soutiens son dos pour qu'elle soit le plus à l'aise possible. « j'espère que tu t'es pas précipitée jusqu'au Mexique car j'ai dit qu'on était fragile ? » je lâche un petit rire puis je balade le bout de mes doigts dans le creux de ses reins. C'est un mot maladroit que j'ai utilisé, c'est vrai. Mais nous deux, c'est encore frais, faut se l'avouer. Y'a des choses que j'évite d'aborder ou du moins, que je prends avec des pincettes pour ne pas la faire fuir. J'essaye de trouver l'équilibre dans tout ça. « ton ami du coup ? » il a quitté plus trop que prévu l'hôpital ? Alexis l'a laissé là-bas pour me rejoindre car... je lui manque ? Désolé, je peux pas m'empêcher de me réjouir qu'elle ait finalement décidé de passer ses vacances avec moi.

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w/ @Quito Halgrove
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Y a au fonds du ventre, ce truc qui raisonne. C’était pas prévu, ça m’arrange pas tout ça. Je devrais rester auprès de Jude, mais, l’esprit et le cœur s’arrangent pour un compromis. Accorder un maximum de temps pour l’allié, et s’accorder une parenthèse pour satisfaire le battant qui gueule, et hurle l’absence. J’y avais pourtant réussi à vivre sans toi, des années même. Et, là, les semaines s’allongent, semblent interminables. Les sms me frustrent, et je déteste le monde de pouvoir te voir, moi qui ne peut que t’imaginer. L’esprit récite des scénarios, et y en a où t’oublies la courbe de mes reins, y en a où tu retrouves un rire plus communicatif, une fille plus docile. Une qui sait dire « tu me manques », en le formulant à haute voix. Mais, toi tu fous un coup là-dedans, tu dégages du pied mes craintes, à peine tu poses tes lèvres sur les miennes. J’ai davantage de certitudes, maintenant que t’as la peau contre la mienne. Maintenant que je m’affale sur toi dans un rire qui s’étouffe, me calant contre ton corps réchauffé par le soleil. Hier, je détestais encore exhiber mes relations. Aujourd’hui j’en ai plus rien à foutre. « Absolument pas. » Qu’elle répond, trop vite, bien trop vite pour travailler le fait d’être crédible. La bouche qui se pince dans une moue. « Peut-être un peu. » Les lèvres qui se posent sur le bord des tiennes. « J’avais envie de te voir, et.. on m’a beaucoup trop parlé de la bouffe d’ici. » Qui se tranchent en un sourire amusé. « Jude va mieux, il est rentré chez lui, et sa chimio semble avoir de bons effets. » J’ai vérifié auprès des infirmières, j’le crois pas, lui et son envie que j’sois heureuse. « Il en avait marre de ma présence je crois. » De mes Disney, de mes inquiétudes. Enroule une mèche de cheveux autour de ses doigts, et tire un peu dessus, gamine. « Du coup, c’est toi qui hérites de moi. » Promis, j’te collerais pas toujours comme ça. Faut juste que j’me fasse à l’idée que je t’ai retrouvé. « Et j’ai une semaine de vacances à rattraper, alors j’espère que t’es en forme ! » Une semaine de vacances, et plusieurs semaines d’absence d’Halgrove dans ma vie.

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w/ @Alexis Callaghan
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Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Tes craintes, tes angoisses, tes peurs de t'avancer dans une histoire avec moi. Et maintenant, j'ai l'impression de voir une toute autre Alexis. Limite, c'est moi le plus craintif de nous deux dorénavant. La belle, elle débarque au Mexique pour me faire la surprise. Elle se montre tactile, elle m'embrasse comme si elle prenait sa bouffée d'oxygène pour remettre le battant en marche. Et surtout, oui surtout, elle a osé me dire en face que je lui ai manqué. J'hallucine. Quels progrès. Ça me fait chaud au coeur, qu'elle soit là, qu'elle se colle à ma taille comme un koala perché, qu'elle ne veuille plus me quitter. Si j'étais une gonzesse niaise, je serais déjà en train de pleurer ma vie, trop heureuse de la retrouver. Mais je suis un homme, je suis pas très expressif quand les émotions me submergent, mais suffit de voir le smile que j'ai jusqu'aux fossettes pour comprendre que je suis réellement sur un petit nuage. La sirène échouée sur son rocher - aka moi - on retrouve un moment de tendresse et la taquinerie revient de si tôt. « j'te préviens si tu manges trop piquant, tu m'embrasses pas, je tiens à mes lèvres, je veux pas qu'elles soient toutes desséchées. » manquerait plus qu'elle crache des flammes. Je suis un bonhomme, je viens de l'Equateur, là où on a l'habitude de manger piquant. Mais que voulez-vous ? Je dois être le seul homme sur terre qui n'aime pas trop le piment. C'est naturellement que je lui demande des nouvelles de son ami, Jude, du coup. Je le connais pas, pas du tout même, mais je sais qu'il compte aux yeux d'Alex. Et même si on pourrait croire que c'est bizarre qu'elle ait passé autant de temps avec lui, sans moi, moi je lui fais confiance et je sais que je vais pas avoir une sale blague derrière. « tant mieux qu'il en ait eu marre, au moins, je peux te récupérer. » ça sonne comme 'récupérer ma chose' le truc qu'à moi. « enfin, tant mieux qu'il aille mieux. » tout de même. Je peux pas nier le fait que son meilleur ami soit malade et que sa vie est en danger. « du coup... est-ce que je dois comprendre que t'as enfin parlé de moi à quelqu'un ? » sourire aux lèvres, un peu trop fier j'avoue. Au début, la belle était réticente à l'idée d'assumer aux autres qu'elle était en couple. Mais faut croire que ça commence à aller, très bien même.

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w/ @Quito Halgrove
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Tout ou rien, pas capable de doser. Elle rationne, ou balance le paquet. Demoiselle piétine, et quand la décision est prise, elle courre, elle en laisse un poumon et s’abime les pieds. C’est comme ça qu’on s’détruit le corps, contre un mur trop solide. Mais que veux-tu, faire doucement, elle sait pas faire. Observe puis saute, avec de l’élan, pour mieux s’écraser. Alors s’incruster pendant tes vacances sans te prévenir préalablement, ça semblait être une bonne idée sur le moment. La seule idée, en vérité. Laisser l’allié de toujours dans le gris, pour venir recueillir un peu de soleil. Demain, peut-être que je regretterai. Demain, peut-être que tu préféreras ta tranquillité. J’ai pris une chambre d’hôtel, j’ai pas rajouté mon nom au tien, même si on sait tous les deux que je squatterai ta couette chaque matin. Tu vois, j’t’enferme avec moi, mais j’te laisse des fenêtres ouvertes, au cas où tu te serais rendu compte que c’était pas une bonne idée nous deux. Parce que j’compte bien ne rien écouter à tes indications, et faire tout le contraire. « C’est toi qui m’embrassera en premier, même si je croque dans tous les piments de ce pays. » Qu’elle promet, les ongles qui s’amusent à racler contre le ventre masculin, et la malice qui se pointe aux lèvres. « J’ai les moyens de vous faire céder, monsieur Halgrove. » J’ai quelques semaines d’abstinence de mon côté, ça aide. Et, moi, ce qui crame la gorge j’adore ça. On mettra ça sur le compte de cette douleur qui semble vouloir me poursuivre. Avec toi, je fais pourtant le choix de la douceur. Le choix d’un type qui s’inquiète du meilleur ami, qui comprend l’absence. J’ai eu le temps d’réfléchir à combien c’était précieux. « Vous allez instaurer une garde partagée ? » Vous vous refourguerez la marchandise Callaghan, et la récupérerez quand l’ennui se fait sentir. « Enfin ? » Reprends, les billes qui vrillent vers le haut, le coude qui part contre les côtes du chevelu.« J’ai prévu qu’un avion traîne une banderole avec nos noms accolés, j’espère que t’es prêt. » J'aurai dû y penser, juste pour voir tes yeux hallucinés. J’ai mis quelques semaines, ok, mais fallait déjà que je digère moi-même la nouvelle. Ca m’fait toujours bizarre, quand je le dis à haute voix. « J’ai … prévenu Deirdre, et Jude. Et Abelard. » Les principaux, ceux qui comptent vraiment. Les lèvres se pincent. « Du coup t’as intérêt à être irréprochable lors de tes prochaines sorties publiques, Abe va pas te louper. » Grimace légère, exagérément désolée. Surtout, ne pas rire. « J'ai des exs qui ne sont jamais réapparus, après que je les lui ai présenté. » Décrire le prince de Belgique comme un tyran (cc @Abelard Z. de Belgique-S.), c’était facile, suffisait de voir combien il était difficile de lui soutirer une approbation. De lui soutirer un sourire, aussi. Bref, tout sentiment en fait. En jouer était une douce vengeance pour le outing que tu nous avais fais, de cette photo de ma silhouette assoupie pour la Saint Valentin. J’oublie rien.

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w/ @Alexis Callaghan
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Je crois que j'ai jamais été aussi parfaitement en symbiose avec quelqu'un. On ne se ressemble pas. On a quelques trucs en communs mais on ne vient pas du même monde. Nos histoires sont différentes. Pourtant, c'est comme si on tournait avec la même gravité tous les deux. Deux aimants qui se sont cherchés longtemps, qui luttaient contre les autres personnes qui ont touché notre sensibilité et notre intimité. C'est sans doute pour ça que ça a foiré avec Nora-Blue, puis Nova. Parce qu'au fond, mon fucking battant attendait juste les électrons d'un autre battant, pour se lier et ne former qu'un. Je sais que c'est toi Alexis, celle qu'il me faut. Et celle que j'échangerai pour rien au monde. Je suis à un stade où je suis tellement accro à une personne que tout mon monde tourne autour d'elle. Je pense Alexis, je mange Alexis, je dors Alexis. Alors la savoir si proche de moi maintenant, blottie dans mes bras au soleil, ça me procure un bien fou. Je suis l'homme le plus heureux de la terre et personne ne peut rivaliser avec ça. Je glisse mes doigts dans son dos, m'amuse même à jouer avec la ficelle de son bikini. « ne m'dis pas ça, je pourrais te retirer ton bikini illico presto. » je coince mon visage dans le creux de son cou pour venir mordre doucement sa peau, amusé. Quoi ? Elle est si belle, sexy comme toujours, et ça fait plusieurs jours que j'ai plu eu droit à un moment charnel avec elle. Faut pas qu'elle me cherche non plus hein. Sinon elle va me trouver. J'éclate de rire à la suite de ses mots. J'imagine tellement pas Alexis faire ça. Elle rigole du romantisme, des trucs cuculs et niais. Mais pourtant, elle est romantique, sauf qu'elle ne le sait pas encore. « tu me flattes. » sans parler du fait qu'elle ait mis au courant quelques proches de mon existence. Je pourrais presque rougir si le soleil ne colorait pas déjà mes joues. Abelard, c'est qui ça ? Et pourquoi je dois avoir peur de lui ? Je pouffe, ce qui ressemble à un petit gloussement, adopte un air pas du tout craintif et je passe un bras derrière ma tête. « 'des exs' tu dis ça comme si j'allais bientôt en devenir un. » je plaisante, of course, mais sa phrase m'a fait rire. A croire qu'elle a eu tellement d'hommes dans sa vie qu'elle n'en connait plus le nombre. « et bien tu diras à ton cher Abelard que s'il ne veut pas me louper, je suis prêt. » amusé, je tourne la tête vers la pforzheimer et je glisse ma main dans le creux de ses reins. « tu crois qu'il me matte, là ? » imbécile, grand enfant que je suis. Je me déplace pour grimper sur elle, appuyant mon poids sur son ventre et immobilisant ses poignets sur le transat.

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