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once upon in february (lelya)

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Voilà maintenant une dizaine de jour que Levi s’occupait tous les jours de Cléolya, neuf heures précises sans aucun retard ni de sa part, ni de celle de la patiente. C’était une routine bien huilée qui forçait chacun des deux protagonistes à s’apprivoiser, Levi avait même appris à l’apprécier, à bien l’aimer. Elle était définitivement une personne intrigante pour le sportif et s’ils n’étaient pas encore à la moitié du mois de leur travail ensemble, il n’allait pas se gêner pour faire prolonger les choses s’il sentait qu’elle était réceptive, l’incitant même à s’inscrire avec lui dans sa box.

Levi était presque joyeux, aujourd’hui. Elle était l’ambre solaire qui soufflait sur sa journée de travail et ces instants pluvieux qu’il vivait ces derniers jours, c’était bien pour ça qu’il arrivait même en sifflant, de nouveaux exercices en tête. Si la parole était redevenue presque claire pour Cléolya, il n’était pas le cas de ses jambes. L’une compensait trop mécaniquement l’autre, et c’était un problème qui ne voulait pas se régler. Il ne doutait pas des capacités de sa patiente à faire les devoirs qu’il lui imposait chaque journée mais là, c’était un blocage peut être psychologique mais il n’était pas certain d’avoir les capacités de la débloquer. Levi entrait dans l’hôpital en saluant le personnel soignant, s’offrant même le luxe de se faire couler un café vu qu’il avait un peu d’avance. Il passait sa langue entre ses lèvres, réfléchissait à la salle de gym qu’il avait vu dans l’hôpital pour s’y rendre rapidement avant que le monde afflue, il avait besoin de garder de l’intimité dans la façon dont il donnait son cours et si du monde se faisait oppressant, il n’était pas certain de l’efficacité de sa rééducation.

Il tapait à la porte, doucement, au cas où il dérangerait Cléolya mais quand celle-ci répondit, il poussa le battant pour se présenter. C'est moi. Pas besoin de dire plus, elle avait l'habitude qu'à cette heure là, ça ne soit que Levi. J'viens te torturer à nouveau. Partante, Cléo ? Et il lui fit un immense sourire, plein de chaleur et d'hospitalité, espérant que les nouveautés la fassent réagir. Sa jambe aussi.

@Cléolya A. Strauss
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Once upon in february
★ ─ w/@Levi Barnes

Je t’attendais déjà, redresser dans mon lit, accrochée à mon téléphone. T’étais comme une bouffée d’air frai chaque matin. Ton sourire dénotait de celui des médecins qui passaient tour à tour dans ma chambre. Peut-être parce que le tien était sincère, parce qu’un lien de confiance s’était créé entre nous depuis le début de notre travail. Toujours est-il que j’appréciais te voir chaque matin à neuve heure. Tu me poussais chaque jour un peu plus à me dépasser et grâce à cela, je voyais la liberté pointer peu à peu le bout de son nez. Il y avait encore du travail, beaucoup de travail, mais je restais toujours optimiste à tes côtés, tu savais me guider et m’aiguiller par des exercices simples, mais qui fonctionnaient. Aujourd’hui, je me demandais, comme chaque jour, ce que tu m’avais préparé et cinq minutes avant ton arrivée, je me blindais. Je me concentrais tel une sportive de haut niveau pour tout donner pendant l’heure que tu m’accordais. À croire que tu ne prenais jamais de repos. Je canalisais mon énergie, pour l’utiliser sur le champ de bataille, parce que pendant cette heure, c’était un combat contre moi-même que j’entreprenais. Je posais mon téléphone, fermais les yeux et je chassais mes craintes. Je les prenais une à une pour les enfermer dans des petites cases et les oublier pour la matinée, ou presque. Une restait omniprésente et me bouffait toujours autant, jour après jour. J’avais prévenu chacun de mes proches, et si après coup, je m’étais senti soulagée, je me retrouvais à devoir sans cesse les rassurer sur mon état. N’était-ce pas à eux d’avoir ce rôle ? De se montrer fort pour me soutenir dans cette attente interminable ? Et je m’éparpillais aujourd’hui, puisque tu passais le pas de la porte, avant même que je puisse me concentrer, submergée par mes nombreuses pensées. Souriante, je l’étais toujours avec toi et je te réservais le même accueil chaleureux qu’ordinaire. « Et tu crois que ça me motive que de te savoir heureux de me torturer ? » Plaisantais-je en me redressant davantage, pour me mettre sur le bord du lit en attrapant ma jambe gauche. C’était la partie de mon corps qui avait le moins progresser et qui me donnait le plus de fil à retordre, mais ce n’était qu’une question de temps pour que la situation se débloque non ? « T’es de bien bonne humeur ce matin. » Que j’ajoutais, avec un sourire presque parfait. Et c’était bon de te voir de la sorte. « Je suis prête. » Prête à monter sur le ring et foutre un ko à l’hémiplégie.


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C'était une bonne journée. Il le sentait, dans son ventre et dans l'atmosphère. Tout allait pour le mieux, et c'était ce qui comptait. Le café dans son estomac lui avait donné un coup de fouet qu'il chérissait particulièrement, et là, dans la chambre d'hôpital de Cléolya, dans l'exercice de ses fonctions et le plaisir de partager la séance avec une personne qu'il voudrait considérer plus tard comme une amie, il se sentait enfin lui-même. Voilà qu'il était quelqu'un de différent, de profondément touchée et les rapports qu'ils entretenaient vis à vis de la situation de la patiente lui offrait une certaine intimité qu'il n'avait avec personne d'autre. Levi prenait les choses à coeur, entièrement et globalement avec un plaisir qu'il ne voulait pas dissimuler. Alors le sourire aux lèvres et les yeux pétillants, il répondait à Cléolya de façon très honnête et joviale. Oui, je ne sais pas pourquoi. En fait si. Mais c'était gênant et peut-être malaisant alors il tairait les raisons de son plaisir quotidien, la vue de la blonde en face de lui. Comment ça va c'matin ? Il était suffisamment à l'aise cependant pour aller vers elle directement et l'inspecter, cherchant les failles de son corps et les muscles qui n'étaient pas encore réveillé pour les forcer à s'activer. Son coude, par exemple, était flemmard aujourd'hui. Il allait devoir le travailler un peu plus mais ce qui lui importait, c'était de se concentrer sur sa jambe.

Une infirmière rentrait pour emmener un fauteuil roulant et c'est avec ses deux bras que Levi jouait les magiciens. Tadaaaam. Il secouait ses doigts, attendant une réaction de la part de Cléolya qui ne venait pas. Il levait les yeux au ciel en soupirant, les lippes toujours relevées dans un sourire. On va faire les exercices ailleurs que dans cette chambre. Et ça l'excitait plus que de raison parce qu'il allait pouvoir lui montrer une salle de gym, toute sa vie, le sport. Mais ce n'était pas que ça. Ce qui rendait Levi heureux, c'était qu'ils allaient pouvoir faire d'immenses progrès, même si ça sous entendait que ça n'allait pas être une partie de plaisir pour Cléolya, Levi ferait en sorte que ces moments restent le plus agréable possible. Il attendait qu'elle s'installe dans le fauteuil pour la pousser hors de la chambre. Ca te donnera l'impression d'avoir une sortie exotique tous les jours si on va à la salle de gym. Il n'y a personne à cette heure-ci. Et c'était tant mieux, ça éviterait les regards braqués, quoiqu'il n'y en aurait aucun puisqu'ils étaient tous là pour les mêmes problèmes. Dans le doute, Levi avait choisi ce créneau pour la tranquillité et la paix qui régnerait potentiellement et il savait que tout se passerait bien.

@Cléolya A. Strauss
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★ ─ w/@Levi Barnes

Je crois qu’on éprouvait cette même envie de se retrouver chaque matin, sans pour autant le dire, mais sans non plus le dissimuler sous des banalités. Je pense qu’on avait même dépassé d’une certaine façon la relation kiné – patient. Aucun de nous s’était véritablement livré, au point de se faire des confidences, mais le feeling était là depuis notre première rencontre, et n’avait fait que d’accroître au fil des jours. C’était même inexplicable que crois, dès notre premier échange de regard. Je n’étais pourtant pas le genre de personne à croire en la bonté de la race humaine, pas après tout ce que j’avais vécu, mais je voyais en toi quelqu’un de foncièrement bon. Avec moi en tous cas. Peut-être parce que je n’étais pas intrusive, malgré le fait que je me permets de faire des remarques sur ton comportement, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Souriant de plus belle à tes mots, ravie de sentir l’excitation dans ta voix, qu’était représentative à ta jovialité, puis tu t’approchais pour m’inspecter sous toutes mes coutures. « Très bien, j’arrive enfin à écrire des messages de mes deux mains. » C’était peut-être idiot, mais c’était une petite victoire en plus parmi tant d’autres désormais. Je gagnais un peu plus chaque jour de terrain sur la semi-paralysie. Je n’avais pas encore suffisamment de force dans le bras et dans la main, pour maintenir par exemple la carafe d’eau, mais c’était chaque petite victoire comme celle-ci qui me reboostais pour avoir raison de ma lésion cérébrale. Je te laissais toujours me manipuler comme une poupée, te regardant faire avec amusement, avant d’être interrompu par une infirmière. Sur le moment, je ne réagissais pas, remarquant pourtant tes deux billes ténébreuses scruter mon visage. « Je.. » Ouais, un fauteuil, et mon regard se voulait interrogateur pour le coup. « Tu veux dire, que je vais enfin pouvoir sortir de ses quatre murs ? » Et tu devais apercevoir toute la joie que tes mots me transmettaient. J’étouffais ici, je t’en avais fait part, à plusieurs reprises, épuisée d’avoir scruté tous les défauts de tous les centimètres qui m’entouraient depuis mon réveil. Je me redressais, seule, en mettant toujours plus de force dans ma main et la jambe droite pour ne pas vaciller dès lors que j’entreprenais un mouvement en position levé. Tu prenais place derrière moi pour me pousser quand de mon côté, je relevais la tête pour t’observer sous un autre angle. « Exotique, à la salle de sport ? » Que je soufflais presque moqueuse. « Pour ça il faudrait que tu m’emmènes aux caraïbes. » Amusée, j’étais tout de même exciter à l’idée de parcourir les longs couloirs de l’hôpital pour finalement arriver sur place. « Et puis je vais vraiment finir par croire que t’aimes m’avoir pour toi tout seul. » Cachant finalement sous cette pointe d’humour, un remerciement dissimulé. Je n’aurai pas été à l’aise d’être poussée dans des extrêmes faces à des regards, même s’ils n’auraient pas été désapprobateur. « Tu m’as prévu quoi d’beau pour aujourd’hui ? »


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Chaque jour, chaque matin, il voyait les progrès qu'effectuait Cléolya et ça lui donnait un peu plus foi en la survie de l'humain. Parce que quand on était au plus bas, l'humain croyait vouloir se laisser couler. Et c'était faux. L'humain était incroyable, elle était la preuve qu'il fallait une volonté de fer. Il tapait deux ou trois fois dans ses mains pour la féliciter des progrès concernant les messages. Il y a deux jours, elle avait eu du mal à écrire un mot de six lettres sur son cellulaire, aujourd'hui, elle arrivait à communiquer. Si ce n'était pas une folie dans son progrès, il ne savait pas ce que c'était. De ce fait, Levi poussait le fauteuil de Cléo en saluant le personnel qu'il n'avait pas vu encore et c'était comme un gamin qui découvrait Disneyland qu'il pénétrait la salle de gym. Est-ce que ça t'fait du bien de sortir de ta prison hospitalière ? Pendant une petite heure, elle allait pouvoir se lâcher dans un lieu qui n'était pas celui qu'elle connaissait, peut-être que justement, elle se sentirait mieux.

Il poussait la porte et c'était immense. Du matériel de motricité fine, libre, des appareils de musculation, des poids libres et des machines guidées. Tout ce dont il avait besoin. Il y avait même une rampe pour rééduquer le corps à la marche intuitive. Il était ravi de constater que l'hôpital était très bien équipé. C'est pas pour tout d'suite les Caraïbes. J'peux te proposer au mieux Central Park la semaine prochaine. A la limite, c'était le seul endroit qui était à leur portée vis à vis de sa rééducation, mais il y avait une pointe de rire dans le ton qu'empruntait ses cordes vocales. Il finit par laisser le fauteuil sur le côté, en s'accroupissant devant Cléolya pour vérifier la robustesse de ses jambes en ce jour. Il soulevait sa cheville pour que ses doigts remontent doucement en passant par les tendons. Celui du côté paralysé se tendait petit à petit, mais pas assez, à son goût. Il y avait une proximité qui ne le dérangeait pas, bien au contraire et il lui fit un signe de tête pour lui signifier qu'il avait entendu son remerciement. Quand ses jambes furent prêtes, il attrapait ses mains et tirait légèrement sur ses bras pour la redresser. Maintenant, Cléo, tu vas avancer. J'te tiens, j'te laisse pas tomber. Beaucoup de choses, là-dedans. On va aller jusqu'à la rampe ok ? Tranquillement. Et c'est là que vont commencer les choses sérieuses. Sourire en coin, un peu joueur. J'vais te faire marcher. Ca fait très longtemps que tu l'as pas fais et tu vas voir, tu vas marcher toute seule. Il va la pousser, lui montrer ce dont elle était capable, il en était certain.

@Cléolya A. Strauss
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★ ─ w/@Levi Barnes

Je riais quand tu tapais dans tes mains pour me féliciter. Mes doigts avaient vîtes retrouver leurs habitudes quand il s’agissait de pianoter sur mon écran et pour cause, maintenant que je pouvais de nouveau naviguer sur mon cellulaire avec aisance, je gardais un œil sur mes affaires. Miles avait bien entendu prévenu mes collaborateurs de mon accident, sans trop rentrer dans les détails. Et ça m’faisait du bien au moral de pouvoir retrouver ne serait-ce que ça, par fierté, mais surtout par ambition. Non Cléolya n’avait pas péri et elle était bien résolue à revenir en force très prochainement. Ils étaient sûrement nombreux à convoiter la place qui attendait bien à l’abri la fin de mes études. Des requins. Des requins qui ne serait pas capable de me faire face, vue le mental que t’étais en train de formater. Tu étais pour beaucoup dans mon évolution, pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. J’avais de la volonté, déjà avant, mais t’apprenais à me surpasser, à frôler mes limites pour monter d’un cran la difficulté et évoluer. Et c’était bon de t’avoir près de moi chaque matin, parce que je t’appréciais sincèrement. Pas seulement pour le travail acharné que je devais être pour toi, mais simplement pour l’humain qui se cachait sous ta blouse. « Tellement, merci beaucoup. » Ce n’était qu’à quelques pas, mais j’avais un échange avec les personnes que nous avions croiser sur la route, par simple échange de regard, sourire ou bien un simple bonjour, mais c’était revigorant. Une fois à l’intérieur, je détaillais chaque recoin de la pièce, sans oublier les machines, les barres et tous les autres équipements installés. J’étais aussi subjuguée, que terrorisée. « Deal ? » Te demandais-je en prenant tes paroles pour argent comptant. Maintenant que tu t’étais proposée, je n’allais pas te laisser filer. Ça me manquait de sentir les éclaircies réchauffer ma peau, avant qu’une bourrasque de vent fasse perler ma peau. C’était bête, parce qu’habituellement, c’était le genre de sensation que je détestais, mais risquer de perdre la vie, donnait une toute autre perspective de la chance qui nous était donnée. Et cette chance, j’allais la saisir. Devant moi, tu t’accroupissais pour vérifier mes jambes vérifiant mes muscles avant de hocher la tête à mes mots. Je crois qu’on se comprenait réellement, sans avoir besoin de trop en dire et c’était agréable de ne pas avoir à mettre mes émotions à nue. Je resserrais l’étreinte de mes mains autour des tiennes, quand je me sentais tirer en avant pour être enfin debout. Je te regardais, te suppliant du regard de ne pas me laisser m’écrouler. J’voulais plus tomber, j’avais plus envie d’être à terre, au sens propre comme au sens figuré, parce que j’étais épuisée dans le fond. Épuisée de devoir constamment me battre avec moi-même. La route avait déjà été longue, très longue, trop longue et j’étais bien loin d’atteindre la piste d’arrivée. « Je peux essayer oui. » Un pas après l’autre, ce n’était pas compliqué. Je levais la jambe droite, te laissant tout le soin de contracter tes avants-bras, pour supporter mon poids et très vite la reposer pour ne pas vaciller. Un pas. Je baissais la tête, scrutant ma jambe gauche, bien plus longue à la détente. « J’ai déjà l’impression d’entamer les choses sérieuses… » Que je soufflais, en grimaçant presque de voir ma jambe si flemmarde. Je redoublais d’efforts, sans réussir à vraiment la lever, mais plus la trainer. « On dirait un escargot… Elle ne veut pas se détacher du sol. » Comme si j’étais prisonnière d’une liane qu’avait subitement pousser du sol pour m’enraciner à cette place. « Bref. » Je continuais, jambe droite qui se levait, quand l’autre peinait, pour finalement arriver jusqu’à la rampe. « T’es certain que j’en suis capable ? » Non pas que j’doutais de mes capacités, mais… Peut-être que si finalement.


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Hj : omg sorry j'ai le rp long facile once upon in february (lelya)  1881463262
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Deal. C'était une promesse qu'il tiendrait, ils iraient même marcher un peu dans Central Park pour réapprendre au corps de Cléolya à ne plus être indépendant. Son cerveau devait accompagner ses mouvements et le tout devait travailler ensemble. Et si chaque élément s'était perdu de vue, il était du devoir de Levi de reconnecter les câbles. Il était certain qu'à force de persévérance et de patience elle arriverait à ses fins mais une sensation étrange de tristesse l'envahissait un peu à l'idée qu'elle ne soit plus sa patiente. Il s'était attachée à elle à la vitesse de l'éclair mais dans une certaine pudeur qu'il n'oserait pas prononcé à haute voix.

Une fois redressée, il tirait légèrement, contractant et gainant ses avant-bras qui laissaient apparaître des veines d'une shape qu'il gère comme au gramme près. C'était le constat d'année d'entrainement et d'une performance qu'il ne voulait jamais voir redescendre et même si prochainement une compétition arrivait, il était certain qu'il n'avait pas le droit de dévier dans sa ligne conductrice. Même si ces derniers temps il usait de glucides en consommant de l'alcool, le reste du temps, il était bien trop sévère avec lui-même. Il reculait légèrement, voyant l'effort qu'offrait Cléolya et la violence positive qu'elle mettait dans l'exécution des mouvements. Comme un bébé, elle réapprenait à marcher, elle était motivée et c'était tout ce qui comptait. Il ne connaissait pas les tenants et aboutissants de sa vie privée mais il sentait qu'elle était déterminée à retrouver un train de vie habituelle et que les murs blancs de l'hôpital ne devaient être qu'un vague souvenir. Une fois arrivé à la rampe, avec difficulté, certes, Levi lui accrocha les doigts en les enroulant autour des barres de bois, la plaçant intelligemment sur la rampe. Il y avait des petites bosses, une légère marche et un petit slalom. De prime abord, ce parcours paraissait simple, mais en réalité, pour une personne qui ne savait plus comment faire fonctionner son corps, c'était le parcours du combattant. Levi se mettait de l'autre côté en prenant une grande inspiration. Il ne devait y avoir que quelques mètres à peine, juste assez pour rejoindre l'autre côté en trois pas de géant. Doucement, tu vas avancer. Et je veux que tu ne réfléchisses qu'à une chose. Il regardait sa jambe qui tremblait, impatiente mais inflexible. Je veux que tu forces ta jambe valide à être très lourde. Oublie la. C'est elle, qui ne fonctionne plus. Si elle ne fonctionne plus, l'autre est obligée de compenser. Force la à être seule détentrice du pouvoir de la marche. Si au début il commençait en douceur, ses réflexes de coach de crossfit revenait à la charge sans s'en rendre compte. Allez, allez. Tu peux l'faire, Cléo, mais faut que tu te concentres ! Il était là, autour d'elle, pour la rattraper si elle chutait mais c'était dans l'apprentissage de l'échec qu'on se relevait et qu'on apprenait plus facilement de ses erreurs. Il était là pour lui montrer le chemin, même si celui ci était boueux ou plein d'obstacles. Non, pas d'pause. Rappelle toi que c'est toi le maître de ton corps ! Il la voyait s'épuiser, mais il était certain de trouver des forces quelque part en plus qui la pousserait à passer cette petite bosse. Plus haut, la jambe. Et c'était un petit con, quand il se mettait dans la peau du coach. Il l'avait dit à la jeune femme qu'il possédait une box de crossfit, peut-être qu'elle comprendrait qui il était là, mais c'était plus fort que lui, il avait le don, parfois, de pousser un peu trop, parce que par le passé, il avait vu des miracles se produire quand on forçait les humains à sortir de leurs zones de confort. Ce qu'il avait oublié, c'était que cet exercice, c'était bien la première fois qu'ils l'effectuaient tous les deux et que Cléo n'était pas non plus surhumaine.

@Cléolya A. Strauss

hj : cimer, j'ai galéré à m'mettre au niveau once upon in february (lelya)  1881463262 (t'inquiète, je suis trèèèès loin d'être dérangé :heaart: :heaart: :heaart: )
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Once upon in february
★ ─ w/@Levi Barnes

Un rictus arborait mes lippes, quand tu concluais notre accord, avec positivité. Si tout ça n’était qu’à la base un échange léger, sans avoir réelle attention, j’prenais la perche que tu me tendais. Tu savais à quel point, j’étouffais ici, au point de me réjouir d’aller dans une salle d’entraînement, c’était pour dire... Alors retrouver l’air frai, l’odeur de la pollution, puis de la nature et qui plus est à tes côtés, c’était une offre bien trop alléchante pour refuser. Il nous restait quoi, deux semaines ? Et après ? Comme je n’étais pas certaine que le lien que nous tissions chaque jour n’allait pas se rompre à l’instant où je quitterais l’hôpital, je profitais du moment présent, à tes côtés. Du moins face à toi. Je pouvais sentir tes yeux détailler mes gestes, perdant peu à peu la confiance habituelle que j’avais en moi. J’étais loin de ma zone de confort, loin d’être au top de mes capacités, d’où le travail acharné que je donnais chaque matin, pour retrouver toujours un peu plus de mobilité. Jusqu’à présent, tu m’avais toujours poussé vers le haut, tu m’avais donné les outils pour gagner autant en autonomie qu’en assurance. Mais aujourd’hui, c’était différent, c’était plus compliqué. Alors je puisais dans mes ressources, avançant difficilement jusqu’à la rampe, traînant ma jambe gauche quand la droite répondait à tous mes désirs. Une fois près de la rampe, tu lâchais mes mains pour les positionner sur les barres parallèles, tout en restant à côté le regard toujours bienveillant. J’observais le petit parcours qui se dressait devant moi, analysant les obstacles que je trouverais sur ma route, pour mieux aborder l’exercice. J’avais toujours besoin de prendre le problème sous toutes ses coutures avant de l’aborder et une fois que je me sentais prête, je soufflais doucement. Je déchargeais la pression, sous l’expiration de ma respiration, tentant du mieux que je le pouvais de me concentrer. Je n’étais pas dans le meilleur mood pour être honnête, mais je ne voulais pas échouer. J’haussais les sourcils à tes mots, comprenant très bien tes mots, mais ne sachant pas comment les exécuter. « Ouais, ok. » Et tu vois, j’commençais déjà à être agacée par la situation. Le boulet, il était accroché à ma jambe gauche, pas à la droite. Je fermais les yeux visualisant, réussissant doucement à lever la gauche qu’à quelques millimètres du sol, pour la reposer non loin de son point de départ. En plein sur une petite bosse. « Putain. » Et pour ne pas fausser l’exercice, je n’avançais pas plus la droite que la gauche. Je n’étais peut-être pas en position de force, mais je tenais à faire les choses biens. « Je suis concentrée. » Je ne faisais pas semblant. Et je savais que tu tentais simplement de m’encourager, mais sur l’instant, ça ne faisait qu’accentuer ma colère. Colère contre moi-même, de devoir être ici, de devoir faire tout ça. Alors enchaînant toujours le même petit pas, je prenais un instant appui sur la barre droite puis je levais les yeux vers toi quand tu me contraignais à continuer. Et tu vois, je ne quittais plus tes yeux du regard, j’essayais, réellement, de toutes mes forces. Je continuais avant que mon regard se transforme. Plus haut… Le regard assassin, du bleu qui se transformait en noir, de la haine qui prenait le dessus, de la voix qui portait. « AH, PARCE QUE JE N’ESSAYE PAS PEUT-ÊTRE ? » Et j’étais certaine de regretter à terme d’avoir haussé le ton, mais j’étais submergée, me prenant une grosse vague en pleine tête qui m’enfonçait dans les abysses de l’océan. Et j’voulais pas perdre, pas maintenant, pas comme ça, alors baissant le regard, je canalisais toute mon énergie, que je laissais glisser jusqu’à ma jambe pour passer cette foutue bosse. Je devenais euphorique, que j’lâchais les barres pour taper dans mes mains, avant d’me sentir vaciller et retrouver des réflexes d’antan que je pensais perdue. « Plus haut comme ça ? » Que je soufflais, malicieusement.


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Hj : ta rep est parfaite, mais fais plus court si tu veux, j'ai tendance à m'étaler sinon once upon in february (lelya)  2157042859 :heaart:
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C'était plus fort que lui. Il voyait que Cléolya était capable d'aller dans des zones de guerre de son cerveau et le seul moyen pour elle d'y arriver était de la pousser dans ses retranchements les plus reculés. Elle était en train de se donner à fond et Levi, c'était un idiot. Il aurait du écouter son corps en observant les soubresauts mais non, il avait fallu qu'il n'en fasse qu'à sa tête et qu'il gueule un peu fort, attisant sa colère et sa frustration par la même occasion. Et voilà qu'elle hurle et qu'elle se met en pétard, plus fort que Levi et ses encouragements. Il est surpris, il sent qu'il fait une terrible erreur mais Cléolya force Levi à le regarder, force à intimer dans le regard qu'elle ne flanchera pas. Il est sur le point de l'arrêter, de mettre fin à la torture quand elle insiste davantage. Il serre les dents, légèrement. L'idée de l'avoir un peu déçu lui traverse l'esprit mais il le chasse de ses pensées en clignant des yeux rapidement. Levi sentait que quelque chose n'allait pas mais c'était dans son regard qu'elle maintenait que toute l'intensité passait. Alors Levi le soutenait, jurait qu'il ne le laisserait pas tomber, à nouveau. Promesse intérieure qu'il garderait précieusement pour eux. Le coach regardait droit dans les pupilles bleus azur de Cléolya et après sa colère vint le moment où la bosse est passée. Elle est vindicative et narquoise, elle joue même avec une pointe de sarcasme pour blesser un peu l'ego de Levi mais ce dernier ne le prend pas comme tel. Si le résultat reste le même, c'est qu'il a fait un bon travail. Satisfaite ? Il s'avance vers elle pour la maintenir, elle et ses avant-bras. Le premier exercice était déjà une étape énorme, il n'allait pas insister en passant la marche. Ca serait pour une prochaine fois. Il allait s'occuper d'elle en la massant et en créant de l'activation articulaire et musculaire passive. Il la fit pivoter, soulever la barre en bois et lui permit d'avancer pour aller vers une table. Il prit une balle molle pour la coller dans le main figé de Cléolya. C'était quoi ça ? Il avait quand même besoin de comprendre les motivations de la jeune femme, c'était certain.

@Cléolya A. Strauss
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Once upon in february
★ ─ w/@Levi Barnes

Je haussais le ton, mes yeux eux étaient capable de te tuer sur place, tant je te fusillais du regard. La vérité, c’est que tu n’y étais pour rien. Que je subissais depuis bien trop longtemps refoulant toutes mes émotions. Tu avais été que le déclencheur d’une bombe à retardement, pas la cause. Alors je soufflais après l’exploit que je croyais impensable. J’avançais, comme sur des montagnes russes, sans filet de sécurité. J’allais tomber, un moment ou à un autre, j’en étais consciente, parce que je ressentais la pression sur mes épaules. Et j’étais désolée d’avoir crié, de t’avoir traité comme quelqu’un de lambda, parce qu’à mes yeux, tu ne l’étais pas. T’avais soutenu mon regard, tu m’avais fait tenir bon malgré le comportement que j’avais à ton égard. Je me souvenais de tes mots : Tu vas parfois me détester, tu l'sais ça ? Et ce n’était pas le cas. J’te détestais pas, bien au contraire, t’étais la source d’une force et d’une sagesse que je n’avais pas, mais que tu me transmettais. Tu t’approchais, soufflant le calme après la tempête et d’une certaine manière, tu faisais redescendre la tension qu’était presque palpable. « Oui, enfin presque. » Presque parce que t’avais vu l’une des facettes de ma personnalité dont je n’étais pas fière, mais à quoi bon la cacher ? Je te laissais me guider dès lors que tu m’attrapais pour m’aider à rejoindre une table non loin de nous. Je maintenais la balle que tu glissais dans ma main et je m’attendais à continuer la séance en silence, pensant t’avoir déçu. « De ? » Faisant mine de ne pas avoir compris, mais tu n’étais pas bête et je ne te considérais pas comme tel, alors très vite, je reprenais. « Je ne voulais pas te parler comme ça, je suis désolée. » Ni prendre cet air presque hautain qui me caractérisait dans le passé. Je soufflais, laissant ma tête tomber en arrière. « Je garde tout pour moi, je n’extériorise pas. » Et ce n’était pas ce putain d’avc qui me mettait dans tous mes états, parce que j’allais m’en sortir, je m’en étais déjà sortie.

Feels like we're on the edge right now
I wish that I could say I'm proud
I'm sorry that I let you down
Let you down
All these voices in my head get loud
I wish that I could shut them out

« Je suis fatiguée Levi. » J’avais beau garder la face, je n’étais pas plus forte qu’une autre. Même, en étant à terre, pratiquement tous mes proches qu’étaient passés tour à tour dans ma chambre, avait eu besoin d’être rassurée depuis mon annonce. N’était-ce pas leur rôle à eux ? D’être présent et de me transmettre des bonnes ondes ? Et j’pouvais pas leur en vouloir de me mettre cette pression supplémentaire, parce qu’ils avaient juste peur de me perdre. « Tu m’en veux ? »


credits img/gif: @StrangeHell
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