frénésies (eris)

frénésies
mise en page par mad loveLes basses de la boîte font vibrer tout dans la boîte; les verres, les tables et les gens. Je fronce les sourcils en sortant du carré VIP; notre serveur n'est jamais venu nous apporter la bouteille de champagne commandée, et s'il y a bien une chose que je ne supporte pas, c'est qu'on me fasse attendre. " Putain, j'arrive, je vais la chercher moi-même. " Et je vais chopper ce serveur au passage.À Paris, j'aurais pu taper un scandale et casser des gueules, mais ici, pas moyen. Sobre, j'arrive à gérer mon impatience, je suis jovial, j'en ris, je me distrais.. Mais ce soir? Ce soir j'ai, qui-sait combien de shots et de verres derrière moi, et pas que d'ailleurs, et ça me brouille tout jugement sensé. J'ai la mémoire qui flanche grâce à l'alcool, et je ne sais même plus ce que j'étais venu célébrer, avec quelques amis. Quand j'y réfléchis bien, je n'arrive même pas à me rappeler comment la soirée à débuté. Quelques appels entre potes, une invitation au Nephilim me reviennent, et je contrôle la présence de mes accessoires fétiches, avant de quitter le carré VIP. Mon anneau au majeur, ma Rolex, mes boutons de manchette en diamant… Tout est là. On m'a déjà conseillé de ne pas exposer ces derniers aux USA… On craint les envieux, les cambriolages et les agressions, ce soir je crains rien de tout ça. J'me sens pris d'une fougue inattendue, grâce à l'alcool et ce que j'ai pris, plus tôt. Me demander de ne pas avoir de style, et d'exposer mon serait comme me demander d'arrêter de fumer. Je pourrais, mais la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Je me lance parmi la foule de fêtards, qui dansent, serrés les uns contre les autres sur la piste de danse. Beaucoup d'étudiants profitent de l'endroit et de l'occasion pour décompresser après la pression des examens. Dieu merci je n'ai pas à passer la soirée entouré d'étudiants désespérés, en sueur, à la recherche de l'âme sœur… En parlant de désespérés, je remarque une fille se déhanchant comme si sa vie en dépendait pas loin de moi. Mon sang ne fait qu'un tour. Je joue des coudes, et vire toute personne se trouvant sur mon chemin. Je me fiche de mon approche, je n'ai rien à voir avec ces autres débauchés, et j'oublie le champagne, mes amis qui m'attendent. Je ne sais pas si c'est son sourire, son air insouciant alors quelle danse avec ses amies qui m'attire le plus, mais je lui attrape le poignet, l'arrêtant dans sou mouvement. J'y vois un joli bracelet en argent, plaqué. " Sympa, le bracelet ", je lui lance, à l'oreille, couvrant le bruit des basses " Tu serais bien plus jolie avec du diamant, à mon avis! " Elle pâlit devant le compliment, et essaie de se dérober. je la relâche avec un sourire moqueur; les effarouchées, c'est pas mon genre, au final.

@Eris O'Hara :heaart:

FRÉNÉSIES ★ ─
w/ @Marin Perol

Eris était de sortie avec des filles qu’elle fréquentait parfois à l’occasion de quelques cours à l’université. Le genre de nanas avec qui elle passerait une soirée cool si elle restait avec elles et qui ne lui en voudraient pas si elle disparaissait tout à coup avec quelqu’un ou même toute seule parce que la soirée l’ennuyait. Elle avait pas mal bu et aurait bien fini sa soirée dans les bras de quelqu’un… Chasser contre leur peau les soucis, les angoisses, les colères contre le monde qui ne cessaient de venir la tarauder.

C’est alors qu’un représentant de ces mâles dominants, lourds et lubriques fit son apparition – son bras apparaissant dans le champ de vision d’Eris qui le regarda attraper le poignet de l’une de ses comparses. Alors que certaines s’éloignaient en titubant pour aller demander de l’aide « à des garçons », Eris s’interposa sans hésiter, surveillant où étaient ses mains. Heureusement pour lui, il avait déjà relâché le bras de la jeune femme.

- Garde tes mains là où elles sont à partir de maintenant, ce serait con d’en perdre une, grogna-t-elle par-dessus la musique. Tu touches encore une nana sans son consentement ici avec tes mains poisseuses, je te jure que t’en perds une…

Ses cheveux rouges, un robe de la même couleur près du corps et des baskets aux pieds, elle avait l’air à la fois apprêtée et prête à en découdre si jamais la soirée tournait à la baston. Poussant doucement la jeune femme toute secouée par son altercation avec Marin vers ses copines pour qu’elles s’éloignent, elle releva les yeux vers le mâle pas si dominant – le défi dans le regard.

- C’est pas parce que Papa est le patron du club que ceux qui s’y trouvent sont à toi, d’accord mon lapin ? dit-elle en attendant que ses amies aient disparu… avant de se diriger vers le bar. Fils à papa avec ta rolex, marmonna-t-elle en s’éloignant de lui, ne comptant pas lui consacrer une minute de plus de son temps.

Arrivant devant le bar, elle y posa ses mains, enfonçant légèrement ses ongles dans le bois. Elle ne voulait pas rentrer dans une baston pour "si peu" mais l’idée lui avait carrément traversé l’esprit de lui retourner une énorme tarte dans la figure. Mais il avait lâché son bras rapidement, il n'y avait peut-être pas de quoi crier au scandale tout de suite. Et malgré elle, le fait qu'il soit un peu mignon le rendait un poil plus tolérable - fichus préjugés dont il est difficile de se défaire. Elle commanda un vodka-redbull en poussant un gros soupire.

credits img/gif: google
code by lumos s.

(Invité)

frénésies ★ ─ w/ @Eris O'Hara
Je m'apprête à retourner en direction du bar, toujours à la recherche du serveur disparu, quand une voix féminine m'interpelle. Je me retourne, surpris; finalement elle est peut-être pas si effarouchée que ça. Mais c'est une autre fille qui se présente. Je reste de marbre devant sa petite tirade, en essayant de comprendre ce qui se passe. Celle qui me hurle dessus semble être du groupe d'amie de la fille au bracelet. J'ai tiré le mauvais lot, celle-là est bien plus jolie. J'ai toujours préféré les filles avec du répondant, et j'ai été servi. Putain, d'où elle sort? Et d'où lui vient le culot de m'attaquer, pour un truc pareil? Après tout, on est dans une boîte de nuit, et je n'ai rien fait de si anormal. Mais son petit show m'amuse, autant qu'il me surprend. Je ne comprends toujours pas quel est le problème, alors qu'elle continue sa tirade, en continuant de menacer de me faire perdre une main, au passage. Si un mec m'avait sorti ça, j'aurais vite fait de lui rappeler à coups de poings, qu'il n'a ni le courage, ni les fonds suffisants pour faire ce genre de menaces. Mais il est impossible pour moi d'en venir aux mains avec une fille. Même bourré, et même si, avec ses cheveux rouges et sa robe assortie, elle a vite fait de me faire penser à un petit démon. Je lui aurait bien donné le rendu la monnaie de sa pièce dans l'instant, si elle n'avait pas continué en insinuant que j'étais le fils du patron du Nephilim. J'éclate de rire pour de bon en imaginant Papa quitter Paris et venir gérer un Club plus que moyen du nord-est américain. Je continue à jauger la demoiselle qui s'est rapproché de moi du regard, en essayant de calmer mon rire nerveux. Elle file vers le bar, jetant une dernière remarque envers ma montre. Tant mieux, je pense. Le but d'une Rolex est toujours de provoquer une réaction, et j'ai l'impression d'avoir réussi, ce soir. J'envoie un baiser du bout des lèvres à la fille au bracelet du bout des lèvres avant de m'accouder au bar, juste à côté de la furie. Je commande un whiskey; maintenant, c'est le moment de m'amuser. " C'est mignon que tu penses que mon père est le patron du club, t'as du culot c'est mimi, mais tu ferais mieux de savoir à qui tu t'adresses, avant. " je lui dis en me passant une main dans les cheveux. Elle est bien mignonne, mais vient tout de même de tenter de me rabaisser, en public. Et je m'appelle pas Marin si je laissais n'importe qui me parler comme ça et s'en tirer. " Mais si tu crois que j'ai besoin d'un papa tenancier de club, et d'une rolex pour prendre ce qui me plaît, tu te trompes lourdement, ma jolie, et tu ne me connais pas. Du tout." un serveur arrive avec le verre qu'elle a commandé, et je le lui prend des mains, en renifle son contenu avec dégoût. " Vodka Redbull? Typique.. " Je le pose sur le bar, devant elle, et souris de plus belle. " Dis-moi sinon, qu'est-ce que j'ai fait de si terrible, pour que ça te mette de cette humeur? Prendre la main de ta copine? Ne me dis pas que tu es jalouse? "

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

(Invité)

FRÉNÉSIES ★ ─
w/ @Marin Perol

Eris sentit sa lèvre se retrousser comme un animal sur le point d’attaquer lorsque le garçon en question revint à la charge auprès d’elle. Se faire traiter de « mimi » était à peu près la pire insulte qu’on pouvait lui faire. Elle pouvait assumer les « connasse » et les « salope » mais les sobriquet infantilisant, c’était un pas trop loin. Mais il le savait et c’était pour ça qu’il les utilisait, elle en était bien consciente. Elle avait tenté la même stratégie avec son « mon lapin » qu’elle lui avait adressé un instant plus tôt.

- Mais parce que tu crois que tu me fais peur avec ta tune ? T’es sérieux ? dit-elle en se retournant vers lui pour lui faire face. Je peux faire plus avec mon petit doigt et un vieux PC contre toi que toi avec toute la tune de la planète contre moi. Capice ?

Elle s’apprêtait à prendre son verre et à partir aussitôt qu’elle l’aurait eu entre les doigts… lorsqu’il le lui vola pour en renifler le contenant et juger ce dernier, jugeant par la même occasion celle qui l’a commandé. Voyant arriver son whisky, elle haussa un sourcil, pas beaucoup plus impressionnée.

- Tu juges le cliché de mon verre ? Tu t’es regardé. Moi au moins, mon verre se marie bien avec ma coke. Toi… Nan mais t’as raison, ça se marie bien avec ta gueule de con en fait, dit-il en finissant sur un grand sourire.

Elle récupère son verre et boit une gorgée en hochant la tête. Le fait qu’il ait même à demander ce qu’il avait fait était insupportable. Tout lui était si acquis qu’il pensait vraiment qu’il avait le droit d’attraper des nanas, par le bras, la nuque, la hanche ou dieu-sait-quoi comme si la personne lui appartenait.

- Y a pas assez de nanas vénales ici, que tu aies besoin de chopper le bras d’une nana qui veut pas de toi ? Ou que tu poursuives sa pote ici parce que ça t’excite un peu qu’elle t’ait engueulée ?

Ricanant un peu, elle passa une main dans ses cheveux rouges en reprenant une gorgée. Il sentait bien qu’il essayait de la draguer à présent, la provocation étant son arme de choix. Et elle ne pouvait pas mentir sur le fait que c’était une arme qui fonctionnait généralement plutôt bien sur elle mais il aurait tout intérêt à changer rapidement son fusil d’épaule parce qu’il fallait une colonne vertébrale à cette provocation. Parce que la provocation d’un mec charmant, intelligent, et un peu drôle fonctionnait mille fois mieux que celle d’un gamin pourri gâté libidineux. Il aurait à prouver qu’il n’était pas (que) cette seconde option.

- Va jouer gamin, je suis trop pour toi, tu te rends même pas compte… dit-elle en secouant la main comme si elle chassait une mouche.

Minimiser ses prouesses sexuelles, y avait-il coup dans les genoux plus meurtrier que celui-là contre un petit fils à papa un peu pédant, sans doute très sûr de ses prouesses sexuelles ?

credits img/gif: google
code by lumos s.

(Invité)

frénésies ★ ─ w/ @Eris O'Hara
Elle semble vraiment furieuse pour le coup; je ne peux que sourire en réponse à ses piques, en essayant de ne pas rire. Je ne pense pas vraiment qu'elle soit jalouse de quoi que ce soit, mais sa réaction vaut carrément le déplacement. Je me fous assez du serveur perdu, des autres, du champagne. Ça m'amuse de la voir bouillonner sous mes yeux. Je sirote mon whiskey en l'écoutant me narguer avec ses talents sur un ordi? Elle serait quoi, une hackeuse? Je hausse un sourcil, étonné. Elle est si confiante qu'elle se permet de me provoquer sans me connaître? Intéressant. Elle est peut-être aussi, juste bourrée, comme beaucoup dans cette boîte. En me rappelant la scène de toute à l'heure, je me dis que c'est sûrement le genre de fille qui passe sa soirée à chercher la bagarre toute la soirée sans être intéressée par qui elle provoque, en particulier. Je la détaille de haut en bas, alors qu'elle continue sa tirade, et vide d'une traite mon verre de whiskey. " Je comprends mieux ton genre… " Je m'approche, envahissant clairement son espace personnel. Si elle est aussi courageuse qu'elle en a l'air, je la mets au défi d'en venir aux mains, elle la première. " Parce que c'est tout ce que tu peux faire n'est-ce pas? Me traiter de tous les noms ici, rentrer chez toi et passer la nuit à me traquer et me nuire… Non? " Je lui prend à nouveau son verre des mains, que je pose sur le bar; pas de verre jet cocktail cheap au visage, pas ce soir. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'éclate de la provoquer. Je m'accoude au bar, et commande un autre whiskey. Avec ses cheveux roux, elle me fait penser à une furie sur le point d'exploser, et l'alcool aidant, j'en viens à m'amuser de la voir fulminer pour de bon. Elle n'a pas menti en supposant que je l'avais suivi parce qu'elle m'attirait. Je ne suis pas en état de chercher à comprendre pourquoi. La curiosité, j'imagine, voir jusqu'où est-ce que la rousse irait, pour me provoquer. Et l'intéressée est plus que jolie, en fait. Mais elle m'a bien mal jugé " C'est vrai, je te trouve mignonne. Mais tu penses m'avoir cerné en m'ayant à peine rencontré, et tu crois vraiment tout ce que tu dis? Je ne t'ai pas insulté jusque là, moi. " Le serveur arrive avec mon second verre, que je descends également, cul-sec. Je commence à ressentir les effets de ces deux verres, et je retire ma montre, que je pose sur le comptoir, à la vue de tous. Si elle s'est déjà fait une image de moi d'enfant gâté, ça n'y changera rien, mais je sais que ce geste simple la provoquera. " Parce que t'es pas une fille vénale, toi par exemple? Qu'est-ce que tu voudrais faire avec ton PC contre un mec comme moi? Pour combien tu serais prête à le faire? " Je la regarde droit dans les yeux et je me retiens de fixer ses lèvres. " Sinon, je suis Marin. Et toi? "

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

(Invité)

FRÉNÉSIES ★ ─
w/ @Marin Perol

Eris ne savait pas pourquoi c’était si viscéral mais plus il parlait plus elle avait envie de le frapper. Sérieusement, plus il s’approchait, plus le coup de genoux entre ses jambes auraient été si bien placé. Alors pourquoi cette tétanie, pourquoi cette chaleur montait se son ventre, dans sa poitrine, jusque sur ses joues.

Elle resta silencieuse et récupéra son verre lorsqu’il le lui prit. Se demandant malgré tout si il n’avait pas fait ça pour mettre quelque chose dedans. Mais elle n’avait pas quitté le verre des yeux alors elle se permit d’y boire à nouveau. Plus calmement cette fois – justement pour ne pas se laisser envahir par la rage et ne pas le frapper – elle reprit la parole :

- Avoir des préjugés sur quelqu’un, c’est l’insulter. Tu en as sur moi, j’en ai sur toi. On s’insulte, résuma-t-elle d’un ton plus calme dont elle fut assez fière.

Le voir glisser dans un état d’ébriété après ce second verre, elle resta de plus en plus droite et de plus en plus fière. Elle reconnaissait en lui ses mécanismes d’autodestruction. Ce qui la mettait pas en colère, ce n’était pas sa lourdeur, c’est qu’elle n’était pas loin de devenir cette personne…

- Entre mon indépendance et l’argent, je choisirai toujours mon indépendance. Et j’aime pas les montres, dit-elle avec un petit sourire. Et on ne parlait pas de ce que je voudrais faire avec mon PC mais de ce que je pourrais faire. Et je crois sincèrement que tu ne veux pas le savoir parce que même si moi je n’ai pas d’énergie à dépenser sur la vie privée d’un gars comme toi, si moi je peux le faire, des centaines d’autres hackers peuvent faire de même, dit-elle en haussant les épaules. Suffirait que tu deviennes une cible pour x ou y raison.

Quelque chose s’était calmé en elle, comme si la colère de la furie avait laissé place à quelque chose de plus en contrôle et de plus puissant par la même occasion. Mais l’alcool et la drogue étaient toujours présent, rien à faire, et une partie d’elle l’attirait physiquement vers ce garçon complètement décadent.

- Je suis pas vénale... mais je suis une reine, et faut me traiter comme ça, dit-elle avec fierté. Que ce soit dans une allée ou sur des draps de satin, je reste une reine. Je m’appelle Eris.

Discrètement, ou instinctivement peut-être, elle venait de mettre ses conditions à ce que cet entretien aille plus loin.

credits img/gif: google
code by lumos s.

(Invité)

frénésies ★ ─ w/ @Eris O'Hara
Mon sourire s'élargit pendant que j'écoute la rouquine me parler. J'avoue ne l'écouter que d'une oreille, et loge mon menton dans ma paume, en m'accoudant sur le bar, et profite de l'occasion pour la détailler un peu mieux. Pour l'instant, je me contente d'avoir et de retenir son attention. Je sens qu'elle ne doit pas être complètement insensible à mes avances. Il y a pas moyen qu'une fille comme elle, prête à se battre pour sa pote, en public, s'explique devant moi si elle ne se divertissait pas un minimum. Mon ivresse a bien l'air de l'amuser d'ailleurs, même si je ne la devine pas totalement sobre non plus. Je suis curieux de savoir quel type de fille elle est, vraiment. Jusque là, elle m'avait plutôt rappelé une espèce de magicienne qui m'avait menacé de me lancer un sort. C'est un peu le cas, je suis conscient que l'alcool et ce que je me suis passé dans le nez il y a quelques heures ont l'air d'avoir éliminé toute inhibition en moi, mais je me sens comme envoûté par elle, sans réussir à prendre ses paroles au sérieux. Elle me répond qu'elle se considère comme une reine. Je hausse les sourcils devant sa réponse; elle est insolente jusqu'au bout, et c'est pas pour me déplaire. Elle projette une aura différente, et maintenant, qu'elle semble plus calme, je la trouve tout d'un coup plus mature. Je n'oublie pas ses paroles acerbes de tout à l'heure, mais je dois admettre que ses sous-entendus ne sont pas complètement sans me faire effet. Je me demande quel âge elle a. Je feinte la déception, en secouant la tête, désabusé. " Une reine? Tu te brades un peu, non? " J'ai toujours fréquenté des filles au fort tempérament, aux caractères de princesse, mais aucune n'a menacé de me nuire en public, comme elle. Mais je ne suis pas sensible au point de me laisser intimider à la première insulte, je n'ai jamais peur d'une jolie fille en colère, et vu la tournure de la situation, je ne suis pas déçu de ne pas voir laissé filer la belle Eris. Son nom me fait venir un sourire taquin. Elle continue de me prouver qu'elle est plus que je ne veux l'imaginer. Et je suis prêt à rentrer dans son jeu. Complètement enhardi par mes verres de whiskey, je me penche vers elle " Tu n'aimerais pas mieux être traitée comme la déesse que tu es? " je lui chuchote à l'oreille, effleurant sa joue de mes lèvres.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

(Invité)

FRÉNÉSIES ★ ─
w/ @Marin Perol

Marin était vraiment ce genre de mec qui rendait folle une fille comme Eris, parce que la moitié de ses instincts lui hurlaient de lui mettre un coup de genou ou lui balancer un verre au visage, l’autre moitié lui disait de lui mordre la bouche pour le faire taire. Et ce deuxième instinct était à la fois celui qui lui avait passé les soirées les plus incroyables et celui qui l’avait mise dans les situations les plus épineuses.

Alors qu’il s’approchait dangereusement de son oreille, elle ne put s’empêcher lui attraper le paquer qui était bien trop près de sa main pour qu’elle n’y résiste. Serrant les doigts sur les bijoux de famille – pas de quoi lui faire mal mais de quoi dangereusement l’exciter – elle remit son visage face au sien.

Son souffle était un peu court face à l’adrénaline de toute cette confrontation et elle plongeait ses yeux dans ceux de Marin pour essayer de voir réellement qui était ce mec. Si il faisait le mec pour se donner un air ou si vraiment il était une enflure de bout en bout.

- Tu crois que toi, tu saurais me traiter comme une déesse alors ? dit-elle doucement, au bord de ses lèvres.

De ce qu’elle sentait, il n’était pas dépourvu du nécessaire en tout cas, il y avait bien de quoi s’amuser. Elle relâcha l’emprise sur ses parties intimes et glissa son index et son majeur, les attachant comme un crochet au bord de son pantalon pour attirer ses hanches contre les siennes.

Assise sur un des tabourets du bar, elle écarta assez les cuisses pour qu’il se retrouve coincé entre elles. Dans tout autre lieu, cette proximité et cette position aurait sans doute été largement inconvenable mais dans ce lieu de débauche, qui pouvait bien en avoir quoi que ce soit à foutre. Ils auraient presque pu le faire ici et maintenant que probablement presque personne ne l’aurait remarqué.

- Voyons si tu es à la hauteur de tes propos… que me proposes-tu ? demanda-t-elle à son oreille dans un soupire long de sous-entendus.

Et puis tant pis, cette soirée n’annonçait rien de bout. Au mieux, elle prendrait son pied, au pire, s’il était vraiment aussi con qu’il avait pu le laisser entrevoir, elle passerait un moment affligeant qu’elle aurait sans doute oublié le surlendemain.

credits img/gif: google
code by lumos s.

(Invité)

frénésies ★ ─ w/ @Eris O'Hara
Tu joues à un jeu dangereux, je pense, en suivant sa main du regard. Je ne tarde pas à frémir sous ses doigts. " J'en suis plus que sûr, et je pense que tu le sais aussi. " je réponds à Eris en plongeant mon regard dans le sien. Qui était-elle au fond? Je ne sais pas si c'est la drogue, l'alcool, ou la frénésie ambiante dans la boîte de nuit, mais j'ai la sensation de perdre le contrôle, avec cette fille. Moi qui me vante de tenir le rôle du vrai gentleman, je me retrouve à fricoter avec une inconnue dans une boîte de Boston, en public. Je ne sais pas si c'est le fait qu'il y a quelques instants, elle était à deux doigts de me sauter dessus, mais je me sens comme ensorcelé par Eris. Aucun de nous deux n'est sobre, mais dieu sait que j'ai un faible pour les filles qui me résistent. Et je ne me suis pas amusé de façon aussi spontanée avec une fille que je connais si peu depuis un moment. Elle m'attire vers elle du bout des doigts, et elle me loge entre ses cuisses, me faisant froncer les sourcils. Elle n'a définitivement pas fini de m'étonner, cette fois-ci je ne tiens plus. Mon ivresse me rend de moins en moins patient. Je lui saisis les hanches pour coller son bassin contre le mien. " Ça pour commencer… " Je lui glisse avant de l'embrasser. Tout d'un coup j'oublie sa copine, ses insultes, ma montre; dire que j'étais venu rejoindre Eris par pur ennui, dans le but de la taquiner, de la pousser à bout. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle entre dans mon jeu, et je ne le regrette pas une seconde. Dans ma fougue, j'approfondis notre baiser, faisant danser sa langue contre la mienne. Je n'entends plus ni la musique, ni le brouhaha incessant de la foule; je n'ai qu'une envie, me retrouver seul avec Eris. Une autre fois, j'aurais essayé d'en savoir plus sur elle, savoir d'où elle venait, combien elle pouvait me nuire, comme elle m'avait mis en garde plus tôt, mais mon impulsivité prend le dessus, et je n'ai qu'une envie, la ramener chez moi. Une main quitte sa hanche pour se promener sur sa cuisse, alors que j'abandonne ses lèvres pour déposer d'autres baisers le long de sa nuque. " Abandonne tes copines, ce soir. " Je lui dis entre deux baisers, en jouant avec le bout de sa robe. Je ne donne pas d'ordre aussi tôt dans la soirée, d'habitude, mais je connais les filles et leur trop grande solidarité.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

(Invité)

FRÉNÉSIES ★ ─
w/ @Marin Perol

Passant ses bras autour de son cou pendant leur baiser, elle glissa une main dans ses boucles brunes en resserrant un peu ses jambes sur lui. L’adrénaline due à la colère d’un peu plus tôt la faisant encore vibrer et rendrait le baiser encore plus brûlant. Elle était fébrile et gourmande à la fois, sa langue venant épouser celle de Marin alors que sa respiration s’accélère.

Alors que ses baisers vont se perdre dans sa nuque, elle s’accroche un peu plus à lui en étouffant un gémissement contre la peau de son cou. Comme pour la plupart des femmes, cet endroit était une source inépuisable de décharges de plaisir.

Elle sourit à sa demande, ou ordre, elle n’était pas sûre. Comme si elle allait se priver du plaisir de rester seule avec lui. Pas pour ces nanas-ci en tout cas.

- C’est déjà fait, soupira-t-elle dans un sourire à son oreille avant de venir en mordiller le lobe.

Glissant de son tabouret, elle entrelace ses doigts aux siens et le guide vers la sortie. Elle ne veut pas attendre, elle sait que ses copines récupéreront son manteau de toute manière. Une fois dans la rue, elle se retourne vers lui et reprend encore ses lèvres. Si il n’avait pas fait aussi glacial, elle aurait été capable de le désaper là tout de suite.

Un sourire éclaira ses lèvres alors qu’elle se détourna pour aller dans la rue et chopper un taxi. En attendant qu’il y ait du passage, elle se colla à nouveau à lui avec un sourire. Effleurant ses lèvres, elle plongea son regard dans le sien, échappant de peu à ses lèvres pour le frustrer un peu… Si seulement il pouvait savoir à quel point elle brûlait de désir. Il suffirait que ses mains aillent ses promener dans ses dessous pour avoir la preuve tangible que tout son corps était attiré irrésistiblement vers lui et mourrait d’envie de se retrouver seule à seul avec lui.

credits img/gif: google
code by lumos s.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)