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Everytime it cross my mind, i lose it (Milo & Jane)

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Everytime it cross my mind,
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@Milo Novak ✧ Jane Monroe

Comprenant les raisons de sa fluidité avec l'anglais et possiblement l'italien, mais aussi sa facilité à passer de passer de l'une à l'autre sans y laisser trop d'influence, j'hoche la tête, acquiesçant au concept. Ces langues sont claires pour lui depuis qu'il est tout jeune; parlées, entendues et possiblement lues sur une base régulière ce qui lui a permis un apprentissage loin de celle en dent de scie qui peut exister dans ma propre tête. Aussi, on dit que le cerveau d'un enfant est comme une éponge, captant tout ce qui se passe pour l'emmagasiner quelque part et s'en resservir lorsque nécessaire. Si tout y est bien classé parce que bien proprement appris, c'est possiblement plus facile d'y trouver une information qu'au milieu d'un fouilli. C'est aussi pourquoi, selon certains, l'espagnol m'est beaucoup plus difficile à apprendre puisque j'y ai été trempé alors que la courbe d'apprentissage commençait à ralentir. Pourtant, par moment, je me demande si je n'ai pas tout simplement une certaine limite, qu'un jour j'atteindrai une barrière infranchissable où il ne me sera plus capable d'apprendre sans laisser des parts derrière. Et qui dit que ces parts ne seront pas impossible à laisser, même si l'échange est bien voulu.

C'est un peu la même chose pour vivre, en vérité… Après tout, sans pouvoir oublier d'où je viens, je ne rechignerais pas tellement à pouvoir en gommer certaines parties. Mais je ne suis pas celle qui peut effectuer une telle action. Si seulement quelqu'un le peut d'ailleurs. Vouloir sélectionner ce que je rejette comme dans le film "Eternal sunshine of the spotless mind" et effacer de ma mémoire une majorité de ma vie à Chicago, j'en vivrais peut-être avec moins d'angoisse, il est vrai, mais mon existence serait probablement mise en danger plus régulièrement par des gestes dont je ne réaliserais pas la portée. Des gestes qui pourraient ramener certaines mauvaises connaissances à croiser ma route puisqu'eux se souviendraient de tout. Ou en serait le bien alors?

Pourtant, il existe d'autres méthodes pour se détacher de certains poids et si Milo en a soulever quelques uns, peut-il encore le faire. Je ne sais pas s'il a compris tout ce que représentait pour moi que j'aie été capable de lui parler de Charles, sans même tout dire. Je ne sais pas non plus si j'ai capté tout le poids qui s'est retiré de ses épaules lorsqu'il a laissé des mots glissés sur Neal. Mais j'en suis aujourd'hui devant une nouvelle porte ouverte de sa part pour y délaisser un peu de poids, pour qu'il m'aide à défaire les noeuds qui, parfois, m'empêche de respirer correctement. Une simple question, banale en apparence, qui a glissée de mes lèvres sans barrière et qui m'amène maintenant à resserrer mes doigts autour d'une tasse en carton alors que je le questionne, lui demande si, même en sachant tout sur mes origines, j'arriverais encore à avoir une place dans sa vie. C'est une question comprenant énormément de variables, je le sais. Et les faibles que je lui expose laisse encore dans le flou tout le scénario, mais j'ai besoin de l'entendre. Même si c'est une demi-vérité. J'ai besoin de lire dans ses yeux qu'une part de la confiance qu'il me porte n'est pas prête à se rompre, même si je ne suis qu'un élément brisé qui a tenté de se rafistoler pour ne pas paraître trop ébréché.

Son premier "Jamais." tombe avec tellement de conviction, tellement de sérieux que j'en manque un battement. De surprise. De soulagement. Ses mots ramènent doucement un sourire sur mes lèvres, tremblant de l'angoisse contenue et de l'apaisement que Milo apporte. Par la voix convaincante. Par ses gestes qui se veulent encore doux à mon égard. Son discours sonne un vague écho à ce qu'il m'a déjà dit auparavant, ne changeant pas sa mentalité parce que de nouveaux éléments sont effleurés. Son sourire me réchauffe le coeur et j'irais bien chercher un calin contre le sien, mais avant que j'esquisse un geste, de nouvelles questions tombent et je baisse la tête, restant silencieuse un instant avant d'hocher à nouveau la tête. Jouant avec le verre entre mes doigts, je finis par relever la tête, posant mon regard vers l'extérieur alors que je n'ai pas le courage de le regarder dans les yeux. Cependant, les mots glissent sur mes lèvres sans que je ne les retiennes.

- Tout le monde ne fait pas fit des origines. Ou de qui sont ou ne sont pas tes parents, expliquais-je tout de même clairement. Grandir dans un quartier peu fréquentable est une chose. Vivre sous le salaire moyen d'une maisonnée, frôlant ou plongeant parfois dans la pauvreté, en est une autre. Lorsque ton père est une ombre floue dans les souvenirs de ta mère, c'est un nouvel argument. Et quand ta mère pratique le plus vieux métier du monde… énumérais-je en baissant encore une fois la tête, ma voix cherchant à casser, comme si une part de ma conscience cherchait à me faire taire. Ça commence à faire énormément de raisons pour lesquels on peut tourner le dos, tourmenter quelqu'un ou en être dégouté. Ce qu'on peut lui prédire comme future et les déductions que l'on peut faire sur son compte sans connaître le reste, finis-je par avouer en relevant finalement les yeux vers Milo, le laissant comprendre lui-même les réponses à ses questions.

Dans quelle catégorie te classeras-tu, Milo? Pourras-tu simplement continuer à me regarder normalement sans voir tout ce que représente ce que je viens de te dire? Est-ce que j'en mérite toujours ta rose, ta confiance, ton amitié? Quelque part à l'intérieur de moi, la douleur attend, tapie dans l'ombre jusqu'à ce qu'il laisse une réaction filtrer et qu'une fracture se crée au milieu de la poupée de verre que je suis.
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Jane x Milo


ce n'était pas évident ce qu'elle me demandait là, je ne savais pas trop comment la rassurer. ayant déjà dit que je ne m'occupais pas des affaires des autres, ne jugeait que lorsque ça m'atteignait quelque part.
mais je vois le mal que ça procure, la détresse qui en résulte, c'est pas faute d'essayer de t'en délivrer en usant des mots maladroits mais francs.
je me fous d'où tu viens, de qui sont tes parents... de ce que faisais ta mère pour survivre. c'est elle que je serais à mener à juger si tu me disais qu'elle t'avait fait du mal, ou qu'elle ne te protégeait pas du monde. là oui, seulement là je me permettrais de juger le mal qui te ronge.
mais pour moi, ce n'est pas une raison suffisante pour te juger toi. du moins, je ne comprends pas vraiment où tu essayes de m'emmener, ni ce que tu essayes de me faire dire... quelle faille tu cherches dans ma réflexion. ou encore les aveux d'une manque cruel d'altruisme à ton encontre. « peu importe ce qu'on fait tes parents, je réitère, ce n'est pas toi. » jusqu'à preuve du contraire.
je n'ose imaginer les souffrances, les railleries que tu as du supporter. la façon dont tu as pu être jugée. et quelque part ça me touche beaucoup parce que j'ai vécu des railleries... pas concernant mes parents, mais me concernant juste moi. et je sais que les autres ont un malin plaisir à détruire l'estime qu'on a de soi. pour se rendre plus fort, pour camoufler un mal derrière la destruction d'un autre... se protéger. et c'est lâche. excessivement lâche... et personne ne devrait pouvoir te faire douter de ce que tu es. « jane, que ton père ait disparu, que ta mère ait fait de mauvais choix pour survivre... regarde qui tu es aujourd'hui. » un sourire tendre et surtout rempli d'empathie. « tu es merveilleuse, et si ça t'a permis d'être qui tu es aujourd'hui, alors ces terribles épreuves ne font que renforcer la belle âme que tu es. des erreurs, on en fait tous, plus ou moins importantes... et on s'en sert pour grandir, avancer. les erreurs de ta mère, celle de ton père t'ont aidé à être qui tu es même si je ne souhaite à personne de vivre ce que tu as pu vivre... et je regrette que tu aies eu à subir cette vie et les moqueries. » c'est sans doute maladroit, mais c'est sincère. « on m'a souvent jugé parce que j'étais intelligent. » je hausse les épaules, secoue la tête. « si tu n'entres pas dans une certaine catégorie, les gens s'en prennent à toi parce que c'est plus facile. et nous ?  on devient plus fort. la médisance est éphémère. » embrasse sa tempe à nouveau. « ne cherche pas à trouver quelque chose dans mon discours qui irait contre toi, il n'y a rien. je réitère à nouveau, c'est pour ce que tu es que tu es importante pour moi. »

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@Jane Monroe
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@Milo Novak ✧ Jane Monroe

J'ouvre la bouche pour corriger ce qu'il dit au sujet de mon géniteur, mais son sourire à mon égard me fait taire. Trop doux pour que j'aie finalement la force de le contredire, de spécifier. Ça n'est pas si loin de la vérité, en fait. Qu'il ait disparu ou n'aie été présent que pour une heure ou deux de plaisir, ça ramène le même point : il n'était pas là. Un silhouette flou dans les souvenirs de ma mère. Serait-elle simplement capable de savoir si c'est la bonne silhouette? Avec le temps, elle a probablement oublié jusqu'à la couleur de ses cheveux, de sa peau. Et peut-être ne veut-elle pas s'en rappeler en vérité. Mais si mes origines ont, pendant un temps, susciter ma curiosité, essayant peut-être de me rattacher à une possibilité de vie meilleure ailleurs, bercée par les fins heureuses de films ou de romans, j'ai fini par apprendre que toute vérité n'était pas nécessairement facile à entendre et qu'il valait mieux que ce genre de détails ne s'ébruite peut-être pas. Une fois la machine à rumeur lancée, elle était impossible à arrêter, pouvant rapidement rendre d'un parcours scolaire un véritable enfer. Certains points d'ancrage avaient tout de même fini par apparaître : Papa Morales, Elijah et Taylor - même si ce dernier me rendait plus nerveuse qu'autre chose à l'époque -; le roller derby s'était glissé dans mon horaire; à un moment, Charles était arrivé. ...avant de disparaître et que tout n'éclate à nouveau en morceaux.

Pourtant, aujourd'hui, je ne me retrouvais pas avec des morceaux brisés entre les mains. Milo était toujours devant moi, ses traits n'ont pas changés malgré ce qui avait franchi mes lèvres. Des vérités que très peu de personnes à Cambridge connaissaient et c'était d'autant mieux ainsi. Mais la première question était tombée sans que je ne puisse la rattraper, trahissant mes inquiétudes. Et la réponse que j'en tirais était plus que ce que j'aurais pu imaginer.

Lorsqu'il se tait finalement, j'observe un instant son sourire tendre, son expression chaleureuse, essayant de les enregistrer dans mon esprit pour m'en souvenir même s'il n'est plus devant moi. Mes yeux tantôt humides de larmes de peur prêtes à couler, le sont désormais de soulagement, et je passe mes bras à son cou pour aller chercher un câlin de sa part, étouffant un sanglot lorsque quelques larmes débordent et glissent sur mes joues. Restant contre Milo un temps incalculable, je finis tout de même par le relâcher.

- Navré, je… commençais-je en essuyant sommairement mes yeux et mes joues avec le revers de ma manche, trouvant la force de lui sourire. Děkuji Milo. Mockrát vám děkuji ... za všechno. (Merci, Milo. Merci beaucoup ... pour tout. - tchèque), articulais-je, consciente de la langue choisie cette fois. Tu… tu peux quand même garder ça pour toi? Lui demandais-je, ne doutant même pas que tout soit en sécurité.

Avais-je simplement besoin de demander? Après tout, si ça avait été une évidence que notre conversation au sujet de ses problèmes de coeur avant les fêtes resterait entre lui et moi uniquement, il en valait de même pour aujourd'hui, n'est-ce pas? Je n'avais pas à le préciser, mais la question était tombée sans pour autant que je n'attende de réponse vocal. Son simple regard me suffit. J'ai confiance.

- Tu as mentionné quelqu'un qui fait chavirer ton coeur, non? Le questionnais-je encore, affichant un sourire sincère, mon énergie habituelle reprenant peu à peu le dessus alors que mes doigts se refermer à nouveau sur le gobelet de thé, cette fois pour en prendre une gorgée, le coeur beaucoup plus léger.
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mots : 586 nightgaunt
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Jane x Milo


la famille était très sacrée chez nous. peu importe ce que tu pouvais faire, c'était très dur de renier quelqu'un ou alors il fallait vraiment que tu sois la pire ordure du monde. chez nous, la famiglia c'était essentiel à la vie, au bonheur.
que ce soit le lien du sang ou les amis, ils étaient tous importants mais surtout les bienvenus chez nous.
et même si je semblais réfractaire à la socialisation des mondes, j'avais pour mes amis un amour qui ne se définit pas. qui pourrait rendre jaloux mahé, de savoir que j'aime autant de monde, et que j'étais prêt à me rendre à tous les chevets si on me le demandait.
j'étais ce gars qui sourit peu, et qui répond parfois en monosyllabe. qui ne se perd pas dans les chichis et prend sa propre vérité pour la vérité universelle.
évidemment que le monde ne pense pas comme moi, mais pourtant... pour toi, poupée, il devrait. il devrait penser comme moi, tu ne devrais pas t'inquiéter du regard que l'on peut porter sur toi pour les fautes commises par des tiers. tu devrais savoir qu'on t'aime pour qui tu es, pas pour d'où tu viens.
mais c'était difficile de te le faire comprendre vu que tu semblais absolument perturbée par ma réaction. tu ne dois pas avoir l'habitude qu'on ne te juge pas... et pourtant, tu le sais.
notre relation, à toi et moi, elle est très pure. franche mais sans jugement, à l'écoute, doucereuse. tu n'as pas à te sentir en insécurité là où tu peux te protéger des maux du monde, mes bras sont les tiens tant que tu en as besoin.
et cette rose rose était là pour te le rappeler.
tu étais spéciale.
non, je n'étais pas amoureux, je n'avais le fameux crush mais tu comptais bien plus qu'une simple amie.
pourrions-nous parler de petite sœur de cœur ? sans doute. en d'autres circonstances, je t'aurais probablement vu comme une petite amie potentielle. amoureuse de l'amour, discrète et magnifique sans l'ombre d'un doute... mais je t'aurais détruite. comme veïa... malgré ton feu sous la glace.
alors non, c'est bien comme ça.

surpris par tes bras qui viennent finalement me prendre au cou, entoure les épaules et l'étreinte n'est que plus agréable. le gobelet à porter pour ne pas la brûler ou la salir, serrant fort finalement mon bras dans son dos. « la famiglia è più importante di ogni altra cosa. neděkuj mi. » (la famille est plus importante que tout. en italien et ne me remercie pas. en tchèque.) m'amusant à mélanger les langues pour lui montrer que j'étais capable d'une telle prouesse, comme elle. malgré l'accent prononcé en tchèque par le peu d'exercice effectué à la maîtriser. haussant finalement un sourcil, pas moqueur, curieux en soi. « à qui veux-tu que je le raconte ? » sa vie ne regardait qu'elle, sa confidence était la mienne. « c'est notre secret. » personne ne saura jamais rien de ce qu'elle a vécu et si j'en entends un jour parlé, je ferai l'ignorant ou la défendrai selon le contexte.
un dernier baiser, cette fois sur son front, signe de protection dans notre culture. grand frère aguerri même si elle en avait déjà. j'étais celui de l'ombre et ça m'allait très bien.
et la mention de mahé me tire le sourire. « tu perds pas le nord. » que je dis en la bousculant légèrement de l'épaule. « effectivement, il y a quelqu'un. » plus timide, le milo. un sourire qui quitte plus les lèvres. « ah, c'est pas facile tous les jours, officiellement ensemble que depuis vendredi. deux jours. mais on a eu du mal à se comprendre pendant plusieurs semaines... » je regarde les passants distraitement. « il s'appelle mahé, il est dans ma fraternité. » sors mon téléphone, lui tends, appuie seulement sur l'écran de verrouillage. « c'est lui. » que je dis en montrant la tronche de mon homme tout sourire avant l'horloge en plein milieu de la gueule. « ouais, alors attends. » que je dis en riant, déverrouillant finalement le téléphone. « voilà, mieux. »

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La… la… C'est fini... Quelques larmes de soulagement trouvant le chemin de mes joues, perdue dans les bras d'un ami sincère, j'ai l'impression qu'un énorme poid s'est retiré de mes épaules. C'est comme si j'apprenais à nouveau à respirer. Une libération du coeur. Et peut-être aussi de l'esprit. Le réconfort de savoir que son attitude et son opinion à mon égard n'ont pas changés, que son étreinte est toujours aussi agréablement sécurisante. Je n'aurais pas pensé lui dire, ou du moins pas si tôt. Mais les mot qui m'ont échappés, en premier lieu, font finalement plus de bien que de mal.

- J'ai pas tout saisi, avouais-je doucement en me détachant doucement de lui.

J'ai des doutes que son italien natal vient de faire présence, sonnant quelque peu familier à mes oreilles puisque ressemblant à l'espagnol maîtrisé par mes frères, cependant, les subtilités entre les deux pourraient faire une large différence dans sa phrase. Je n'ai capté que "famille" et "importante" ou presque. Chose qui ne me permet pas de dire s'il me rapelle que je ne peux la renier ou que je ne suis pas eux. Ce genre de détail qui balance d'un extrême à l'autre.

Ma requête à garder pour lui ce que je viens de lui apprendre semble le surprendre. Je crois savoir que nous avons quelques connaissances en communs, mais même simplement de manière générale sur le campus, je n'apprécierais pas que ça s'ébruite. Je suis fatiguée de la machine à rumeur. Vraiment fatiguée. Mais sa plus de questionnement, une promesse quitte les lèvres de l'italien, me tirant un léger sourire qu'il accentue en déposant un baiser sur mon front.

Rappelant ce qu'il a dit, fermant mon chapitre pour plonger dans le sien, j'ai un léger rire lorsqu'il affirme que je ne perds pas le nord.

- Je m'inquiète pour ton coeur, je crois que c'est normal, mentionnais-je doucement, le regardant au dessus du gobelet encore fumant me réchauffant les doigts. Avec tout ce qui s'est passé pour lui avant les fêtes, ça m'étonne même qu'il aie pu pencher pour quelqu'un d'autre. Mais si c'est le cas, alors ce quelqu'un doit être des plus spécial. Et curiosité aidant, je suis impatiente de le découvrir sous le regard de mon ami.

Attentive alors qu'il m'explique, j'en fronce légèrement les sourcils lorsqu'il affirme que ce n'est pas facile tous les jours. Cependant, l'éclaircissement vient rapidement lorsqu'il dit qu'ils ont mis du temps à se comprendre. Bienvenue dans mon monde! Retenant le prénom, très joli d'ailleurs, j'étire le cou, curieuse lorsque Milo sort son téléphone. Oh chic! Photo! Pas nécessairement la meilleure cependant puisque l'horloge sur le couvert m'empêche de réellement distinguer les traits. Rectifiant le tir en riant, il déverrouille plutôt l'appareil me montrant une nouvelle image. Penchant la tête, je détaille le brun qui s'y trouve, beaucoup plus sérieux, cette fois. Relevant les yeux pour croiser ceux de mon ami, mon sourire s'étire un peu plus, se faisant un peu plus joueur.

- Tu n'attends pas mon approbation pour lui sauter dessus, j'espère? Le questionnais-je, amusée, puisque la photo me donne légèrement l'impression que c'est en partie ce qui a pu se produire par la suite. Il n'est pas tout à fait mon genre, avouais-je, peut-être un peu trop franche, mais il est beau et a l'air parfaitement charmant, fis-je avec un nouveau sourire doux à l'attention de Milo. Sauf que ce que, moi, j'en pense, ça ne pèse en aucun cas dans la balance. Toi, par contre, tu ne peux pas feindre ton intérêt, remarquais-je pour le taquiner.
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rire qui s'évade dans la rue, laissant les passants ignares de notre échange pointé quelques regards sur nous, curieux de savoir d'où vient ses sons.
l'atmosphère bien plus détendu désormais, de ces moments de calme que l'on s'offre avoir était bien plus tendu que nécessaire, du moins pour jane.
j'avoue que je ne me serais jamais imaginé qu'elle puisse à ce point douter en recevant une rose. je savais que la signification était ambigüe mais je ne voulais aucunement laisser croire que c'était également mon cas.
dans d'autres circonstances, surement. j'avoue avoir toujours trouvé jane des plus ravissantes, mais comme déjà penser... j'aurais détruit tout ce qu'elle s'est battue à forger. je préfère de loin d'être l'ami que l'amant. nous avons déjà pu constater les dégâts de ma personnalité possessive sur veïa.
c'est une erreur que je ne commettrais pas deux fois. et de cette rose nous venons à parler de sa famille, de ses racines et de ses inquiétudes à l'image que je pourrai avoir d'elle en connaissance de causes.
j'aurais pu trouver ça ridicule de penser que ce ne puisse être le cas, mais à voir son regard meurtri, je me rends bien compte qu'il y a là bien plus de mauvais maux que des bons souvenirs.
les gens sont des idiots. il est toujours plus facile de juger, d'imaginer... de croire que tout est comme leur monde. que leur vérité est forcément l'universelle... et ils oublient le mal qu'ils causent.
alors je voulais surtout qu'elle sache qu'elle importait pour moi, pour mon cœur, pour ma vie. de cette amie j'avais pu tirer la plus douce et la plus tendre... poupée de porcelaine bien plus forte qu'elle ne le laisse entendre.
de ce baiser sur le front pour la maintenir en vie, protégée du monde dans mes bras. cédé un jour à un homme qui saura prendre soin d'elle, à défaut de ses frères, à défaut de moi.
l'italien qui résonne mais qu'elle ne comprend pas. « en gros, je te dis que la famille est plus important que tout. ta famille, celle que toi tu décides de considérer comme telle. » pose le doigt sur son nez pour la faire loucher. « comme tu fais partie de la mienne. » mot fort mais très sincèrement pensé.
on ne choisit pas d'où l'on vient, ni sa famille... mais on choisit qui aimer, qui suivre... et construire une seconde famille, c'était possible.
et jane était la mienne, si peu nombreuse au départ, grandissante à la fin. toujours plus nombreuse à mesure que l'année avançait.

chassant le tout presque d'un revers de main, la coquine qui revient sur le sujet qui l'intéresse plus que le reste. je souris malgré moi chaque fois que je parle de mahé. de cet attrait particulier qu'il fait naître dans mon bide mais aussi dans mon cœur.
la photo qui vient finalement se montrer et je ris. « ça me rassure qu'il ne le soit pas, rassure toi. » un rire franc alors que je trouve une photo de nous deux à la plage. « moins de concurrence et je n'aurais pas à planifier ta disparition. » riant de plus belle et récupérant finalement le téléphone que je mets dans ma poche, je la regarde en riant. mahé prenait une place des plus importante dans ma vie, il remplissait des cases là où personne n'avait jamais su les remplir. il m'effrayait autant qu'il me captivait. autant par son esprit que sa beauté. il était peu enclin à me laisser dominer, sachant dire quand ça n'allait pas. il était impulsif, et je pensais détester ces gens mais lui... sans cette passion dévorante qui lui prend le regard, je ne suis pas sûr que j'aurais autant été sous le charme. est-ce qu'on peut dire que je suis amoureux ? clairement. lui avoir déjà dit je t'aime m'avait libéré d'un poids immense. et je voulais qu'il soit apprécié des miens, malgré son fort caractère. j'avais besoin, quelque part, de cette approbation, en effet. dont la tienne. « c'est important qu'il plaise à ma famille, donc. » me levant finalement, lui tendant la main pour l'aider à se lever. « tu veux marcher un peu ou est-ce que tu as enfin faim ? » maintenant que le stress s'était envolé, on pouvait penser à passer un dimanche bien plus serein. essuyant une dernière larme qui git au milieu de sa joue, je pose le gobelet terminé dans une poubelle. « on peut aller au cinéma aussi ou à l'aquarium ? tu as envie de faire quoi ? » me présentant comme un faire valoir. « je suis votre homme pour la journée, miss jane. »


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@Milo Novak ✧ Jane Monroe

Qui je décide de considérer comme ma famille? La question ne se pose même pas, le nom s'inscrivant en toutes lettres dans mon esprit : les Morales. Eli, Ty, Papa… Puis Milo continue et l'étendue de ce qu'il décrit fait flotter un sourire sur mes lèvres. La famille que l'on choisi, bien au-delà des liens de sang ou d'une certaine hiérarchie. Celle qui regroupe les amis également. Les personnes importantes dans notre vie. Comme s'il avait appuyé sur un interrupteur alors que son doigt se pose sur mon nez, quelques larmes glissent encore sur mes joues. De bonheur, cette fois, comme le prouve mon sourire. Et j'avais peur qu'il ne veuille plus rien savoir de moi en sachant d'où je viens. Au contraire, il me garantit encore plus que j'avais déjà. Faire partie de sa famille choisie. Et la mienne? Mes frères, Papa, Katja, Mau' et lui… à quelques extensions près, il y a de quoi être heureuse, je crois bien. Et il y aura bien des gens pour s'ajouter au fil du temps.

- Ça me plait encore plus comme ça, laissais-je savoir à Milo en essuyant mes joues avec ma manche de manteau.

Alors qu'il m'aide à chasser les larmes, je change de sujets, ramenant l'interrogation sur lui et  sur celui qui fait probablement battre son coeur un peu plus vite. Le genre de personne qui plaque un sourire constant sur son visage et emplie ses yeux d'étoiles, même en ne faisant rien de particulier, simplement en existant. Et c'est d'autant plus rassurant d'entendre que ses sentiments sont réciproques, lui qui a eu assez de problèmes de coeur à la fin de la dernière année. Sans se faire prier, il me fait voir la photo de celui qui partage désormais officiellement ses jours et ses nuits. Très franche, j'admets volontier que si le mec n'est pas mon type, il n'en reste pas moins agréable à regarder et le sourire de la première photo présentée me conforte dans l'idée qu'il pourra rendre mon ami heureux. Taquinant Milo, j'arrive tout de même à le faire rire, contente de ne pas l'avoir vexé.

- Tu oserais me faire disparaître? Le questionnais-je avec une moue de chien battu, plaisantant avant de finalement rire également, me laissant aller à sa joie communicative.

Son regard semble pourtant rêveur, comme si je l'arrachais à un doux contenement. Et peut-être est-ce le cas en vérité… Est-ce que je l'ai tiré des bras de son amoureux ce matin? Que celui-ci est toujours confortablement installé dans un lit ou dans l'autre, à attendre le retour de celui que j'ai emprunté un moment pour mettre au clair certaines interrogations qui ne peuvent être expliqué autrement que face à face. Peut-être qu'il vaudrait mieux que je le laisse partir, rentrer pour retrouver les bras réconfortant? Et comme s'il suivait la même logique, il se lève. Pourtant, loin de prendre congé, il me propose de continuer la journée, suggérant quelques activité.

- Oh, l'aquarium! Laissais-je entendre sans pouvoir retenir ni ma voix, ni mon intérêt. Mais… t'es sur? Le questionnais-je tout de même. Je voudrais pas te séparer trop longtemps de ton amour, indiquais-je, lui coulant un regard complice.
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après tout, jane était une rayon de soleil entré dans ma vie avec le plus grand des hasards. de cette rentrée de septembre, nous avions fini par visiter le campus. avec pas mal de réticences de mon côté, et elle était si timide au premier abord.
si mon prof ne m'avait pas appâter avec des points en plus, je serais passer à côté d'une merveilleuse rencontre, et voilà bien la pire des bêtises.
elle m'avait aider à ouvrir les yeux sur mon monde que je ne voulais pas voir. elle m'avait permis de comprendre que le monde n'était pas si terrifiant qu'il le laissait penser et que les nouvelles rencontres avaient du bon.
surtout dans son cas.
je pense que je n'aurais pas pu prendre conscience de qui je pouvais être sans elle. alors c'était légitime de la considérer de ma famille, de la voir comme cette petite sœur capable de vous faire prendre conscience que le monde n'est pas aussi noir, qu'il a des palettes de couleurs incroyables... et à mon tour, de lui montrer qu'elle avait raison. qu'elle n'a pas à s'inquiéter du passé quand le présent et le futur sont remplis de couleurs incroyables.
le passé n'a aucun impact, si ce n'est celui de l'évolution. et elle peut se rassurer d'être une belle âme. malgré son histoire, malgré sa provenance, malgré la misère et la difficulté qui m'échappent... elle est la personne la plus vraie que je n'ai jamais rencontrée.
et je suis sincère. et je ferai n'importe quoi pour la famiglia.
comme le disait si bien ma grand-mère, la famille n'est de sang que si on conçoit que le sang est une denrée pure et légitime... ce qui n'est pas mon cas. je ne crois que peu à la génétique, plus à l'évolution.

le rire qui transperce l'inquiétude après m'être assuré qu'elle pense bien avoir sa place dans mon cœur, une place qui lui revenait de droit. cette place que personne, même pas elle, pourrait remettre en question.
nous parlions de mahé comme d'une conversation légère, mais je laissais transparaître mes sentiments malgré tout. pas besoin de porter de masque avec jane, pas besoin de se cacher... de se protéger derrière des faux semblants. elle était vraie et je pouvais l'être. elle m'aimait pour qui j'étais, et c'était suffisant pour la laisser pénétrer un seuil qui n'était ouvert qu'à l'élite. « je n'oserai pas. mais je ne m'inquiète pas vraiment non plus du fait que tu veuilles me piquer mon copain. » la bousculant doucement de l'épaule.
je me lève en lui promettant de l'emmener à l'aquarium et elle appuie sur un interrupteur. « faut que je m'habitue à avoir quelqu'un dans ma vie. » que je dis en rigolant, posant mon gobelet dans la poubelle. « à charge de revanche. » lui pose un baiser sur le front.  « j'espère que tu es rassurée, et que je ne t'ai pas paru trop maladroit. » un sourire, le pouce qui passe sur la pommette. « je t'appelle bientôt. » que je dis en m'éloignant, levant la main en signe d'au revoir.
à bientôt, jane.
car tu es ma famille... et tu n'en sortiras jamais.

FIN DU RP

(c) AMIANTE



@Jane Morales
(Invité)

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