Lilya - It's gonna be ok

It's gonna be ok
★ ─ w/@Liam Gremlins

J’en avais gros sur la patate… Et pour être honnête, j’étais épuisée de voir mes proches s’inquiéter à l’annonce de ma nouvelle. Mais mon rôle était aussi de vous rassurer, de vous prévenir, mais vous montrer que j’étais prête. C’était d’ailleurs pour ça que j’avais pris tant de temps à en parler. La vérité, c’était que je voyais à quel point vous vous inquiétez pour moi et c’était toujours le même déchirement que je ressentais dès que mes paroles arrivaient à vos oreilles. Alors tu semblais te douter que quelque chose se tramait et je sautais sur l’occasion pour te convier à me rejoindre à l’hôpital. J’avais eu le temps de réfléchir seule dans cette chambre et j’avais pensé à une multitude cas de figure pour me préparer à chaque éventualité. Aymalyne était déjà passé ce matin, et avait pris le soin de mieux me coiffer et poudré mes joues d’un peu de blush pour me donner meilleure mine. Je faisais des progrès quant à l’hémiplégie et j’arrivais à bouger mes doigts, sans avoir réellement de force pour pouvoir l’utiliser. Mon visage était un peu moins affaissé du côté gauche et retrouvait peu à peu une certaine mobilité. Je n’allais pas totalement bien physiquement, mais psychiquement, j’étais remontée à bloc. J’entendais du brouhaha dans le couloir, qui me donnait le sourire, quand ta tête passait à travers la porte. « J’ai presque failli attendre. » Que je soufflais amusée, quand c’était ce que je faisais la plupart du temps ici. Je tapotais sur mon lit de ma main droite pour t’inviter à vite me rejoindre, ne pouvant pas me déplacer jusqu’à toi. « Et embrasse vite ta meilleure amie. » Que j’ajoutais en te tendant ma joue. J’attrapais mon verre d’eau pour en boire quelques gorgées et enfin me concentrer sur toi. « Ça va ? » Parce que je savais que personne n’aimait réellement l’hôpital, mais tu faisais l’effort de me rendre visite régulièrement pour mon plus grand plaisir.

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

It's gonna be ok
★ ─ w/@Cléolya A. Strauss

JLiam avait promit à Cléolya de passer à l'hopital. Aussi il était là. " Tu connais mon charme naturel. L'infirmière m'a supplié de lui donner mon numéro, ça m'a un peu retardé. " dit-il l'arrogance qui le caractériser souvent, ôtant ses lunettes de soleil, mise pour se donner un genre. " Quel monstre serait-je si je lui avait enlevé ce petit plaisir ?!" Sourire espiègle et malicieux sur le visage, Liam voulait se montrait sous son meilleur jour et être le plus joyeux possible. Il le lui devait. Si Cléolya demandait à le voir en face en face pour lui parler ça devait être grave. Aussi elle n'avait pas besoin de devoir s'inquiété en plus de faire de la peine à ses proches. Elle avait beau jouer les reines des glaces, il la connaissait assez pour décelé le cœur guimauve qui se cacher dessous. Qu'importe la gravité de ce qu'elle avait prévu de lui annoncé, Liam se l'était promit, il ne ferait pas preuve de compassion ou ne prendrait pas un ait triste. Elle avait besoin de rire et de se sentir soutenir. Il espérait juste ne pas apprendre qu'elle avait prévu de se trancher les veines dans l'heure qui suit ! Il alla s'assoir à côté d'elle du coté gauche, parce qu'elle tapotait le côté droit, jouant les casse pied jusqu'au bout. " Ouuuh qu'est-ce que tu peux être autoritaire aujourd'hui !" dit-il avec sarcasme alors qu'elle lui demandait de venir l'embrasser, feignant d'être contrarier. " J'adore ça." Dit-il avec un sourire amusé, avant de s'exécuté. " Généralement, c'est la question qu'on pose à la personne qui réside à l'hopital non ? Rarement l'inverse." En bref, plutôt toi comment ça va !  

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

It's gonna be ok
★ ─ w/@Liam Gremlins

« Quel don juan. » Que je soufflais amusée, heureuse de te voir ici, ton humour t’accompagnant en toute circonstance. Tu faisais partie de ceux que je préférais voir à mon chevet, parce que tu ne me traitais pas différemment. J’étais maintenant habituée à voir le regard des personnes changé dès lors qu’il remarquait toutes mes lacunes du côté gauche, mais j’avançais. J’avançais autant que je progressais, retrouvant peu à peu ma mobilité. Je trouvais d’ailleurs que tes cicatrices t’ajoutaient un certain charme, malgré qu’elles soient encore fraîches et que le temps les estomperaient. Je réclamais un bisou de ta part en te tendant ma joue, riant à tes mots avant que tu t’exécutes. « Je vais en user et en abuser si t’aimes ça, t’es sûr de toi ? » Que je soufflais. L’atmosphère était légère et me revigorait pour affronter l’annonce que je devais te faire. « Je sais bien, mais j’ai l’impression de parler de moi tout le temps. » Et étonnement je n’aimais pas ça. Je restais la plupart du temps discrète sur moi, préférant me faire remarquer par mon allure et ma prestance, que pour des longs monologues à mon sujet. De plus parler de moi était synonyme d’afficher mes faiblesses et je me blindais suffisamment au quotidien, pour ne pas avoir à me livrer de cette façon. Avec toi, c’était différent, tu m’avais vu dans tous mes états. « Je vais bien. J’ai le moral du moins, j’espère simplement pouvoir vite rentrer chez moi. » Je t’apportais légèrement sur ma jambe gauche pour que ton visage se tourne vers elle. « Mais elle ne veut pas fonctionner correctement, elle. » Je te laissais prendre place à mes côtés, pour te regarder toujours avec ce même sourire. « Et comment va Gemma ? » Parce que comme elle était importante pour toi, elle avait également de la valeur à mes yeux. Bien moins que toi, mais tout de même.

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

 

It's gonna be ok
★ ─ w/@Cléolya A. Strauss

. « Je vais en user et en abuser si t’aimes ça, t’es sûr de toi ? »  " Carrément ! Aussi sûr que 1 +1 = 3 "  dit-il avec un sourire espiègle, se contredisant lui-même.   « Je sais bien, mais j’ai l’impression de parler de moi tout le temps. »  " J'ai aussi tendance à faire ça. En quoi c'est gênant ?" demanda-t-il en bon narcissique. La différence entre elle et lui, c'est qu'il aimait attiré tout les regards, même s'il parlait peu de lui.  « Je vais bien. J’ai le moral du moins, j’espère simplement pouvoir vite rentrer chez moi. » " Tape des talons deux fois Dorothé." Le silence retomba. " Quoi t'a jamais vu le magicien d'Oz ?! Faut absolument qu'on se mette ça la prochaine fois que je viens. " Parce qu'il avait bien l'intention de revenir. Aussi souvent qu'il faudrait pour qu'elle garde le sourire. « Mais elle ne veut pas fonctionner correctement, elle. »  " Petite garce" dit-il à l'intention de la jambe, agitant la tête de gauche à droite en guise de négation, comme s'il cherchait à gronder le membre en question, qui refusait de fonctionner. " Tu veux que j'la masse ? J''ai dompté des rebelles bien plus coriace. Sourire malicieux, elle l'interrogea sur Gemma. " Elle va bien. Elle est contente qu''on se soit retrouvé. Le conservatoire de New-York lui manque je crois. " Après le pari, le baiser avec Eoghan, Logan en prison, lui qui pensait l'avoir trompé, le métro... Oui c'était de nouveau le calme plat. Si ce n'est cette stupide histoire de bague !

"  Alors... Cancer ? Tumeur ? Stérilité ? Hum... Bipolarité ? Ah si je sais... Démence ? " Liam balança son pronostic sur la grave nouvelle que sa meilleure amie voulait lui annoncer avec autant de détachement que l'on commande une baguette de pain, faisant preuve de son habituel ton sarcastique. Autant ne pas tourner autour du pot et aller directement à l'essentiel, avant de parler de banalité non ? Si Cléolya appréciait Liam, ce n'était pas sans raison. C'est parce que le Gremlins avait des réactions peu commune, dans bien des situations. Elle le connaissait sans doute assez pour savoir que s'il y avait bien un qui n'allait pas la regarder d'un air désolé c'était bien lui. Parce qu'il était un égoïste sans cœur qui se foutait royalement des autres ou du sort de Princesse ? Non. Parce qu'il était assez intelligent pour avoir conscience que la pitié et la compassion n'aide personne. Certes c'est un sentiment humain et compréhensible, mais ça ne faisait pas avancer les choses. Qu'importe ce qu'avait Cléo, voir ses proches s'inquiété ne ferait qu'augmenter son mal être. Elle ne devait s'inquiété que d'elle-même et ne pas perdre son temps à essayer de remonté le moral de son entourage. Qu'elle soit tranquille, avec lui elle n'aurait pas à le faire. Il serait son pilier, son roc, restant lui-même en toute circonstance.

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

It's gonna be ok
★ ─ w/@Liam Gremlins

Je souriais, adorant ce moment et cette atmosphère pleine d’espoir. Tu sais que la considération que j’éprouvais pour toi, était à la hauteur de notre amitié et c’était bien pour cela que je t’avais demandé de venir ici. « Mmh mmh. » Que je soufflais, n’en pensant pas moins. Si pour réclamer un peu de tendresse de ta part, je devais prendre un ton autoritaire, j’en userais sûrement encore et encore. « J’aime qu’on me remarque pour mon élégance, pas pour mon éloquence. » Je préférais la discrétion à l’effusion d’attention. Je préférais marcher tranquillement seule pour atteindre le sommet qu’être ralenti par une multitude de personne qui me jalousaient. Je secouais la tête de droite à gauche ne comprenant pas tes mots avant que tu proposes de regarder le film en question. « J’te ferrais même une place dans mon lit si Gemma n’est pas trop jalouse. » Ou alors ce qui se passait dans cette chambre, restait dans cette chambre ? Pour une fois que quelqu’un voulait te mettre dans son lit, sans aucune ambiguïté, c’était sûrement une première. Je riais presque aux éclats quand t’insultais ma jambe gauche. « En réalité, le problème ne vient pas d’elle… » Que je soufflais en remontant ma main droite du côté droit de mon cerveau. « Mais de là. » Mais j’étais en train de dompter mon problème, grâce à l’aide très précieuse du personnel hospitalier. « Elle est originaire de New-York ? » Demandais-je curieuse, bien que je préférais, égoïstement que son manque ne prenne pas le dessus, et que tu restes ici, près de moi. Je secouais la tête à la multitude d’info que tu soufflais avec détachement. « Grosseur, j’sais pas encore si c’est qu’une tumeur bénigne ou une tumeur cancéreuse. » Que je soufflais moi aussi avec détachement. J’étais vidée de toute émotion quant à ce sujet, m’entrainant chaque matin à taire mes pensées et mon ressenti face à cette nouvelle. N’avais-je pas suffisamment souffert dans le fond ? Pour m’infliger cette torture supplémentaire. « Et mes résultats sont retardés par l’accident. » Et j’espérais pour eux que l’attente n’allait pas aggraver ma situation, s’ils ne voulaient pas avoir une tonne d’avocat sur le dos et un procès humiliant qui irait à l’encontre de l’hôpital. J’étais épuisée, mais je n’avais pas baissé les armes, bien au contraire. « Du coup, comme j’suis malade… » Que je soufflais en papillonnant des yeux, l’air amusée. « Tu n’as pas une petite flasque qui traîne dans ta poche ? » Parce que depuis presque un mois, enfermée dans cette chambre, j’avais juste besoin d’un tout petit remontant, même si ce n’était qu’une gorgée. Arborant mon plus beau sourire, j’attendais patiemment ta réponse.

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

 

It's gonna be ok
★ ─ w/@Cléolya A. Strauss

. « J’te ferrais même une place dans mon lit si Gemma n’est pas trop jalouse. » " Elle me fait confiance." Parfois au point que ça en était effrayant. Quand il y repensait, il lui avait imposé des choses que peu de femmes auraient supportées. Notamment à l'époque om son cœur vaciller déjà vers elle, mais où il lui parlait de toute celle étant passé dans son lit ou peuplant encore sa vie. Aujourd'hui il avait un peu plus de retenu, et elle un peu plus d'audace d'affirmer sa jalousies tout en sachant qu'elle devait lui laisser de l'espace si elle ne voulait pas l'étouffer. Aussi Liam savait qu'il pourrait s'assoir sur ce lit sans que Gemma n'y voit d'inconvénient. De toute façon soyons honnête, il n'était pas le genre de garçon à demander la permission pour que ce soit. " De ton intelligence ?" demanda-t-il quand elle toucha sa tête, expliquant que le problème venait de là.

" Oui elle est New-Yorkaise et son frère accepte mal qu'elle soit partit. " C'était la version courte. Logan avait surtout peu apprécié d'aller en prison à cause de lui. Faut dire que Liam cherchait à punir Eoghan d'avoir forcé Gemma à l'embrassé. Il ne pensait pas que Logan s'empresserait d'aller au secours d'un des membres de son gang et s'attirerait lui-même des ennuis. Des ennuis... C'est surtout Cléolya qui en avait là... Un tumeur ou un cancer donc. " Okays. " dit-il simplement. " Tu me tiendra au courant quand tu saura ? " dit-il sans s'étendre sur le sujet.   " Attends... tu crois que comme je suis le gérant d'un bar et un fêtard notoire je me trimbale toujours avec de l'alcool sur moi ?! Tu pense que j'irais à l'encontre des règles de cet hôpital et risquerais de m'en faire virer, juste... pour te ramener un truc qui n'est pas recommandé dans ton états ?!?" Demanda-t-il d'un air choqué, n'en revenant pas. Puis son expression changea du tout au tout et il ouvrit son manteau pour en sortir deux petites bouteilles individuelles, un grand sourire malicieux sur les lèvres. " C'est pas grand-chose, mais il y a moins porter un toast." Dit-il avec de lui tendre l'une des mini bouteilles de 5cl. Il dévissa la sienne et leva la main vers elle. " A ta victoire contre la maladie" affirma-t-il sans hésitation, ne laissant aucun doute sur le fait qu'elle allait guérir. " Cléo ? " Il laissa le silence retomber. " Si c'est un cancer... J'pourrais être celui qui te rasera les cheveux ?" Large sourire, une boutade pour l'agacer et faire chasser l'angoisse. " J'ai déjà vu une coupe d'ananas sur le net qui aurait de quoi donner une crise cardiaque à Hadès !" .

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

It's gonna be ok
★ ─ w/@Liam Gremlins

J’étais contente de t’entendre me dire que Gemma te faisait confiance. Déjà, parce que je n’étais pas une briseuse de couple et qu’ensuite je n’avais aucune raison de te vouloir du mal. T’étais mon ami, mon meilleur ami depuis longtemps déjà malgré le fait qu’une distance se soit installé entre nous à un moment donné. Qu’importe aujourd’hui, tu étais là et j’étais prête à remuer ciel et terre si tu m’appelais à la rescousse. Finalement, je riais quand tu pointais du doigts mon intelligence comme la source de mon problème, heureuse de voir que rien ne changeait et que mon état ne changeait pas ton comportement. « En avion c’est vite fait… Je le fais toutes les semaines ou toutes les deux semaines pour rejoindre Camila. » Peut-être qu’elle pouvait faire la même chose pour rejoindre son frère ? C’était une idée comme une autre, mais je ne connaissais rien d’elle après tout. À part, peut-être qu’elle avait pris possession de ton cœur. « Bien sûr mais je suis optimiste de toute façon. » Que je soufflais en haussant doucement les épaules. J’étais prête, qu’importe le résultat. « Les règles sont faites pour être transgressées, tu ne crois pas ? Et puis si je les écoute je n’ai le droit à rien. » Je n’étais déjà pas bien épaisse, mais à ce rythme j’allais devenir transparente. Une chance pour moi, Aymalyne me faisait parvenir à chaque repas, des mets gastronomiques qui rentrait dans le régime alimentaire que les médecins m’imposaient. A contrario de mes voisins qui mangeaient des purées, je mangeais simplement des langoustines. Mes yeux accrochés à ta main, suivaient sa route avant d’y voir deux petites bouteilles individuelles. Décidément, cette journée n’avait rien de semblable aux autres. « Et c’est parfait, si je suis bourrée à l’hôpital, ils vont m’interdire les visites. » Que je disais en attrapant la petite bouteille pour deviser le bouchon, non sans mal. C’était à force de pratiquer que je retrouverais toute ma mobilité, alors chaque occasion était un exercice de plus à faire. « A NOTRE victoire, d’être sortie presque indemne de tout ça. » T’étais marqué, j’étais encore en plein travail, mais nous étions là, toujours vivant. Et après avoir trempé mes lèvres d’alcool, je levais les yeux vers toi, intriguée par le silence que t’imposais. « Oui… ? » Et je n’étais pas prête, vraiment, qu’un rire éclatait sans aucun gène à tes mots. « Si t’es prêt à venir jusqu’à Londres pour le faire, deal. » Parce que si c’était un cancer, je n’allais pas rester ici, c’était une certitude. « Ananas, ça sera toujours mieux que coupe mulet. » Que je soufflais en baissant à nouveau le regard vers ma bouteille. « En parlant de lui, tu ne l'aurais pas croisé ? » Je n’avais pas de nouvelle depuis un long moment déjà et il était le premier à venir quand il me savait en danger alors… Qu’est-ce qu’il se passait en dehors de ces murs ? Jésus allait bien ? Ou lui ? L’annonce de ma grosseur avait eu l’effet d’une bombe sur lui, alors je ne pouvais que m’inquiéter.

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

 

It's gonna be ok
★ ─ w/@Cléolya A. Strauss

« En avion c’est vite fait… Je le fais toutes les semaines ou toutes les deux semaines pour rejoindre Camila. » " Comment elle va ?" La demoiselle ne faisait pas partit de ses amis et la logique aurait même voulut qu'ils soient ennemis mortel étant donné Pluton et Louison. N'empêche... il l'avait apprécié. Ils avaient même un peu flirté si ses souvenirs était bon. Camila était différente de ce qu'on disait sur elle et elle avait su déceler la même chose chez lui. Aussi, ça l'intéressé de savoir si elle survivait, elle qui avait essayer de se suicidé plusieurs fois.  " Les règles sont faites pour être transgressées, tu ne crois pas ?. »  " Evidemment" dit-il avec un sourire espiègle aux coins des lèvres.  Les règles sont faites pour être transgressées, tu ne crois pas ? Et puis si je les écoute je n’ai le droit à rien. » " Quel monde cruel ! " dit-il en se moquant légèrement, comme l'insolent qu'il était. Tellement insolent et rebelle que l'alcool qu'elle lui réclamer il l'avait. L'audace de lui demander si en cas de cancer il pouvait la coiffer, également. Un ananas serait parfait.  « Si t’es prêt à venir jusqu’à Londres pour le faire, deal. » L'idée que Cléolya puisse quitter Boston pour l'Angleterrea obscurcit le regard de Liam. A croire qu'il angoissait plus à l'idée qu'elle quitte la ville, à celle qu'elle meure. Sans doute parce qu'il ne doutait pas une seconde sur le fait qu'elle s'en sorte. Il en fallait plus pour tuer une Strauss

. " Je viendrais même jusqu'en enfer s'il le faut " dit-il avant de boire son alcool cul sec. Il regarda la minuscule bouteille vide et grimaça à l'idée qu'il n'y en ai pas plus. « En parlant de lui, tu ne l'aurais pas croisé ? »  Elle semblait inquiète et dans cette simple question, Liam pouvait déceler à quel point l'âme de Cléo serait toujours lier à celle du prince. " Non. Il devait passer ? " Bien sûr qu'il devait. Liam ne voyait pas le jeune homme restait loin de Cléolya quand elle allait mal. C'était aussi naturel pour lui que le fait que le soleil ce lève tout les matins. " Il lui reste peut-être juste quelque âme à collecter. Avec l'accident du métro il doit être débordé de boulot. " Les vannes lier au prénom " Hadès " était trop tentante pour que Liam évite de s'en saisir. D'autant plus que le prince avait un caractère qui s'accorder à la perfection à son pseudonyme, tout comme lui et son nom qui évoquer d'affreuse créature à double visage. Tantôt démoniaque, tantôt adorable façon guizmo. " Ayma a peut-être de ses nouvelles ? A moins qu'elle ne soit trop occupé à gémir dans les draps d'Andrew." Un sourire sur le visage, il voulait savoir ce que sa meilleure amie en penser.  

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

It's gonna be ok
★ ─ w/@Liam Gremlins

« Elle va bien, mieux et se reconstruit petit à petit, mais le pire est passé. » Et quoi que les gens puissent en penser, Pluton s’était finalement rangé et aidait Camila un peu plus chaque jour. Ils avaient beaucoup subi, mais une fois à terre, ils ne pouvaient plus descendre plus bas. Chaque fois que j’allais la voir, son sourire s’étirait de plus en plus et ses yeux commençaient à pétiller de nouveau. Souriant, je savais que nous étions similaires en de nombreux points. « Une chance que je t’ai dans ma vie pour pouvoir les transgresser avec toi. » T’étais mon binôme et si nous faisions plus de connerie à Oxford qu’aujourd’hui, je gardais en mémoire tous nos souvenirs. Finalement, je réclamais un peu d’alcool, te connaissant suffisamment pour savoir que tu serais l’un des seul à répondre à ma doléance. Et je riais à tes mots, prête à avoir une coupe ananas avant de tout raser, si seulement tu étais d’accord pour venir faire ça à Londres. Si c’était bien un cancer, je ne pouvais pas vivre cette épreuve loin de mon père, mon unique parent. Puis dans l’fond, je voulais aussi vous protéger, vous laissez continuer à vivre votre vie ici, loin de mes problèmes de santé. « Alors deal. » J’étais prête à tout surmonter, que ce soit le meilleur cas, ou le pire. Je t’imitais, terminant ma mignonnette cul-sec, mais je m’inquiétais. Je m’inquiétais pour lui, parce que tu le savais, une part de moi serait toujours à lui, j’en avais fait la promesse. « Non, j’ai plus de nouvelle depuis qu’il sait pour la grosseur. » Mais il n’était pas comme toi, Aymalyne ou Dimitri, il était en perpétuel duel avec lui-même refoulant continuellement ses émotions. La vérité, c’est qu’il ne savait pas réagir comme les autres, il était unique en son genre et c’était bien pour cela qu’il avait su m’atteindre et me posséder de la sorte. « Tu m’étonnes… » Et j’étais bien contente de ne pas faire partie de ses âmes égarée, perdues entre deux mondes, en latence d’un jugement, d’une sentence. « Je ne pense pas, tu connais leur relation à présent, depuis qu’elle s’est retourné contre Abélard, rien ne va plus. » Et c’était d’ailleurs à cause de ça que ma relation avec Hadès était impossible. « Mais certainement qu’elle profite avec lui en effet. » Que je soufflais amusée. « J’accepte leur relation tant qu’il lui fait du bien. » J’avais plus envie de la voir aussi mal qu’elle avait pu l’être quelques mois auparavant. « Ils n’arrivent pas à rester loin l’un de l’autre trop longtemps de toute façon. » Qu’importe le mal, qu’importe les erreurs, ils étaient liés, pour toujours et à jamais.

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.

 

It's gonna be ok
★ ─ w/@Cléolya A. Strauss

« Une chance que je t’ai dans ma vie pour pouvoir les transgresser avec toi. » " Une chance oui. Surtout pour toi. " Automatiquement Liam se mit à penser à Oxford et il était presque sûr que Cléolya en fit de même. La belle époque ! Ils en avaient fait des quatre cent coups ensemble. Tout était si différent là bas. Ils étaient populaires et enchainer les conquêtes. Ce n'était pas si loin et pourtant ça lui semblait être un autre siècle. Il en avait vécu des tas de truc avec Cléo mais pas assez à son goût. Il y avait encore des tas de truc qu'il voulait faire avec elle. Des tas de délires qu'il voulait avoir et pour ça, il y a pas le choix, elle devait rester en vie ! Il était plus inquiet qu'il ne le laisserait paraitre. Il était égoïste mais pas suffisamment pour être un poids supplémentaire sur la conscience de Cléolya, elle devait s'occuper d'elle. Il préféra donc plaisanter sur une éventuelle coupe ananas, refusant catégoriquement l'idée qu'elle puisse avoir un cancer et mourir. Sans doute que cette idée devait effrayer le prince des enfers, parce qu'Hadès ne donnait plus de nouvelle. Liam essaya de lui trouver une excuse pour plaisanter et finit par dérivé sur Aymalyne et Andrew, histoire de changer de sujet de façon subtile. « Ils n’arrivent pas à rester loin l’un de l’autre trop longtemps de toute façon. » " Je sais ce que c'est." Bizarrement il pensa à Louison. Qu'importent à quel point ils pouvaient se déchiré, ils étaient. Enfin c'était vrai autrefois.
 

credits img/gif: @soldiers eyes.
code by lumos s.