fin de soirée difficile. (wade)

Le Srpign Break approche et la demoiselle va se retrouver avec un bras dans le plâtre. Franchement, c'est pas la meilleure nouvelle de la soirée. Si ça se trouve, la douleur est masquée par l'alcool et que ces prochains jours vont juste être terribles. Et si Andréa avait réussi à gâcher le premier Spring Break de sa vie ce soir, en essayant de frapper une parfaite inconnue pour quelques paroles de travers ?
Pour le moment, elle refuse de l'accepter. Elle se dit que ce n'est rien. Comme l'a dit le gentil docteur Wade, c'est juste un plâtre et cela ne l'empêchera pas de s'amuser, de profiter du soleil, de faire de nouvelles rencontres et surtout, de boire des cocktails. Au pire, elle aura une jolie trace de bronzage qu'elle pourra cacher à l'aide d'UV en rentrant sur Boston. Elle pleurera auprès de maman pour lui dire que sa vie sociale est foutue et les parents assureront derrière. C'est ça d'être la petite dernière de la fratrie ! C'est ça d'avoir perdu son frère jumeau. Andréa a toujours été la princesse. Le petit ange si parfait qu'il faut protéger et chouchouter.
Bref, ils se dirigent tous les deux vers le cabinet de radiologie. En chemin, Andréa se met à le questionner. La fameuse question qui lui brûle la langue depuis la rencontre. On peut aussi faire chacun son tour. Elle hausse légèrement les épaules et le questionne du regard, dans l'attente d'une réponse. Il est donc célibataire. Elle attend un peu. Pas de question en retour. Elle soupire. Moi aussi je le suis. Elle esquive un petit sourire avant de lever les yeux au ciel. Je sais pas, c'est surement une histoire de secret professionnel ou de déontologie, c'est ça ? C'est le règlement de l'hôpital de se montrer si froid avec ses patients ? Non parce qu'on ne va pas se mentir, vous êtes canon, je suis plutôt pas mal dans mon genre... On ferait des bébés géniaux ! Des mini dieux ! Andie, t'aurais peut-être du arrêter les cocktails un peu plus tôt dans la soirée parce qu'à cette heure-ci, plus rien ne va. Elle cause sans filtre jusqu'à ce qu'ils arrivent à la radio. Alors, il lui colle une feuille dans les mains et lui demande d'être sage. Elle acquise d'un signe de tête, amusée par sa petite remarque. Finalement, elle pivote les talons et attend patiemment qu'on vienne la chercher pour la radio.

Lui qui pensait qu'elle lui fouterait la paix et arrêterait avec ses questions indiscrètes maintenant qu'il lui a avoué être célibataire, il se rend trop vite compte que c'était bien naïf de sa part. Et pour être honnête, il en viendrait même à se demander si c'est réellement l'alcool qui la rend comme ça ou si c'est juste dans sa nature, d'être si curieuse et sans gêne. Elle lui révèle d'ailleurs être également célibataire bien qu'il ne lui ait pas retourné la question. Ce même rictus amusé toujours présent au coin des lèvres, il ne prend une fois de plus pas la peine de lui répondre. Elle ne lui en laisse pas le temps de toute façon, reprenant aussitôt son discours avec la ferme intention de lui faire comprendre par A + B qu'il devrait répondre à ses avances plutôt que la traiter comme une simple patiente. Lorsqu'elle mentionne le mot "bébés" c'en est trop, il est obligé de rire Wade. Un rire court et franc, suffisant pour exprimer le fond de ses pensées. Stoppant sa marche dans son élan, il se tourne vers la blonde pour lui répondre. "Ouais c'est plus ou moins ça. Et comme vous pouvez le voir, je ne suis pas encore officiellement médecin alors je ferais mieux de respecter ces règles, vous croyez pas ?" Sans exception aucune, évidemment. Et surtout pas alors qu'elle est sous emprise de l'alcool, ça le fouterait encore plus mal. Donc non vraiment, l'hôpital c'est pas le lieu de prédilection pour qu'il ne réagisse à son petit numéro. "Et vous êtes trop jeune pour avoir des bébés." Ajoute-t-il sur le ton de la plaisanterie en reprenant sa marche en direction de la radiologie. "Moi aussi d'ailleurs." Il joue volontairement sur les mots, sachant pertinemment que cette histoire de bébés n'est pas à prendre au premier degré. Mais quand on lui tend une perche à Wade, il la saisit sans hésiter, surtout si ça lui donne une bonne occasion de se moquer des autres. Pas si froid que ça contrairement à ce qu'elle lui reproche mais soit. Il la dépose devant la salle de radio, lui donnant deux, trois instructions au passage avant de disparaître dans les couloirs. Une heure ou peut-être deux plus tard il réapparaît enfin, une enveloppe à la main. "Vous êtes toujours là... Moi qui pensais que vous auriez pris la fuite." Lâche-t-il  d'un air taquin en découvrant la blonde sur son lit, comme tout à l'heure. "Je viens de récupérer vos résultats. Comment ça s'est passé ?" Qu'il demande tout en retirant le contenu de l'enveloppe, sans trop de mystère.

Plus le temps passe et plus Andréa se montre insistante quant à ses questions. Faut dire qu'elle n'a jamais eu la langue dans sa poche et l'alcool ne l'aide pas à se contrôler. Elle a toujours besoin de tout savoir sur tout le monde. Cela l'aide à se convaincre que sa vie personnelle n'est pas si merdique que ça, au final. De plus, on ne va pas le nier, Wade est un beau garçon alors, elle en profite davantage, oubliant le type qui l'a amené jusqu'ici ou encore Tybalt qui tient toujours une place importante dans son palmarès. Quoiqu'il en soit, elle sourit au jeune médecin et lui indique qu'elle aussi, elle est célibataire. Simple information. Elle parle ensuite de déontologie et de la raison pour laquelle il ne peut rien se passer entre eux du moins, pas ce soir, pas en service. Dommage dommage, elle lui aurait bien sauté dessus malgré tout. Il s'arrête dans sa marche pour lui faire face et si en temps normal, la demoiselle aurait croisé les bras pour l'écouter, ici, elle ne peut rien faire si ce n'est se tenir droite comme un piquet. Si cela peut vous aider à obtenir votre diplôme et devenir officiellement médecin, je pense que vous devriez rester les règles, en effet. Mais, ça l'amuse quand même de jouer alors, ce n'est pas ce qui va la faire taire. Et puis, vous avez raison. En effet, elle n'était pas prête à avoir un gosse, c'était juste une façon de parler. En réalité, Andréa était encore un bébé. Elle était incapable de s'occuper d'elle-même alors, s'occuper de quelqu'un d'autre, c'était trop lui demander. Elle promet d'être sage pendant que le radiologue fait son travail et se tient à carreaux, comme c'est prévu. On la raccompagne ensuite au point de départ et la demoiselle se retrouve de nouveau en train de balancer ses jambes dans le vide, assise sur son lit d'hôpital. A croire qu'elle va passer la nuit ic. Elle soupire et par chance, Wade finit par revenir. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Je suis les règles... Finit-elle par par avouer en roulant des yeux. C'est difficile pour être d'être calme, sage, attentive. Et j'ai pas harceler le radiologue de questions si c'est ce que vous vous demandez. J'ai été très disciplinée. Elle hausse légèrement les épaules. Ouais, ça s'est bien passé jusqu'à maintenant parce qu'on ne lui a toujours pas donné le diagnostic final. Vous embêtez pas, je sais que c'est cassé. Ça lui apprendra à faire des conneries!

C'est pas facile de la faire taire André, mine de rien. Il a beau répondre à ses questions dans l'espoir de satisfaire une fois pour toute sa curiosité, non, il fait bien évidemment qu'elle enchaîne avec d'autres questions, encore plus indiscrètes que les précédentes. Et s'il décide de ne pas répondre et l'ignorer ? C'est pire. La voilà qu'elle se lance dans un discours sur le pourquoi du comment il ne répond pas à ses avances et sur leurs hypothétiques bébés dieux. Il a beau prendre ça à la rigolade Wade, il ne peut pas s'empêcher pour autant de lui rappeler à la blonde, comment elle doit agir - ou plutôt ne pas agir - avec le radiologue qui s'occupera d'elle. Ouais tous les médecins sont loin d'être aussi cool - et canons surtout - que lui, elle n'aura sûrement pas deux fois de suite de la chance, la belle. Sermon fait, il part vaquer à ses occupations le temps de récupérer les résultats de l'examen. Autant vous dire qu'il est bien content à son retour de la trouver aussi calme à son retour, c'en paraîtrait presque suspect si une infirmière ne lui avait pas dit au passage qu'elle venait de lui administrer des anti-douleurs. "C'est bien... J'a donc aucune raison d'être jaloux.." Lâche-t-il sur le ton de l'humour, sourire taquin au coin des lèvres. Comme quoi, elle a vraiment aucune raison de se plaindre, elle n'aurait pas pu tomber sur plus cool que lui. Observant la radiographie à la lumière, il se tourne ensuite vers elle, sans trop prêter d'attention à sa remarque. Ouais, lui aussi sait que c'est cassé, c'est souvent ce qui arrive quand on fracasse son poing contre un mur ou... le sol, en l'occurence.  "Ça aurait pu être pire. Je sais que c'est dur à croire mais avez eu de la chance." Et comme pour appuyer ses propos, il lui montre la radio en lui expliquant où se trouvent les fractures et en lui montrant quelles phalanges sont encore intactes. C'est toujours ça de gagné sur le temps de convalescence.  "Une infirmière va venir vous poser votre plâtre. Je reviendrais vous signer une dédicace si vous voulez." Pas du tout dans l'abus non. M'enfin, au vu de tout ce qu'elle lui a sorti plus tôt, ça ne l'étonnerait pas qu'elle accepte. Sorte de geste d'adieu, histoire de laisser un trace quelque part et de lui redonner le sourire.

Il faut payer les conséquences de ses actes. Andréa a fait une connerie en voulant frapper une pauvre fille pour quelques paroles déplacées. C'est vrai qu'elle aurait pu se concentrer de lui crier dessus ou de lui tirer les cheveux comme toute demoiselle normale. Au lieu de ça, elle a voulu jouer aux gros bras en se comportant comme un bonhomme alors, il faut qu'elle en paye le prix. Dans son malheur, elle a eu de la chance de tomber sur un médecin super mignon et surtout, très patient. C'est vrai que la demoiselle peut être de nature très entreprenante, surtout lorsque l'alcool glisse lentement dans ses veines. Aller savoir si elle n'a pas pris autre chose ! Il y a de fortes chances connaissant mademoiselle Davenport. De retour sur son petit brancard, aux urgences, Andréa attend patiemment l'interne qui s'occupe de son cas. Elle est toute fière de lui dire qu'elle s'est tenue à carreaux avec son collègue. Forcément, il joue de la situation et cela la fait bien rire. Ah bah voilà qui est mieux qu'un refus catégorique et des réponses monosyllabes. Elle n'attend pas le résultat final pour en conclure sur son état de santé. A vouloir se battre avec plus fort qu'elle, elle récolte ce qu'elle a semé. Oh mais, je vous crois. J'aurais pu tomber sur un vieux médecin proche de la retraite par exemple. Elle ne peut s'empêcher de sourire, même si elle aurait préféré qu'il lui annonce autre chose qu'un plâtre. Plâtre qu'il est même prêt à signer. Avec votre numéro de téléphone j'espère! Elle lui adresse un clin d'oeil et attend sagement que l'infirmière vienne à son tour faire son travail. Sacrée nuit !