When you've been to hell and back [PV Juliette]

Son égoïsme me plaisait. J'aimais le fait qu'elle me veuille pour elle toute seule, car j'avais l'impression d'être le centre de sa vie. C'était sans doute mon ego qui parlait une fois de plus. Pour le peu de temps que je passe en dehors de ta chambre quand je suis chez toi, je pense que tu es plutôt à l'abri. J'esquissais un petit sourire en coin. Je suis sûr qu'elle se fait du mouron pour rien. C'est pas parce qu'on est en couple qu'on passe tout notre temps ensemble. Je pense que c'est plutôt bien qu'on ait réussi à garder notre indépendance malgré tout. J'étais sincère sur le fait que j'aimais Juliette, et que plus je la voyais, mieux je me portais. Pourtant j'adorais ces moments où j'étais seul devant la télé à regarder un match et à boire des bières. Ou a écouter de la musique à fond et à danser en caleçon dans mon appart en me prenant pour une rockstar. Enfin autant de moments gênants qu'on ne veut partager avec personne d'autre que soi-même. Lorsqu'elle me proposa de venir chez moi ce soir, je sentis l'excitation monter en moi. Et pas seulement pour les sous-entendus sexuels. Juste parce qu'elle avait l'air de trouver ça aussi naturel que moi. Tu seras toujours la bienvenue chez moi tu sais. D'ailleurs, si jamais tu viens ce soir, on devrait commencer à prévoir nos plans pour le spring break. J'ai entendu dire que la fac organisait un petit truc. On devrait se greffer au voyage, ça nous coûtera sans doute moins cher. J'étais déjà en train de réfléchir à nos prochaines vacances car je savais qu'en prenant ce nouveau boulot, je n'allais pas être aussi disponible que je le voulais, même en pouvant travailler de la maison de temps en temps. Toi, moi sur la plage, à moitié nu à se dorer la pilule... j'ai déjà des tas d'images dans la tête. Je rapprochais mon visage du sien pour venir l'embrasser.

@Juliette Ravenwood @Liam Gremlins

« C’est parce qu’il y a beaucoup de chose à faire dans ma chambre » se justifia-t-elle en essayant de ne pas rire, son esprit vagabondant aussitôt sur les lèvres d’Ethan dans son cou, ou même les petites batailles qu’ils pouvaient mener ensemble. Comme deux enfants prisonniers dans le corps de deux adultes, ensemble ils avaient une complicité inégalée que Juliette chérissait vraiment. « Par indépendance tu veux dire que le fait qu’on ne vive pas encore ensemble te laisse la chance de maté des magazine cochons sans que je tombe dessus ? » Sourire malicieux, comme à son ordinaire elle le provoquer pour le faire réagir. Le voir réagir ça le rendait vraiment charmant. Ceci dit elle voyait ce qu’il voulait dire. C’est vrai que l’un comme l’autre étaient indépendant et cette liberté était une bonne chose, ça éviter de s’oublier dans sa relation avec l’autre. « Tu sais que le Spring Break est réputé pour être le centre de la dépravation ? » demanda-t-elle pour savoir s’il savait dans quoi il s’engageait. « Mais ça peut-être sympa oui. Tu en a envie ? » Un voyage ensemble, ça pouvait être vraiment bien. Il dût sentir qu’elle n’était pas pleinement convaincue car il étala des arguments. Le dernier fut de poser ses lèvres sur les siennes. « Je pense qu’on risque de ne pas beaucoup voir la plage » avoua-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure avec envie.

@Ethan C. Maxwell

Je riais à sa remarque. C'est vrai que l'indépendance c'était bien, mais j'aimais encore plus le fait d'être avec Juliette. Elle savait toujours me faire rire, me redonner la pêche lorsque j'en avais besoin, si bien que je ne m'étais pas plaint de manquer de temps à moi depuis longtemps. C'était ça le déclic, le fameux signe qui m'avait donné l'idée d'amorcer notre emménagement ensemble. A ton avis, pourquoi est-ce que mon historique internet est toujours vide ? C'est pas parce que j'ai peur que tu tombes sur mes recherches juridiques. Oui, il fallait bien avouer qu'être en couple ne voulait pas dire arrêter de se faire plaisir soi-même. Ceux qui disent le contraire essaient simplement de fayoter auprès de leur copine.

Je laissais mon esprit vagabonder un instant, me surprenant à rêver à des plages de sable fin, le bruit des vagues... tout ça me rappelait bien trop notre voyage en Australie et à quel point Elliott me manquait. C'est vrai que nous étios diamétralement opposés, mais chaque fois que je devais prendre une grande décision, je ne pouvais m'empêcher de me demander "qu'est ce qu'Elliott ferait?". Tu dis ça parce que tu penses que c'est plus de mon âge ? J'ai encore de belles années devant moi, hein. Il fallait bien que je me rassure moi-même. Je la laissais venir m'embrasser, échangeant également un regard coquin qui en disait long. Tu sais, ça ne fera pas de mal d'ajouter un peu de dépravation à ce voyage, tu en dis quoi ? Aller, faisons le. Et puis j'ai bien besoin d'un break avec toutes ces histoires d'accident. Je finis enfin par aller reposer mes poids à leur place. J'ai encore faim... brunch ? C'est moi qui régale. Je lui tendais la main pour l'inviter à se lever et l'attirait directement contre moi pour l'embrasser.

@Juliette Ravenwood

Ce qu’il y avait de bien avec Ethan, c’est que tout était simple, rien n’était forcé.  « A ton avis, pourquoi est-ce que mon historique internet est toujours vide ? C'est pas parce que j'ai peur que tu tombes sur mes recherches juridiques. » «  Pour exactement la même raison qui me pousse à verrouiller le tiroir de ma table de nuit. » Sourire amusé, elle se pencha vers lui pour déposer un bisou sur sa joue, comme à un enfant auquel on aurait donné un bisou magique suite à un bobo. Une espèce que façon de mettre un pansement sur son égo ou sur l’innocence masculine qui avait trop tendance à penser qu’ils étaient les seuls à savoir se faire plaisir soie même. Bien qu’elle classer Ethan dans une catégorie à part, lui bien que légèrement matcho, avait conscience de certaine chose. Tout comme elle d’ailleurs.

Le spring Break tomba alors sur le tapis et Ethan semblait assez partant. «  Oui et tu n’a rien à envier de la… ferveur des autres étudiants. » La malice éclairant son sourire, elle se mordilla la lèvre inférieure pour essayer de ne pas laisser son esprit vagabondé vers un Ethan plus dénudé. Beaucoup plus dénudé… « Tu sais, ça ne fera pas de mal d'ajouter un peu de dépravation à ce voyage, tu en dis quoi ? » «  Qu’on va devoir prévoir une grosse boite de protection avant le départ. » dit-elle en plongeant son regard dans le sien, complice avec lui, comme toujours. «  Aller, faisons le. Et puis j'ai bien besoin d'un break avec toutes ces histoires d'accident. » «  D’accord. Allons au SB. » Le voir se détendre un peu et ne plus se prendre la tête suite à sa blessure était parfait au final. Il pressa ses lèvres comme les siennes. «  En Drive alors. Je meurs d’envie de me retrouver seule avec toi. »

@Ethan C. Maxwell

Je la laissais m'embrasser sur la joue tandis que nous discutions maintenant de nos plans pour le Spring Break. Je ne voyais pas ça autrement qu'un moment ou même une excuse pour passer plus de temps avec Juliette. J'adorais les soirées entre potes comme tout le monde, mais nous avions tellement peu l'occasion de nous retrouver tous les deux sur la longueur à cause de mon boulot, que je n'allais pas laisser celle-là passer. T'inquiète pas j'ai déjà prévu tout ce qu'il faut. Je fais des stocks en cas de guerre atomique ou autre qui nous obligerait à devoir être confinés dans un lit H24. Je suis un mec prévoyant. Je lui fis un clin d'oeil complice avant de lui proposer d'aller manger un morceau. Je compris bien vite à sa réponse que c'était moi qu'elle avait envie de manger tout cru. Je hochais la tête de gauche à droite en signe d'abandon. Je peux dire adieu à mon oeufs brouillés et mon bacon si je comprends bien ? D'accord pour rentrer de suite, mais tu me dois un restau ce soir pour mes services. En vrai c'était pas comme si je n'avais pas envie d'elle depuis tout à l'heure, c'était du gagnant-gagnant pour moi cette histoire.

@Juliette Ravenwood