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do i care, do i care ★ ─
w/ @Lyra Bain
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do i care, do i care ★ ─
w/ @Lyra Bain
Tu n’as peut-être pas conscience de tout ce que je peux faire sous couvert des ténèbres. Le danger était omniscient dans cette vie que j’ai choisi de mener après le démantèlement du Winter Hill Gang. J’aurais pu faire comme Connor et me détourner de tout ça, mais non. J’aimais ce que je faisais et j’étais doué même. Certes, il y avait quelques accrocs, des blessures inattendues, comme ce soir avec le passage d’une balle à côté de ma peau, brûlant légèrement mon épiderme. Ça avait donc attiré ton attention et si c’était pas le moment tout à l’heure, tu décidais de le ramener sur le plateau, profitant du calme après la tempête. Cigarette allumée à tes lèvres après que tu sois allée chercher ce que tu voulais, tu la mettais entre les miennes, me rendant compte que tu commençais à me connaître. Un peu trop. Le temps passé ensemble avait raison de mes habitudes. Un grognement en guise de réponse à ton ordre sur le repos forcé. Mes doigts glissent entre le tube de nicotine pour que je puisse laisser la fumée s’échapper, tandis que tu t’attelais à rouler un joint, te servant de mon torse comme table. « Oui, ça s’est chauffé sur la fin mais tout est bien qui finit bien. » Si ce n’est cette brûlure. Mais elle accompagnera mes cicatrices déjà existantes. Glissant de nouveau la cigarette entre mes lèvres, tu finissais par te remettre à califourchon sur moi puis t’approchais le cône créé pour l’allumer grâce à la cendre incandescente. Sourire en coin à tes mots, alors que je recrachais la fumée, mon regard restait rivé sur toi. « J’ai un truc pour toi. » Je m’étirais, sans forcément te déplacer, pour atteindre ma table de chevet pour tirer le tiroir et en sortir un médaillon assez brut, en acier. Rien de fou, mais qui avait une valeur sentimentale. Refermant alors le tiroir, je te tendais la chaine, avec le médaillon en bas, gravé du nom Bulger. Passé d’ainé en ainé, pour offrir à leur moitié.
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Étrangement, j’étais bien. Apaisé. Prêt à m’endormir de nouveau. Si j’étais épuisé de la soirée que j’ai eu, tu avais su soutirer les quelques parcelles d’énergie qu’il me restait. Alors laissant la nicotine prendre la place dans mes poumons, je te regardais installée à califourchon sur moi, ton joint entre les lèvres. Chacun son tube, chacun sa drogue, même si je n’étais pas contre tirer sur le tien une nouvelle fois, comme on avait pu le faire le premier soir. « Ça n’arrivera pas. Je veux être là à chaque fois que tu fais couler le sang. » Alors me venger, ça signifie que j’ai passé l’arme à gauche. Et c’était non concevable. J’appréciais cependant la possessivité que tu avais, ce besoin d’être la seule à vouloir me blesser, quand nous avions des ébats mouvementés. Sans réponse cependant, je cherchais ton cadeau dans mes affaires, sentant ton corps se tendre à mon mouvement. Médaillon entre les doigts, je te le tendais pour que tu puisses l’observer, l’apprécier, brut qu’il pouvait être. C’était pas un métal précieux, simplement de l’acier. Une gravure, et quelques petits détails de plus. C’était simple, mais quelque chose de significatif à mes yeux, remplaçant les mots que je n’arrivais pas à dire. Ta réponse sous forme de baiser me convenait parfaitement, à l’image de ce qu’on était amené à partager ensemble. Ne répondant pas non plus à ce que tu m’avouais à propos de la bague, ne sachant pas vraiment si c’était de l’humour ou pas, puisque tu remarqueras que j’en ai très peu, prenant à peu près tout au premier degré. T4allongeant à mes côtés, ton visage calé dans mon cou, je me défaisais du surplus de cendre dans le cendrier avant de tirer une taff, et t’expliquer tout simplement. « Je crois que c’est l’arrière-grand père de mon père qui a fait ça, pour celle qu’il aimait. Il était encore en Irlande à ce moment-là. C’est son fils, le grand père de mon père, qui l’a récupéré à leur mort et qui est venu à Boston. Et il a fait la même chose, l’offrant à celle qu’il a aimé. Et ça s’est perpétré de père en fils, à l’aîné à chaque fois. Dès que le couple meurt, ça descend d’une génération directement. » Autant dire, mon frère ne touchera jamais ce bijou. Mais ainsi vient la promesse d’une descendance future, puisque je voulais clairement offrir ça à mon aîné.
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Une sorte de promesse à demi avouée. Voilà ce que je fais depuis tout à l’heure, cherchant à être là à chaque instant de ta vie, à chaque instant important. Tu m’as touché là où d’autres ont échoué. Et maintenant, je me retrouve prisonnier, cherchant même à te transmettre les rituels de ma famille. Est-ce que je voyais ma vie sans toi à présent ? Pas le moins du monde. Tu étais là et je ne comptais pas te laisser partir, quitte à te garder captive si l’envie de t’en aller te prend. Hors de question que tu m’échappes. C’est ce message que je voulais faire passer finalement par ce cadeau. Une nouvelle promesse à demi-mot, celle que tu resteras à mes côtés. Que je te vois être à mes côtés aussi longtemps que c’est possible. Peut-être même jusqu’à ce que la mort nous sépare. Après tout, je t’avais bien présentée comme ma femme à cette femme à présent plus des nôtres. Sentant ta main parcourir ma peau, parcourir ma gorge, se posant ainsi sur mon artère pour ressentir le flux sanguin sous tes doigts, des frissons me gagnaient. Puis finalement les mots sortaient tous seuls. Une belle mélodie qui est pourtant effrayante. Je ne m’y attendais pas, et sûrement que sous tes doigts, tu sentais le flux prendre en intensité. Le stress, l’appréhension. J’étais incapable de te répondre, le cadeau étant déjà beaucoup à mes yeux. Alors même si tu avais les yeux fermés, je venais capturer tes lèvres, laissant la cigarette tomber sur le cendrier pour mieux me retourner et te surplomber de moitié. Finalement je cessais ce contact, cherchant à capter ton regard une fois que tu rouvrais tes paupières. « Tu es ma Reine à présent. Et ensemble, on va bâtir un empire. » La promesse de quelque chose de grand. Les Bulger sont peut-être décimés, mais tel un phoenix, ils renaissent de leur cendre. Plus forts, plus majestueux. Plus invincibles également.FIN DU RP
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