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Everytime it cross my mind,
i lose it
i lose it
my heart is skipping a beat
Une fois de plus, mes doigts triturait le bord de la manche du manteau jeans que j'avais enfilé par-dessus un simple pull. Mes cheveux brossés au moins cinq fois depuis mon réveil avait été attachés sur le dessus de ma tête, puis laissé libres et secoués, puis attachés une fois de plus, plus bas cette fois et finalement j'en retirait encore cette élastique, le gardant entre mes doigts pour y passer ...je ne sais quel sentiment.
Je n'y comprends plus rien.
Vendredi, jour de la Saint-Valentin, c'est depuis ce temps que je ne comprends plus rien. Si j'avais trouvé chouette l'idée de la distribution des roses et que j'avais facilement inscrit quelques coupons à faire livré avec un petit ensemble de fleurs blanches, soyons honnête, je ne m'attendais pas nécessairement à en recevoir en retour. D'un sens, je l'espérais et en recevoir de ma meilleure amie ou de mes frères m'auraient plus ou moins étonnée, ayant fait pareil ainsi qu'à quelques uns des mes contacts appréciés et appréciables. Mais, disons peut-être que je préférais ne m'attendre à rien plutôt que de m'accrocher à une demande. Au lieu de quoi, je n'avais pas su quoi baffouiller lorsque le livreur était passé, me laissant quelques roses colorés. Le pauvre n'avait probablement pas dû comprendre un traître mot qui avait pu sortir de ma bouche, mais la situation semblait lui avoir tirer un sourire alors qu'il était parti en me souhaitant bonne journée, me laissant sur le pas de la porte avec un fard monumentale à fixer ces cadeaux entre mes doigts. La blanche au milieu du lot avait vite été identifié par l'écriture fine et stylée que j'avais vu évolué au fil des lettres échangées sur plusieurs années, me tirant un rire par ses mots toujours aussi animés qu'elle. Ma Mau'. Ma charmante amie.
En tailleur sur mon lit, j'étais resté quelques longues secondes à contempler les quatre autres sans réellement oser lire les cartes attachées. Deux rouges et deux roses. Les rouges signifiaient un amour profond, les roses, une attirance à avouer. Et j'en étais resté un moment à me dire que le livreur avait dû se tromper. Pourtant, il avait bien spécifié mon nom avant de me les remettre, non? Me jetant à l'eau, j'avais pigé la première rouge et avait tout de suite compris qu'elle ne pouvait être que pour moi. Les yeux humides, le coeur serré de bonheur, les mots de mon aîné me comblait tout autant qu'ils me renversaient. Par leur simplicité. Par tout ce qu'ils pouvaient transmettre qui n'était pas écrit. Et les mots de Katja n'avait pas aidé ma cause lorsque je les avais découvert. Les larmes avaient glissées sur mes joues sans retenue, mon coeur fondant tout autant que les biscuits dont elle avait le secret. Le bruit de la serrure m'avait arraché momentanément à tout ça, le bouquet d'amour allant dormir temporairement sur mon bureau alors que je m'étais précipitée dans les bras de mon frère pour le remercier.
Ce n'est que plus tard, lorsque j'avais finalement rejoins mon lit que je m'étais souvenu de la raison de toutes mes émotions, allant chercher rapidement de quoi faire un vase afin de préserver un moment ces débordements d'affection. C'est aussi à ce moment que j'avais finalement porter attention aux deux roses qui abordaient ma couleur préférée et qui m'avait laissé sans voix. Laquelle des deux portaient le plus lourd dans cette balance? Je n'en ai aucune idée, mais elles avaient fait éclater la boussole, me laissant perdue. J'avais passé une partie de la nuit à chercher qui, des personnes que je connaissais abordait un prénom en S. Une autre part avait été occupée à essayer d'analyser ce que Milo pouvait bien penser. S'il y avait quelque chose que je n'avais pas vu. Pas compris. Au final, je m'étais endormie bien tard, mais le soleil m'avait tout de même éveillé bien tôt comme à son habitude. J'avais hésité cent fois avant d'écrire à mon ami, reformant les phrases, effaçant celles qui me venait dans une autre langue afin de parler la même que lui et de lui envoyer quelque chose d'intelligible. En faisant au plus simple. Me laissant retomber sur les oreillers, j'avais attendu une réponse qui avait mis un certain temps à arriver, me laissant apparemment reprendre le sommeil qui m'était dû puisque le bruit de la notification toute près, m'avait éveillée en sursaut. J'essayais d'être au plus calme en lui répondant, mais je n'y arrivais pas. Et aujourd'hui encore, je n'en étais toujours pas capable en l'attendant, assise sur ce banc devant le starbuck du campus, très peu achalandé en ce dimanche matin.
Je n'y comprends plus rien.
Vendredi, jour de la Saint-Valentin, c'est depuis ce temps que je ne comprends plus rien. Si j'avais trouvé chouette l'idée de la distribution des roses et que j'avais facilement inscrit quelques coupons à faire livré avec un petit ensemble de fleurs blanches, soyons honnête, je ne m'attendais pas nécessairement à en recevoir en retour. D'un sens, je l'espérais et en recevoir de ma meilleure amie ou de mes frères m'auraient plus ou moins étonnée, ayant fait pareil ainsi qu'à quelques uns des mes contacts appréciés et appréciables. Mais, disons peut-être que je préférais ne m'attendre à rien plutôt que de m'accrocher à une demande. Au lieu de quoi, je n'avais pas su quoi baffouiller lorsque le livreur était passé, me laissant quelques roses colorés. Le pauvre n'avait probablement pas dû comprendre un traître mot qui avait pu sortir de ma bouche, mais la situation semblait lui avoir tirer un sourire alors qu'il était parti en me souhaitant bonne journée, me laissant sur le pas de la porte avec un fard monumentale à fixer ces cadeaux entre mes doigts. La blanche au milieu du lot avait vite été identifié par l'écriture fine et stylée que j'avais vu évolué au fil des lettres échangées sur plusieurs années, me tirant un rire par ses mots toujours aussi animés qu'elle. Ma Mau'. Ma charmante amie.
En tailleur sur mon lit, j'étais resté quelques longues secondes à contempler les quatre autres sans réellement oser lire les cartes attachées. Deux rouges et deux roses. Les rouges signifiaient un amour profond, les roses, une attirance à avouer. Et j'en étais resté un moment à me dire que le livreur avait dû se tromper. Pourtant, il avait bien spécifié mon nom avant de me les remettre, non? Me jetant à l'eau, j'avais pigé la première rouge et avait tout de suite compris qu'elle ne pouvait être que pour moi. Les yeux humides, le coeur serré de bonheur, les mots de mon aîné me comblait tout autant qu'ils me renversaient. Par leur simplicité. Par tout ce qu'ils pouvaient transmettre qui n'était pas écrit. Et les mots de Katja n'avait pas aidé ma cause lorsque je les avais découvert. Les larmes avaient glissées sur mes joues sans retenue, mon coeur fondant tout autant que les biscuits dont elle avait le secret. Le bruit de la serrure m'avait arraché momentanément à tout ça, le bouquet d'amour allant dormir temporairement sur mon bureau alors que je m'étais précipitée dans les bras de mon frère pour le remercier.
Ce n'est que plus tard, lorsque j'avais finalement rejoins mon lit que je m'étais souvenu de la raison de toutes mes émotions, allant chercher rapidement de quoi faire un vase afin de préserver un moment ces débordements d'affection. C'est aussi à ce moment que j'avais finalement porter attention aux deux roses qui abordaient ma couleur préférée et qui m'avait laissé sans voix. Laquelle des deux portaient le plus lourd dans cette balance? Je n'en ai aucune idée, mais elles avaient fait éclater la boussole, me laissant perdue. J'avais passé une partie de la nuit à chercher qui, des personnes que je connaissais abordait un prénom en S. Une autre part avait été occupée à essayer d'analyser ce que Milo pouvait bien penser. S'il y avait quelque chose que je n'avais pas vu. Pas compris. Au final, je m'étais endormie bien tard, mais le soleil m'avait tout de même éveillé bien tôt comme à son habitude. J'avais hésité cent fois avant d'écrire à mon ami, reformant les phrases, effaçant celles qui me venait dans une autre langue afin de parler la même que lui et de lui envoyer quelque chose d'intelligible. En faisant au plus simple. Me laissant retomber sur les oreillers, j'avais attendu une réponse qui avait mis un certain temps à arriver, me laissant apparemment reprendre le sommeil qui m'était dû puisque le bruit de la notification toute près, m'avait éveillée en sursaut. J'essayais d'être au plus calme en lui répondant, mais je n'y arrivais pas. Et aujourd'hui encore, je n'en étais toujours pas capable en l'attendant, assise sur ce banc devant le starbuck du campus, très peu achalandé en ce dimanche matin.
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mots : 770 • nightgaunt
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