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rip my heart up@Embrylla L. Riziero

Enfin on t'autorise à sortir de la léthargie dans laquelle tu étais plongé depuis le début du mois. Dix jours à l'hôpital c'est long, encore plus quand tu ne peux rien faire, parce que la moindre stimulation pourrait retarder le processus de guérison. Après tout il paraît que t'avais eu des nausées et des pertes de connaissance quand l'équipe de secours t'avait mis la main dessus, ce qui n'annonçait rien de bon pour la suite. T'avais été pris à temps, une petite fracture avait commencé également à faire son chemin derrière ta tête, maintenant c'est une belle cicatrice que tu vas arborer le temps que tes cheveux repousses. tu ressembles tristement à un animal de laboratoire régissant mal aux tests qu'on lui impose, les cernes sous tes yeux apparents comme des peintures de guerre. si tes analyses sont bonnes tu devrais être sorti d'ici deux semaines. deux semaines à seulement voir la tête de maïwenn, bien que tu l'adores, et du personnel, ça peut faire long. Tu te traînes à travers les couloirs avec ton pied de transfusion, on le sait pas, mais la tête ça pisse le sang quand on la perce. tu sais pas trop où aller, tu vois bien la grisaille à travers les fenêtres et la pluie qui vient s'y cogner, mieux vaut éviter d'attraper la grippe maintenant. un banc en fasse d'une baie vitrée ça sera bien suffisant, tant que t'as l'impression d'être dehors. t'as l'air con avec ce bandage autour de ta tête, même ton reflet te fait pitié, triste image qui te ferait presque faire demi tour alors que tu t'assois. Tu fais pas attention aux gens autour, comme si t'étais dans une sorte de bulle avec le goutte à goutte qui tombent dans tes veines et le cataclysme dehors. juste cette voix qui passe au dessus des autres, que ton coeur ne connait que trop bien. tu tournes doucement la tête et même en prenant les précautions ça tourne vite, t'es aussi faible qu'une limace sous une semelle. la porte entrouverte d'une chambre et c'est sur elle que tes yeux se posent. consciemment ou pas, tu te lèves jusqu'à être à l'embrasure, automatiquement, ton chariot qui grince en te suivant cassant la silence du couloir alors que tu tapes doucement sur le bois. je peux rentrer ? tu sais pas ce qu'il se passe quand tu fais ça, encore moins quand l'infirmière présente dans la pièce finie son travail et passe à côté de toi avec un léger sourire. toi qui l'avais repoussé il y deux mois, t'étais allé jusqu'à te faire saigner pour la récupérer et maintenant tu supplierais presque pour avoir l'autorisation de passer le pas de la porte.



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tu n'avais pas été une priorité suite à l'accident. pour certains tu n'étais qu'une blessée minime car par chance tu n'avais pas touché à ton bras. si tu l'avais fait selon le médecin tu ne serais peut-être plus là. alors qu'ils s'occupaient des urgences vitales tu pensais sans cesse à zeph qui avait dû être un des premiers a passé en salle d'opération. du moins tu l'espérais. vous aviez été séparé et tu n'avais plus eu aucune nouvelle. cependant tes parents avaient lu l'actualité et ta mère retenait ton père de prendre le premier vol pour Boston. tu ne serais plus jamais libre s'ils arrivaient. et ils penseraient encore que tu es une enfant sur laquelle il faut veiller. du genre à te forcer d'accepter ce fauteuil roulant. mais encore une fois tu lances un non bruyant à l'infirmière qui ne semble pas comprendre. tu ne veux pas te sentir de nouveau inutile. tirée par une brave personne. tu l'avais trop vécu et tu n'en voulais plus. pourtant il t'était difficile d'utiliser des béquilles à cause de ton bras. tu n'en faisais qu'à ta tête. ton regard quitte bien vite l'infirmière en entendant sa voix. tu te relèves sur ce lit, commence à en sortir les jambes. abimées. l'une dans un plâtre. "viens." t'aurais voulu te lever pour le serrer contre toi mais tu sais que t'en es incapable. sauf qu'en fait tu serais prête à le faire. car il est là dans ta salle d'hôpital. cinq ans après avoir déserté celle où tu te trouvais durant deux mois. "t'as le droit de te lever ?" car tu le connais. pas du genre qu'on peut retenir. pas du genre à écouter. sauf qu'il était mal tombé. s'il y avait les infirmières, embry tu savais que t'étais pire.


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tu fais tout à l'envers, pour la simple et bonne raison que quand il est question d'embry tu cesses de fonctionner normalement. non ce n'est pas l'un des effets indésirables du traumatisme que tu as eu, bien que tu pourras toujours t'en servir comme excuse si les choses venaient à ne plus aller dans ton sens. triste vérité à laquelle tu as du faire face lorsque ton premier réflexe a été de braquer ton regard sur elle quand tout le wagon a déraillé. t'as beau vouloir jouer au bandit sans coeur à lui hurler dessus qu'elle n'était rien, tes derniers actes avaient démontrés le contraire. une demi-heure le matin et le soir pour éviter de déprimer. t'hésitais à avancer dans la pièce qui ressemblait à la chaise près à la tienne, était-ce vraiment la meilleure idée que tu avais eu ? tant pis, les pieds à l'intérieur tu n'allais pas t'enfuir de nouveau, t'en étais physiquement impossible. tu baissais le regard sur ses jambes, les nouvelles marquent qui se mêlaient à des anciennes, provenant sûrement de votre accident en voiture. en y repensant, c'était la première fois que tu faisais face aux conséquences de cette nuit-là. tu n'avais jamais été le témoin des séquelles et marques sur son corps, ni même des blessures psychologiques qu'elle en avait tiré. t'avais malgré toi entendu quelques bribes de son échange avec l'infirmière, les yeux remontant sur le fauteuil roulant disposé dans un coin de la pièce. t'avais jamais vu quelqu'un s'emporter autant pour un truc aussi ... banal ? avec une jambe dans le plâtre et un bras hors-service de ce que tu voyais, elle n'avait pas milles solutions pour sortir de sa chambre et respirer un autre air. il a quoi qui te plait pas ce fauteuil ? tu demandes doucement, reposant tes iris brunes sur elle. toi t'avais pas rechigné quand les premiers temps c'était par ce moyen que le personnel t'avait fait voir autre chose que les quatre murs t'entourant. certes c'est pas le luxe d'une belle voiture, ni même le confort d'un canapé en cuir, mais au moins t'avais eu l'opportunité de voir du paysage, pour ainsi dire. on pourrait aller faire un tour, y a pas grand chose à voir, mais c'est mieux que tout ça. de toute façon même toi avec ton fidèle stock de seringues portatives qui te suivaient partout, tu risquais pas d'entamer le marathon de new york. puis si elle l'a à disposition c'est qu'elle est elle aussi autorisée à se balader un peu, c'est pas un animal en cage.



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tu n'allais pas rester longtemps ici. le médecin voulait juste s'assurer que tu n'aies aucune infection que ce soit au bras ou à la jambe. que tu réagisses bien au plaque comme si c'était la première fois. ton corps est habitué à ces artifices. tu l'as tant maltraité sans le vouloir et un jour il sera irréparable. les broches ne permettront plus de solidifier ces os fragilisés. une des raisons pour laquelle ta jambe n'a pas tenu selon le chirurgien. pas assez bien réparé et il fallait absolument que tu la laisses se réparer. comme tout organe, os essentiel. que serais-tu avec une jambe en moins ? anéantie. ta fracture multiple nécessite une immobilisation de ta jambe pendant 3 mois. normalement tu seras libre pour l'été mais t'es pas prête à faire tout ce qu'on te recommande. comme aller dans ce foutu fauteuil. il en est hors de question et tu le fais comprendre à cette infirmière alors que quelques secondes après un visage familier apparait dans l'embouchure de la porte. "c'est peu." une seule heure pour se balader ça le rendrait fou, zeph est bien loin d'un animal qu'on peut garder en cage. il avance dans ta chambre. il est là, n'a pas fuit cette fois. a t'il grandi ? est-ce vraiment toi qui l'as fait partir la première fois ou c'est sa culpabilité ? ton regard suit le sien. il ne sait pas que t'as été dedans pendant 2 mois suite à votre accident. deux long mois où la seule chose que tu désirais c'était te jeter d'une fenêtre. d'autres long mois après à faire de la rééducation pour habituer de nouveau tes jambes à ce qu'elles ont toujours fait, te porter. "je me sens comme une bonne à rien dans un fauteuil." après tout c'est ce que t'étais mais t'étais bien la seule à avoir le droit de le penser. ce fauteuil ne ferait que montrer aux yeux de tous à quel point tu es un fardeau. instinctivement à sa phrase tu lances un "non". il doit déjà porter avec lui les conséquences de ses dommages physiques, hors de question qu'il porte les tiennes aussi. "viens là s'il te plaît." tu tapes sur le lit. t'as besoin de pouvoir le serrer contre toi. pour le remercier, pour t'assurer qu'il est bien là. vivant, présent. "ta copine était dans le métro ?" et voilà embry. t'aimes tant te faire mal. à poser les questions qu'il ne faut pas au mauvais moment. à planter toi-même dans ton coeur le couteau qu'il a commencé a enfoncé lors de vos retrouvailles.


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il n'est pas trop tard pour que tu tournes les talons, prétextant que tu viens de dépasser ton temps de sortie et que si jamais tu ne retournais pas immédiatement dans ta chambre ils s'inquiéteraient. t'espérais pouvoir fuir l'atmosphère oppressante d'une pièce, simplement longer les couloirs pour t'assurer qu'embry allait bien, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle t'invite à venir près d'elle. c'est quoi la bonne réponse ? votre relation n'a aucun sens, tu n'étais même pas là pour elle à toronto, tu la retrouves à harvard et c'est avec une cruauté artificielles que tu l'as repousser avant de vouloir la sauver quelques semaines après. tu sens tous les signaux qui sont confus dans ta tête. silencieusement tu vas prendre place à l'extrémité inverse du lit. tu penses à carmella, la fille qui était avec nous ? t'es piégé zeph, tu savais que c'était un pari dangereux que de lui faire croire que tu avais de nouveau quelqu'un dans ta vie, maintenant tu devais jouer le jeu et assumer tes propos en gardant ton calme légendaire. elle c'est juste une amie. restes naturel, c'est qu'une conversation comme une autre. t'appuies ton dos contre la rambarde du lit, faisant tout pour paraître à l'aise alors que c'est un champ de bataille qui a lieu dans ton esprit. que faire ? dire la vérité et assumer que ce n'était qu'une stratégie pour la mener loin de toi, ou bien continuer ce mensonge au risque qu'il t'éclate au nez un jour ? non ma copine n'y était pas, autrement j'aurais été avec elle dans le wagon. bombe amorcée, tu vas devoir t'y tenir à présent. mais ce n'est pas comme si après ce moment de paix vous alliez commencer à nouveau vous côtoyez au quotidien, tu lui étais redevable de venir voir comment elle allait, après ta perte de connaissance dans le métro tu avais été dans le flou quelques jours. tu culpabilises de feinter une quelconque vie amoureuse, mais encore aujourd'hui tu es persuadé que c'est la meilleure chose à faire. embry a trop souffert à par ta faute, malgré toi, elle mérite de laisser les fantômes du passé à leurs places et d'aller de l'avant, l'avenir ce n'est pas toi. d'ailleurs qu'est-ce qui te fait dire que c'est ce qu'elle espérait, reprendre votre histoire ? même là tu te déçois, interpréter ses actions de façon à ce qu'elles collent à tes fantasmes d'adolescents, c'est puéril. t'avais des proches à toi dans le métro ? question innocente posée pour détourner le sujet principal, même si elle n'était là que depuis peu elle avait déjà dû se faire des connaissances.


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c'était instinctif. si tes yeux se portaient directement sur lui quand il entrait dans une pièce, lors de l'accident tu n'avais pensé qu'à lui. qu'à savoir s'il allait bien, où il était. ta priorité. bien plus important que tout, que toi même. vous ne vous étiez pas quittés, les corps proches jusqu'à l'arrivée des secours. séparés contre ton gré mais qu'est ce que tu pouvais dire ? tu ne pouvais l'accompagner, toi même tu devais être soigné. les douleurs étaient trop fortes mais rien comparé à ce qu'il te dit. carmella n'est pas sa petite amie mais il en avait quand même une. c'était donc vrai. s'il est venu vers toi dans ce wagon c'est uniquement parce qu'il te connait. que vous aviez passé du temps ensemble. mais si, si elle avait été là il aurait couru vers elle. il la choisirait elle entre vous deux. s'il l'aime c'est normal. tu ne peux que comprendre mais te sentir si mal de le savoir. tu ne veux même plus de cette proximité, tu ne veux plus le voir. trop douloureux. comment tourner la page s'il est toujours dans ta tête ? toujours dans ton champ de vision ? il hante tes pensées alors qu'une autre hante les siennes. le coeur se tord. les ongles de ta main venant s'enfoncer dans ta paume. à préférer ressentir une douleur physique plutôt que mentale. à croire que ce simple geste suffirait à te faire aller mieux. à te faire avaler toute cette douleur. impossible. tes yeux retombent sur les siens. "non personne." même pas lui. il n'était pas un proche, il était le destructeur, le nocif. "ils te gardent combien de temps ?" tu veux partir. c'est toi qui vas fuir cette fois. le laisser dans sa chambre d'hôpital seul. à s'échanger les rôles.


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la délicatesse n'est pas ton point fort, tu n'es plus ce garçon auquel on associe la joie de vivre, plus le temps passe et moins tu ressembles au petit zephaniah du canada. ici tu es devenu zeph, celui qui traine la plupart du temps seul ou qui reste silencieux dans un groupe à juger le reste, sortant une remarque acerbe quand le coeur lui en dit avant de se murer dans une réflexion intérieure. tu saurais pas l'expliquer, mais tu le sens, embry est différente. bien sûr qu'elle l'est de celle que tu as connu là-bas, mais là tu fais davantage allusion à son attitude à ton arrivée et maintenant. tu vois tout, les mimiques sur son visage, la tension dans ses mains et ce retournement de situation. deux semaines. réponse qui va droit au but, l'air n'est plus le même. son regard braqué dans le tien tu pourrais y voir un ouragan s'y déchaîné, un peu comme le soir où elle t'avait coincé à la sortie de l'université. il se passe quoi dans ta tête au juste ? tu fronces les sourcils, toi qui était venu pour signer une sorte de paix pour prendre mutuellement de vous nouvelles, tu sais qu'il y a quelque chose qui ne va plus dans son sens. impossible pour toi de claquer la porte et tapant des pieds, même si tu voulais faire une sortie dramatique, tu n'en serais pas capable. on dirait que tu t'attendais à ce que je vienne te demander ta main, qu'est-ce que j'ai dit de mal ? t'en es conscient au fond, elle voulait s'assurer que tu étais venu pour elle, rien que pour elle. tu sens un malaise grandir au fond de toi, tu parles trop, ton impulsivité liée aux médicaments qui t'abrutissent, ta perception est peut-être biaisée, tu n'as plus la notion de la gravité de ce que tu peux dire. pourtant tu restes là, à la fixer droit dans les yeux comme si t'étais choqué. tu penses tout d'un coup à une vitesse fulgurante avant que ton cheminement ne s'arrête, la tête qui tourne par moment alors que tu sens ton coeur tambouriner puis lentement reprendre son rythme de croisière. les secondes sont longues, l'impression que le temps est en suspens et que tu es coincé dans cette dimension parallèle où tu ne veux rien comprendre, tu pourrais faire l'effort, mais ça reviendrait à affronter ce que tu redoutes le plus, alors non merci, zeph tu t'embrouilles tout seul. tu te crois surpuissant à vouloir des réponses qui risquent d'être décochées comme des flèches en pleine chair.


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t'es intéressée juste pour ta santé. plus pour lui. pour toi. tu penses enfin à ta santé, ton bonheur. il est nocif, n'apporte rien de bien. te fait du mal, abîme tes cicatrices du passé. tu dois le fuir à ton tour et tu n'aurais jamais dû tenter de le retrouver. il est mauvais embry. il a changé. zeph n'est plus n'est plus ton zeph. il appartient à une autre. certainement une idiote qui ne se rend pas compte de la chance qu'elle peut avoir. ou une conne qui le rend si tendu. tu ne peux pas savoir. tu ne  veux pas savoir. l'ex ne se mêle pas des histoires de coeur actuelles. jamais. alors toi tu veux juste retourner chez toi. rentrer à Toronto et tout recommencer. facilement. tu l'espères, tu seras accompagnée. tu dois passer à autre chose toi aussi. tu penses que ce sera plus simple maintenant que tu sais que lui a réussi. en deux semaines t'arriveras à avancer, tu n'iras jamais à l'hôpital. aucun contact, ne pas regarder ses réseaux sociaux. tu dois t'y tenir embry. à ton tour de froncer les sourcils. qu'est ce qui lui arrive ? "quoi ?" que tu commences avant de reprendre. "t'as un problème ?" autant le régler maintenant. crever l'abcès. après tout t'es déterminé à que ce soit votre dernière conversation. mais là en vérité tu comprends pas. il s'est fait piquer ? sa piqure a appuyé sur un nerf ? t'es pas là pour prendre pour son moral à deux balles. et si t'as été douce face au détestable zeph il est dorénavant hors de question que tu t'écrases. il ne le mérite pas. "mais rien !" un roque, un bloc. quand on te brusque, te blesse t'es pire qu'une coquille d'huitre. rien ne peut rentrer, rien ne peut sortir surtout. "va voir si ta copine n'est pas dans ta chambre et laisse moi tranquille." t'as pas besoin de lui. t'as jamais eu besoin de lui pour vivre. car au début, t'étais embry, il était zeph. deux êtres distincts mais t'as bien peur que tu te sois perdu dans ce couple. à croire qu'il n'y avait pas de toi sans lui. que tu n'existais plus sans sa présence. tu dois te retrouver. seule, c'est tout ce que tu mérites.  


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on t'avait pourtant mis en garde, qu'après un traumatisme crânien il y avait des effets secondaires indésirables qui mettraient quelques temps pour retourner à la normale, si cela était possible. une dépression épisodique, l'anxiété aussi fidèle compagne de la précédente, sans oublier l'insomnie qui n'était pas un nouveau chapitre pour toi. sans oublier des troubles du système nerveux, et c'est exactement ça que tu ressens. comme si quelqu'un était dans ton cerveau à tirer des ficelles et actionner successivement les boutons de tes émotions sans que cela n'ai de rapport. à première vue tu dirais que le changement soudain d'embry avait été déclencheur du tien, la froideur qui t'était tombée dessus et qui provoque une vague de stress brutale sans que tu n'y sois préparé. et ton corps qui réagit, envoie des avertissements pour prévenir que ça ne va plus. elle t'enchaine, sur la défensive à la façon d'un combat de boxe où tu restes plaqué au tapis, incapable de réagir rapidement. l'indice tombe, celui qui permet à tes meninges en feu de recoller les pièces du puzzle. c'est ça qui t'énerve ? comme un plus un font deux, c'est l'ajout au tableau de ta copine qui font qu'elle ne supporte plus ta présence. un mensonge innocent visant à l'éloigner de toi et qui provoque un emportement dont tu ne te serais pas douter. t'es jalouse embry, mais de quoi ? de l'idée que je t'ai remplacé ou alors que toi t'en es été incapable ? et voilà que ça recommence, comme si cette discussion n'était que la suite de cette soirée où vous vous disputiez sous les lampadaires de la ville aux visages des passants curieux. t'es tiraillé, flatté si c'était à cause de ça qu'elle était devenue agressive à ton égard, totalement complimenté qu'elle ne t'ai pas oublié malgré l'accident et l'éloignement. mais ça t'attriste aussi, car ça voudrait dire qu'elle est tout comme toi bloqué dans une spirale infernale, incapable d'aller de l'avant sans avoir besoin de se raccrocher à des vieux souvenirs qui appartiennent à votre jeunesse. tu ne peux pas te réjouir de ton malheur, t'es le premier à être le prisonnier de cet amour délusoire dans lequel tu te confortais, même en étant ici. tu restes impassible, la tête qui se hoche légèrement au fil de tes mots, cherchant à décrypter le moindre tic nerveux pouvant la trahir. et si tu me disais sincèrement pourquoi t'es venue jusqu'à harvard ? t'attends, le visage illisible, parce que toi non plus tu sais pas quoi penser, tu laisses tes paroles t'échapper de la bouche sans les contrôler, mais sans réellement chercher à les réprimer.


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ça prenait une tournure à laquelle tu ne t'attendais pas. tout était bienveillant mais il avait commencé à appuyer sur une corde sensible. peut-être pas pour lui, peut-être qu'il ne s'en rendait pas compte. mais le ton avait changé. l'atmosphère de la pièce tout autant. c'était froid. assez pour qu'un esquimau tombe malade. pourquoi t'avais posé cette question ? pourquoi avait-il fallu que tu l'ouvres ? toujours pareil. cette fois t'es peut-être responsable de la situation dans laquelle vous vous êtes mis mais tu ne réponds plus à rien. trop tard. la frontière a été passé, barricade abimée. les troupes reviennent à leurs sources. bredouille. "je suis pas énervée." il n'y croira pas. dans tous les cas tu sais bien que ce n'était qu'une question de rhétorique. qu'il n'attendait aucune réponse, il savait que tu l'étais. il te connaissait un minimum le garçon. comment tu étais quand tu étais énervée. quand tu es triste. il frappe. te blesse encore. renfermée. "tais toi zeph." tu le dis calmement. car tu bouillonnes. prête a exploser. lâcher la bombe. ou prête à lui en décoller une. elle va partir et il ne pourra qu'être surpris. embry a changé. autant que zeph. pourtant il n'y a qu'une chose qui ne peut t'être enlevé. c'est l'amour que tu peux ressentir pour cet homme. l'attachement que tu as à cette relation passée. qui n'existe plus. qui ne pourrait être récupéré. mais dans tous les cas il est trop tard pour la reconstruire. t'étais arrivée trop tard. "non." tu ne diras plus rien. s'il n'a pas compris c'est trop tard. aucun retour en arrière possible aujourd'hui. autant qu'il parte maintenant. avant que tout soit irréparable.


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