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once upon in february (lelya)

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Sa colère, Levi l’avait encaissée facilement parce qu’il savait que c’était une étape à passer, d’une manière ou d’une autre. Là, dans l’immédiat, il ne pouvait rien faire d’autre que l’écouter l’envoyer balader. Mais très vite, à défaut de ne pas avoir de punching-ball, il en devenait un de substitution. Ca ne le dérangeait pas spécialement, il était juste surpris, face à toute la douceur et le manque d’animosité dont il avait été habitué avec Cléolya. Quelques minutes plus tard, après sa victoire à la réussite d’un exploit dont elle ne se pensait pas capable, il la maintenait pour l’asseoir sur une table, mobilisant sa jambe qu’il massait doucement en insistant sur certains endroits pour créer une réaction nerveuse. Elle réagissait, c’était certain. Il relevait les yeux vers elle, l’écoutant pendant qu’elle tentait de presser cette balle entre ses doigts. Elle s’excusait et il secouait la tête parce que c’était une partie du processus. Il savait qu’il n’y aurait pas de moments magnifiques tous les jours et même si c’était la première fois, il savait que ça ne serait pas la dernière. Levi se redressait pour récupérer son bras. Continue de presser la balle. pour qu'il puisse travailler ses muscles quand ils étaient en activité.

Elle paraissait incertaine, là. D'une vulnérabilité qu'il ne lui connaissait pas. Levi prit alors la peine de faire des gestes plus simples, plus... empathique. Moins professionnel, c'était certain. Il sentait le poids d'un épuisement qu'elle était en train de créer chez elle. J't'en veux pas Cléo. C'est pour ça que je t'ai proposé de sortir à Central Park. parce qu'elle pourrait respirer l'air frais, que malgré tout, malgré le fait qu'il soit un homme droit dans ses baskets, il avait envie de lui montrer à quel point les arbres étaient... beaux. Froids mais beaux. Levi mit un point d'honneur à lui rappeler à quel point elle était belle parce qu'à l'heure actuelle, elle ne le pensait pas. Ce n'était pas professionnel, là, il s'en foutait totalement. Quand tu seras guéris, tu viendras faire du sport dans ma salle. C'était plus un ordre qu'une proposition. Puis de toute façon, il n'aurait pas voulu entendre de la négation venant de sa bouche, il était hors de question qu'elle dise non. Comme l'heure venait de débuter, le coach se redressait. Une idée lui vint en tête. Ok, on va te vider l'esprit. Il était certain que ça fonctionnerait. Levi se dirigeait vers la porte et... tourna le verrou pour ne laisser personne entrer. Il partait vers le poste de musique pour connecter son téléphone et mettre une chanson qu'il aimait beaucoup, it must have been love de Pretty Woman. Il se mit à rire légèrement et s'approchait de Cléolya en lui tendant sa main. M'accorderiez-vous cette danse ? puis une petite révérence. Il ne la laisserait pas tomber. Littéralement.

@Cléolya A. Strauss
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Once upon in february
★ ─ w/@Levi Barnes

Je pouvais être dure, j’en étais consciente, mais tu semblais recevoir sans broncher. Ce n’étaient pas tant les coups que je pouvais donner dans la salve de mes mots qui m’inquiétait, mais bien de briser cette confiance et complicité qui s’était instauré entre nous. T’étais comme un repère pour moi ici dans le personnel hospitalier, mais ce n’était pas que ça, si ? Le silence était toujours de mise, et mes pensées prenaient le dessus, comme elles le faisaient toujours. Comment pouvais-je me rattraper, pour te faire oublier ce moment ? Je voulais que tu te souviennes de mon sourire, de ma persévérance et non de la colère qui m’habitait. Tes doigts traçaient leur route sur ma jambe quand de mon côté je m’entraînais à malaxer la balle, avant de prendre mon courage à deux mains. J’étais désolée, sincèrement et tu n’avais qu’à voir mon regard pour le comprendre quand je redressais la tête doucement après mes aveux. Je hochais la tête à ton ordre, m’activant de nouveau de ma main gauche. J’étais paumée, plus qu’on ne pouvait l’imaginer et ça ne faisait que de s’accentuer à mesure que les jours passaient. Et j’étais à bout. D’être toujours ici, d’être dépendante de toi malgré moi et malgré le fait que j’appréciais ta compagnie. Alors dans un murmure à peine audible, je quémandais d’une certaine façon ton pardon. Et je ne méritais pas que tu sois si compréhensif, si patient. D’où tenais-tu cette force ? J’expirais doucement, secouant la tête. « Je ne mérite pas tant d’attention. » Parce qu’après tout, en un souffle, en une parole, tout pouvait s’écrouler. Aujourd’hui, j’étais, mais qu’en était-il de demain ? Je m’accrochais à l’espoir du bout des doigts, puisant au fond de mes forces, sentant sous mes pieds le sol se désintégrer. Mais quoi que je dise, quoi que je fasse, t’étais là et tu semblais vouloir l’être encore une fois ton travail terminé. « Tu sais que je n’ai rien d’une sportive ? » Que je soufflais amusée. « J’faisais du yoga, avant ça… C’est tout. » Pour calmer la tempête, pour désamorcer la bombe. Mais t’avais cette lueur dans le regard, et tes mots suivait. Une idée. D’accord, mais laquelle ? Je me redressais un peu pour me tenir droite, le regard interrogateur qui suivait tes pas. Tu rejoignais la porte d’entrée pour la verrouiller avant de t’éloigner pour lancer une musique de ta playlist. J’étais intriguée, mais souriante, avant que mon rire se joigne au tien, presque gêné. T’étais plein de surprise. Te voir devant moi, comme ça ne pouvait que chasser mes pensées les plus sombres. Je glissais ma main da la tienne avec douceur, glissant hors de la table pour être debout face à toi. « Avec plaisir. » Parce que je n’avais pas peur du ridicule avec toi, tu m’avais vu dans le pire des états. Je m’approchais, posant ma main sur ton épaule, quand l’autre tenait fermement la tienne. Puis je te laissais nous guider. Si j’avais l’habitude de sentir tes mains glisser le long de mon épiderme, je n’avais, pour autant, pas l’habitude de t’avoir si proche de moi, mais y avait-il déjà eu une barrière entre nous ? « Je ne te savais pas danseur du dimanche. » Que je soufflais doucement pour ne pas gâcher la mélodie. « Ni que t’aimais ce genre de musique, mais ce n’est pas pour me déplaire. » Bien au contraire et finalement, ce n’était peut-être rien, mais toi aussi, tu t’ouvrais peu à peu à moi par ce genre de petit geste.


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En dix jours, ils avait sur s'apprivoiser pour faire naître une relation de confiance. C'était nouveau, soudain et tendre. C'était quelque chose qui n'était pas prévu mais il aurait presque envie d'appuyer sur des zones du corps de Cléolya pour retarder le moment où elle devrait quitter les murs blancs cassés de cet hôpital qu'il ne supportait plus de voir. C'était bien pour ça qu'il avait proposé cette alternative, ce moment de quiétude dans les pieds, une petite galère pour la jeune femme mais lui, il était là. Alors il la maintenait fermement, la faisant tourner légèrement pour obliger ses pieds à suivre et que son cerveau arrête de réfléchir à chaque mouvement. Il y avait de la thérapie dans cette chorégraphie que lui-même ne soupçonnait même pas. L'un des bras de Levi maintenait ses lombaires pour que son corps reste droit, il était mécaniquement impossible que Cléolya chute. Ou alors il perdait de ses facultés sportives mais c'était bien peu probable. Je donne des cours d'un sport-santé, je te promets qu'à force d'en faire, tu deviendras une machine. Il avait confiance en elle plus qu'elle-même. C'était triste, c'était fou. Il voulait lui montrer dans un miroir les traits fins qui avaient finalement repris des forces et qui encadraient son visage. Le savait-elle seulement ? Il se mit à rire en choeur dans ses aigus, maintenant son bras valide pour la faire pivoter comme une vraie danseuse étoile.

Les pieds de Levi la menaient de partout dans la salle de gym, laissant la musique bercer chacun de leurs pas et il entrelaçait ses doigts aux siens pour être sur qu'elle ne fuit pas. Tout était un murmure inaudible, dans le choix de leur relation. Ils se parlaient mais n'osaient se dire les choses. C'était presque touchant. Je suis unhomme plein de surprise mademoiselle Strauss. Il fronçait le nez en essayant juste de la soulever, pour faire un joli porté et le rendu été si soudain qu'il se surprit à... ressentir ? Il laissait passer la musique, une autre arrivait, il était hors de question que le temps reprenne son cours et c'était Rewrite the stars, du magnifique film The greatest showman. Et c'était plus intense mais Levi ralentissait la cadence. Autant pour ne pas l'épuiser que par envie. Il se calait là, la main en hauteur, position valse, et sa joue contre celle de Cléolya, il murmurait, désormais. Tu vas retrouver toute ta superbe, Cléo. Je te le promets. Tout ira bien. Tout vas bien. Il avait b e s o i n de la rassurer. C'était nécessaire. Sa main sur ses reins restaient immobile, forte et solide. Tu pourras rejoindre la lune en courant, après. Il était hors de question qu'elle ne retrouve pas une meilleure forme qu'avant.

@Cléolya A. Strauss
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Once upon in february
★ ─ w/@Levi Barnes

« N’en suis-je pas déjà une ? » Que je te demandais, amusée. J’étais une survivante, une parmi tant d’autres, mais qui revenait de très loin. Revenir pour peut-être repartir. N’était-ce pas pour ces moments, hors du temps, que je devais me relever ? Me hisser pour redevenir celle que j’étais, en bien plus forte. Je ne pouvais pas nier qu’il y avait cette complicité, omniprésente dès qu’on se retrouvait l’un en face de l’autre. Mais qui avait imaginé lors de nos premiers échanges, qu’on en serait là ? Après t’avoir crié dessus, tu ne perdais pas la face, mieux encore, tu imposais une pause. La porte close, ce n’était plus que toi, moi et la mélodie qui nous enveloppait dans cette douce atmosphère. Il n’y avait plus que des étoiles dans mes yeux, remplaçant les armes qui s’y trouvaient quelques minutes auparavant. Je ne réalisais pas que ça allait m’aider, à retrouver de la coordination, de la mobilité, mais je me sentais légère. Aussi légère qu’une plume, mais aussi solide qu’une pierre précieuse, accrochée à toi. T’étais à cet instant un pilier physique et psychique, le meilleur qui ressortait de cet accident. J’avais suffisamment confiance pour me laisser guider, pour me laisser aller. Et si seulement je pouvais me voir, comme toi, tu me voyais, ou comme mes proches me voyaient… Mais je ne remarquais que les petites marques, que la vie m’avait laissé pour me rappeler mes souffrances, rien d’autre. Je ne remarquais même plus les nombreux mètres que nous avions effectués en si peu de temps, et avec autant d’harmonie. Et parfois, j’avais envie de te dire à quel point, j’étais reconnaissante pour tout ce que tu m’apportais au quotidien, mais l’hésitation dans le choix de mes mots, laissait la pudeur l’emporter. Je manquais parfois de spontanéité, reine du contrôle qui subit sans rien montrer. Je riais tendrement à tes mots, la gêne ayant complètement disparu. Et j’te laissais continuer de me manipuler, comme si j’étais ta poupée, me laissant porter et pour une fois laisser la joie gagner. Je ne comprenais pas pourquoi, ni comment on en était arrivée là, mais je profitais simplement, oubliant mon handicap, oubliant tout le reste et je me focalisais sur toi, sur ta voix et sur tes gestes. J’connaissais rien de toi, mais je n’avais pas besoin d’en savoir plus pour t’apprécier entièrement. La musique changeait pour laisser place à celle d’un film que je n’avais pas vu, mais que j’avais déjà entendu. Vie de robot. Contre toi, mon visage tout juste posé à côté du tien, je fermais les yeux à tes paroles rassurantes. « Je te crois… » Que je chuchotais en reposant doucement ma tête contre la tienne. « J’me suis pas sentie aussi bien que maintenant, depuis mon réveil. » Tout ça c’était grâce à toi, parce que t’étais toi et que t’étais là. Je tenais bon, et je crois même que je n’avais pas tenue aussi longtemps debout avant ce moment. « Ça va me manquer de ne plus te voir passer le pas de ma porte avec ton sourire chaque matin. » Quand j’irai mieux, qu’on retournait chacun à nos petites vies, même si je savais qu’on se retrouverait dans ta salle.


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Quelque part, il y avait de la crainte dans un départ. Elle le rejoindrait peut-être au crossfit, mais peut-être qu’elle oublierait de s’inscrire et il ne la reverrait jamais. Il la suivrait de loin, sur les réseaux sociaux, et tout ce qui importerait et resterait, c’est ce moment suspendu dans le temps qui n’aura duré qu’un mois et qui aura eu l’effet d’une bulle de douceur dans la petite merde dans laquelle Levi était en train de s’enfoncer. Là, dans les bras de Cléolya, en train de faire prendre conscience à ses jambes qu’elles étaient bien plus fortes qu’elles n’y croyaient, il se sentait comme dans un foyer rassurant et confortable. Parce que c’était facile, de parler avec elle. Il connaissait ses intimités à travers les coups reçus sur son corps et elle voyait une facette de lui qui était bien différente de celle du coach de crossfit, compétiteur et parfois trop arrogant dans son sport. Il y avait de l’humanité dans ce qu’ils s’apportaient. Il fermait presque les yeux, contre sa joue, en sentant sa peau venir délibérément frôler la sienne. Il la serrait un peu plus, l’empêchait de chuter même si elle était une championne et qu’elle tenait bon. A chaque fois que tu te blesseras, tu m’appelleras. Comme ça, j'serais ton kiné personnel. Et il sourit, tout doucement, juste assez pour qu'elle le sente, pas assez pour être rassuré. La musique finit par s'éteindre et des voix se firent entendre de l'autre côté de la porte parce qu'ils avaient privatisé une salle qui n'aurait pas dû être à eux. En la lâchant mais en maintenant ses mains, il eut l'impression de séparer deux êtres qui venaient de naitre ensemble. Il fronça légèrement le nez, il n'aimait pas ça, Levi. Il aurait voulu rester dans ce cocon mais ne pouvant rien y faire, il abdiqua et dirigea Cléo sur son fauteuil roulant. Il vint à déverrouiller la porte. Ca va, ça va, on libère la salle ! Et après s'être fait gentiment réprimandé, en pouffant de rire comme un adolescent, Levi se chargea de pousser Cléolya le long des couloirs, le pas lent et ralenti pour profiter des derniers instants avant d'attaquer son autre journée de travail. Il savait qu'il reviendrait le lendemain mais ce langage éteint qu'ils employaient avait le pouvoir de mille mots. Levi poussa alors sa porte et entra dans la chambre. Compte une semaine avant d'aller à Central Park. Je veux renforcer tes jambes d'abord, ok ? Le reste, on y est presque. T'as dansé, Cléo. Hier, t'avais encore du mal à bouger ton pied de haut en bas. Là, t'as dansé. Et il avait des yeux brillants, fier d'elle, de ses accomplissements. Elle avait réussi à faire des progrès incroyables et ça le touchait plus que de raison.

@Cléolya A. Strauss
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Peut-être en effet que nos rencontres journalières n’étaient qu’une succession de pauses dans nos journées et j’aimais ça. Et si chaque jour se suivaient, ils restaient tous différents. Qu’allait-il advenir de nous après ? Probablement que cette danse était le moment opportun pour de dires de rester, parce que l’atmosphère s’y prêtait, qu’on se sentait en sécurité loin des autres et loin de tout le reste et pourtant… Je ne pouvais pas te demander d’être toujours là pour l’après. Et j’avais cette fâcheuse tendance à lier les départs à de l’abandon, parce que dans l’fond, j’avais toujours peur de ne jamais être assez bien, de devoir faire toujours plus, toujours mieux. Mais les actes, les gestes étaient bien plus évoquant que toutes les paroles du monde et j’crois pas que t’allais partir, parce que j’avais le sentiment que tu ressentais les mêmes choses que moi. Tu la sentais aussi cette connexion, pas vrai ? Différente mais apaisante. Et j’entendais tes mots, comme une invitation à poursuivre, plus tard peut-être. La musique s’arrêtait et laissait place à la voix des autres. C’était le moment de revenir sur terre et de garder ce moment rien que pour nous, là-haut, capturer comme un beau souvenir. Je riais, mais je n’en pensais pas moins. Tu te détachais doucement tout en me maintenant, me guidant alors jusqu’au fauteuil. Une fois la porte ouverte, patients et médecins prenaient possession de la salle, quand de notre côté, on prenait le chemin inverse. J’étais bien, je me sentais réellement bien. « Je n’y pensais pas… Je n’y pensais plus. » A l’avc, à tout le reste et c’était peut-être pour ça qu’en une séance, en étant passé par toutes sortes d’émotion, j’avais réussi. Et une fois sur mon lit, je tournais la tête vers toi souriante. « Allez file, je vais finir par te mettre en retard. » Soufflais-je. Mais reviens, demain, après-demain et jusqu’au jour où le destin en décidera autrement. « Bonne journée et à demain Levi. » Parce que pour l’instant, j’avais cette sécurité de t’avoir toujours près de moi.

Hj : J'pense qu'on peu le clôturer là ? :heaart:


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