Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityleave a light on. | ft. mahé rothschild
Le Deal du moment :
Boutique Nike : -25% dès 50€ sur TOUT le ...
Voir le deal


leave a light on. | ft. mahé rothschild

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Mahé Rothschild

les clefs dans la paume de jayson, l'envie d'y aller même si c'était à reculons. même si j'avais envie de tout sauf de me reprendre la tête.
en réalité, c'était une fatigue extrême qui venait envelopper mon âme toute entière. à se demander comment je tenais encore debout.
ils étaient là, eux, à parler de leurs sentiments, sachant donner le change, de dire combien ils souffraient. exultaient une colère réelle, là où... je me faisais silencieux. soignant les maux de chacun, me pensant égoïste alors que je réfléchis aux actions, aux conséquences.
et je ne peux plus... je n'y arrive plus. je n'ai plus de force... ni de les regarder dans les yeux, de supporter les disputes, les conflits d'intérêt... leur bêtise quand la vie de ma meilleure amie s'effrite en même temps que les graines du temps s'écoulent.
je n'ai pas su gérer ce que je croyais gérable. les épaules fatiguées, le moral bas... et le sommeil s'échappe, l'appétit meurt.
et plus rien n'a de sens. même mon couple n'arrive plus à supporter les bourrasques des disputes. car je suis branlant.
je tiens plus.
je n'ai jamais été fort.

berline qui file dans la nuit, les doigts crispés sur le volant, la mâchoire serrée. et pourtant, il fallait bien... fallait que ça s'arrange. qu'on cesse.
qu'on cesse de se détruire à cause des autres. à cause du monde. qu'ils aillent se faire foutre, non ? c'est à eux que tu aurais du dire ça.
pas à moi.
cognant doucement à la porte, le cœur battant un rythme que je ne contrôle pas. j'ai les larmes aux yeux.
mais je suis juste fatigué... mais je suis prêt. prêt pour le round final. s'il fallait que ça se termine comme ça... j'aurais plus la force de le retenir. et il me filera doucement entre les doigts.
tant pis pour moi.


credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Milo Novak

Je n’y crois pas. Je n’y crois plus. J’ai tout perdu à l’espace d’une simple petite seconde où des mots que je ne pensais pas réellement ont traversés mes doigts pour tout détruire sur son passage.
Tu ne veux plus me parler, tu te dis fatigué et j’ai encore pensé qu’à ma petite gueule, sans réfléchir à ce que tu étais en train de vivre de ton côté. De mon côté, j’ai la gorge serrée, les yeux bouffis, je ressemble à une larve entremêlée dans une couverture, étendue sur le canapé.
Ma respiration s’est calmée quelques minutes plus tôt, avant Qu'Élisa quitte mon appartement, me disant que tu allais arriver chez moi dans quelques instants. Je ne sais pas si je dois la croire, mais je tiens bon. J’espère de tout mon coeur qu’elle a dit vrai, je garde espoir que tout s’arrange.
Lorsque j’entends finalement cogner à la porte, je me lève d’un pas lasse et tout en ouvrant la dite porte je déclare : « Eli, t’es pas obligée de cogner, tu... » relevant la tête je te vois au seuil, les larmes, menaçant de franchir la barrière de tes yeux. Je croyais qu’il s’agissait de ma meilleure amie qui avait oubliée quelque chose. Mais non, elle m’a dit vrai et tu es là.
J’ai l’impression que mon coeur recommence à battre. Tu n’es pas ici pour rompre hein ? Tu n’aurais pas fait ce chemin pour ça ? Pas ce soir ? Je déglutis baisse la tête pour regarder le sol, l’air coupable avant de regarder ailleurs et de me décaler pour te laisser entrer.
« Si t’es venu ici pour… » Je prends une grande inspiration, les mots restants collés dans ma gorge. Me retournant vers toi, mes yeux commencent de nouveau à s’embuer, à leur tour. « J’veux pas te perdre. »


credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Mahé Rothschild


la porte s'ouvre sur toi et à en juger par le cercle rouge qui les entoure, tu es aussi fatigué que moi. peut-être d'une autre tristesse... une lassitude différente mais pourtant qui suffit largement à nous mettre dans des états pas possible.
pourquoi faut-il toujours qu'on se déchire ? j'aimerais que tu me l'expliques. mais y a pas de mots qui sortent. je me retiens de lever les yeux au ciel quand tu crois que c'est élisa. mais la blonde a bien pris la fuite, jayson a fait son travail.
à la voir ainsi, j'ai envie de pleurer. de laisser aller mes émotions... je crois que je n'ai pas pleurer depuis des années. alors les avoir aux bords des yeux, c'est déjà fort. surement la fatigue. juste la fatigue.
entrant finalement pour soupirer, me retournant pour le regarder, fronçant les sourcils quand tu supposes quelque chose avant de te raviser.
c'est vrai qu'on aurait pu se perdre, c'est vrai. j'étais parti pour abandonner le combat. je suis trop las pour me laisser encore atteindre par ces disputes. je me souviens quand tu m'as demandé si j'étais pas fatigué par nos disputes et que je t'ai répondu que non... ça m'allait. mais quand c'était les nôtres. quand ça nous touchait seulement nous. pas le monde, pas les problèmes des autres.
on en a pas suffisamment ?
je déglutis. me demande si j'ai bien fait de venir, j'entrouvre les lèvres pour dire quelque chose mais rien ne vient, mes idées ne se rangent pas dans l'ordre. puis le conseil de jayson se fraye un chemin dans mon crâne.
je le regarde dans les yeux, sans sourire. je reste un instant figé. « j'ai pas envie de parler. » que je dis sombrement.
avant de réduire la distance nous séparant, encadrer ton visage de mes mains tremblantes et t'embrasser.
t'embrasser comme si c'était la première et dernière fois. le menton tremblant à son tour, y a une larme qui s'échappe alors que j'use de toute ma force pour ne pas flancher. tant pis si je suis faible...
je t'aimerai toute ma vie, rothschild. et même si ça veut pas sortir parce que les mots nous ont trop abîmés, je te le dis comme ça.
les larmes... ne sont belles que lorsqu'elles soient de joie.


credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Milo Novak

Trop difficile de te voir comme ça. Et je suis en partie la cause. Je devrais te laisser tranquille, j’aurais dû quitter Boston pour Londres. Te laisser de l’espace, te laisser respirer. Mais je suis trop lâche, trop égoïste et je t’aime beaucoup trop pour te laisser. Et là, toute suite, te voir me donne la chaire de poule. J’ai peur, peur de te prendre, peur de dire quoi que ce soit qui pourrait tout gâcher ou empirer les choses.
Le simple fait de te voir sans mot me donne envie de gerber. Et ce regard, vide de toute expression, je n’aime mieux ne pas en parler. La peur me revient en une éclaire lorsque tu me dis de nouveau que tu ne veux pas parler. Et la panique me gagne quelque peu. Qu’es-tu venu faire ici alors ? Qu’attends-tu de moi ? Que dois-je faire, tout simplement ? Dis-moi seulement que tu ne me quittes pas.
Tout un tas de questions fusent dans ma tête et se cogne à toutes les parois, jusqu’à ce que tes lèvres happent les miennes. Une once d’espoir s’empare de moi, tandis que mes mains viennent se déposer sur tes tremblantes.

Que faire pour t’apaiser, que faire pour te montrer que tout ira bien. Que nous n'avons pas besoin de parler. Que ce baiser échangé est tout ce dont j’avais besoin. Mes mains descendent rapidement dans ton dos pour te coller à moi plus fortement. T’offrant dans ce baiser tout l’amour que je possède, l’amour que je ressens pour toi. Ce n’est que lorsque je sens une larme rouler sur ma joue, larme qui n’est pas mienne que je prends conscience de ce qui se passe.
J’ouvre les yeux et me recule d’un pas pour te regarder. Mon coeur se serre, ma gorge est en feu. « Viens… Ne parle pas, viens juste. » Je t’attrape par le bras et t’attires avec moi vers le salon, enlevant ta veste au passage. Je me fous de tes souliers. Parce que je te les enlève qu’une fois que tu es assis sur le canapé. Les jetant par la suite plus loin dans la pièce, je prends place sur le divan et te fais allonger, en cuillère devant moi, t’encerclant de mes bras. « Ne pleure pas mon amour, reposes-toi. Tout ira bien, je suis là. »
Je nous couvre de la couverture qui était enroulée autour de moi plus tôt et te caresse les cheveux tout doucement te donnant de temps à autre un baiser derrière la tête. Tu es éreinté, tu as besoin de faire le vide et de ne penser à rien.



credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Mahé Rothschild

peut-être que c'était ça, la déchirure. le point de non retour. certains faisaient des burn out, quand moi je trouvais refuge dans les bras de mon homme. certains pleuraient dans un coin, quand je trouvais encore la force de cacher mes peines.
et d'autres se laissaient périr quand finalement je trouvais l'espoir sur les lèvres de mahé.
les mots se perdaient toujours autant, ma seule envie était de rester silencieux. de courir le long des silences et de me frayer un chemin parmi eux pour atteindre son cœur sans rien dire.
et les larmes continuent de rouler, de s'accumuler, de noyer ma peau qui rougit doucement sous cette drôle de libération. quand tu recules, j'ai l'impression que la réalité vient me frapper avec une massue sur la tête et je vois trouble. tes yeux, d'habitude si bleus, si rieurs... s'échappent derrière les dernières larmes qui coulent. usant de ma patience, je les essuie rageusement alors que tu me tires ailleurs. entrant dans le salon.
j'ai l'impression d'être un assisté quand tu prends soin de moi comme ça, mais je me laisse faire, laisser tomber la veste entre tes mains, m'assoie, te regarde tirer les rangers pour les jeter. ce sera comme ça aussi quand on sera vieux ? m'allongeant finalement, m'enveloppant de la chaleur de tes bras pour oublier un bref instant le monde dans lequel on évolue. oublier les douleurs, les simagrées. n'être que tous les deux, en créant une bulle bien à nous... et cette fois-ci, bien solide.
je ferme les yeux alors que je sens les baiser se déposer par moment alors que le plaid nous recouvre gardant sur nous la chaleur qui m'échappait pourtant.
était-ce normal d'avoir si froid ?
je soupire finalement, les doigts caressant ceux de mahé, le regard dans le vide, fixant des points dans la pièce. « j'suis désolé. » que j'articule difficilement, me mordant la lèvre inférieure. « j'aurais pas du... t'ignorer. » trouver la force de dire ce qu'on pense vraiment, allez, sois plus fort que ça, milo. « tu es la seule personne capable de me faire suffisamment de bien pour que je finisse pas par sauter d'un pont. j'ai voulu trouver un fautif et... et je sais pas pourquoi c'est toi que j'ai pris en cible. » parce que c'est plus simple, parce que je sais que tu partiras pas ? « alors que c'est près de toi que j'ai besoin d'être pour me sentir mieux. » le menton tremblant mais la force suffisante pour que les larmes restent où elles sont, c'est déjà bien trop de s'être exposé. « je suis vraiment désolé, mahé. » que je dis en serrant ses bras contre mon torse, reculant un peu plus contre lui. et fermant de nouveau les yeux. « je t'aime. » portant une main à mes lèvres, embrasse la peau avant de soupirer à nouveau, expulsant les dernières frustrations.



credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Milo Novak

Être là pour la personne aimée est quelque chose de nouveau pour moi, d’unique en son genre. J’ai toujours pensé qu’à mes propres petits soucis, sans penser ne serait-ce qu’une seule seconde aux autres. Désormais, j’ai quelqu’un à protéger, quelqu’un à aimer et crois-moi que je ne laisserai rien n’y personne ne se mettre entre nous.
Les disputes, j’en ai marre, qu’elles nous concernent ou pas j’aimerais qu’elles cessent ou du moins diminues. En moins de vingt-quatre heures, nous en avons eu deux et pas des moindres. Deux qui font mal, deux qui nous mettent dans tous nos états. Est-ce que ça serait possible d’être heureux, quelques jours et de jouir de la vie sans se poser un tas de questions ? Sans avoir peur de te perdre ?
Je profite donc, comme je peu de ce moment de tranquillité où seuls nos deux respirations se font entendre dans la pièce. Collés l’un à l’autre couchés, blotti dans mes bras, je me laisse porter par ta respiration et je me sens mieux, beaucoup mieux. Je me sens bien, même si je sais que rien n’est réellement réglé.
Toutefois l’espoir est là, même un petit sourire, mince mais sourire tout de même, se place sur mes lèvres. Soudain, toute la pression ressentie sur mes épaules ces dernières heures s’évaporent. Je t’écoute parler sans prononcer le moindre mot, me contentant de te serrer encore plus fort dans mes bras, comme si j’avais peur que tu ne m’échappes. Comme si j’avais réellement la crainte que tu ne sautes en bas de ce fameux pont.
« Ne t’excuse pas, Milo. Regarde dans l’état que tu es. Tout ce qui se trouve sur tes épaules. T’as besoin d’évacuer. » Et si je peux être un punching bag pour toi, je le ferai. Je ne partirai pas. Je ne serai jamais bien loin. Certes, des choses que tu fais me mettes hors de moi. J’ai souvent envie de t’envoyer valser contre le mur, mais tant que tu ne fais rien qui mette en péril notre couple, que tu continues à m’aimer comme tu le fais si bien. Je serai là. Tu ne te débarrasseras pas si facilement de moi. « Je t’aime aussi, bébé. » Un nouveau baiser porté sur le derrière de ta tête, je garde le silence quelques secondes. Réfléchissant, entrant dans un monde imaginaire où je suis le seul invité. Mon coeur commence à battre à une vitesse folle, je déglutis avant de te dire : « C’est trop tôt, je le sais. On ne sait tous. Nous deux, ça va à une vitesse folle.  Mais, tu l'as dis toi-même, le temps n'a pas d'importance et même si je risque le tout pour le tout, toute suite, je ne peux plus me taire. » Est-ce que tu l’entends mon coeur s’affoler ? Tu ne dois pas comprendre ce que je suis en train de faire et je t’avoue que moi-même je ne le sais pas. « Je veux te prouver que je t’aime. Dis-toi que ce n’est pas réellement une demande, mais plus une promesse. » Je déglutis et te pointe la table basse du salon du doigt. « Ouvre le tiroir de droite, s’il te plaît. » Tu y trouveras un petit écrin avec une bague de promesse.



credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Mahé Rothschild

le trop plein, une charge émotionnelle trop importante. l'envie de tout envoyer valser... de dire merde au monde. de vivre éternellement en grand solitaire. j'aurais pu. j'aurais pu fuir ce monde dans lequel elvia m'avait envoyé de force. devenir sociable, me faire des amis, avoir des gens importants dans ma vie... de plus en plus nombreux à la côtoyer, à m'inquiéter. de la mort de yennefer à la grosseur dans la poitrine de cléolya, des disputes idiotes et cruelles entre jayson et la blonde à la douleur de la fausse couche d'arwen... le nez cassé d'elvia et ses déceptions amoureuses, le mariage, les problèmes relationnels et charnels... j'en pouvais plus. tout fusait, tout se bousculait... tout devenait trop compliqué à gérer. rien ne se compartimentait naturellement... et pourtant, à bien trier... on se rend vite compte que mahé, lui, il en met pas tant que ça des charges émotionnelles... non, il le réduit. en prend un peu pour lui, inconsciemment. car ma fatigue, je la garde pour moi.
éternel pudique qui préfère souffrir silencieusement qu'appeler à l'aide. orgueil mal placé, sans doute. c'était même sûr.
mais j'étais capable de rédemption, de trouver des excuses... d'apprendre des erreurs, comme un calcul mal formulé où l'on repose l'équation pour trouver la solution.
et ma solution, c'était mahé. le grand mystère de ma vie s'arrêtait donc là. à mahé. la réponse était claire presque trop limpide. et mon téléphone vibre de trois notifications.
fouillant ma poche pour laisser mes yeux glisser sur l'écran. deux messages de la grognasse et un d'arwen.
pas ce soir... non, pas de combat ce soir.
je laisse donc tomber mon téléphone du bout de mes doigts, entendant le bruit de ce dernier cogner contre le sol alors que mahé sort de son silence. honnêtement, j'ai pensé qu'il dormait.
je fronce les sourcils. de quoi qui est trop tôt ? oui c'est vrai, ce sont mes mots. mais de quoi on parle là ? c'est ton cœur ou le mien qui galope là ? une demande ? mon dieu, mahé.
je refuse de faire un enfant. je préviens, non. mais mon esprit use de l'autodérision pour se rassurer sur quelque chose qu'il a déjà anticipé. et j'ignore comment réagir. les surprises ont toujours eu tendance à me rendre froid... car mes réactions sont cachées par la pudeur.
je soupire, exécute son ordre en me laissant tomber doucement en avant, me tenant d'un bras sur le sol pour ouvrir le dit tiroir de droite. la main dedans comme la prochaine épreuve des pfor, je sens le velours sous mon index et me pince les lèvres. prenant la boite entre doigt, revenant m'allonger sans oser l'ouvrir.
non, ça se trouve, c'est complètement autre chose. alors on va jouer les idiots. je la lui tends sans dire un mot, tremblant pourtant comme une feuille. c'est la fatigue, les gars, c'est tout.
malgré tout, j'ai une soudaine bougeotte et je m'assoie. « c'est quoi ? » que je demande en fixant la boite, plissant doucement le nez.
moi qui pensais être celui qui poserait genou à terre, j'étais complètement décontenancé. les émotions devenant violentes, peut-être un peu trop. et mon menton tremble à nouveau, menace de lâcher quelques perles de sel mais je tiens bon. « bébé... » le reste se coince dans la gorge. c'est de la folie, non ?
et pourtant je sais très bien ce que je vais dire si tu le demandes.



credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Milo Novak
Je tremble de tout mon long. Une décharge électrique me transperce le corps au même moment où tu t’étires pour attraper l’écrin. Dire que j’avais dans l’idée de faire cette presque demande plus tard, en mars lorsque nous allions être seuls. Aujourd’hui ce n’est que le début du commencement. Ce moment où je ne me suis jamais mis à nu devant quelqu’un à ce point. Ce moment où je me rends compte que oui, en plus de t’aimer Milo Novak, je le sens au plus profond de mes tripes que nous deux, c’est pour la vie. Que j’ai trouvé en toi la personne idéale. Ta sœur m’accepte, ta meilleure amie nous donne sa bénédiction, et moi je t’aime comme un fou. C’est tout ce qui compte non ?
Mais ça ne m’empêche tout de même pas de trembler.
Tu reviens me trouver sur le canapé, avant de finalement t’asseoir. « Tu le vois bien, non ? » Ce que je peux être con lorsque je m’y mets. Trop stressé pour parler je prends une grande inspiration et me racle la gorge, essayant de reprendre contenance. De regagner toute la confiance en moi que je possède et de faire un homme de moi. Ce n’est pas facile, ça je peux le garantir, mais j’en ai besoin. Même si c’est trop tôt, même si les gens vont faire des commentaires puérils, un peu comme m’a fait Elisa ce matin lorsque je lui ai dit mes intentions. Mais je pense que finalement, le plus important, l’opinion la plus importante c’est la tienne et la mienne. La nôtre, non ?
Si nous sommes biens tous les deux avec cette décision, les autres, on s’en fou et s’ils ne sont pas contents, qu’ils regardent ailleurs, je ne les retiendrai pas.
« Une bague de promesse. » dis-je simplement au bout de souffle. Voyons pauvre con. Il n’est pas débile, c’est Milo. Il sait bien ce que c’est une foutue bague de promesse, non ? « Je trouve ça un peu trop tôt pour te demander ta main, alors c’est un peu comme si je te promettais de le faire. » Autant mettre les choses au clair, toute suite. Je ne veux pas non plus que tu sois déçu, mais c’est tout comme des fiançailles finalement, même si ce n’est pas tout à fait le cas. « Je t’aime, plus que ma propre vie, Milo. Tu remplies mes jours de bonheur, tu me permets de faire de moi quelqu’un de meilleur. » Je n’aurais pas pensé tomber amoureux d’une personne comme toi, nous sommes si différents, mais à la fois complémentaire. Nous n’avons pas les mêmes valeurs, même si je ne comprends pas tout à fait ta passion pour les étoiles, je te trouve si beau lorsque tu m’expliques ce qu’est la grande ours ou les autres constellations. Je t’avoue que je n’y comprends toujours rien, mais le simple fait de te voir heureux, de te donner pour m’expliquer ta passion, me comble de joie. C’est ça l’amour.
Je m’assieds à mon tour à tes côtés et te prends une main dans les miennes, passant ma langue sur mes lèvres. « Est-ce que tu veux bien accepter cet anneau en signe de promesse. Qu’un jour tu fasses de moi le plus heureux des hommes en devenant mon époux ? » Je te regarde droit dans les yeux, te trouvant si charmant. Le fait que tu sois autant ému et que je ne me moque pas comme je l’aurais si bien fait pour n’importe qui, me prouve que tu es bien et bien l’homme de ma vie. Et que je t’aimerais à jamais.



credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Mahé Rothschild


c'était compliqué de relier les deux fils ensemble, de bien comprendre ce qu'il se passait. de jouer avec les émotions et de les classer par catégories, de me demander qu'elles étaient les priorités.
entre l'annonce de la mort de yennefer qu'elle voyait comme inévitable, la fin de ses traitements... et tout le bordel gravitant autour. et ça.
je dois dire que je reste un moment sans rien dire, ces mots me caressent presque aussi doux que la soie... promesse d'un éternel futur que je m'amuse à trouver agréable. moi qui ai toujours eu la crainte de m'engager... surtout avec amour. blessés, et n'ayant pas une vision d'un couple durable comme exemple.
est-ce qu'on faisait pas une connerie ? c'était une promesse après tout, rien d'officiel. pourtant, je me sentais. ouais, je me sentais complètement déboussolé. parce que j'ai toujours cru que je serais le premier à poser genou par terre, que peu importe la personne avec qui je ferai ma vie, c'était moi et uniquement moi qui porterait le monde sur mes épaules, choyant et chérissant l'autre.
j'étais loin d'imaginer... vraiment loin, que mahé serait la personne qui ruinerait ces anticipations débiles.
j'étais bien plus heureux de savoir qu'on prendrait soin de moi autant que je pouvais prendre soin des autres. qu'il soit capable de lire entre les lignes, de comprendre et analyser mes silences... en si peu de temps, il était déjà capable de comprendre ce que je disais même si je pouvais prétendre l'inverse. je me masse la tempe, ferme les yeux un bref instant. « non. »
je m'essuie l’œil avant que ne vienne brûler ma peau, cette larme de sel. chasser avant la naissance, faiblesse rattrapée du bout des doigts. et si je sens la tension monter à mon non, c'est simplement parce que je n'ai pas encore exprimer le pourquoi.
je prends une grande respiration, tente de calmer la tempête qui fait rage et doucement ma main glisse sur lui, venant trouver son cou, se loge sur la nuque. le regard dessinant les traits de son visage, je me mords la lèvre et suis immobile. je ne sais pas vraiment quoi dire. c'est le chaos dans ma tête. mes pensées viennent et partent en même temps que le flot d'émotion bringuebalante tout. puis tout semble s'apaiser. « non, tu n'es pas quelqu'un de meilleur, tu as toujours été quelqu'un de bien. » mon regard brun tombant dans le sien si clair, légèrement perplexe. je le sens, je le sais. « tu as réussi à voir au delà de l'image que je donne, tu as su voir qui j'étais vraiment... et malgré ça, tu m'aimes encore. alors non, c'est moi que tu rends meilleur. » moi qu'il arrive à faire grandir, à s'ouvrir doucement mais surement. les défenses tombant pour le laisser pénétrer ce que j'avais si longtemps protégé. « je t'aime... vraiment de tout mon être. » présentant le corps frêle à ses côtés et puis je le lâche, viens doucement me glisser sur lui à califourchon. retrouver cette position allongé mais où la dominance est tout comme.
attrapant l'écrin dans les mains, ouvrant sur la bague, passée dorénavant au doigt, ne s'y délogerait qu'en de très rares cas. « et oui, bien sûr que je l'accepte. » quelle question.
si certains cherchent des années voire toute une vie l'amour de leur vie, moi... il était juste sous moi. à vingt-quatre ans, je pourrais me vanter d'être l'homme le plus heureux du monde. là. malgré la fatigue, malgré les mauvaises nouvelles... car c'était finalement là que je me sentais le mieux.
venant capturer ses lèvres des miennes, jouer avec sa langue, tenir férocement le t-shirt d'une main, agrippant avec toute ma poigne, juste au dessus du cœur.
ce cœur que je protègerai de tout... mais surtout des doutes.



credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


leave a light on.
★ ─ w/ @Milo Novak
Et Bam ! La gifle me frappe de plein fouet. C’est comme si mon corps se fige un instant. Je n’arrive plus à réfléchir correctement, je n’arrive tout simplement pas à dire quoi que ce soit. Mon estomac se tord, j’ai envie de vomir. C’est ça le rejet ? C’est ça que ça fait ? Je ne réussis même plus à te regarder. En fait, j’essaye de ne convaincre que ce n’est pas grave, que c’est ton choix et que je dois le respecter. Mais ça fait mal de se faire dire non, surtout lorsqu’on aime si fort, plus que de raison.
J’ai tout de même droit à la raison de ton refus, n’est-ce pas ? Tu vas me le dire ?
Et une fois de plus, un tas d’interrogations tournent en boucle dans ma tête, me demandant si c’est le début de la fin entre nous. Serais-je capable de rester avec quelqu’un qui ne veut pas de moi sur le long terme ? Alors que tu prétendais le contraire il y a peu ? Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? Ce trop grand nombre de disputes entre nous pour un oui ou pour un non ? Ma jalousie maladive à la moindre personne qui se trouve sur ton chemin ?
« Je... » Ai-je réussi à dire, malgré tout avant de me racler la gorge, me faisant violence pour ne pas laisser cette perle salée coulé le long de ma joue.
J’ai tellement envie de t’enlever la main de sur ma nuque, envie de te crier de dégager, mais je n’y arrive pas. Mon coeur t’appartient et c’est ce qui fait le plus mal dans l’histoire. Je tourne néanmoins le visage vers le tien, puisque je sens que tu veux parler. Je sens que tu veux me donner tes raisons et ça j’en ai besoin. Oh que oui, je veux comprendre. C’est certain qu’il y a une explication à tout ça. C’est trop tôt, tu veux attendre, tu ne m’aimes pas.
Et c’est ce moment où je ne comprends plus rien. Mes sourcils se froncent et j’ai envie de tout faire valser dans la pièce.
Et tu arrives une fois de plus à m’apaiser avec tes mots et ce je t’aime si semble si serein, si vrai. Mon corps se relâche, c’est comme si je recommençais tout d’un coup à respirer. « Mais .. ? » Parce qu’il y en a un, bien sûr ? Tu n’aurais pas dit non sinon.
Je ne comprends toujours pas tes gestes lorsque tu viens t’installer confortablement sur moi. Ou plutôt que je ne veux pas les comprendre pour ne pas me faire de faux espoirs. Je te regarde faire, te regarde ouvrir l’écrin et y glisser la bague à ton doigt et là tout devient claire. Je respire de nouveau, tous mes traits détendus. Cette fois-ci, je ne peux retenir la larme qui menaçait de couler.
Du bonheur à l’état pur. Heureux que tu aies accepté. « Je t’aime tellement ! » dis-je juste à temps avant que tu viennes capturer mes lèvres comme pour sceller cet accord entre nous.
Ce baiser, nous en avons tous les deux besoins. Il est primordial, il est vrai, il est unique. C’est plus qu’un baiser de promesse. C’est un échange magique entre deux personnes qui s’aiment d’un amour unique et passionnel.
Nos bouche plaquées l’une contre l’autre, je teste une fois de plus, comme si c’était la première fois la douceur de tes lèvres, la chaleur de ton souffle. Nos langues se rencontrent jouissant d’un commun accord au bonheur qui nous submerge et mon coeur s’emballe un peu plus. Mes mains saisissent tes hanches, avant de me dégager l’espace d’un instant pour, une fois de plus te dire : « Je t’aime… Je t’aime, je t’aime, je t’aime. » Je te regarde quelques secondes, te trouvant tellement beau avec ces yeux brillants avant de repartir à l’assaut de tes lèvres. J’en perds le souffle, la notion du temps. Ce baiser à la don de m’envoûter, emporté dans un tourbillon passionnel que nous connaissons depuis nos débuts, depuis Hawaï, même.
« Viens… Allons, nous coucher, tu as besoin de repos. » Que je te dis, me redressant légèrement, tout en plaçant mes mains sous tes fesses, prêt à te prendre dans mes bras pour nous faire retrouver le confort de mon lit. Je ne me fais pas prier pour te laisser tomber sur les draps et te surplomber de tout mon corps. Je te souris heureux, amoureux, venant glisser une main dans ta chevelure. Geste qui se veut apaisant et te supplie de prendre des forces, de pouvoir dormir. Après qui sait ? Peut-être que demain matin tu seras réveillé d’une façon… Surprenante ?



credits img/gif: tumblr
code by lumos s.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)