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à la plus belle de mes copines. | ft. cleolya a. strauss

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à la plus belle de mes copines.
Cleolya x Milo


quatre à quatre, je monte les escaliers qui mènent à la chambre de cléolya strauss. le cœur battant d'un mal qui grandit. de savoir que tous mes plus proches amis étaient ensevelis dans les métro, alors que je ne pouvais rien faire pour eux.
impuissants.
quelle idée avaient-ils tous eu de prendre le métro, le même jour, à la même heure... eux qui n'en sont même pas friands.
je prenais une claque à chaque sms reçu. coma, avc, nez cassé, jambe cassée, côte fêlées... et je n'en pouvais plus de me sentir si démuni. si faible face à tout cette merde qui les rendaient vulnérable.
je pars un mois et voilà qu'ils sombrent un par un.
c'était la fin du monde pour moi.
de ma sœur à mon meilleur ami, à mon amant et à mes meilleures amies. je ne savais plus quoi faire pour me rendre utile. alors je rendais visite à tout le monde sans parvenir à vraiment honorer ma présence auprès de tous.
mahé me prenait du temps, et j'avais besoin de temps pour moi... j'avais l'impression de blesser neyla sans comprendre pourquoi, n'ayant plus eu de nouvelles.
et ma sœur boudait d'un amour qu'elle avait pour une fille et qui la rendait nerveuse. nous aurions l'occasion de dire le mal qui pèse sur nos cœurs.
plus tard.

là mon cœur était porter vers ma plus belle des copines : cléo. alors quand je toque à la porte, les mains occupées par une grand bouquet de fleurs. je m'invite sans attendre qu'on me réponde. « coucou ma beauté. » que je dis doucement, solennels les hôpitaux. je ne les aimais pas beaucoup. « comment tu te sens ? »
et ne mentons pas que cette curiosité était intacte : qu'est-ce qu'elle devait me dire qui ne s'annonçait pas au téléphone ?
j'espère qu'elle n'est pas enceinte... elle va se marier ? hadès l'a quittée ? non, elle ne semblait pas malheureuse. alors une bonne nouvelle ?
en tout cas, je prends mon mal en patience, déposant les fleurs dans ses bras. « toujours aussi belle, hein ? » même après tout ce bordel. je m'assoie à côté d'elle sur son lit, prenant sa main dans la mienne.



(c) AMIANTE



@Cléolya A. Strauss
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A la plus belle de mes copines.
★ ─ w/@Milo Novak

Je tentais de bouger un peu dans mon lit, difficilement. J’avais l’impression d’être retenue contre mon gré, dans un endroit aussi froid que le personnel hospitalier. Je les comprenais les pauvres, en sous-effectifs, ils devaient s’occuper en plus des autres patients, de tous ceux qui avaient été gravement blessés lors du déraillement du métro. Je trouvais que je n’étais pas à plaindre, quant à ma condition, quand rien d’autre qu’un accident cardio-vasculaire m’avait touché, quand d’autres avait été confondu en brochette de bœuf. Parmi eux, Dimitri, le frère de ma meilleure amie, qui était comme mOn frère. Alors non, je n’allais pas me morfondre, malgré la douleur et malgré l’enfer intérieur que je vivais en ce moment. J’étais chanceuse dans mon malheur, en étant bien entourée, mais je profitais aussi de ma condition pour prévenir mes proches de ce que je cachais à tous depuis Noel. La porte s’entrouvrait sur ton visage, rayonnant malgré tes traits tirés. Je ne pouvais imaginer à quel point, tu pouvais être touché par la situation. J’imaginais que la plupart de tes proches à toi aussi y était, je me trompe ? « Le plus beau des anges… » Que je soufflais difficilement à cause des résidus encore présent de l’hémiplégie. Je devais faire peine à voir, la gueule sûrement de travers, mais j’étais certaine que ton regard à toi ne changerait pas. T’étais de ceux qui me traitais de la façon la plus belle, pour celle que j’étais et non celle que je représentais. J’espérais que tu verrais dans mon regard toute la joie et la tendresse que j’éprouvais en te regardant, le sourire étant encore difficile à pratiquer, sans ressembler à un monstre. « Mieux, et toi ? » Comment tu te sentais face à tout cette catastrophe ? Tes amis et ta sœur allaient bien ? Miles m’avait tenu au courant des messages que vous vous étiez échangé, ravis de voir qu’il t’avait bien traité. Tu t’installais à mes côtés, posant le bouquet de fleurs entre mes bras, le regard émerveillé devant ta bienveillance et la beauté de ton présent. Je resserrais ma main dans la tienne, reportant mon regard sur toi. « Et toi, tu sais toujours trouver les bons mots. » Et punaise, ça faisait un bien fou de t’avoir près de moi. « Mais c’est que tu as pris des couleurs ! Le soleil était présent pendant ton séjour ? » En tous cas, t’avais bonne mine et ça faisait plaisir à voir et j’espérais que mon annonce ne ternirait pas ton si beau visage.


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Cleolya x Milo



« le plus beau des anges ? » que je répète en riant doucement, alors que je m'installe près d'elle et m'enquiers des quelques fils qui la relient à des étranges machines, surement pour évaluer et surveiller son cœur.
d'un côté qui aurait supporté un tel choc sans séquelle. une crise cardiaque... moi qui me croyais l'âme fragile, j'avais trouvé bien plus brisable que moi. ma douce amie. « st nicolas ne serait pas très heureux de l'apprendre. » que je dis doucement en posant un baiser sur son front.
me demandant ce que j'aurais pu faire de plus, inquiet de la savoir là dedans alors qu'aymaline était tout aussi persuadé que moi : cleo ne mettrait pas les pieds là bas. et pourtant. neyla, jayson, elvia, mahé... et maintenant toi. nous qui avons des voitures à en faire dégueuler les garages automobiles, nous qui avons l'argent à en faire pâlir les plus humbles.
pourquoi tout à coup, vous vous mettez à jouer les peuples modestes ? je soupire quand elle me dit que ça va mieux. « on s'en fout de moi. » que je dis en replaçant une mèche de ses cheveux. « c'est toi qui compte. regarde. » que je dis en tirant sur ma veste. « pas de blessure, pas de mauvais souvenir... et pas d'hôpital pour monsieur novak. » même si j'y passais une bonne partie de ma vie ces derniers temps.
je souris. j'ai beau lui demander de ne pas s'occuper de moi, elle ne peut pas s'empêcher de repérer les petites choses. « tu trouves ? » je regarde mon poignet en plissant le nez pour la faire rire. « toujours aussi blanc qu'un cul. » je lui souris avant de rire à ma blague légèrement graveleuse.
même si elle semblait avoir des difficultés à s'exprimer, du moins de manière faciale, elle ne semblait pas avoir perdu le moral. courageuse, la strauss. « qu'est-ce que tu voulais me dire, du coup ? » que je demande en retirant ma veste que je laisse choir sur une chaise, m'avachissant presque sur elle. « allez de la place pour novak, je suis fatigué moi, madame. » que je dis en prenant soin de la déplacer légèrement et avec une extrême précaution, passant mon bras sous sa tête à la place de l'oreiller. « voilà. maintenant je t'écoute. » les pieds croisés et les yeux fixant le plafond, en ayant évidemment choisi le côté sans les fils qui la lit à son engin de malheur qui bip toutes les dix secondes, là.

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« A mes yeux en tous cas ! » Que je soufflais, le sourire accroché au côté droit de mes lèvres. Il avait bon dos le St Nicolas à mes yeux, parce que la personne présente pour moi aujourd’hui, ce n’était ni Dieu, ni lui, mais bien toi. Alors oui, peut-être que comme tout le monde t’avais fait des mauvaises actions, on passait tous par-là, mais pour moi, elles ne définissaient pas la personne que tu étais. Tu apposais doucement tes lèvres sur mon front, l’air pensif. J’étais loin de me douter de la question qui te taraudait, mais je prétendrais toujours que j’avais ce choix de mon propre chef, Dimitri se sentant déjà suffisamment responsable de mon état. Personne n’aurait pu le prévoir et quand bien même je n’avais pas été dans ce métro, cet AVC aurait eu lieu. Imaginez si j’avais été seule, chez moi ? Aurais-je encore été là ? Je prenais ce choix comme une bénédiction, le mauvais certes, mais qui me permettait aujourd’hui d’être toujours présente. Je m’intéressais à ton état, à comment, tu vivais l’accident et les répercutions qu’il avait eu sur tes proches, avant de vite comprendre que tu n’étais pas là pour me parler de toi. Être le centre de l’attention n’avait jamais été une situation dans laquelle je me sentais à l’aise. Probablement, que j’attirais les regards, mais au-delà de ça, je restais très discrète en société. « Une chance, je n’aurai pas supporté l’idée de te savoir dans l’une des chambres voisines. » Te souvenais-tu de mon état quand j’avais peur de te voir partir sans jamais revenir ? L’hôpital était pour moi un endroit maudit qu’accompagnait les patients jusqu’à la mort et c’était bien pour ça que je gardais le moral. J’avais envie de sortir d’ici, de retrouver ma vie et pour une guérison parfaite, il me fallait garder le cap. Malgré tes traits tirés, je te trouvais bonne mine et sans perdre de ton humour indéfectible, tu continuais de m’amener un vent de fraîcheur avec tes blagues. « J’crois même que le mien est plus bronzé que ton bras. » Merci les UV hors de prix et les destinations de rêve de chacune de mes vacances. « D’entrée de jeu comme ça ? » Tu ne voulais pas échanger un peu quelques banalités avant de parler de ça ? Parce que j’aimais l’atmosphère qui régnait autour de nous et j’étais loin d’avoir envie de plomber l’ambiance. Finalement, tu retirais ta veste avant de prendre le soin de l’installer sur la chaise non loin de nous, puis tu me décalais doucement pour prendre place à mes côtés. Callant doucement ma tête contre ton épaule, je prenais une grande inspiration. « Dans le pire des cas, je rentre à Londres pour me soigner. » Que je chuchotais presque, tant cette hypothèse me glaçait le sang. J’en profitais même pour glisser ma main droite dans la tienne et continuer mon récit. « Et dans le meilleur des cas, je me ferais opérer ici. » Je fermais doucement les yeux, la gorge nouée, n’ayant toujours pas réellement accepté la situation, même si j’usais du paraître pour tromper mes proches. « J’ai une grosseur, à la poitrine. » Que je finissais de balancer de but en blanc, en resserrant l'emprise de ma main autour de la tienne.


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Cleolya x Milo



me lovant doucement dans le lit d'hôpital où les machines ne cessaient de produire des bruits dérangeants, je m'octroie le loisir de l'avoir près de moi.
j'ai failli perdre tellement de monde dans cette merde d'accident que j'ai besoin de savoir que tous vont bien. surtout les plus proches, ne mentons pas. mahé, elvia, cleolya, neyla, arwen... tout ce petit monde m'inquiétait. et je m'en voulais d'avoir été si loin.
m'en voulait d'avoir quitté leurs bras, leurs rires... d'avoir été si loin que je ne pouvais pas être présent. les aurais-je sauvé du mal qui grondait ? surement quelques uns, oui. mais. serrant cleolya un peu plus contre moi, je m'enquiers surtout de savoir ce qu'elle souhaitait m'annoncer.
j'avoue que j'étais passé par plusieurs états, questionnements aussi. de la déclaration d'amour à la fin du monde. et dans tous les cas, ma réponse était la même : je serai toujours là pour la plus belle de mes copines.
et pourtant elle ne semblait pas si inquiète ou du moins donnait un change qui ne prenait pas avec moi.
même si elle semblait encline à la plaisanterie, comparant nos peaux, se soulageant de me savoir en bonne santé. c'était la sienne qui me préoccupait.
un avc c'était pas quelque chose de léger, encore moins d'anodin. et ça m'inquiétait.
je hoche la tête quand elle me demande si nous devons vraiment entrer dans le vif du sujet, mais je ne serai pas tranquille tant que je ne saurai pas. curieux de nature, mais surtout excessivement inquiet et parano.
mais une parano qui trouvait sans doute toute sa place ici. me raidissant à l'annonce qui me laissait sans voix. londres, opération.. grosseur.
je serre les dents, ferme les yeux en serrant encore davantage cleolya contre moi. à croire que mon monde voulait s'écrouler. « je suis désolé. » pour ça, pour t'avoir abandonnée... toi qui t'inquiétais de me savoir parti. « je suis désolé de t'avoir laisser si longtemps. » un mois ça te semblait la fin du monde, et moi j'étais quand même parti en voulant te rassurer sur le fait que ça passerait vite. « mais tu vas guérir. » c'était pas une question ni un souhait, c'était un fait. « et tu vas rester avec moi... ici, avec moi. » pas à londres, non. ici, à boston.
car je pourrais te suivre à l'autre bout du monde, mais entre yennefer, mahé et mes études... j'avais bien plus de chaînes à la cheville que le reste du monde. alors tu allais rester près de moi, n'est-ce pas ? « tiens, regarde. » que je dis en sortant mon téléphone. chassant la larme qu'elle ne pouvait voir, ne reniflant pas pour qu'elle ne le sente pas. j'ouvre la galerie de mes photos, chassant rapidement la photo de mahé pour ne pas éveiller trop de curiosité et tombe sur le dossier hawaï. « là, c'est orion, et ici betelgeuse. » les grosses étoiles que j'ai pu observer avec beaucoup de précision. « et là, c'est l'astéroïde AV2020, on a pu le voir passer super près. » reniflant finalement malgré moi de cette inquiétude qui continuait de grandir comme une gangrène. « et là, c'est les locaux, regarde mon bureau comme il était grand. » on pouvait largement voir le désordre, mais c'était comme ma tête, toujours trop d'idée. « mais y a rien de mieux que d'être ici. » lui embrassant la tempe avant de virer sur une photo de mahé et neyla sur la plage, une vague jalousie venait me prendre le cœur. « on m'a rendu visite. » que je dis en souriant.

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Tes bras me semblaient être l’un des meilleurs réconforts qu’on m’avait offert ces derniers jours. Je comprenais que pour toi la situation était tout aussi difficile, devant jongler entre tous tes proches, devant gérer leurs maux, comme tu gérais le mien. Des fois, je me sentais égoïste de t’imposer ce rôle, celui du pilier, mais j’étais consciente que tu n’étais pas du genre à faire semblant. Du moins, tu n’aurais jamais pris de temps pour moi, si tu n’en n’avais pas envie. J’étais heureuse de partager mon lit avec toi, espérant que malgré tout, tu puisses un peu te reposer. À défaut d’avoir des membres viables, j’observais encore plus qu’ordinaire, alors j’avais scruté ton visage. Tes traits marqués avaient pris possession de ton visage, sans pour autant le rendre moins beau. T’étais certainement au bout du rouleau, comme la plupart des habitants de Boston, qu’avaient été plus ou moins touchés par cet accident dramatique. Je ne perdais pas mon humour bien au contraire, puisqu’il était mon moteur pour avancer dernièrement. C’était grâce à lui que je gardais le moral et que je tentais d’avancer encore et toujours pour me remettre sur pied. Sur pied peut-être, mais je n’étais pas au bout de mon combat personnel et je me doutais que je n’en verrais pas la fin de sitôt. Alors après avoir usé d’humour, tu me questionnais. Bien évidemment que tu voulais savoir, et bien évidemment que j’allais prendre certaines pincettes dans le choix de mes mots, pour ne pas te le balancer de but en blanc comme tu avais tenté de lancer le sujet. Je prenais mon courage à deux mains, pour aborder dans un premier temps le pire des cas, puis le meilleur en t’avouant mes deux options. Ma main dans la tienne, je resserrais l’étreinte de cette dernière en t’annonçant la nouvelle. Et si tes mots ne sortaient pas immédiatement, je comprenais à tes gestes toute l’inquiétude que tu dissimulais. « Ne t’excuses pas pour ça… » Que je soufflais en avalant ma salive difficilement à cause de ma gorge nouée. « Je suis heureuse pour toi. » Que t’ai saisi cette opportunité malgré mes premières craintes que tu avais su apaiser. Tu tenais un discours plein d’espoir, malgré les vibrations qu’avait ta voix. « Je compte bien me battre et gagné, que ce soit un cancer ou simplement une tumeur bénigne. » Et si j’étais apeurée par la situation, je n’allais cependant pas abandonner. « Si ce n’est pas l’avc qui m’a envoyé veiller sur vous là-haut, c’est sûrement pas une grosseur qui le fera. » Mais je comprenais tes inquiétudes, au même titre que celle d’Aymalyne ou bien Dimitri. Mais vous étiez bien placé pour connaître ma force d’esprit, cet instinct de survie qui m’habitait depuis déjà pas mal d’année. J’en avais essuyé des revers, j’étais tombée, plusieurs fois en pensant ne jamais m’en remettre et pourtant… Pourtant, j’étais toujours là, nichée dans tes bras, prête à affronter le monde entier pour m’en sortir. Tu attrapais ton téléphone, ouvrant ta galerie photo, chassant rapidement la première photo pour me montrer tous les souvenirs que tu avais capturé dans ton smartphone. « Tu m’emmèneras dans un observatoire un jour ? » Que je soufflais émerveiller en regardant les étoiles dont je ne retiendrais jamais le nom. « Pourquoi d’ailleurs les astéroïdes ont des noms qui ressemblent à des noms d’avions ? » Que je soufflais pour tenter de détendre l’atmosphère. Et je sentais bien que t’étais peiné et je comprenais bien vite que ton reniflement n’était pas anodin. « Au moins tu avais assez de place pour t’exprimer. » Et j’étais heureuse de voir que tu partageais tout ça avec moi, malgré le moment difficile que je t’imposais. Je fermais les yeux en sentant tes lèvres se poser sur ma tempe et j’expirais doucement. Je focalisais mes forces pour prendre appui sur mon épaule et me tourner davantage vers toi. Et ça ne manquait pas, t’allais pas bien. Levant doucement ma main droite vers ton visage, je passais délicatement mon pouce son ton œil, le sourire aux lèvres. « Ca fait déjà deux photos que tu swippes du même garçon. » J’étais observatrice, malgré la rapidité de tes mouvements, j’avais bien évidemment reconnu Neyla, mais pas le jeune homme « Si tu préfères ne pas en parler, je peux tout aussi bien te parler d’Ô combien le jeune infirmier qui s’occupe de moi, a des mimiques étranges. » Que je soufflais en reposant finalement ma tête sur ton épaule. « J’crois que c’est un pervers. » Et je riais, parce que je voulais vraiment que tu sois rassuré sur mon état, j’allais bien et je ne pourrais qu’aller mieux, entourée comme je l’étais.


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Cleolya x Milo



et sa bienveillance ne manque pas... bien sûr que je m'en voulais. j'avais toujours cette fâcheuse tendance à me sentir coupable de tous les maux, comme si j'avais le super pouvoir de les annihiler alors qu'au final, j'étais comme tout le monde le pantin de la vie. touché aussi par le mal, défaillant devant la cruauté du monde qui voulait m'enlever ce que j'avais de plus précieux. et même si mahé s'était réveillé avec de drôles d'idées, il n'en restait pas moins qu'il avait fucked up tout ce que j'avais décidé de bâtir.
cet accident avait eu beaucoup trop de mauvais pour que, même moi qui n'ai rien, finisse indemne.
et j'étais perdu, moi. perdu dans mes sentiments, perdu dans ma vie tout simplement. comme si on cherchait vraiment à me pousser dans les retranchements de ce cœur que je protégeais des ressentiments.
fiancé de façon non officielle à une blonde vénitienne, qui avait une importance particulière dans ma vie, mais qui ne se trouvait être la femme de ma vie. j'aidais... altruiste dans l'âme. égoïste dans l'apparence. et pourtant, je chérissais de plus en plus cette relation basée sur le n'importe quoi. trouvant espoir là où il aurait du s'annihiler avec le temps.
elvia au nez cassé, arwen à la jambe perforée, veïa aux côtes fêlées, neyla à la perte de son ouïe, mahé dans le coma... c'était compliqué de joindre les deux bouts. de connectés tous les fils pour ne prendre soin que de soi. et si maintenant, je perdais cleo à cause d'une connerie au cœur. je ne suis pas sûr de réussir à m'en relever... de yennefer qui mourrait déjà à petit feu, chaque jour un peu plus l'approchant de la mort, je me sentais impuissant face à ces maux que je voulais pourtant... détruire.
et qu'elle se sente heureuse pour moi, d'avoir continué de suivre ma vocation... ça me fait du bien, oui. mais ça me peine, car... car quoi finalement ? rien. je n'aurais pas pu tous les sauver. je n'aurais pas pu prédire l'accident... mais peut-être que j'aurais pu en retenir un ou deux. ramener ma sœur à la maison sans qu'elle prenne cette connerie de métro.
et quand elle mentionne le cancer, ça a raison de moi, laissant échapper les larmes qui glisse malgré moi, les chassant nerveusement pour ne pas voir naître cette culpabilité en elle qui ronge pourtant si fort les chairs.
perdre une amie d'un cancer est largement trop pour un seul homme. alors pas deux, s'il-vous-plaît.
soyez fortes pour moi, par pitié.

me voulant plus léger de ces peines qui naissaient dans nos cœurs, j'offrais à cleo la vision de mon voyage à hawaï, des choses magnifiques qui ont pu se redresser sur mon passage. comme ces merveilleuses étoiles observables grâce aux plus gros télescopes du monde. « évidemment. » même si c'était difficile d'y avoir accès, avec ma filière, j'avais des accès mais c'était pas toujours évident d'y faire entrer du monde. mais j'essaierai. toujours pour elle. c'est dingue comme elle avait pris une place immense dans ma vie alors que nous étions pourtant, encore au début de l'année scolaire, de parfaits inconnus.
et maintenant, je n'envisageais plus de voir ma vie sans elle. la douceur de son ton quand elle annonce que je pouvais m'exprimer me fait sourire doucement. oui, pourtant, je n'étais pas vraiment un artiste. mais pris par la passion, il m'arrivait de laisser des dossiers trainer, passant d'une information à l'autre, laisser choir les brouillons sur mon bureau, retrouver mes papiers dans un bordel organisé. oui.
et je la sens qui se mouve, la regardant, tentant de détourner le regard qu'elle capte en posant sa main sur ma joue, me faisant doucement fermé les yeux sous les doigts froids.
intérêt soudain pour les photos de mahé, un sourire qui se dessine alors qu'avant de prendre parole, elle désigne son infirmier comme un pervers. je fronce les sourcils. « je vais lui casser les genoux. » sérieux, oui. s'il entre dans la chambre et me vois ainsi dans le lit, j'espère qu'il pensera que je suis son petit-ami et qu'il finira par tomber dans les escaliers s'il tente de la draguer.
je soupire. « et c'est mahé, tu l'as peut-être déjà croisé de temps en temps à la pfor. » que je dis en revenant sur la photo de mahé. « il est venu me rendre visite à hawaï, il y est resté une semaine. et... » est-ce que c'était utile de le dire ? « je l'aime bien, hm. » sentant mes joues rougirent, chose rare, je reviens sur le sujet précédent. « il est moche, l'infirmier ? »

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Je savais d’avance, d’une certaine manière que mon annonce vous atteignait tous, plus ou moins. Dans le cas de notre relation, je mettais un point d’honneur à te rassurer quant à ton absence. T’étais coupable de quoi au juste ? De suivre ton rêve, de voguer au gré de tes envies ? Pour rien au monde, je ne t’en voulais pas de t’être absenté un mois. J’étais heureuse pour toi, pour ton avenir. La grosseur tout juste nicher dans ma poitrine était là pour me rappeler que la vie ne tenait qu’à un fil et que quoi qu’on fasse, quoi qu’on décide, nous n’étions pas maître de tout. J’avais la chance d’être entourée de merveilleux amis comme toi, qui me soutenait et me guidait dans cette étape, aussi dur soit-elle. Et quand bien même, c’était grave, quand bien même j’allais souffrir, j’étais prête. Prête à me livrer corps et âme dans cette bataille qui était un combat contre moi-même. Et si peu à peu, je me livrais à toi sur mon passé, au gré de nos nombreuses conversations, j’étais loin d’avoir abordé les pires épreuves que la vie m’avait fait endurer. Et un jour, je te parlerais de tout ça, du maître chanteur qui m’avait forcé à faire du strip-tease, des dix jours retenus en captivité au Canada le soir de mon mariage ou bien du viol de Camila qu’avait été orchestré sous mes yeux, quand juste après j’avais vu sombrer ma meilleure amie. Et c’était dingue, peut-être de voir que je minimisais tant cette grosseur, mais j’étais persuadée que si l’Avc ne m’avait pas tué, ce n’était pas ça qui le ferait. Je faisais peut-être fausse route, et dans un an je vous verrais tous présent autour de mon père et ma sœur pour célébrer ma mémoire, mais au moins, j’étais optimiste. J’avais tant de choses à vivre encore, avec toi, bien évidemment, mais aussi avec tous les autres. Le destin, aujourd’hui, n’était pas contre moi, il tentait juste de me faire ouvrir les yeux, de me faire comprendre que j’étais vivante, malgré ces deux longues années, à survivre malgré les attaques perpétuelles de mes démons. D’un œil extérieur, on pouvait probablement se dire que j’étais bien sous tout rapport en ayant la tête sur les épaules, évitant les problèmes et les esclandres en public et pourtant… J’étais bien plus touchée, bien plus atteinte que l’on ne pouvait le penser et je sortirais grandie de cette épreuve. J’étais destinée à de grandes choses, nous étions destinées à accomplir de grandes choses et j’allais en être témoin, de notre réussite à tous les deux. C’était d’ailleurs pour ça que dès lors que tu me montrais les photos de ton voyage, je soumettais l’idée d’un jour observer les étoiles avec toi. Je voyais plus loin que maintenant, et j’avais besoin de m’accrocher à l’espoir d’un futur, pour combattre ce qui m’attendait, ou non. Et je sentais malgré l’engouement que tu prenais à me montrer tout ça que tu n’allais pas bien, que tu supportais déjà beaucoup au quotidien, pour ne pas avoir à supporter mon annonce, mais je ne voulais pas trahir la relation de confiance que nous avions instauré au fils des semaines. Je ne cherchais pas à mettre un poids de plus sur tes épaules, au contraire, mais je voulais simplement être digne de notre amitié. Alors je me retournais après un second reniflement, pour t’observer, pour sécher tes larmes d’un revers de pouce et de taire tes inquiétudes sous mon amas de douceur. « Il ne doit y avoir que de la joie et de la douceur entre nous, aucune peine. » Que je chuchotais presque, en m’installant à nouveau contre toi. Et je profitais de l’instant, m’enivrant de toute ta force, avant d’aborder l’homme sur les photos, mais te laissant une porte de sortie si tu étais gênée par ma question. Tu le savais, jamais je ne chercherais à être intrusive et je préférais cent fois attendre que tu te livres à moi parce que tu en avais envie, plutôt que de te forcer à te faire parler. Un petit rire filait entre mes lèvres quand tu soumettais l’idée de lui casser les genoux, avant de finalement t’écouter me parler de Mahé. « Oui, mais je n’ai jamais eu l’occasion de discuter réellement avec lui. » Non pas que je n’en avais pas envie, mais simplement que la vie de robot dans laquelle j’évoluais me laissait peu de temps pour entreprendre de nouvelles rencontre. « Je suis contente pour toi. » Simplement et sincèrement. Et qui sait, peut-être que ça allait déboucher sur une belle relation pour vous deux. « Il a l’air d’être quelqu’un de bien. » Et s’il t’intéressait, ça en devenait une certitude. « Ni beau, ni moche pour être honnête. » Et je ne pouvais m’empêcher de rire en repensant à ce matin. « Je crois juste qu’il cherche mon attention. » Et pouffant de plus belle j’ajoutais. « Ce matin, il a fait tomber sons stéthoscope, et l'a ramassé comme une fille qui cherche à montrer ses formes, c’était hilarant. » Et punaise, que c’était bon de rire à tes côtés, même pour des choses si futiles.


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Cleolya x Milo


que de la joie.
j'aimerais que le monde soit aussi facile à gérer, qu'en intégrant uniquement de la légèreté et de la joie. de tous mes amis qui ont un problème, ils sont bien les premiers à me dire d'être plus léger. qu'il ne soit y avoir que de l'amour, de la joie... de la tendresse. mais comment voulez-vous que je garde mon calme et ma sérénité si je vous ai tous en danger ?
entre yennefer et son stade avancé, et maintenant cleolya et sa grosseur ? mahé et son coma, neyla et son coma... demain qui allait finir par réellement me quitter ?
je ne savais plus exactement comment réussir à gérer ce trop plein d'émotion. moi, devenus confidents de bien trop de monde, ce même moi qui peinais à parler de ses émotions autant que de ses sentiments.
j'étais fatigué, usé. mais pourtant, je ne pouvais pas me reposer... je n'y arrivais pas, tant qu'ils seraient tous dans cet état, j'étais incapable de trouver le repos. et parfois ça m'arrivait, oui... de regretter ces années où j'étais seul. sans attache. où je n'avais personne d'autre que moi à m'occuper. où mon esprit ne passait pas d'une personne à l'autre, m’enquérant de la santé de tous en oubliant parfois la mienne.
j'avais des cernes, j'étais excessivement crevé et pourtant, je continuais de battre morphée et mon stress pour être le plus présent possible.
l'enfermer dans mes bras me procurait la sensation de satisfaction. de pouvoir la protéger des maux du monde là où elle tanguait un peu.
mais elle était forte, cleo... bien plus que moi. car dans son sourire, y avait l'espoir là où se nichait l'inquiétude dans mes prunelles.
et je ferme les yeux sous ses doigts. ça se passera bien. car il fallait garder espoir. je n'étais pas frileux à cette idée... j'avais juste peur.
c'est légitime, non ? d'avoir peur pour elle. si je pouvais lui donner mon cœur à la place du sien, je le ferai.
j'étais chanceux d'être en excellente santé.

et malgré l'inquiétude dans ma voix, elle, elle s'intéresse à moi. ce moi qui ne me plais pourtant pas de parler mais pour elle, je ferai cet effort... je parlerai de moi juste pour qu'elle oublie son mal, son elle.
alors forcément mahé entre en compte... et est-ce qu'il est important de lui dire que. « malheureusement, je suis en couple. » ouais, avec maeve de monaco. de cet arrangement que nous avions décidé... mais qui ne plaisait à personne finalement. bien que nous soyons mis d'accord sur le fait qu'il n'y ait rien de plus que du temps à lui accorder pour qu'elle reste libre. me croyant libre et seul... loin de me douter que mon cœur allait battre en même temps que celui d'un mahé à la mémoire trouée. « maeve de monaco. » que je dis pour répondre rapidement à sa question que j'entendais déjà jusqu'ici. « mais c'est mal de ressentir de l'amour pour un autre, non ? » parce qu'au fond, je n'étais plus certain de vouloir mentir... je n'étais pas enchainé mais mon dévouement était une faiblesse à toute épreuve. « mais ouais, un peu con mais quelqu'un de bien. » que je dis en passant mon pousse sur la tête de mahé, les pensées divaguant vers lui et des souvenirs d'hawaï.
mais je n'aimais pas ce sujet, il était triste et surtout il reflétait un mal que je voulais qu'elle évite de ressentir, même si c'était pour moi.
autant revenir à son infirmier étrange. « c'est une blague ? » que je dis en souriant. « je veux le voir ! » il faut qu'il rentre dans cette chambre et qu'il me trouve avec cleolya dans les bras et qu'il se demande qui je suis.
peut-être qu'en imaginant que je suis son copain, il se fera moins bizarre et finira par lui adresser la parole. se dire que les chances sont biaisées donc autant devenir amis. c'est souvent comme ça que ça se passe... malheureusement. « tu as des nouvelles de hadès ? »

(c) AMIANTE



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A la plus belle de mes copines.
★ ─ w/@Milo Novak

La vie était cruelle, c’était un fait, mais ne fallait-il pas simplement rebondir ? Rebondir sur cette pointe d’espoir dissimulé derrière la crainte ? J’essayais, je m’y accrochais de toutes mes forces. Qu’importe l’endroit, qu’il soit au sens propre comme au sens littéral, que je sois agrippée à la roche d’une falaise escarpée sans filet de sécurité, ou simplement en m’accrochant à l’espoir de sortir vivante de cette potentiel tumeur, la conclusion état la même : je voulais survivre. Non, je voulais vivre. J’avais suffisamment donné au destin, j’avais suffisamment subi mon sort, sans prendre en compte ma volonté, sans prendre en compte cette envie irrépressible de marquer cette génération par mon simple nom. J’avais tout perdu, à plusieurs reprise, ma volonté, mon ambition, mon estime de moi, la confiance que j’avais en la race humaine, avant de me relever, une fois, deux fois… Et j’allais le faire, encore et encore, préférant m’attaquer à chaque bataille comme si c’était la dernière et enfin mérité un dénouement heureux. Alors j’essayais de te rassurer, te faire comprendre qu’en effet la situation n’était pas simple, mais qu’à côté de ça, j’allais bien et qu’à terme, j’irai mieux. Si j’y croyais – le plus sincèrement du monde – tu devais avoir foi en moi, en ma guérison et surtout en l’avenir qui m’attendait. Et si mon avenir était déjà tracé depuis petite, personne n’avait prédit que derrière la cuillère en argent niché au coin de ma bouche, que j’allais subir encore et encore pour mériter ce privilège. Probablement que le peuple, enviait, lorgnait sur cet amas de pouvoir, cette luxure enivrante, sur l’odeur des nombreux billets tout droit sortie du distributeur, sans que ça se remarque sur un compte en banque plein à craquer. Probablement oui, que le paraître attirait, qu’il subjuguait, mais l’appât du gain, la jalousie, rendait mauvais. Et j’comprenais que ce soit facile à dire quand on était dans ma position, mais mon héritage, il pouvait s’envoler en même temps que moi, sans qu’aucune succession ne fasse perdurer mon nom et prénom. Alors oui mon ange, j’allais me battre, pour moi, pour accomplir de grande chose, mais aussi respecter cette promesse que je m’étais faite à moi-même : d’être présente pour les personnes qui m’étaient cher, comme toi. Mais dans le doute, au détour des photos de ton aventure à Hawaï, je ne pouvais m’empêcher de remarquer cet homme, le tien ? À t’écouter, il te plaisait, mais il y avait toujours un, mais pas vrai ? « J’ai manqué un épisode ? » Où avais-je aussi des trous de mémoire, que je n’avais pas pu distinguer avant ta venue ? Avant de vouloir souffler la fameuse question : avec qui ? Depuis quand ? Pourquoi ? Tu me prenais de court, m’apportant satisfaction en soufflant son nom, prestigieux. Je secouais la tête doucement, comme légèrement perdue par la situation, mais avec un petit doute subsistait. « Ça dépend, c’est politique avec la princesse de Monaco ? » Je n’étais pas dupe, j’étais originaire d’un royaume, amoureuse d’un prince et l’amour, le véritable amour, il ne gagnait jamais pour eux. Ne t’avais-je jamais dit que j’avais été forcée d’accepter les fiançailles forcées d’Hadès ? Avant que cette dernière s’en aille. Sans parler du baiser échangé sous mes yeux, pour donner de la poudre aux yeux, aux nombreux paparazzi présents. Alors j’étais un peu comme ton Mahé pour Hadès, nous étions ceux de l’ombre, les véritables. « Alors je ne peux qu’encourager ton cœur à aller vers lui. » Parce qu’il l’avait déjà choisi, n’est-ce pas ? Mais comme tu t’ouvrais à moi, sachant pertinemment que tu n’étais pas à l’aise à l’idée de parler de toi j’évoquais cet infirmier, qui me faisait plus rire, qu’il ne me gênait. « Non, non… » Soufflais-je, amusée. C’était loin d’être une blague, mais la situation était hilarante. Tapotant sur mon écran de téléphone pour afficher l’heure, j’ajoutais : « Il ne devrait pas tarder à me donner mon traitement. » Et peut-être bien qu’être dans tes bras lui ferait réaliser que j’étais potentiellement en couple avec toi, mais il me traitait bien et avec respect la plupart du temps. Dans ton souffle, j’entendais son nom. « Il n’est pas au courant pour l’avc, à moins de l’avoir appris par quelqu’un d’autre que moi. » Parce que j’avais peur qu’il s’en prenne à Dimitri. « Et puis s’il l’apprend, j’ai peur pour lui. » Tu l’aurais vu après l’annonce de ma grosseur, il était méconnaissable.


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