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Please take me home ❤ Nixon

Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
Please take me home ❤ Nixon - Page 2 Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
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Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Youpiiiiii

Oops… Le cri de joie venait de glisser entre mes lèvres trop soudainement et de façon foutrement trop imprévisible que je risquais de faire sursauter Nixon qui se trouvait à mes côtés. Mes yeux se mettaient à briller de ce bonheur qui m’habitait pendant quelques instants et qui me poussait à sourire comme un abruti. Je ressemblais sans doute à un gamin qui venait de gagner le grand prix dans un quelconque concours. Je ressemblais à ce gamin qui n’était pas fichu de cacher sa joie aussi puissante que réelle. Je la laissais simplement exploser au grand jour dans cette chambre sans même m’en rendre compte, sans même me soucier de ce qu’on pourrait penser de ma réaction. Alors, ouais, sur l’instant, je ressemblais sans doute à un gamin qui n’était pas fichu de se contrôler. Je n’étais plus qu’un gosse qui n’était plus capable de prendre le dessus sur le tourbillon d’émotions qui pulsait à l’intérieur de mon être. Et, putain, ça me changeait tellement. Il était si rare que je me laisse autant aller. Il était tellement rare que je laisse mes émotions prendre le dessus au point de me pousser à crier sans le moindre préambule. De temps en temps, il arrivait que mes émotions prennent le dessus bien sûr. Je n’étais pas un robot capable d’opérer une supervision constante sur tout ce qui se passait en moi. Je n’étais guère un robot qui ne ressentait rien et qui ne confiait pas certains de ses sentiments, certaines de ses pensées. Non… Moi j’étais juste un réel maniaque de ce contrôle qui tentait toujours de brider les émotions un peu trop puissantes qui pouvaient changer toute la donne. J’essayais sans cesse de peser le moindre de mes propos et la moindre de mes réactions afin d’envisager le futur d’une discussion ou même d’une relation… Néanmoins, il y avait tant de fois où ces tentatives de contrôle me filaient entre les doigts. Lorsque mon trouble Borderline prenait le dessus, les émotions me submergeaient si violemment qu’elles finissaient trop souvent par prendre le dessus sur tout le reste. Elles devenaient maîtresses de chaque instant et je n’étais plus que la victime de ces putains de crises que j’avais tant de mal à gérer. Ce n’était guère les seuls moments où mes émotions m’échappaient. Elles m’échappaient dès lors que le flirt commençait, que la température augmentait et que le sexe entrait en jeu – sauf quand je travaillais en tant que prostitué bien sûr, mais là ce n’était pas les mêmes limites, ce n’était pas la même histoire… Non… Mes émotions m’échappaient lorsque ces choses se déroulaient pour le plaisir… Alors oui, j’étais parfaitement capable de m’amuser à flirter avec les personnes autour de moi sans que cela n’ait la moindre conséquence. Mais, je savais qu’en m’engageant sur ce chemin, je prenais toujours le risque de dérailler. Il y avait toujours la possibilité pour que mon désir et mes envies m’échappent à tel point que je ne serais plus maître de rien. Il y avait toujours la possibilité pour que les sensations soient multipliées à tel point que je me retrouvais incapable de m’échapper et que je risquais de m’attacher… Un peu trop fort. Il suffisait de trouver le bon partenaire qui pouvait tout renverser… La personne qui avait le pouvoir de me faire dérailler… Une personne comme Lukas… Une personne comme Nixon… Oh putain, ouais Nixon… Avec mon sexy tatoué, mes émotions m’échappaient encore plus. Le contrôle s’effaçait au fil des mois. En présence du jeune homme, je me sentais toujours plus humain parce que j’avais l’impression de pouvoir être moi. Entièrement. Totalement. Sans le moindre secret. Sans le moindre voile. Sans le moindre contrôle. Avec lui, je n’étais jamais jugé. J’étais toujours bien accueilli. J’étais sans cesse comblé. Et damn… Peut-être même oserais-je dire que j’étais réellement aimé pour ce que j’étais quand bien même j’étais un être trop complexe composé de milliards de cicatrices si douloureuses… Nixon ne me regardait pas comme les autres. Il ne cherchait pas à me prendre avec des pincettes. Il était juste vrai avec moi. Il était juste lui avec moi. Et j’étais juste moi avec lui. Oh… Attendez… Cette réaction de pur et soudain bonheur était peut-être donc parfaitement normale et prévisible au final parce que Nixon était là. Il n’y avait que lui dans cette chambre avec moi et je savais qu’à ses côtés, je pouvais relâcher cette pression constante de contrôle qui cognait sur mes épaules. Je savais que cette réaction peut-être un poil excessive pour une foutue pizza se contenterait de faire sourire l’artiste qui se trouvait à mes côtés. Je savais qu’il ne me jugerait pas pour ça, qu’il ne m’aimerait pas moins parce que je me comportais un peu trop comme un gosse foutrement heureux. Alors, ouais, j’avais laissé ce cri m’échapper sans ressentir la moindre peur. Ce cri qui venait du fin fond de mon cœur alors que mon sexy tatoué m’accordait cette pizza tant souhaitée et tout juste demandée. J’étais si heureux de voir que mon idée de nourriture n’était pas renvoyée au loin. J’étais ravi de voir que ma demande était acceptée sans même que cela ne pose de problème. Je gagnais au moins ça aujourd’hui dans cette cage blanche qui me faisait si mal au ventre et qui allait me garder prisonnier pendant de trop nombreux jours. Coincé dans ces lieux, je ne pouvais guère effacer ce métro qui continuait de se dessiner à l’intérieur de mon esprit dès lors que mes yeux se fermaient. Je ne pouvais pas effacer ce wagon empli d’horreur qui se plaisait à venir cogner dans ma tête pour me donner si mal encore, pour me faire si peur. Malgré les soins prodigués dans cet hôpital, je ne pouvais même pas effacer les blessures dont j’avais été victime. Elles étaient là. Je le savais. Je les sentais. Tout comme je sentais cette angoisse dévorante qui refusait de quitter mon être malgré tous mes efforts. Et, putain, coincé dans cette chambre, coincé dans cet état, je ne pouvais même pas obtenir de Nixon qu’il me fasse l’amour même si j’en mourrais d’envie… Enfin… Je n’étais pas franchement à plaindre en vérité. J’obtenais déjà beaucoup. J’avais droit à la présence de mon sexy tatoué au sein de ma chambre ce matin. Un sexy tatoué qui reviendrait me voir souvent tant que je serais coincé sur ce putain de lit. Un sexy tatoué qui reviendrait d’ailleurs dès ce soir afin de m’apporter des vêtements qui, avec un peu de chance, porteraient son parfum. Il reviendrait ce soir avec cette pizza que je venais de lui quémander. Oh ouais, ce soir, je pourrais manger une pizza et cela me rendait si heureux que j’avais crier ce ‘youpi’ comme un gosse. Il en fallait vraiment peu pour me faire plaisir en cet instant… Après ce violent accident qui aurait pu me coûter la vie. Ce ne fut que quelques minutes après mon cri que je me rendais compte de ma voix foutrement trop élevée, je m’empressais alors de porter mes mains à mes lèvres tout en faisant une tête de gosse un peu trop coupable. Oops… Mes mains se baissaient lentement alors que je mordillais ma lèvre avant de reprendre la parole pour expliquer ma réaction peut-être un peu trop vive pour un simple repas.

Je… Désolé… Je… J’sais plus si je te l’ai dit que j’suis Italien… Enfin… Ma maman était Italienne et je… J’ai passé une bonne partie de ma vie en Italie alors je… Euh… J’sais pas… Les pizzas c’est rassurant… Ce… C’est comme si… Comme si je retournais un peu chez moi quand… Quand tout allait bien…

J’haussais doucement les épaules en mâchouillant lentement ma lèvre comme si cela pouvait m’aider à me calmer d’autant me dévoiler… Enfin… Non. J’étais stupide. Je n’avais aucune putain de raison de m’angoisser parce que je ne me dévoilais pas tant que ça en fait. Dans la réalité, les choses étaient si différentes de l’intérieur de ma tête. En soufflant ce ‘quand tout allait bien’, je savais que je parlais de cette vie avant que Maman ne soit assassinée sous mes yeux. Je parlais de cette vie avant que mon père ne se mette à me battre tous les jours. Je parlais de cette vie lorsque je ne faisais pas encore parti de la mafia et que je n’étais pas ce prostitué forcé d’obéir ou de mourir. Je parlais de cette vie quand je n’avais pas encore tué un homme… Ouais, en soufflant ce ‘quand tout allait bien’, je remontais des années en arrière à l’intérieur de ma tête. Néanmoins, dans la réalité, Nixon allait simplement penser que ce ‘quand tout allait bien’ signifiait simplement que c’était avant l’accident, avant que je ne me retrouve coincé dans cette chambre d’hôpital en si mauvais état physique et mental. Et, franchement, je n’allais pas chercher à lui ouvrir de nouvelles portes. Non. Pas ce matin. Pas ces portes. Je n’étais pas prêt. Pas encore. Secouant la tête, je ne voulais plus penser à toutes ces histoires et je finissais par m’asseoir dans ce lit où j’avais déjà passé trop d’heures couché. Ce lit que je n’allais pas avoir le droit de quitter avant plusieurs jours. Ce lit dont je ne pourrais m’échapper qu’en acceptant d’avancer avec des béquilles. Ce putain de lit que je détestais tant. Est-ce que je détestais autant ce lit si Nixon y passait la nuit ? Tout contre moi ? Sans doute pas non… Je crois même que j’aimerais bien ça. J’aimerai tellement que le jeune homme puisse rester à mes côtés ce soir en ramenant la pizza. J’aimerai tellement qu’il puisse juste être là à mes côtés toute la nuit. Putain, j’en avais tellement besoin. Néanmoins, il n’en aurait sans doute pas le droit. Le personnel de l’hôpital ne le laisserait pas faire. Et, de toute façon, je ne pouvais pas lui demander ça. Je ne pouvais pas quémander autant de la part du jeune homme. Nous serions serrés dans ce lit. Il ne dormirait sans doute pas bien vu les cauchemars violents qui m’agitaient. Et, je ne voulais pas ça. Je ne voulais pas être responsable de son mal-être. Non. Tant pis pour moi… Il faudrait juste que j’apprenne à tolérer ce lit en solitaire pendant quelques jours. Mais, ce n’était pas le moment d’y penser. Non. Pas tout de suite. Il y avait plus important. Je m’étais assis dans ce lit avec le fichu désir d’embrasser mon sexy tatoué. Néanmoins, au lieu de me lancer dans cet acte, je préférais juste confier mon bonheur de l’avoir ici dans cette chambre. Il apaisait tellement mon cœur. Il calmait si réellement mon angoisse. Et, putain, ça faisait tellement de bien de ne pas être seul après une nuit si catastrophe, après un événement si bouleversant. Ça faisait juste du bien de l’avoir à mes côtés encore plus lorsque Nix’ franchissait lui-même les derniers centimètres nous séparant afin de m’offrir ce baiser dont j’avais réellement besoin dans le fond. Ce baiser qui me donnait encore plus envie de crier ‘youpi’ alors que tout mon corps se réveillait. Enfin ! J’avais l’impression d’être sorti de ce métro et d’être en vie. C’était tellement rassurant. Mon cœur battait plus vite, mais c’était juste délicieux. Aussi délicieux que toutes ces sensations qui tordaient mon bas-ventre. La main de Nixon dans mon cou me faisait vibrer à tel point que je me sentais de nouveau à ma place. Et, bien trop vite, le baiser prenait fin laissant place à une interrogation. Une interrogation fichtrement légitime puisque habituellement je ne me gênais jamais pour m’emparer des lèvres de Nixon. N’importe où. Chez lui. Sur le campus. Dans la rue. Même dans un bar. Je me foutais du monde qui nous entourait. Je me fichais de ce que les gens pourraient dire. Si j’en avais envie, je n’avais aucune raison de me priver de le faire. Je prétendais que mon hésitation venait de cette accident et de ma ressemblance avec ce raton laveur tout brisé. Néanmoins, au fond de mon cœur, je savais que c’était plus profond et que ça venait juste de ma peur de ne pas savoir contrôler tout ça… Tout ce que je ressentais pour Nixon. Et, pour éviter de penser à cette réalité effrayante, je finissais même par agir retirant cette chemise d’hôpital pour dévoiler mon torse blessé à Nixon. Je sortais ma jambe de sous les couvertures comme pour lui prouver que j’étais bel et bien ce raton laveur tout cassé. C’était également une façon de lui montrer l’emplacement de mes blessures et c’était bien non ? Oui, c’était bien parce que je voulais qu’il sache. Parce qu’il serait sans doute celui qui prendrait le plus soin de moi après cette horreur. Parce que c’était chez lui que je finirais en sortant d’ici… La mine inquiète du jeune homme me déplaisait. Je n’aimais pas l’inquiéter… Aussi, je me mettais à babiller des mots forts sur ma peur du métro et surtout sur mon attachement envers lui. Des mots si puissants. Des propos si réels. Et, je finissais par ne plus hésiter à déposer mes lèvres sur celles si tentatrices de Nixon. Avec passion. Avec amour. J’en perdais la tête. Je voulais m’y abandonner. Totalement. Complètement. Ma main remontait sur la cuisse de Nixon alors que je déposais mon front contre le sien faisant entendre mon envie de lui… Une envie à laquelle il refusait de répondre puisqu’il stoppait ma main sifflant des mots qui me faisait mal. Des mots qui, au final, n’avaient aucune raison de me faire souffrir. Ses lèvres me le prouvaient. Ses propos me le confirmaient. Il veillait simplement sur moi. Il ne voulait pas me faire plus de mal. Il ne voulait pas me foutre encore plus en l’air. Et, je comprenais. C’était difficile à accepter tant j’avais envie de lui et tant j’étais prêt à tout pour ça. Mais, je l’acceptais… Ouais… Il le fallait. Je pouvais me contenter de toute cette tendresse qu’il m’offrait en laissant ses lèvres parcourir mon visage. Nix’ avait soufflé qu’un raton laveur ne s’apprivoisait pas et j’avais rétorqué du tac au tac qu’il pouvait tout apprivoiser en rigolant. Son rire se mêlait au mien alors qu’il me confiait qu’il voulait bien essayer. Et, sans même être capable de réellement réfléchir, je demandais soudainement « Attends… On… On est d’accord que c’moi le raton laveur hein ? T’en ramène pas un vrai chez toi ? » Mes sourcils se fronçaient comme ceux d’un gamin qui tentait réellement de réfléchir et d’y voir clair au sein de toute cette situation. Zut, ce n’était pas de ma faute. L’accident m’avait foutu la tête en l’air. La fatigue ne m’aidait clairement pas à réfléchir. Aussi, je balançais ces interrogations alors que j’allais sans doute passer pour un pauvre petit fou. Néanmoins, ce n’était pas vraiment de ma faute. Je n’avais pas pu m’empêcher d’imaginer Nixon en train de ramener un vrai raton laveur chez lui pour tenter de l’apprivoiser. C’était mignon ces bêtes là, mais elles pouvaient vous foutre la frousse aussi et je ne voulais clairement pas cohabiter avec un raton laveur. Puis, zut, de toute façon, ils étaient mieux à l’état sauvage. Ils étaient mieux en liberté et pas fermé dans le studio de Nixon. En revanche, moi je serais bien mieux fermé dans le studio du jeune homme. Je voulais bien être ce raton laveur. Ouais, l’idée me plaisait réellement et j’avais envie de laisser mon sexy tatoué m’apprivoiser comme personne ne l’avait encore jamais fait. Je voulais le laisser tenter de gagner cette partie. Non… Damn, je voulais vraiment le laisser gagner. Je voulais juste fermer les yeux et me laisser embarquer au sein de cette histoire en lui laissant totalement le contrôle. Encore plus alors que Nixon me parlait du kintsugi et de l’or que j’avais plein les veines. Il était si parfait… Il était si tendre… Il était si attentionné. Sa main serrait la mienne sur sa cuisse. Ses lèvres se déposaient sur ma tempe me rassurant. Il m’attirait plus près de lui et les larmes coulaient le long de mes joues parce que, merde, j’étais foutrement touché par ce qu’il venait de dire. J’étais fichtrement épris de ce garçon qui se trouvait à mes côtés. Et, je ne savais pas quoi souffler après une telle déclaration. J’avais tellement de mal à croire en ces mots si doux. J’avais tant de mal à croire que ces mots pouvaient m’être destinés. Moi… Si bancal. Si malade. Si cassé. Je finissais juste par laisser échapper l’interrogation qui cognait si violemment dans mon crâne depuis des semaines. Qu’avais-je fait pour mériter Nixon dans ma vie ? Je me sentais si chanceux. Lorsque Nix’ souffla que j’avais eu assez de cran pour poser nu dans un cours universitaire, un rire passa entre mes lèvres au travers de mes larmes et je rétorquais trop vite.

On peut remercier ma pauvreté alors j’crois…

J’haussais les épaules après ces quelques mots de pure vérité. Parce que ouais, malgré le salaire minable, c’était bel et bien ma pauvreté qui m’avait poussé à détacher l’offre d’emploi du tableau d’affichage. Mon besoin d’argent et mon incapacité à assurer de trop nombreuses nuits en tant que prostitué m’avaient poussé à opter pour ce job au salaire dérisoire. Et, là, face à Nixon, dans cette chambre trop blanche, je l’avouais sans hésitation. Attendez… C’était la première fois que je soufflais ça à Nixon… Non ? Je ne savais plus. Tout s’embrouillait à l’intérieur de ma tête. Et, de toute manière, ma pauvreté n’était pas vraiment un secret. Nixon devait sans doute le savoir depuis le premier jour de notre rencontre lorsque j’avais cherché à négocier pour gagner un peu plus d’argent en posant en privé pour lui. Peut-être qu’il savait ou peut-être qu’il supposait juste sans réellement savoir et là je venais de lui offrir la confirmation. Qu’importait. Ça ne comptait pas. Je balayais cette histoire d’argent parce que je n’avais aucune envie de m’attarder sur mon statut financier. Non. Je ne voulais pas me mettre à angoisse sur ce sujet parce que, putain, comment est-ce que j’allais faire pour travailler avec mes béquilles ? Mon patron n’accepterait jamais de me laisser travailler dans cet état. Et… Non. Je ne devais pas y penser sinon j’allais faire une crise d’angoisse là tout de suite et ce n’était pas le moment. Je préférais relever les yeux pour les poser sur le visage de Nixon alors que j’ouvrais de nouveau la bouche comme si je n’étais pas fichu de me contrôler ce matin. « T’sais… J’suis vraiment heureux d’avoir osé poser dans ce cours malgré mon angoisse… J’serais passé à côté de toi sinon et je… J’ose plus imaginer ma vie sans toi… » Un sourire nostalgique naissait sur mes lèvres alors que ces mots venaient encore une fois du plus profond de mon cœur. Il fallait que je me taise. Parce que là c’était la merde. Je me livrais de plus en plus. Je ne faisais plus attention à rien et j’étais trop stupide. J’étais carrément en train de m’engager à vie dans une relation sans étiquette avec Nixon… Non ? Si… Sans doute… Et, même si ça faisait pulser agréablement mon cœur, je sentais la panique battre au fond de mon ventre. Il fallait que j’agisse. Je venais déposer un rapide smack sur les lèvres de Nixon avant de me dégager de ses bras parce que je n’étais pas bien installé. Non, j’étais trop loin de lui et ça ne me convenait pas. J’avais bien compris que nous ne coucherions pas ensemble. Mais, rien ne m’interdisait de me rapprocher de mon sexy tatoué. Lentement, je calculais le moindre de mes mouvements pour éviter de tomber ou de me faire mal. Néanmoins, quelque chose me soufflait que Nixon était prêt à réagir à toute situation d’urgence. Je savais qu’il ne me quittait pas des yeux. Je savais qu’il serait capable de réagir au quart de tour si quelque chose tournait mal. Alors ça me rassurait et je finissais par bouger déposant mes jambes sur les genoux de Nixon avant de me faire glisser au plus proche de lui. Je me blottissais contre le jeune homme déposant ma tête sur son épaule et je fermais les yeux. Mon sexy tatoué avait déposé une main rassurante dans mon dos. Son autre main remontait le long de mon mollet gauche me rappelant la première fois qu’il m’avait touché dans son studio. Cet effleurement tout premier qui avait été le début de ma chute pour lui, le début de notre relation si merveilleuse dont je ne voulais plus me passer. Il s’arrêtait à mon genou prenant bien soin de ne pas caresser plus haut comme s’il savait ce qui pouvait arriver s’il osait s’y aventurer. Ça me tirait un sourire amusé qui se transformait bien vite en un sourire de bonheur lorsque sa main se déposait sur ma hanche. Je soupirais de satisfaction. J’étais tellement bien là. En sécurité. Vivant. Aimé… Franchement, j’aurais pu m’endormir en quelques minutes. J’aurais pu sombrer dans un sommeil agréable me foutant de bloquer Nixon sur ce lit pendant des heures entières… Ou peut-être que je ne m’en fichais pas tellement et c’était pour cela que je ne parvenais pas à lâcher prise et à m’endormir. Non… À la place c’était autre chose qui lâchait prise. Mon contrôle total s’évaporait et je laissais un ‘je t’aime’ glisser entre mes lèvres. Un ‘je t’aime’ si naturel et si empli d’amour. Trois. Deux. Un. Je me rendais compte de ce que je venais de souffler et je me redressais trop vite gémissant sous la douleur. Heureusement que je n’avais pas bougé mes jambes parce que ça aurait été pire. Je décollais ma tête de son torse alors que j’avais si mal au ventre sous la panique qui accélérait mon cœur. Je ne pouvais plus bouger. La voix de Nixon me tirait de cette panique avec ce ‘doucement’ qui me poussait à me rendre compte que je respirais comme un dingue. Je tentais de réguler ma respiration ne prêtant pas attention aux mots de Nixon. Je faisais juste attention à son regard si rassurant. Je tentais de me concentrer sur les mains de mon sexy tatoué qui ne m’avaient pas quitté. Il y en avait toujours une dans mon dos et… Et l’autre s’était posée sur ma cuisse. Je fermais les yeux un instant parvenant à mieux réguler ma respiration affolée. La plaisanterie de Nix’ ne me tira même pas un sourire. Et, putain, je ne parvenais plus à parler babillant des pronoms sans le moindre sens. L’artiste ne tarda pas à reprendre la parole et je me concentrais alors qu’il me demandait si c’était sorti sans filtre, n’est-ce pas ? Putain. Il me connaissait si bien. J’acquiesçais même si je savais qu’il n’attendait guère de retour de ma part parce qu’il continuait me questionnant encore une fois. J’avais peur de ce que ça pouvait représenter, il se trompait ? Non. Bien sûr que non. Il ne se trompait pas. Et, je secouais négativement la tête pour le lui prouver. Damn it… Depuis combien de temps Nixon savait-il aussi bien lire en moi ? La question cognait et s’effaçait bien vite puisque le jeune homme déposait son front contre le mien me murmurant qu’il n’allait pas s’enfuir pour ce que j’avais dit, qu’il n’avait pas peur d’aimer et d’être aimé. Mais, il me laissait décider si je voulais revenir en arrière et effacer ce que j’avais dit. Seulement si je voulais continuer… J’allais lever des yeux paniqués vers lui lorsque le silence se fit entendre. Mais, je n’eus pas à le faire puisque les lèvres de Nixon se déposait sur les miennes. Un baiser lent. Un baiser court. Mais, bordel, un baiser si réparateur. Il plantait son regard dans le mien avant de me dire qu’il n’avait pas la moindre hésitation à faire le chemin avec moi. Et… SHIT ! Est-ce que j’étais toujours vivant ? Est-ce que mon cœur battait encore ? Je ne savais plus. Mais, je savais exactement ce que je voulais lui répondre. Alors, sans la moindre hésitation, mes prunelles plantées dans celles de Nixon, je murmurais « Je… J’veux pas revenir en arrière… Je… J’pas envie d’effacer ça… Je… J’le pense vraiment… Je… J’le ressens réellement… Je… Je t’aime Nix’… » Ouais, j’étais sûr et certain de moi. Tellement que je pouvais répéter de nouveau ces trois petits mots. Je baissais les yeux sachant parfaitement ce que je devais dire après, sachant parfaitement les mots qui devaient glisser entre mes lèvres par la suite parce qu’il y en avait un autre… Parce qu’il y avait Lukas… Là quelque part… Dans mon cœur. Et, j’avais tellement peur de le dire. J’avais tellement peur de faire fuir Nixon… J’avais tellement peur de le perdre. Alors, comme si j’avais peur de le voir disparaître si je lui en laissais la possibilité, je revenais me caler contre lui déposant de nouveau ma tête sur son épaule. Je triturais son haut entre mes doigts tandis que l’inquiétude filtrait entre mes lèvres.

Je… Est-ce… Est-ce que… Malgré ça… On… Ce… Ç’peut continuer comme avant ? Je… J’ai… J’suis pas encore prêt à me poser… Dans… Dans quelque chose de sérieux… D’exclusif… S’il te plaît…

@Nixon Sherwood
(Neal T. Hood-Spritz)
Anonymous

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Don't pay no mind to the demons
They fill you with fear
The trouble - it might drag you down
If you get lost, you can always be found
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@Neal T. Hood ✧ Nixon Sherwood

   

Un enfant au matin de Noël. S'il avait pu sans se blesser ou sans tirer sur l'intraveineuse à son bras, j'imagine qu'il aurait eu un mouvement de bras vers les airs pour célébrer cette victoire. Et cette simple réaction me tire un sourire. Réaction peut-être enfantine, mais qui, au milieu de la chambre d'hôpital est des plus rassurantes. Ça n'a beau être qu'un petit détail, le voir retrouver une part de bonheur, me conforte sur l'idée que malgré les douleurs et les cauchemars, je pourrai toujours le ramener à la surface. Et j'apprécie d'autant plus les explications qui suivent, lui qui reste parfois secret sur bien des choses. Une mère italienne et avoir passé une partie de sa vie dans se payer explique le bagage du langage et de la gestuelle qu'il traîne. Une pointe d'accent. Une manie. Certains mots également ou expression, il me semble. Ça met en lumière certaines choses. Une petite pièce de plus dans l'être complexe qu'il est. Ces pièces, je les assemblent tranquillement, au fil des conversations ou des observations. Je ne savais pas qu'il aimait la moto, mais il a suffit de voir son regard se poser sur l'une d'elle pour y constater l'intérêt. Parler de pièces manquantes ou à changer sur la mienne pour réaliser qu'il est autrement plus calé en la matière que le simple promeneur de weekend. De petit détails, ici et là, qui me le font connaître. Et qui font que j'ai encore plus envie de le connaître.

- Italien ou avec une branche espagnol, je n'aurais pas su dire, souris-je doucement, mais j'avais cru deviner qu'il y avait une origine. ...et que tu aimes bien la pizza, pointais-je avec amusement. Les pêches grillées sur le barbecue font ça, pour moi, le renseignais-je, lui tendant une corde pour qu'il arrête de s'empêtrer dans ses mots, se sente moins gêné de me parler d'où il vient ou de ce qu'il aime. J’allais souvent chez mes grands-parents paternel le weekend ou l'été et la Georgie est réputé pour ses pêches, donc c'est assez usuel comme dessert ou au petit dej, expliquais-je, ayant presque le goût sucré qui me revient en bouche. Quand en aies-je manger pour la dernière fois? Oh! Durant les fêtes à bien y penser… Moins loin que je ne le croyais. Après, y’a aussi la bière de leur brasserie qui s’est ajoutée, mais c’est plus une question de goût, je crois, indiquais-je avec un haussement d’épaules.

Loin d'être international, la brasserie de ma grand-mère connaît son succès à Atlanta et dans les alentours. Les membres de notre famille restent les clients les plus éloignés. Malgré qu'elle aie remporté un franc succès lors d'un évènement organisé par ma mère pour le label à Los Angeles. Pendant un temps, il était question d'une franchise, mais je ne sais plus si ça a abouti ou non. Mais le temps n'est pas à penser aux éloges familiales, plutôt à celui des confidences du jeune homme devant moi.

Douloureuses à entendre lorsqu'il s'agit de ses blessures, puisque je déplore de le voir blessé, même si c'est plus ou moins régulier, mais surtout douloureuses puisqu'il semble se faire une image erronée de ma vision de lui, de sa vision de lui. Cependant, je n'arrivais pas à formuler le moindre mot, cherchant trop longtemps ceux qui ne créerait pas une cicatrice de plus à son coeur puisqu'il était loin d'en avoir besoin présentement. Je n'avais pas envie de récolter des morceaux que j'aurais moi-même brisés, mais j'espérais lui faire comprendre que je n'avais rien contre le fait de réparer ses propres fractures. Je penses avoir assez de patience pour le voir guérir entre mes mains et ses mots me donnent la confiance qu'il me laissera tout de même du temps pour l'aider, l'apprivoiser également. Laissant filtrer un rire de ma gorge alors qu'il doute momentanément que je parles d'un véritable animal, je glisse mes doigts sous son menton pour croiser ses lèvres des miennes pour un court instant.

- Ma muse, mon model-boy, mon raton-laveur préféré, soufflais-je en le relâchant. T'es le seul que je veux ramener, assurais-je avec un sourire amusé.

D'accord, de manière général, j'apprécie les animaux d'un peu toute sorte, du chien au serpent en passant par la souris ou le perroquet s'il le faut, je n'en ai juste pas chez moi parce que… je ne me suis jamais véritablement penché sur la question, à dire vrai. Je peux passer des heures à jouer avec le chien d'un pote sans pour autant ressentir le besoin d'aller me chercher une quelconque bestiole pour animer mes jours. ...et un véritable raton-laveur n'est probablement pas la première suggestion qui me viendrait en tête. Je sais bien que c'est intelligent et que ça doit être un minimum affectueux, mais bon… je préfère la version que j'ai sous la main. Et j'essaie de lui faire comprendre qu'il n'a pas à craindre que je ne veuille plus le fréquenter par ce qu'il se retrouve une fois de plus sur un lit d'hôpital. S'il pouvait simplement se voir comme je le vois, il n'en douterait pas une seconde. Et mes mots semblent finalement avoir fait mouche ou c'est le soulagement qui le submerge puisque des larmes silencieuses finissent par couler sur son visage. Et une question glisse, à laquelle je n'arrive pas à formuler une réponse totalement sérieuse, bien qu'elle soit vrai. Qu'a-t-il fait pour me mériter? Rien. Il est simplement apparu, un jour, et depuis je n'ai pas envie de le voir filer. Créant le bon effet, ma réponse lui tire un rire, tandis qu'il rétorque une nouvelle fois. Un léger rire s'échappe de ma gorge sans vraiment franchir mes lèvres, se mélangeant au sien. Lui ébouriffant le crâne doucement, je me passe de commentaires. Je ne sais pas réellement sa situation financière, mais j'ai constaté qu'on ne semble pas être sur le même pied d'égalité. Après, tout est relatif dans la vie; pour Bill Gates, je reste un manant et mon compte en banque n'est pas impressionnant. Encore moins mon look, mais bon, ça c'est un autre point… mais pour en revenir entre Neal et moi, tel que dit, j'ai pas l'impression qu'on aie le même genre de budget. Ni le même genre de revenus non plus. Mais je respecte son boulot de barman, je ne prétends pas que je pourrais faire pareil. Et je suis bien dans ce que je fais. En grande partie parce que je n'ai pas l'impression de travailler.

- T'as pas à t'en faire pour ça, indiquais-je alors qu'il souffle à nouveau qu'il n'avait pas envie de me louper ou de passer sa vie sans moi. C’est fini, t’es sorti de là. Je suis là, avec toi. Et je ne me souviens pas avoir regretter une seule minutes en ta compagnie depuis que je te connais, lui confiais-je tranquillement pour le rassurer, qu’il ne panique plus à l’idée de ne plus me revoir ou croire qu’il m’aie perdu dans cet accident. T’as pas a t’inquiéter pour ça, répétais-je une nouvelle fois.

Je n'ai pas envie de le lui répéter à tous les jours comme un disque rayé, mais là, j'ai l'impression que c'est nécessaire. Ne vous méprenez pas, je n'en pense pas moins que ce que je viens de dire, simplement que ça me fatiguerait de savoir qu'il se prend constamment la tête pour une chose que je lui ai déjà certifié. C'est une patience que je n'ai pas. J'essaie normalement de ne pas m'en faire avec ...tout en fait. Et je sais que ça peut être chiant pour les autres par moment, puisque certaines situations ne m'énerveront pas et ne me pousseront pas à la panique : si je ne peux rien y faire, rien changer, alors pourquoi me prendre la tête? J'attends que ça passe, j'essaie de m'adapter. Et sans doute pourrait-il m'envoyer promener si j'essaie d'inculquer cette stratégie de vie à Neal puisque sa situation ne lui aie en rien agréable. Pourtant, lorsqu'il bouge, il ne retire pas les tags et les aiguilles, il y va de mouvements lents et posés pour venir se blottir un peu plus près et ça me rassure à l'idée qu'il n'envoie pas tout balader pour ficher le camp. Même si c'est possiblement pour un temps seulement, c'est déjà ça de gagner. Peut-être redemandera-t-il ce soir à quitter en ma compagnie, mais on avisera rendu à ce point sur la chose à dire ou à faire.

Une main à son dos, l'autre à sa hanche, je le laisse se coller contre moi, sombrer dans le sommeil même s'il le peut. Si ma présence peut chasser ses angoisses et lui permettre quelques heures sans cauchemars, ce sera déjà ça de gagner. Ou si les images d'horreur se manifestent à nouveau, j'ose espérer que je pourrais le calmer s'il s'éveille d'un coup. Mais c'est plutôt son esprit qui s'éveille après qu'il aie laisser filtrer quelques mots. Trop pour lui apparemment puisqu'il laisse l'impression qu'il s'enfuirait à toutes jambes s'il le pouvait. Loin de moi. Loin des mots que j'ai entendu et m'ont réchauffer avant que sa crainte ne tarisse le tout au moins légèrement. Je ne peux cependant pas lui en vouloir pour sa réaction, comprenant que c'est peut-être trop pour lui. Une avenue qui promet beaucoup trop. Qui engage à beaucoup trop surtout, je crois. J'ai cru comprendre qu'il n'est pas de ceux qu'on met en cage, qu'on enferme entre les grilles imaginaires d'une relation avec une étiquette. Preuve étant peut-être que je ne suis pas le seul dans sa vie. Pourtant, je ne doute pas des paroles qui lui ont échappées, peut-être justement parce que sa réaction qui a suivi était tellement véridique. Aussi, je lui offre de revenir en arrière, de ne pas s'enfermer lui-même, tout en laissant savoir qu'il n'a rien à craindre ici non plus, mon intention n'est pas de piétiner son coeur s'il me l'offre. Pourtant, il semble que cette fois, c'est moi qui s'inquiète pour rien, puisqu'il m'assure ne pas vouloir revenir arrière. Sans pouvoir faire autrement, chaque parole étire mon sourire un peu plus. Je n'aurais pas cru, en venant faire une visite à l'hôpital pour une raison si dramatique, y échanger une part de coeur. Ou peut-être était-ce déjà fait, mais que ses dires l'officialisent un peu plus? Muet quelques secondes, je lui ravis ses lèvres pour toute réponse. L'embrassant avec énergie et une certaine passion. Ou passion certaine. Avec amour, bien que je ne sois pas le plus doué. C'est un "je t'aime aussi" non-formulé à haute voix. Parce que j'ai l'impression que ce ne serait pas crédible si je le disais maintenant. Que j'ai trop tenté de lui remonter le moral à coup de conneries, que ça aurait encore l'effet d'en être une. Et pourtant, ce n'est pas ce que j'ai envie.

Le laissant respirer, je ne peux m'empêcher de déposer mes lèvres sur sa tempe au passage, ma main remontant le long de sa colonne vertébrale alors qu'il s'installe à nouveau contre moi. Ses doigts jouant nerveusement avec mon haut me font tout de même hésiter. Dois-je le dire? Dois-je formuler à voix haute ce qu'il a lui-même prononcé? Quitte à justifier encore ensuite? Peut-être. Ouvrant la bouche, il est plus rapide que moi, hésitant, me questionnant si les choses peuvent rester telles qu'elles le sont présentement. Fermant les yeux quelques secondes, j'en ferme également la bouche, ravalant mes paroles. Je ne suis pas le seul. Je le savais. Je n'ai pas oublié. Mais je réalise que si la situation est aussi compliqué avec cet autre mec qu'il fréquente, c'est peut-être parce que je suis dans le décor. Balance-t-il vraiment entre nous deux? Étouffant un soupir, j'ouvre les yeux avant de le serrer d'une pression temporaire contre moi.

- On est bien depuis le début, ça n'a pas besoin de changer, non? Questionnais-je, plus tranquillement que je ne le suis réellement. Je n'ai pas envie de te perdre, Neal. Et je sais que si je t'attaches, c'est ce qui va arriver. Alors, je préfère laisser aller comme on était déjà et voir comment tu évolues. Comment on évolue ensemble.
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mots : 2009 nightgaunt
(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
Please take me home ❤ Nixon - Page 2 Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
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Neal T. Hood-Spritz
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Je venais de crier d’une façon un peu trop imprévisible non ? Non… Peut-être pas au final… Mon cri de joie n’était pas si imprévisible que cela que ce soit pour moi ou pour Nixon sachant à quel point j’étais de plus en plus en train de perdre le contrôle face au jeune homme. Je le fréquentais depuis quelques mois à présent. Je le voyais presque tous les jours tant j’avais pris l’habitude de squatter son studio sous de fausses excuses, sous de réelles envies, sous de violents besoins, sous une puissante addiction. Alors ouais, au fil des semaines, mon armure s’était fissurée face à lui pour le laisser entrer à l’intérieur de mon existence. Le mur était en train de s’effondrer de plus en plus aisément, de plus en plus rapidement parce que Nix’ avait su se loger à l’intérieur de mon être. Il avait su se glisser à l’intérieur de mon cœur pour y prendre une place beaucoup trop importante. Une place presque trop indispensable. Putain ouais, face à Nixon, je pouvais juste me laisser aller à tel point que le masque que je portais incessamment me filait entre les doigts si agréablement. Je n’avais plus peur d’être entièrement moi-même avec mon sexy tatoué même si, je devais bien l’avouer, je gardais quelques secrets cachés au fond de mon placard. Des secrets sur ma maladie que je finirais sans doute par lui confier dans quelques semaines. Des secrets sur mon job de prostitué et sur mon passé dans la mafia qui, eux, ne glisseraient sans doute jamais entre mes lèvres parce que je n’étais pas certain que qui que ce soit soit prêt à accepter ça. Cependant, hormis ces limites, je n’étais plus autant effrayé à l’idée de réagir au tac au tac à tout ce que Nixon pouvait me lancer. La majorité du temps, je ne réfléchissais même plus et je ne regrettais presque jamais d’être aussi spontané avec lui. C’était si agréable. C’était si naturel. Ça faisait tellement de bien. La plupart du temps, avec Nixon, je ne perdais plus cette minute à tester la conversation à l’intérieur de mon esprit. Je parlais simplement. Je le laissais entrevoir mes failles. Je le laissais apprendre à me connaître. Moi. Réellement. Après tout, mon sexy tatoué avait su gagner ma confiance à ce point parce que, merde, il était toujours présent pour moi. Je pouvais débarquer en pleine nuit après le boulot pour me faufiler dans son lit et il ne râlait même pas s’adaptant presque aussitôt à ma présence. Et, merde, il était toujours heureux de me trouver à ses côtés le lendemain matin. Il me laissait même dormir pour récupérer ces heures de sommeil que j’avais manqué ou alors il me réveillait de la plus agréable des manières. Je pouvais aussi débarquer en plein milieu de la nuit dans son studio sans jamais me faire engueuler quand bien même j’étais blessé à la suite d’une quelconque bagarre que j’avais déclenchée dans un bar. Dans une telle situation, Nix’ se contentait de prendre soin de moi comme si ça avait toujours été ainsi. Il pansait mes blessures sans chercher à me faire parler si je n’ouvrais pas la bouche de moi-même. Puis, je terminais la nuit bien calé dans ses bras pour mon plus grand bonheur. Je terminais ma nuit dans un cocon de sécurité et c’était juste foutrement apaisant pour un mec comme moi atteint d’un trouble Borderline. Au fil des semaines, au fil des événements, j’avais trouvé un point d’ancrage indéniable en la personne de Nixon. Putain, ouais, je savais que ce n’était pas bien de fixer son point d’ancrage sur une personne parce qu’un jour ou l’autre, mon sexy tatoué pouvait décider qu’il en avait assez au point de disparaître. Je savais que s’il agissait comme ça, tout risquait de voler en éclat. S’il décidait de disparaître, je ne savais pas ce qu’il adviendrait de moi en vérité. Je ne savais pas si je serais capable de me gérer de nouveau. Je ne savais pas si je saurais reprendre le dessus. Non, je n’en savais rien parce que, putain, je me sentais juste tellement bien dans cette relation que nous avions instauré au fil du temps. Une relation sans la moindre étiquette. Une relation sans la moindre barrière. Mais, zut, je me sentais tellement bien que, plus d’une fois, je m’étais demandé si ce n’était pas cette relation là que je voulais de façon exclusive. Plus d’une fois, je m’étais demandé si je n’étais pas prêt à mettre les barrières pour une relation comme celle-ci. Plus d’une fois, j’avais hésité à demander à Nixon de commencer une histoire sérieuse avec moi. Cependant, à chaque fois, mon trouble Borderline s’était mis à cogner. À chaque fois que j’allais ouvrir la bouche pour faire une telle demande, mes démons étaient revenus à la charge pour me signaler que je n’étais qu’un putain de poids mort qui risquait de foutre sa vie en l’air si j’osais faire une telle demande. Alors, à chaque fois, je ne franchissais pas le pas. Je gardais ces mots enfouis au plus profond de mon être et je les noyais. Je les noyais sous tout ce que j’étais. Et… Ouais… Ok… Je devais bien avouer que l’excuse de mon trouble m’arrangeait dans le fond parce qu’elle me permettait de continuer à voir Lukas et à explorer ma relation avec le sexy musicien. Elle me permettait de continuer à vivre cette relation avec Lukas qui pouvait aussi m’apporter quelque chose dont j’avais tant besoin. De cette manière, ni l’un, ni l’autre n’avait à subir la totalité de mon trouble. Ni l’un, ni l’autre n’avait à subir le poids que j’étais et ça me rassurait. Ça m’évitait de devenir une boule d’angoisse. Une boule d’angoisse que je n’étais pas en cet instant. Non, aujourd’hui, dans cette chambre d’hôpital, mes murailles volaient totalement en éclat. Mon contrôle valsait totalement tandis que j’étais victime de la magie que Nixon exerçait sur moi. Victime de cette fatigue qui cognait encore et toujours sur mon être après cet accident qui serait trop inoubliable, je me foutais totalement de parler. Je me retrouvais à expliquer les raisons de ma joie soudaine pour cette pizza et ça m’importait peu. Je n’étais même pas foutu de contrôler ce qui passer entre mes lèvres. Puis, merde, je n’avais aucune envie de passer pour un idiot qui se réjouissait pour une pizza sans la moindre raison valable – quoique, dans un hôpital, ce n’était peut-être pas si étonnant de se réjouir pour ça. Je prenais tout de même le temps de babiller sur les origines de ma maman faisant exprès de passer sous silence mon père comme s’il n’avait pas la moindre importance à mes yeux. Et, dans le fond c’était vrai. Mon père avait simplement su me détruire. Il avait su me marquer de manière trop indélébile. C’était à cause de lui toutes ces marques sur ma peau. C’était à cause de lui ces cauchemars violents qui me transperçaient si souvent. C’était à cause de lui ce statut de prostitué auquel j’avais fini par devenir accro. C’était à cause de lui. Lui et juste lui. Alors, je ne voulais pas parler de cet être répugnant et je me contentais de parler de ma maman. Je soufflais aussi que j’avais passé une partie de ma vie en Italie quand bien même j’aurais pu confier que j’avais passé la majorité de ma vie en Italie. C’était le cas. C’était vraiment chez moi là-bas. À tel point que je babillais que les pizzas avaient un côté rassurant pour moi comme si je me retrouvais chez moi des années en arrières quand tout allait bien. Des heures en arrières quand je n’avais pas été victime de ce putain d’accident qui allait me hanter. Nixon ne tardait pas à m’offrir un sourire face à ces confessions. Vous savez le genre de sourire qui réchauffait votre cœur et qui vous hurlait que vous aviez bien fait de vous ouvrir. Vous savez le genre de sourire qui faisait tellement de bien dans n’importe quel situation. Un sourire se dessina sur mon propre visage lorsqu’il me souffla qu’il pensait que j’étais Italien ou avec une branche espagnole, il n’aurait pas su dire. Mais, mon sexy tatoué me confiait qu’il avait cru deviner une origine tandis qu’il avait bien remarqué que j’aimais la pizza. La pointe d’amusement qui résonnait dans sa voix me poussait à sourire encore plus parce que, putain, il me connaissait de mieux en mieux. J’étais prêt à vous parier que, dans quelques mois, il serait capable d’assembler totalement le puzzle Neal Teodoro Hood. Soudainement, le jeune homme me renseignait pour me dire que les pêches grillées sur le barbecue faisaient cela pour lui. Les pêches grillées ? Mes sourcils se fronçaient tandis que j’essayais d’imaginer la chose. Je n’avais jamais goûté à quelque chose comme ça. Enfin, pour tout vous confier, je ne savais même pas qu’un tel plat existait. Mais, je me concentrais bien vite de nouveau tandis que Nixon s’ouvrait à moi lui aussi. Il me confiait qu’il allait souvent chez ses grands-parents paternel le week-end ou l’état et que la Georgie était réputée pour ses pêches donc c’était assez usuel comme dessert ou au petit-déjeuner. J’acquiesçais sagement prouvant que toute mon attention était belle et bien sur lui alors qu’il m’indiquait aussi qu’il y avait la bière de leur brasserie qui s’était ajoutée. Mais, c’était plus une question de goût il croyait. Un sourire amusé passait sur mes lèvres à cette remarque tandis qu’une violente interrogation se mettait à cogner dans ma tête. J’ouvrais la bouche doucement la refermant presque aussi soudainement parce que, non, je ne pouvais pas demander ça. Je ne pouvais pas putain. Je n’avais pas le droit de faire une telle demande. Fermant les yeux, je finissais par respirer profondément pour reprendre le contrôle pour cette fois. Je respirais lentement pour parvenir à contrôler les mots qui allaient glisser entre mes lèvres. Et, rouvrant les yeux, je finissais par demander timidement.

Tu… T’y vas souvent maintenant ? En Georgie ?

Ouf. J’avais gagné. Heureusement pour moi, heureusement pour Nixon, heureusement pour nous, je n’avais pas posé LA question qui cognait tellement à l’intérieur de ma tête. Cette interrogation qui aurait fini par impliquer beaucoup trop de choses que je n’étais clairement pas prêt à assumer. À la place, je babillais cette autre interrogation un peu trop innocemment tandis que je penchais doucement la tête sur le côté avec un sourire en cherchant à obtenir la réponse. Nix’ avait parlé au passé de ses allers en Georgie alors ouais, c’était une question tout à fait légitime qui glissait entre mes lèvres. Je cherchais juste à savoir si le jeune homme continuait de s’y rendre maintenant ou s’il n’y mettait plus du tout les pieds. Ce n’était qu’une façon d’apprendre à le connaître un peu plus. Ce n’était qu’un moyen d’en savoir plus sur son existence, sur ses habitudes. Et, putain, ça permettait surtout de repousser au loin LA question qui ne devait absolument pas franchir mes lèvres. LA question qui m’impliquerait beaucoup trop au sein de la vie de Nixon. LA question qui aurait peut-être pu tout changer au sein de notre relation si jamais Nixon acceptait. LA question qui risquait de finir par m’échapper à un moment ou à un autre parce que j’étais trop faible, trop fatigué et si peu attentif. Là, sur le coup, je gagnais quelques minutes de paix supplémentaire en l’interrogeant sur ses habitudes par rapport à la Georgie. Oh… Attendez… Merde… Dans le fond, j’étais plutôt idiot de demander une telle chose. J’étais stupide de chercher à savoir s’il se rendait encore en Georgie puisqu’il y avait de grande chance pour que Nixon me retourne la question à propos de l’Italie non ? Il risquait de me demander si j’allais souvent chez moi aussi. Et, bordel, qu’est-ce que je pourrais bien lui répondre ? L’angoisse se mettait à tordre mon ventre et à accélérer mon cœur. Qu’est-ce que je pourrais lui souffler ? Non, je n’allais plus en Italie parce que je ne pouvais plus m’y rendre. Je ne pouvais plus y aller parce que j’avais fait parti de la mafia et que je ne voulais pas prendre le risque d’être aperçu là-bas. Je ne pouvais pas aller en Italie parce que j’avais été un prostitué vendu à tellement de personnes plus ou moins riches, plus ou moins connues et que je n’étais pas capable de prendre le risque qu’on me reconnaisse. Je ne pouvais pas aller en Italie parce que j’avais tué un homme là-bas et que j’avais trop peur que ça finisse par se savoir. Oh damn it, j’étais vraiment beaucoup trop idiot d’avoir posé cette question. Alors, passant ma langue sur mes lèvres, je finissais par souffler une nouvelle interrogation sans perdre de temps. Je babillais quelque chose de tellement moins risqué. Je soufflais une question beaucoup plus légère et foutrement moins angoissante. « Dis… J’connais pas les pêches grillées sur le barbecue… T’me feras goûter… ? » Ouais, je faisais exprès d’insister sur les pêches grillées sur le barbecue et non pas sur la bière dont il m’avait aussi parlé. Évidemment, cela ne me dérangerait pas le moins du monde de goûter à la bière aussi parce que, malgré tous mes efforts, j’étais réellement devenu accro à cette boisson. Et ouais, je n’étais qu’un gamin un peu trop accro à la bière quand bien même je tentais toujours de me dire que ce n’était pas le cas parce que je refusais de ressembler à mon père qui adorait cette boisson. Bordel, je ne voulais pas de ce sang Irlandais qui coulait dans mes veines. Je ne voulais pas de ce putain d’intérêt pour la bière. Je refusais de développer une quelconque addiction pour cette boisson parce que, zut, je risquais de finir comme papa et ce n’était pas moi ça. Je ne voulais pas être ce monstre moi. Aussi, là, dans cette chambre blanche, je préférais me concentrer sur la nourriture. Je préférais insister sur ces pêches que je ne connaissais pas. Je préférais me perdre dans cette demande au lieu de laisser les souvenirs de mon père s’infiltrer. D’ailleurs, pour éviter de me noyer dans ces horribles pensées, je finissais par m’asseoir dans mon lit avec le désir fou d’embrasser Nixon. Je désirais tant retrouver les lèvres du jeune homme et me rassurer. J’avais tellement besoin de sentir son contact et de me dire que j’étais enfin sorti de ce wagon de l’horreur. Pourtant, je n’osais pas franchir le cap cette fois comme s’il y avait un putain de mur qui me bloquait et qui m’empêchait de réellement me laisser aller. Comme s’il y avait quelque chose qui se mettait en travers. Sans doute simplement mon trouble qui faisait des siennes encore en cognant pour me dire que je n’étais plus qu’une horreur à cet instant. Une horreur dont personne ne pouvait avoir envie. Alors, au lieu de céder à la tentation qui cognait en moi, j’ouvrais la bouche afin de babiller mon bonheur à Nixon. Mon bonheur de l’avoir à mes côtés aussi rapidement. Mon bonheur de le retrouver lui qui savait si bien apaiser mon cœur et contrôler mon angoisse. Et, suite à mes propos, Nixon m’offrait de lui-même ce baiser dont j’avais réellement besoin dans le fond. Ce baiser qui m’aidait enfin à m’éloigner de ce métro horrible qui résonnait encore dans ma tête. Ce baiser qui me rendait tellement mieux. Ce baiser qui demeurait beaucoup trop court. Et, bien vite, Nixon avait babillé son interrogation sur mon hésitation à l’embrasser et j’étais parti dans le délire de mon apparence. C’était cette apparence de raton laveur brisée qui m’avait poussé à ne pas oser l’embrasser alors que, dans le fond, j’avais juste peur de moi, de ma maladie, de mes sentiments, de mon addiction. Néanmoins pour me donner raison et autant pour le convaincre autant que me convaincre de la véracité de mes mots, j’avais fini par retirer ma chemise d’hôpital ainsi que les couvertures de ma jambe. Je laissais ainsi Nixon se rendre compte de l’impact physique de cet accident sur moi. L’impact psychologique cognerait pendant des mois lui… Des mois au cours desquels Nixon aurait à subir des cauchemars et des crises de panique de ma part. Lorsque mes prunelles sombres remontaient sur Nixon, je croisais sa mine inquiète m’empressant alors de siffler mon attachement à son égard. Je préférais l’embrasser et me perdre dans ce baiser tentant même de m’abandonner à plus que ce contact en laissant ma main remonter sur la cuisse de mon sexy tatoué. Néanmoins, Nixon refusait aussitôt prouvant clairement que mon envie ne serait pas assouvie aujourd’hui et ça aurait dû me faire mal. Ça me faisait mal. Mais, en même temps, je comprenais le point de vue de Nixon alors qu’il l’affichait clairement. Il ne voulait pas me faire souffrir. Il ne voulait pas prendre le risque d’aggraver mon état. Aussi, j’acceptais sagement de me contenter de cette tendresse délicieuse qu’il m’offrait. Ces lèvres sur mon visage. Ces blagues douces sur l’apprivoisement d’un raton laveur. Oh… Attendez… Nixon voulait bien essayer cette apprivoisement. Et, sous la fatigue qui m’empêchait de réfléchir correctement, je demandais rapidement si Nixon comptait ramener un vrai raton-laveur chez lui ou si c’était moi le raton laveur. C’était bel et bien moi n’est-ce pas ? Nixon riait face à mes mots et je ne pus m’empêcher de le rejoindre tant je me rendais compte que je devais avoir l’air stupide. Ses doigts finissaient par glisser sous mon menton et je me laissais aller au toucher. Ses lèvres se posaient sur les miennes un si bref instant. Et, lentement, il utilisait des surnoms. Mes surnoms. Chacun d’entre eux me rendait un peu plus dingue. Cette façon qu’il avait de les prononcer comme si j’étais à lui, comme si j’étais son bien le plus précieux… Oh putain… Cela me rendait dingue. Tellement trop. Il me relâchait finalement en me confiant que j’étais le seul qu’il voulait ramener avec un sourire amusé et je murmurais automatiquement.

Je… J’te suis où tu veux Nix’...

Ouais putain… Où il voulait. J’étais tellement sincère. Si Nixon m’annonçait qu’il quittait son studio, qu’il quittait la ville voir même qu’il quittait le pays, j’étais persuadé que je chercherais à le suivre. J’étais foutrement trop dingue hein ? Putain ouais parce que j’étais prêt à suivre mon sexy tatoué même à l’autre bout du monde. Même si cela m’obligeait à faire une croix sur tellement de choses que j’avais trouvé à Cambridge. Oh merde… Est-ce que cela voulait dire que, dans le fond, mon cœur avait déjà effectué son choix entre Nixon et Lukas ? Est-ce que cela signifiait que, même si j’étais actuellement en train de jouer sur les deux tableaux, je savais déjà où j’allais finir ? Oh damn non… Je n’avais aucune envie de me perdre dans de telles histoires. Pas après cet accident qui risquait juste de me faire prendre des décisions trop folles. Ce n’était pas le bon moment pour penser à ça. Secouant vivement la tête pour renvoyer tout ça au loin, mes yeux se fermaient lorsque Nixon se mettait à parler de l’or dans mes veines et je ne pouvais faire autre chose que laisser les larmes glisser sur mes joues. J’étais tellement touché par les propos qu’il venait de souffler, tellement rassuré aussi dans le fond. J’étais tellement épris de sa manière d’être avec moi. Et, damn it, qu’avais-je fais d’aussi exceptionnel pour mériter un être comme lui à l’intérieur de ma vie ? La question finissait par passer la barrière de mes lèvres tant elle me préoccupait. Lorsque Nix’ souffla que j’avais eu assez de cran pour poser nu dans un cours universitaire, je ne pouvais m’empêcher de rire avant de rétorquer qu’en fait on pouvait surtout remercier ma pauvreté alors parce que c’était bel et bien à cause de mon statut social que j’avais fini dans ce cours. Mon sexy tatoué m’ébouriffait doucement le crâne sans chercher à faire de commentaire sur mon statut et j’appréciais vraiment. Il ne cherchait pas à faire d’histoire sur ma pauvreté. Il ne tentait même pas de profiter de ma faiblesse pour me faire parler Alors, mes yeux se relevaient vers lui et je lui confiais mon réel bonheur d’avoir posé dans ce cours alors qu’il m’était totalement impossible d’imaginer mon existence sans lui à présent. Ma vie sans Nixon c’était comme une vie sans oxygène… Ça ne pouvait pas être possible. Ça ne pouvait pas exister. La voix de l’artiste ne tardait pas à se faire entendre tandis qu’il me disait de ne pas m’en faire pour tout ça. Il me disait que c’était fini, que j’étais sorti de là. Il me confiait qu’il était avec moi et qu’il ne se souvenait pas avoir regretté une seule minute en ma compagnie depuis qu’il me connaissait. Un petit sourire passait sur mon visage. Nixon cherchait à me rassurer tandis qu’il me répétait que je n’avais pas à m’inquiéter pour ça. Et, comme un docile petit soumis, j’acquiesçais sagement en murmurant un simple « D’accord… » Ouais j’étais d’accord pour le moment. J’étais d’accord pour arrêter de m’en faire autant pour l’instant. J’étais d’accord pour arrêter de me prendre la tête. J’étais d’accord pour le croire et lui accorder la totalité de ma confiance. Sans la moindre hésitation. De toute façon, Nixon ne m’avait jamais fait de mal et quelque chose me soufflait qu’il ne m’en ferait jamais. Déposant un rapide baiser sur les lèvres de l’artiste, je finissais par me dégager de ses bras non pas parce que je ne voulais pas y être, mais parce que je n’étais pas bien installé. Je me sentais encore et toujours trop loin de lui et cela ne me plaisait pas. Je voulais être contre lui. Je déposais mes jambes sur les genoux de Nixon avant de glisser lentement jusqu’à lui pour éviter de gémir sous la violente douleur de mon torse. Déposant ma tête sur son épaule, je finissais par fermer les yeux et putain ouais, j’étais vraiment bien là. Je me sentais encore mieux lorsque la main rassurant de Nixon se posait dans mon dos. Je me sentais tellement mieux lorsque son autre main glissait le long de ma jambe avant de se loger sur ma hanche. Ouais. Tout était parfait en cet instant. J’aurais dû m’endormir aisément. J’aurais dû me laisser aller à cette fatigue qui cognait en moi. Mais non… C’était le contrôle qui s’évaporait. C’était mon contrôle qui m’échappait me poussant à souffler ce ‘je t’aime’ beaucoup trop naturel et empli de sentiment. Un ‘je t’aime’ qui me faisait réagir au quart de tour parce que je venais de commettre une erreur non ? Ce n’était pas le genre de choses que j’avais déjà soufflé à Nixon. Ce n’était pas le genre de chose qu’il me soufflait. Alors, je me redressais beaucoup trop vite gémissant bruyamment sous la douleur qui parcourait mon torse. Mon ventre me faisait tellement mal que j’avais envie de me plier en deux espérant ainsi apaiser la douleur. Mon cœur cognait si fort que j’avais presque envie qu’il s’arrête tant c’en était douloureux. Je respirais comme un dingue totalement bloqué dans un monde dont je ne parvenais plus à m’effacer. Je tentais de réguler ma respiration en concentrant la totalité de mon attention sur le regard rassurant que Nix’ m’envoyait. Je tentais de me concentrer sur sa main dans mon dos, sur sa main sur ma cuisse. Et, je finissais par rouvrir la bouche babillant des pronoms sans le moindre sens alors que, merde, j’aurais dû m’excuser de lui avoir dit ces mots parce que je ne voulais pas que les choses changent entre nous et que je refusais l’idée de le perdre. Cependant, avant même que je ne puisse retrouver toute ma tête pour agir comme il le fallait, Nixon ne tardait pas à reprendre la parole me demandant si ces mots étaient sortis sans le moindre filtre de ma bouche et j’hochais la tête quand bien même il n’attendait pas de réponse de ma part. Il le savait déjà tout comme il savait déjà que j’avais peur de ce que cela pouvait représenter. Damn it… Depuis quand Nixon lisait si bien entre les lignes ? Enfin… À force de me côtoyer tous les jours ces derniers mois, c’était presque trop normal en fait. Son front contre le mien parvenait à apaiser le rythme fou de mon cœur tandis qu’il me confiait qu’il n’allait pas prendre la fuite à cause de mes mots, qu’il n’avait pas peur d’aimer ou d’être aimé. Et, pourtant, malgré ça, Nixon me laissait le choix de revenir sur mes mots, de les effacer. Seulement, si je voulais continuer… Il m’offrait un baiser si lent et si agréable. Le genre de baiser à faire battre votre cœur plus vite et à rendre tout agréable. Le genre de baiser un peu trop inoubliable. Et, yeux dans les yeux, il m’avouait qu’il n’avait pas la moindre hésitation à faire le chemin avec moi. BOUM. Cela me renversait. Totalement. Ce n’était pas franchement ce à quoi je m’attendais… Moi, persuadé de n’être qu’une horreur dont on ne pouvait pas vouloir bien longtemps. Et, pourtant, le bonheur venait s’insuffler dans mes veines tant et si bien que, sans la moindre hésitation, je confiais à Nixon que je ne voulais pas revenir en arrière. Oh non, je ne voulais guère effacer ce que je venais de dire parce que je le pensais vraiment et que je le ressentais réellement. D’ailleurs, je ne tardais pas à souffler de nouveau ces trois mots magiques si réels. Et, en un rien de temps, les lèvres de Nixon rejoignaient alors les miennes de nouveau. C’était un baiser empli de passion. C’était un baiser empli d’amour. C’était presque un ‘je t’aime aussi’ ça non ? C’était bien un ‘je t’aime’ non formulé à haute voix, mais il me convenait parfaitement. Pour le moment. Les lèvres de Nixon se déposait sur ma tempe et je souriais foutrement rassuré, fichtrement apaisé. Ou peut-être pas… Il y avait encore quelque chose. Me calant contre Nixon, ma tête sur son épaule, je sentais sa main remonter le long de ma colonne vertébrale. Cette main qui m’arrachait un frisson des plus délicieux. Je me mettais à triturer le haut de l’artiste entre mes doigts parfaitement conscient que je ne pouvais pas resté plongé dans le silence. Il y avait Lukas dans ma vie et dans mon cœur et je ne pouvais pas ne pas le dire. Je ne pouvais pas m’offrir comme ça sans prévenir de la réalité de la situation. Alors, je finissais par demander si nous pouvions continuer comme avant… Comment nous le faisions depuis des mois en vérité. Un couple sans en être réellement un puisqu’il n’y avait pas d’étiquettes sur notre histoire et qu’il n’y avait pas de barreaux autour de notre relation. Je ne pouvais pas me poser dans quelque chose d’exclusif et de sérieux. Pas tout de suite. J’en venais même à supplier Nixon alors que j’avais déjà si peur de le voir disparaître. Mon sexy tatoué soupirait et la trouille cognait partout dans mon corps. Je fermais les yeux si fort alors qu’il serrait trop brièvement dans ses bras. Et, soudainement sa voix tombait. La sentence résonnait. Il me disait qu’on était bien depuis le début et que ça n’avait pas besoin de changer non ? Je mordillais nerveusement ma lèvre tandis qu’une partie de mon être me disait qu’il était déçu. Une partie de mon cœur me criait que j’étais en train de lui faire tellement de mal et ça me heurtait si violemment. Mais, les yeux baissés, je me contentais de marmonner « Je… Oui… Oui… On est bien… » Moi, je l’étais en tout cas… Pour le moment, j’étais parfaitement bien comme ça. Mais, merde, je m’en voulais de ne pas pouvoir m’offrir entièrement à Nixon. Je m’en voulais de lui avoir confié mes sentiments pour au final tout faire voler en éclat parce que je n’étais pas fichu de lui offrir un couple stable et normal. J’aurais aimé lui demander s’il était fâché après moi. J’aurais aimé lui demander s’il m’en voulait de ce que je venais de faire. J’aurais aimé lui demander s’il préférait ne m’avoir qu’à lui. Mais, je n’étais plus fichu de parler parce que ça ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. Je finissais par bouger de nouveau me décalant des bras de Nixon. Je venais lentement retirer l’aiguille plantée dans le creux de mon coude parce que j’en avais marre de ne pas être libre de mes mouvements à cause de cette perfusion. Puis, franchement, je pouvais bien supporter la douleur si elle me permettait de profiter de Nixon. Je balançais l’aiguille un peu plus haut dans le lit avant de me concentrer sur mes mouvements. Sans m’appuyer sur ma jambe droite, je venais m’installer à califourchon sur Nixon prenant soin de tendre ma jambe droite derrière lui. Une fois bien installé, je fermais les yeux un instant pour oublier le vertige qui cognait en moi, pour oublier la douleur de mon torse. Mon souffle était court sous l’effort que je venais de faire, mais je m’en fichais. Je respirais lentement plusieurs fois avant d’enrouler mes bras autour du cou de mon sexy tatoué. Et, là, sans la moindre hésitation, je venais frôler ses lèvres pressant mon corps contre le sien avant de rapprocher mes lèvres de son oreille pour murmurer.

Est-ce que… T’crois qu’on pourrait y aller un week-end ou une semaine entière ? En Georgie… ? Juste toi et moi… ? Simplement nous…

Et putain voilà, je vous l’avais dit ! LA question que je ne voulais pas poser venait de passer entre mes lèvres. LA question qui avait tellement de pouvoirs de modification. LA question qui cognait depuis le début dans ma tête. Je mordillais le lobe de l’oreille de Nixon avant de laisser mes lèvres glisser jusqu’aux siennes dont je m’emparais pour un nouveau baiser. Comme si… Comme si une part de moi ne voulait pas de réponse à ma question. D’ailleurs, comme pour l’oublier, je pressais de nouveau mon corps contre le sien tandis que mes mains glissaient dans les cheveux du jeune homme. Pauvre petit fou inconscient…

@Nixon Sherwood
(Neal T. Hood-Spritz)
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Settle down, it'll all be clear
Don't pay no mind to the demons
They fill you with fear
The trouble - it might drag you down
If you get lost, you can always be found
Just know you're not alone
________________________
@Neal T. Hood ✧ Nixon Sherwood

   

Quelques confidences. Une information ou deux que je connaissais déjà. Le fait qu'il soit italien de par sa mère. Si je ne savais pas nécessairement d'où provenait son accent, j'ai quand même appris à l'apprécier. Même si, bon, c'est surtout lorsqu'il jure que ça ressort. En mots. Puisqu'il est vrai que lorsqu'il est plus fatigué, l'anglais s'estompe légèrement pour laisser ressortir ses origines. Lorsqu'il se veut charmeur aussi, parfois. Je ne sais pas s'il s'en rend toujours compte, mais c'est agréable à l'oreille. Donc oui, l'italie, ce qui semble logique pour le second point : la pizza reste son met préféré. Sans en avoir eu la confirmation, j'avais tout de même un gros doute. C'est la réponse qui lui vient le plus facilement si je le questionne sur ce qu'on peut bien commander si l'on est tous les deux à l'appartement, un soir. C'est aussi la première proposition qu'il fait si c'est lui qui lance l'offre. Et pour avoir souvent partager le couvert, j'ai rapidement compris que ce n'était pas simplement par habitude ou lassitude d'essayer de trouver quelque chose d'autre. Il apprécie et se régale à chaque fois. Et avant qu'il ne se mette à s'en faire pour son cri ou ses explications, croire qu'il est ridicule parce que ça lui rappelle la maison, je me permet de lui offrir le même genre d'information à mon tour. De lui laisser savoir ce plat réconfort qui me ramène à quand j'étais gamin en une bouchée : les pêches sur le grill. Aussi étrange que ça puisse paraître, suffit de laisser une chance et de goûter pour comprendre. En vrai, c'est probablement simplement un mec qui, un jour que sa femme n'était pas là pour lui faire son délicieux crumble, a décidé de prendre un raccourci parce que ça ne lui tentait pas de se casser la tête à cuisiner. Ou juste un inconscient qui a décidé de faire griller tout ce qu'il trouvait pour essayer et comme c'est l'un des fruits les plus commun en Georgie... Tada! Parfois faut pas chercher plus loin.

Voyant Neal ouvrir la bouche, je penche la tête, haussant un sourcil interrogatif, l'invitant muettement à continuer. Pourtant, il se tait, ferme les yeux même, semblant vouloir remettre de l'ordre dans ses idées ou se donner le courage de les prononcer. C'est pourquoi j'en reste un peu étonné lorsqu'il finit par m'interroger. Ça me semble banal, totalement normal, alors pas de quoi fouetter un chat et s'inquiéter. C'est pas comme si ça me coutait de lui répondre. Est-ce qu'il angoisse réellement que je ne veuille pas lui partager ce genre d'informations?

- Quelques fois, lâchais-je. Par obligation ou pour célébrer les fêtes en famille. Ma grand-mère met un point d'honneur à ce que le réveillon se passe en famille. Et c'est pas une bonne idée de la décevoir, je te jure, indiquais-je avec un léger rire. On s'y retrouvera peut-être tous pour Pâques, cette année, aussi, mais c'est pas encore décidé. Disons que c’est pas le choix d’emplacements qui manque, fis-je en riant doucement à nouveau.

Entre les parents qui habitent New-York, ma propre mère qui habite L.A., Grannie qui est près d’Atlanta et mon parrain, frère de mon père, qui est à Vegas, on a une bonne variété de paysages à portée de la main, y'a qu'à choisir du type de séjour qu'on veut et c'est à portée de main : La terre des Sherwood et ses champ de houblon, le centre-ville de la grosse pomme et broadway, le bord de l'océan et ses plages ou encore le désert et les casinos… suffit de demander. Encore heureux qu’on soit tous sur le même territoire, je n'ose même pas imaginer toutes les complications que ça entraînerait! Je n'ai rien contre sortir du pays, mais je ne suis pas certain que j'aurais vu mes deux parents aussi souvent si avait fallu que je traverse des frontières à chaque fois. Je ne suis pas certain que j'aurais une aussi bonne relation avec mes parents si c'était le cas. D'accord, je ne les vois pas si souvent et je ne suis pas au téléphone avec eux à tous les mardis comme Nadia, mais n'empêche, j'échangerais pas la situation que j'ai et celle dans laquelle j'ai grandi.

Ouvrant la bouche pour lui retourner la question, la sienne me coupe l’herbe sous le pied.

- Hm? Lachais-je, interrogatif, trahissant ma surprise avant de réaliser de quoi il s’agit. Oh. Oui, sans problème, acceptais-je en haussant les épaules. On a pas de barbecue à la maison, mais je peux t’en faire sur le four.

C'est pas comme si j'avais une terrasse pour y loger quoi que ce soit et je ne me vois pas m'amuser à déménager un barbecue de mon appart au stationnement à chaque fois que j'ai envie de faire un truc du genre. Pas plus que c'est une bonne idée de le laisser en bas. Si j'ai réussi à me faire voler ma moto, mes avis que ce sera pas très long avant qu'un appareil du genre disparaisse. Je ne suis pas fan de grillade à ce point. Bon d'accord, je ne rechigne absolument pas à en manger, bien au contraire, mais pas de là à me casser la tête de la sorte. Alors on apprends à se débrouiller avec le four. Et ce dessert entre dans la case "improvisation". Ça ne goûte pas exactement pareil que lorsque c'est lécher par une flamme, mais c'est tout de même très bon.

***

Il a réussi à se récolter un surnom de plus. C'est, selon moi, une manière simple de lui faire comprendre que je n'ai pas l'intention de m'éloigner. Pas plus que ça ne me fait peur ou me rebute. Et le léger rire que je lui tire en parlant de l'apprivoiser me dit que c'est une bonne façon. Ce sera de se l'approprier ce surnom, de partir d'une mauvaise expérience, d'un mauvais ressenti pour le transformer et n'en laisser que quelque chose de nettement plus doux. Ce genre de doux confort qui lui permet de lâcher tranquillement qu'il accepterait de me suivre n'importe où. Je n'ai qu'à proposer si je comprend bien. Un peu difficile à assumer de me dire que je pourrais être maître de sa destinée, mais disons que je n'ai pas particulièrement l'intention d'abuser de toute façon. Mais je note dans un coin de ma tête. Plus pour le taquiner que réellement le lui ordonner. Quoi que… en d'autre temps, ça peut vouloir dire me suivre dans n'importe quelle pièce de l'appart, non? Un sourire amusé se frayant une place au coin de mes lèvres pour cette pensée, je me contente plutôt de l'embrasser à nouveau sur la tempe, m'abstenant également de lui faire la remarque que, de base, c'est lui qui a décidé où il voulait qu'on aille lorsqu'il sortirait d'ici. Le gardant blotti dans mes bras, je me contente de trouver les mots pour le rassurer, de lui offrir la chaleur de mon corps pour le réchauffer et assez de douceur pour apaiser son esprit afin de chasser ses craintes et ses cauchemars, qu'ils soient éveillés ou non. Et ça semble plutôt bien fonctionner en un premier temps puisque trois petits mots glissent sur ses lèvres en un soupir, alors que je le pensais sur le point de s'endormir. Trois petits trop lourds de sens à son avis puisqu'il manque de se casser la gueule en voulant les fuir ou fuir le résultat. Pourtant il reste lorsque je le retiens, semble bien vouloir m'écouter ou peut-être est-il simplement figé par la peur. Je me doute que c'est trop pour lui, il suffit de voir sa réaction pour savoir qu'il n'avait pas prévu lâcher ça comme ça. Le genre d'aveux trop grand pour soi et que l'autre n'est pas censé entendre. Le genre d'aveux dont on redoute foncièrement les aboutis et les conséquences. Mais ils sont dit. Prononcés et entendus. Seulement, si ça le panique trop, j'accepte de faire comme si rien n'avait été énoncé. De rester comme on est depuis le début. Ou comme on évolue lentement depuis qu'on se connaît. Comme des amis et plus que ça. Des amants, mais pas juste ça. Sans réelle étiquette, alors qu'on a pourtant des attaches qui nous ramène l'un vers l'autre même si on n'en parle vraiment jamais, qu'on n'y pose pas réellement de nom. Et c'est ainsi que ça va rester. Figé dans toutes ces facettes ouvertes, puisque même s'il n'a pas l'intention de revenir sur ses mots, s'il les ressent sans gêne puisque je l'accepte, il n'est pas pour autant prêt à tout changer, à s'engager, à en perdre un autre de l'autre côté. Qu'est-ce que je peux dire à ça? Étouffant un soupir, j'essaie de paraître détaché et détendu lorsque je m'exprime, affirmant que rien n'a besoin de changer, qu'on était bien avant alors on peut bien continuer de la sorte. Même si j'en manque peut-être un peu de conviction, c'est, selon mon analyse, la seule réponse possible. Bien sûr, je préfèrerais un peu plus. Je préfèrerais être le seul aussi. Mais si je le lui impose, j'ai de fortes chances qu'il finisse par se distancer et me tourner le dos, me filer entre les doigts parce que j'essaierai trop de le retenir. Alors je préfère ainsi, laisser le temps faire son effet et voir comment tout évolue. Ça partira d'un côté comme de l'autre, y'a que les jours à venir qui pourront me le dire. Et je suis pas devin pour le prédire à l'avance. Après, si j'endure plus la situation, y'aura toujours moyen de ramener la discussion sur le tapis.

Le sentant remuer encore, je lui laisse de l'espace entre mes bras, mes doigts glissant sans réelle gêne sur lui, trop concentré sur les siens pour vraiment faire attention aux miens. Fronçant les sourcils, je le regarde retirer l'aiguille de perfusion de son bras. God, je déteste ce genre de trucs! N'empêche, je ne vois pas ce qu'il veut faire. Et c'est avec étonnement que je l'accueille à nouveau dans mes bras, lorsqu'il s'installe sur mes genoux, face à moi. Le laissant reprendre son souffle, j'attends qu'il ouvre les yeux pour voir si j'aurai une explication où non. Si c'est parce qu'il veut que je le porte ailleurs. Où, j'en sais rien, mais bon…

Pourtant, lorsqu'il enroule ses bras à mon cou, j'ai une bonne idée qu'il ne veut pas aller bien loin. Du moins, physiquement parlant. M'enfin… Oui, physiquement, mais le 7ième ciel, c'est pas physique, c'est juste une expression… roh vous avez compris! Ses lèvres contre les miennes, son corps qui se presse, j'en oublie les métaphores et autres images stylés, remontant mes mains dans son dos. Mes doigts froissant sa chemise d'hôpital, je vais poser mes lèvres au creux de son cou et de son épaule lorsque les siennes dérivent.

- Est-ce que… T’crois qu’on pourrait y aller un week-end ou une semaine entière ? En Georgie… ? Juste toi et moi… ? Simplement nous…

Surpris, je regarde un instant devant moi sans dire un mot, les lèvres toujours collées à sa peau tendre, cherchant à savoir si j’ai bien entendu et, si oui, quel intérêt il peut bien avoir à aller faire un tour dans le sud des États-Unis. Mes pensées sont cependant écourtées par ses dents sur mon lobe d’oreille, me faisant fermé les yeux tandis qu’un large frisson remontait le long de mon échine et que mon esprit crie "Vengeance!" avec amusement. Mais à peine je me détâche qu'il me happe pour un baiser à m'en faire tourner la tête. Et auquel je réponds avec le même appétit sans la moindre hésitation. Dire que la peur a envahi ses traits plus tôt lorsque j’ai arrêté sa main! Il sait me rendre cinglé. À répétition. Il en joue aussi parfois, cherchant à me faire approuver quelque chose, cherchant à avoir ce qu’il désire et je n’ai que rarement la force de lui dire non. Il le sait aussi. Et s’il en doutait tout à l’heure, j’espère qu’il réalise qu’il n’a rien perdu de son pouvoir d’attraction! Ses mains dans mes cheveux me filent des frissons, son corps se pressant contre le mien finirait bien par me réveiller entièrement et ses lèvres contre les miennes achèvent peu à peu de griller toutes les neurones que ma cervelle essayait de conserver dans un état potable.

Mes mains ayant redescendues sur ses hanches, je le bloque doucement, mais fermement, me permettant de me détacher de ses lèvres, posant mon front dans son cou pour me permettre de reprendre mon souffle sans qu’il ne revienne à la charge et mettre hors service le peu de matière grise qu’il me reste. J’ai besoin d’une douche. Froide. Avant de lui sauter définitivement dessus. Il ne s’en plaindrait probablement pas, je suis sur, mais j’ai dit non. Je ne veux pas prolonger son séjour à l'hôpital.

- Manquerait plus qu’un infirmier entre et on est tous les deux bons pour les soins d’urgence : tu sais vraiment faire accélérer n’importe quel rythme cardiaque, marmonnais-je avant de finalement me redresser, lui envoyant un regard amusé malgré le ton de semi-reproche de ma tirade. Être branché aux électrodes quand il fait ça ou plus, je fais sauter tous les détecteurs! Pourquoi tu veux aller en Georgie? Le questionnais, plus sérieusement, penchant légèrement la tête sur le côté. Pour visiter avec moi, parce que j’en connais un petit bout? Proposais-je. Puisque si ce n'est que ça, possible que n'importe quel secteur du pays conviennent en fait, non? Quitte à le découvrir ensemble, je dis pas non. Un trip à moto, cet été, quand il sera en état, ça serait pas mal. ...ou parce que c’est une façon de me demander à rencontrer ma famille? Demandais-je en cherchant à croiser son regard pour qu'il n'essaie pas de se faufiler si la réponse le gêne trop.
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mots : 2296 nightgaunt
(Invité)
Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
Please take me home ❤ Nixon - Page 2 Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
Messages : 48281
Préférences de jeu
veritas
Neal T. Hood-Spritz
est en ligne
DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
Une interrogation cognait à l’intérieur de ma tête suite aux mots que Nixon venait de prononcer à propos de la Georgie et de sa famille. Une folie résonnait dans mes pensées donnant vie à cette interrogation qui avait terriblement envie de passer entre mes lèvres. Elle le voulait tant que je finissais par ouvrir la bouche comme pour lui laisser l’occasion de glisser et d’atteindre Nixon de plein fouet. Malheureusement – ou fort heureusement allez savoir le bon terme à choisir dans cette situation – j’avais encore quelques accès de conscience suffisants pour me pousser à réfléchir lorsque cela pouvait être important. Et ça l’était suffisamment pour réellement m’interpeller à cet instant. Je refermais ma bouche bien trop rapidement comme si je ne voulais guère offrir la possibilité à cette question de m’échapper. Je savais déjà qu’elle risquait d’impliquer un nouveau pas au sein de notre relation. Elle risquait de provoquer quelque chose d’encore plus important. Elle risquait de donner vie à quelque chose d’encore plus officiel et engageant. Et, ce n’était pas quelque chose que je pouvais me permettre tant que Nixon et moi n’étions pas un couple exclusif. Le jour où je serai entièrement à Nixon, je pourrai me permettre de laisser cette question passer la barrière de mes lèvres. Le jour où je cesserai de voguer vers d’autres hommes, sans compter ceux pour mon métier bien évidemment puisque ce n’était pas quelque chose que je pouvais arrêter comme ça, je pourrai lui demander. Mais, je ne devais pas le faire aujourd’hui. La question ne devait pas glisser. Non. Il ne fallait pas. Mon sexy tatoué haussait un sourcil interrogatif comme pour m’inviter à réellement m’exprimer sans la moindre peur, sans la moindre réflexion à l’idée de dire une quelconque bêtise. Je le voyais sur son visage. Il m’encourageait à parler sans peur, sans retenue. Il désirait que je continue et que je n’hésite pas ainsi devant lui. Il ne voulait pas que j’ai peur d’ouvrir la bouche lorsque nous étions tous les deux. Et, putain, en général, cela demeurait si aisé de me laisser aller à ça avec lui. En général, je ne cherchais même plus à me contrôler en sa présence parce que c’était tellement agréable d’être moi. C’était tellement agréable de ne pas avoir à faire attention. C’était tellement agréable de savoir qu’il m’appréciait pour qui j’étais réellement. Encore une fois aujourd’hui, j’avais même laissé tomber le contrôle quelques minutes plus tôt lorsque je m’étais mis à babiller sur la pizza que j’adorais en raison de mon pays natal l’Italie. Néanmoins, là, ce n’était pas pareil. Le sujet était plus dangereux. Je le savais. Je le sentais. Ça cognait quelque part en moi pour me dire que cette interrogation aurait trop de pouvoirs et tellement d’influence. Si j’osais poser cette interrogation, je prenais le risque de modifier la relation si parfaite que j’entretenais avec Nixon. Si j’osais ouvrir la bouche une nouvelle fois pour la laisser passer, je prenais le risque d’envoyer notre relation à un niveau supérieur sans même savoir si j’étais capable d’encaisser. Non, sans doute pas, non. Je n’étais pas prêt pour ça. Je n’étais pas prêt pour un tel engagement. Aussi, je fermais les yeux respirant profondément pour arrêter le tourbillon de pensées et de paroles qui pulsaient à l’intérieur de ma tête. Je ne pouvais pas rester silencieux bien évidemment. Si je restais silencieux, j’allais paraître suspect. J’allais être complètement ridicule. Alors, timidement, je finissais par lui demander s’il allait souvent en Georgie maintenant. Gagné. Ce n’était pas la question dangereuse qui cognait dans ma tête, mais ça restait une interrogation dont la réponse m’intéressait réellement. Elle me permettrait d’en savoir un peu plus sur Nixon. Elle me permettrait de découvrir le jeune homme. Encore et toujours plus. C’était un réel délice de le découvrir jour après jour. C’était un réel plaisir de me glisser peu à peu à l’intérieur de son existence. Mon sexy tatoué ne tardait pas à me répondre pour me dire qu’il y allait quelques fois par obligation ou pour célébrer les fêtes en famille. Un sourire triste passait sur mon visage à cette évocation alors que je me concentrais sur la suite de ses propos. Sa grand-mère mettait un point d’honneur à ce que le réveillon se passe en famille et il m’avouait que ce n’était pas une bonne idée de la décevoir. Un sourire amusé passait sur mon visage lorsque son rire résonnait dans la pièce. J’aimais tellement cette mélodie. Nix’ continuait pour me dire qu’ils s’y retrouveraient peut-être tous pour Pâques cette année aussi, mais ce n’était pas encore décidé et ce n’était pas le choix d’emplacements qui manquait. J’acquiesçais doucement sans demander plus de détails parce que mon cerveau m’embarquait ailleurs. Il me poussait à imaginer toute une famille réunie et, malgré moi, je babillais « Ça doit être chouette… » Les fêtes en famille ça devait être chouette ouais. Je n’avais jamais réellement connu ça moi… Ou, en tout cas, je ne l’avais pas connu suffisamment pour en avoir de réels souvenirs. Les premières années de ma vie, il y avait sans doute eu ces instants en famille… Sans doute ouais. Je ne me souvenais malheureusement de personne d’autre que ma mère et mon père dans le paysage. J’étais presque certain de n’avoir jamais vu qui que ce soit d’autre de ma famille. Je me souvenais juste que maman adorait Noël et Halloween… Surtout Halloween ouais. J’en avais encore quelques flashs. Quelques vagues souvenirs qui s’effaçaient de plus en plus. Je me souvenais mieux de la suite. Les choses s’étaient rapidement taries lorsque papa avait commencé à dérailler. Lorsqu’il avait commencé à ne plus aimer l’Italie et à regretter son Irlande. Lorsqu’il avait commencé à me détester et à ne plus aimer maman. Les fêtes n’existaient déjà plus réellement à cette période. Et, après la mort de maman, il n’y en avait plus du tout. Non. Jamais. Papa n’était pas pour ces instants. Il détestait ça. Et je refusais d’aller à l’encontre de ce qu’il voulait. Je refusais de prendre ce risque qui me vaudrait tellement cher. Alors, j’avais laissé couler. Je ne fêtais plus rien. Noël… Le Nouvel An… Pâques… Halloween… Les anniversaires… Au fil des années, tous ces événements n’étaient devenus que des jours normaux. Ce n’était plus que des journées qui avaient fini par retrouver une saveur un peu trop quotidienne. Dans la mafia, c’était à peu près la même histoire… On fêtait Halloween, Noël et le Nouvel An… Mais, ça ne rentrait pas dans la normalité d’une famille qui fêtait ça. Non. C’était trop particulier. Ça n’avait rien de magique. Ça n’avait rien d’attirant. Quant à mon anniversaire, le seul cadeau auquel j’avais le droit était d’avoir ma soirée de libre. C’était le seul soir où je n’étais pas obligé de m’offrir à des clients d’Antonio. J’avais cru que j’avais trouvé une réelle famille au sein de la Mafia… Une famille qui me changerait de papa et qui me rendrait heureux. Putain, dans le fond, ça n’avait jamais été vrai. Je m’étais senti bien la première année lorsque je m’étais tellement bercé d’illusions. Mais, c’était tout puisque la réalité s’était vite imposée. Après la mafia, qu’en était-il devenu de ces fêtes ? Après la mafia, j’étais tout seul seul. Tout le temps. Je n’avais aucune raison de passer ces moments festifs. Je n’avais aucune raison de les célébrer. Même en étant à Boston depuis deux ans maintenant, je n’avais jamais pris le temps de fêter quoi que ce soit ici. Pourquoi ? Peut-être parce que je n’avais personne… Ou peut-être parce que je ne voulais pas m’inviter chez les gens et les importuner. De toute manière, c’était devenu une habitude pour moi de ne rien fêter. Pourtant, là, avec les mots de Nixon, je me perdais quelques secondes à imaginer ce que pouvait être une fête en famille. Ça avait l’air tellement intéressant. Follement amusant. C’était unique non ? C’était sans doute bien n’est-ce pas ? Je ne savais pas. Mes souvenirs s’étaient trop effacés au fil des années et cela ne reviendrais sans doute jamais dans ma vie… Enfin, si je voulais tenter de fêter mon anniversaire cette année au moins. Je voulais essayer d’organiser quelque chose avec mes proches au lieu de finir la soirée tout seul dans un bar. Juste essayer une fois pour voir si je pouvais changer la donne. Juste essayer pour tenter d’approcher une vie d’étudiant lambda.

Je me perdais dans ces pensées et j’aurais pu m’y perdre encore plus longtemps si l’alarme ne s’était pas enclenchée dans ma tête. Je me rendais soudainement compte que ma question sur la Georgie pouvait pousser Nixon à me retourner la question à propos de mon pays natal. J’en avais parlé avec amour non ? J’en avais parlé avec nostalgie. Alors, damn it, Nix’ pouvait tenter de me demander si je retournais en Italie et je risquais de me retrouver pris au piège face à une telle interrogation. Tant que le jeune homme ne connaîtrait pas mon passé, il ne pourrait pas comprendre pourquoi je refusais de mettre les pieds chez moi. Tant qu’il n’aurait pas connaissance de la totalité de mon histoire, il ne pourrait pas saisir si je soufflais que je ne retournerai sans doute jamais chez moi. Il ne pourrait pas comprendre pourquoi je n’y étais pas allé depuis cinq ans. Cinq longues années qui me heurtait douloureusement puisque cela voulait dire que cela faisait cinq ans que je n’étais pas allé sur la tombe de ma mère. Je ne voulais pas que mon sexy tatoué puisse m’interroger alors que je n’avais pas la possibilité de lui offrir toutes les réponses. Un jour… Ou peut-être jamais. Quoiqu’il en soit, à cet instant, je refusais qu’il puisse me retourner cette interrogation. Non. Je ne pouvais pas encaisser ça. Alors, rapidement, j’ouvrais la bouche de nouveau pour lui demander s’il me ferait goûter les pêches grillées sur le barbecue dont il venait de parler. Il s’agissait d’un plat que je ne connaissais pas et j’avais envie de le découvrir. Je voulais connaître cette saveur inconnue qu’il semblait aimer. Je voulais me plonger un peu plus dans ses goûts. Je désirais découvrir. Nixon semblait surpris par ma question comme s’il ne s’attendait pas à ce que le sujet se détourne aussi rapidement… Ou peut-être qu’il ne s’attendait pas à ce que je n’en ai jamais mangé. Je n’en savais rien. Dans tous les cas, Nix’ me soufflait bien vite un oui sans problème qui me poussait à sourire doucement. Il acceptait de me faire goûter cette nouveauté en haussant les épaules comme si ce n’était rien. Ce n’était pas rien pour moi. C’était important… Enfin… Ça me permettait d’assouvir une curiosité. Ça me permettait d’en découvrir plus sur les goûts de ce garçon pour qui j’avais des sentiments trop fort. Mon sexy tatoué finissait par me confier qu’il n’avait pas de barbecue à la maison, mais qu’il pouvait m’en faire sur le four. J’acquiesçais doucement comme pour accepter cette préparation quand bien même je me doutais que ça changeait un peu le goût. Non ? Qu’importait. Ce serait une première approche et nous aurions sans doute l’occasion de faire ça sur un barbecue un autre jour. Je pourrais toujours acheter un mini barbecue et lui proposer de partir faire du camping juste lui et moi. Un camping pendant lequel nous pourrions utiliser ce barbecue et tester ces pêches. Ouais, c’était une idée qui traversait mon esprit. Mais, plus tard. Pas tout de suite. J’allais avoir des béquilles pour le moment et je ne savais pas comment tout allait se passer. Relevant les yeux sur Nixon, je soufflais doucement « J’ai hâte de goûter ça alors… » Un sourire enfantin se dessinait sur mon visage suite à ces propos affreusement sincères. J’avais réellement hâte de goûter. Ça me plaisait toujours de découvrir quelque chose de nouveau comme un gosse s’extasiant devant quelque chose d’inconnu. Ça satisfaisait la curiosité qui pulsait dans mon être comme si je n’étais qu’un enfant. Ouais, j’avais hâte de goûter. Et, pour être sincère avec vous, j’avais également hâte de regarder Nixon préparer ça pour moi Quoique ce n’était jamais une bonne idée de nous laisser tous les deux dans la cuisine avec quelque chose sur le feu. Je finissais toujours par m’ennuyer… Enfin, pas réellement m’ennuyer puisque j’avais le loisir d’admirer Nixon sous mes yeux. Disons que je finissais toujours par avoir envie de le provoquer et il arrivait que cela se finisse dans le lit de mon sexy tatoué avec l’idée de manger quelque chose totalement oubliée. Il faudrait peut-être qu’il prépare ces pêches avant que je n’arrive puisque je n’étais jamais capable de rester loin de lui bien longtemps. Comme à cet instant où je finissais par m’asseoir sur mon lit avec la folle envie de l’embrasser. Je ne le faisais pourtant pas prétendant que cela venait de mon apparence toute cassée. Mes mots me valaient d’ailleurs un nouveau surnom… Son raton… Et putain, j’aimais déjà ce surnom. De toute manière, il aurait pu m’appeler comme il le voulait, tant que j’étais à lui, ça me convenait. Je finissais par lui montrer mes blessures physiques comme pour justifier l’absence de baisers quand bien même je savais, au fond de moi, que je n’avais pas franchi la ligne parce qu’avec la fatigue qui cognait au-dessus de moi, tout ce que je ressentais pour Nixon pulsait encore plus fort. J’avais tellement peur des conséquences. J’étais tellement effrayé à l’idée de ne plus pouvoir me passer de lui que je n’avais pas osé agir. Mais, en voyant l’inquiétude sur ses traits, je finissais par l’embrasser. Mes lèvres retrouvaient celles de Nixon et j’étais désireux de tellement plus en quelques secondes à peine. Je voulais le retrouver réellement pour me rassurer. Je voulais être sien là tout de suite simplement pour être sûr et certain que j’étais bien sorti de ce métro de l’enfer. Néanmoins, Nix’ le refusait stoppant ma main qui remontait sur sa cuisse. Il soufflait qu’il ne voulait pas prendre le risque d’aggraver mon état et je comprenais. Le simple fait d’être assis me lançait. Je sentais les vertiges cogner en moi. Alors, j’acceptais sagement de me contenter de cette tendresse parfaite qu’il m’offrait. J’acceptais sagement de rester dans cette bulle rien qu’à nous. Cette bulle où je disais que j’étais prêt à le suivre. Partout. N’importe où. Comme si ma décision finale était déjà prise dans le fin fond de mon être. Les choses finissaient par bouger… Enfin, je finissais par bouger pour me rapprocher de Nixon. Mes jambes se déposaient sur ses genoux. Ma tête se déposait sur son épaule. Ses mains glissaient sur moi, l’une dans mon dos, l’autre sur ma hanche. Et, putain, c’était réellement bien. J’étais en sécurité. J’étais vivant. J’aurais pu m’endormir dans cette bulle sécuritaire. J’aurai pu m’endormir sans faire le moindre cauchemar. J’aurai pu. Mais, à la place, je me mettais à babiller mes sentiments. Je lançais ce ‘je t’aime’ qui franchissait mes lèvres pour la première fois depuis Milo… Ok, je l’avais dit à Katalia aussi, mais ça ne comptait pas. Ce n’était pas amoureux. Ce n’était pas la même chose. Pas du tout. Et, je me redressais bien vite choqué par les mots sans filtre qui venaient de passer. Je me redressais effrayé à l’idée de ce futur que j’étais sans doute en train de changer. Nixon me rassurait bien vite cependant… Comme trop souvent… Comme toujours. Il savait trouver les mots apaisants mon cœur. Il savait me gérer. Il me disait qu’il ne prendrait pas la fuite suite à mon aveu et que, si je ne retirais pas mes mots, il était même prêt à faire un bout de chemin avec moi. Mon cœur pulsait plus fort sous cette nouvelle qui me faisait frissonner de délice. Et, je n’hésitais pas. Je ne voulais pas repartir en arrière. Je ne voulais pas effacer les mots qui venaient de m’échapper. Mes sentiments étaient vrais. Ils étaient sincères. Je ne voulais pas les reprendre. Alors, j’acceptais d’avancer… J’acceptais de les laisser flotter entre nous me calant de nouveau contre Nixon. J’appréciais sa main qui remontait le long de ma colonne vertébrale, mais elle ne permettait pas d’effacer la panique qui faisait rage dans mon être. Non. Parce que, merde, même si j’acceptais ces sentiments et l’idée de faire du chemin avec Nix’, il y avait autre chose. Il y avait quelque chose qui ne pouvait pas changer. Aussi, je finissais par lui demander si, malgré mon aveu, nous pouvions continuer comme actuellement. Être un couple sans l’être réellement puisque nous n’apposions pas d’étiquettes. Il n’y avait pas d’exclusivité. Il n’y avait pas de cage. C’était simplement nous. L’un avec l’autre en profitant de chaque instant. Mon sexy tatoué soupirait avant de dire que nous étions bien depuis le début. Il n’y avait aucun besoin de changer ça… Il le pensait… Peut-être… Sans doute un peu. Néanmoins, je le sentais déçu et ça me faisait tellement de mal de me dire que j’en étais responsable. Je finissais par marmonner que ouais on était bien comme ça comme si je ne voulais pas que ça change et il ne me répondait pas. Il acceptait juste la situation. Et moi, j’allais continuer de lui faire mal hein…

J’suis désolé… J’aurais aimé souffler ces mots à l’attention de Nixon, mais je n’en étais même pas capable. Ils ne glissaient pas entre mes lèvres parce que je savais que je ne pouvais pas réellement changer qui j’étais. Je ne pouvais pas effacer comme par magie toute cette histoire pour devenir un étudiant lambda normal qui pourrait lui offrir une relation parfaitement saine et normale. Je ne laissais pas ces excuses m’échapper parce que je n’étais pas encore prêt à avoir cette discussion qui pourrait durer des heures. Je n’étais pas prêt à lui ouvrir autant mon âme. Je n’étais pas prêt à me justifier sur le pourquoi je n’étais pas fichu d’accepter une relation comme tout le monde. Ce n’était pas amusant pour moi. Je n’était pas heureux de le faire souffrir lui… De faire souffrir Lukas. Bien au contraire, ça me torturait. Continuellement. Incessamment. Néanmoins, je n’avais pas le choix. Je ne me sentais pas capable de faire autrement. Et, là, à cet instant, je n’étais pas prêt à m’excuser parce que je n’étais pas encore prêt à babiller sur le pourquoi j’avais tant besoin de cette liberté que je conservais avec cette idée de couple un peu particulier. De toute façon, ce n’était pas le bon jour pour babiller sur ça. Il valait mieux attendre. Quelques semaines. Quelques mois. Il valait mieux me laisser un peu de temps. Encore un peu de temps et peut-être que je parviendrais à prendre une décision avant de devoir m’ouvrir complètement. Peut-être que je serai capable de faire un choix entre Lukas et Nixon avant même de devoir expliquer le pourquoi je ne me sentais pas de m’enfermer dans une histoire de couple… Peut-être ouais. Ce n’était pas le moment d’y penser. Ce n’était plus le moment d’en parler. Nixon était au courant de mes sentiments à son égard et il savait également que la situation n’allait pas changer tout de suite. Il l’acceptait difficilement sans doute, mais il l’acceptait. Ça ne servait à rien de s’étendre là-dessus. Je finissais par venir retirer l’aiguille plantée dans le creux de mon coude parce qu’elle m’agaçait royalement. Ok, elle aidait sans doute à diminuer la douleur que je sentais vriller partout en moi. Mais, merde, pour le moment, elle m’empêchait surtout d’agir librement. Elle m’empêchait de faire ce que j’avais tant envie de faire. Alors, je la retirais pour la balancer un peu plus haut sur mon lit. Et je me mettais à agir. Je me concentrais sur chaque mouvement afin d’éviter de quelconques bêtises. Je n’avais aucune envie que nous soyons obligés d’appeler une infirmière en urgence. Je n’avais aucune envie de finir par faire un malaise alors que j’étais en compagnie de mon sexy tatoué. Non. Alors, je faisais attention calculant lentement. Je finissais par m’installer à califourchon sur Nixon et mes prunelles se fermaient aussitôt. Le vertige était violent et si réel. La douleur pulsait un peu trop fort partout dans mon corps. Je m’efforçais de respirer lentement pour contrôler tout ça. Je ne voulais pas sombrer. Je respirais lentement pour reprendre le dessus et j’appréciais que Nixon me laisse faire sans se précipiter pour appeler du secours. Il attendait silencieux. Il attendait et je finissais par me sentir mieux. J’enroulais mes bras autour du cou du jeune homme. Mes lèvres venaient alors frôler les siennes tandis que ses doigts remontaient dans mon dos. Mon cœur cognait si fort et si agréablement que j’avais envie qu’il recommence. Encore et encore. J’oubliais la douleur. J’oubliais les vertiges. J’oubliais la chambre d’hôpital. Je pressais doucement mon corps contre le sien comme désireux d’obtenir un peu plus, comme envieux d’avoir plus de contact et surtout moins de vêtements. Ouais putain, moins de vêtements. Mes lèvres dérivaient lentement vers l’oreille de Nixon alors qu’il posait ses lèvres au creux de mon cou et de mon épaule m’arrachant un frisson délicieux et un gémissement que je contenais en mordant ma lèvre. Il ne fallait pas que la température monte trop haut n’est-ce pas ? Et, là, arrivé à l’oreille de mon sexy tatoué, je finissais par lâcher la bride. Je murmurais LA question qui cognait dans ma tête depuis de longues minutes. Est-ce qu’on pourrait aller un week-end ou une semaine entière en Georgie ? Juste lui et moi… C’était comme une proposition d’un voyage rien qu’à nous… Un voyage en couple. Shit. Je vous avais dit que c’était dangereux. Alors, avant même d’obtenir une réponse, je venais mordiller le lobe de l’oreille de Nix’ pour le déconcentrer. Peut-être que je cherchais à lui faire oublier l’interrogation parce que je n’étais certainement pas prêt pour un ‘non’. Je n’étais peut-être même pas prêt pour un ‘oui’ qui impliquerait une évolution de notre histoire. Je venais capturer les lèvres de mon sexy tatoué qui répondait au baiser. Mon corps se pressait alors contre le sien. Désireux. Fiévreux. Envieux. Mes mains glissaient dans les cheveux de Nixon se perdant dans les mèches, tirant parfois dessus. Et, je prenais sur moi pour ne pas aller encore plus loin. Je prenais sur moi pour ne pas laisser mes mains glisser entre nos deux corps. Il avait dit que je n’aurais droit à rien aujourd’hui parce qu’il ne voulait pas aggraver mon état. Il fallait que je respecte la décision. Les mains de mon sexy tatoué redescendaient sur mes hanches. Doucement. Fermement. C’était comme pour m’empêcher de poursuivre ma provocation. C’était comme pour m’éviter d’onduler mon corps contre le sien pour le chauffer. Et, finalement, ses lèvres se détachaient des miennes me laissant à bout de souffle et foutrement désireux. Son front se déposait dans mon cou et je fermais les yeux tentant de contrôler ma respiration. Tentant de contrôler le désir qui pulsait. Il marmonnait qu’il ne manquerait plus qu’un infirmier entre et nous étions tous les deux bons pour les soins d’urgence. Un léger rire glissait entre mes lèvres. Je ne babillais même pas que j’étais désolé pour ça parce que je ne l’étais foutrement pas. Je ne le serais jamais. J’aimais bien trop le rendre dingue pour m’excuser de le faire. Nixon me confiait que je savais vraiment faire accélérer n’importe quel rythme cardiaque et, malgré moi, je répondais du tac au tac « J’aime seulement faire accélérer le tien Nix’… » Un sourire amusé passait sur mes lèvres tandis que j’ouvrais de nouveau les yeux. Mon souffle s’était calmé même si mon cœur n’avait pas suivi le ralentissement. Mon désir ne s’était pas effacé lui non plus. Nix’ finissait par se redresser avant de me demander pourquoi je voulais aller en Georgie. SHIT ! Il n’avait donc pas oublié mes propos. Je mordillais nerveusement ma lèvre tandis qu’il penchait sa tête sur le côté comme pour m’inviter à réellement lui parler sans la moindre peur. Il tentait d’ailleurs de m’aider en me questionnant plus précisément. Est-ce que c’était pour visiter avec lui parce qu’il en connaissait un bout ? Ou était-ce une façon de lui demander de rencontrer sa famille ? Il cherchait à croiser mon regard. Je le sentais. Je le savais. Mais, je gardais les yeux résolument baissés pendant quelques minutes tandis qu’un « Je… » sans suite franchissait la barrière de mes lèvres. La panique pulsait dans mon ventre parce que je savais parfaitement ce que j’avais envie de répondre. Mais ça allait trop vite non ? C’était trop non ? Ma langue glissait sur mes lèvres alors que mes doigts glissaient en une lente caresse dans la nuque de Nixon. Comme pour me raccrocher à la réalité. Comme pour m’aider à me calmer. Lentement, je finissais par répondre « On… On pourrait s’faire un espèce de road-trip en moto pour que t’me fasses visiter… » Ouais, c’était bien ça… Cela pouvait parfaitement convenir comme réponse. Je désirais réellement le faire en plus alors c’était parfait. C’était plaisant. J’aurai sans doute dû fermer ma bouche. Mais, plantant mes yeux dans ceux de Nixon, je finissais par murmurer « Mais je… J’aimerai… Je… J’veux pas précipiter… Aller trop vite… T’faire peur… J’sais pas… Mais je… Ouais… J’aimerai rencontrer ta famille aussi… » C’était lâché. C’était lancé. La balle était dans son camps maintenant. Je vous l’avais dit… Mon interrogation ne tombait pas pour rien… Elle impliquait beaucoup plus. Elle m’impliquait encore plus dans la vie de Nixon parce que si je rencontrais sa famille ça devenait plus officiel et engageant non ? Si… Bien sûr… Il ne me présenterait pas uniquement comme un ami. Je le sentais. Alors, ouais, je laissais la balle dans son camps. À lui de voir ce qu’il voulait accepter. Mes prunelles se fermaient et j’étouffais un bâillement. Damn. J’étais fatigué. Cet ascenseur émotionnel n’aidait certainement pas. Puis, franchement, avec la nuit cauchemardesque que j’avais passé, il était normal que la fatigue cogne comme ça sur moi. Mais, si je soufflais à Nixon que j’avais envie de dormir, il finirait par quitter ma chambre une fois que je serai endormi. Alors ouais, il reviendrait ce soir avec de la pizza et des vêtements. Mais, je voulais profiter de sa présence moi. Je voulais tellement m’ancrer dans ce présent délicieux. Je ne voulais pas repartir dans ma tête cauchemardesque. Non. Sans le quitter des yeux, mes mains quittaient lentement sa nuque pour venir se poser à plat sur son torse. Et, sans hésitation, je susurrais « J’ai envie de toi Nix’… » C’était vrai. J’avais tout le temps envie de lui. Encore plus maintenant sans doute parce qu’il pouvait m’arracher à mon enfer. Je laissais le murmure passer entre mes lèvres, mais il ne répondrait sans doute pas à ma demande. Pas aujourd’hui. Pas malgré toute ma provocation. Pourtant, mes mains glissaient déjà entre nous le long de son torse. Et je ne le quittais pas des yeux mordillant ma lèvre. Follement empli de désir et de sentiments à l’égard du jeune homme.

@Nixon Sherwood
(Neal T. Hood-Spritz)
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Please take me home

Settle down, it'll all be clear
Don't pay no mind to the demons
They fill you with fear
The trouble - it might drag you down
If you get lost, you can always be found
Just know you're not alone
________________________
@Neal T. Hood ✧ Nixon Sherwood

   

Mon front contre son épaule, je marmonne et ça semble l'amuser. Il sait que je ne suis pas réellement de mauvais poil, que si je grogne, ce n'est pas pour autant que je vais lui en vouloir. Et il réplique, avec jeu, sans avoir besoin de réflexion pour cette affirmation.

- Oui, bah t'es peut-être un peu trop doué pour ça, remarquais-je, ne pouvant tout de même effacer le sourire au coin de mes lèvres tandis que je me redresse et le regarde.

Le questionnant sur la raison de sa volonté de visiter la Georgie, proposant deux hypothèses, je le vois mordiller sa lèvre, mais je patiente tranquillement, cherchant simplement à ce qu'il ne fuit pas mon regard. Il se fait si hésitant parfois, alors qu'il n'a pas besoin. Je ne sais pas d'où il peut tenir ça : une minute, il est le mec confiant qui pourrait me guider au doigt et à la baguette sans que je ne rechigne ...trop; et l'autre, il est cet être fragile qui semble avoir peur d'essuyer un refus pour la moindre demande qui semble lui tenir à coeur. Je ne sais pas par où il est passé avant, mais entre son comportement et ses cicatrices, je figure que c'est une grosse histoire. Une histoire que je n'ai pas besoin de connaître maintenant cependant. Peut-être même pas avant un bout. Lorsqu'il voudra bien me le dire. Si ça arrive.

En attendant, je patiente pour qu'il s'exprime et, encore peu sûr de lui, il finit tout de même par m'avouer qu'il aimerait bien qu'on essaie un road-trip. J'imagine que c'est une bonne idée d'avoir un but, en effet, lors de ce genre de voyage. Et ça ne serait pas désagréable à faire. Quelques jours de route, arrêtant sensiblement où bon nous semble. Je ne dis pas, non. Voulant lui répondre, je me tais cependant puisqu'il reprend la parole, plus nerveux encore et son hésitation me fait hausser un sourcil, interrogatif. Je ne le bouscule pas, développant encore une certaine patience tandis qu'il tente d'exprimer son idée, sa demande, qu'il n'ose pas trop formuler. Pourtant, ce qu'il finit par suggérer me tire un simple sourire.

- J'espère que t'es prêt à voyager si tu veux rencontrer tout le monde, indiquais-je, légèrement amusé. On est un peu éparpillés à la grandeur du territoire américain. Notre grand-mère vit près d'Atlanta, oui, mais mon père et la mère de Nadia sont à New-York, ma propre mère vit à Los Angeles et mon parrain est en résidence à Las Vegas, expliquais-je en tentant d'aller au plus simple. Mais si tu veux rencontrer tout le monde en une fois, il y a une chance pour que ce soit faisable cet été si Grannie fait son célèbre barbecue, proposais-je avec un rire. On pourra sortir les motos et faire la route entre les états pour s'y rendre, si tu veux.

Le barbecue ne compte pas nécessairement comme une fête obligatoire du point de vue de ma grand-mère, mais ça n'en reste pas moins une chance d'être tous ensemble alors on essaie normalement tous d'y être, ajoutant bien souvent au lot les voisins et les amis, les employés de la distillerie et leur famille. Ça devient facilement le fouilli et on n'y reconnaît pas tout le monde de fois en fois, mais c'est toujours un plaisir. Musique, dance, barbecue, bières maison - évidemment… il n'est pas rare que le tout s'étire jusqu'à tard dans la nuit, autour du feu. Il est même déjà arrivé que certains voisins offrent de quoi faire un petit feu d'artifices. C'est une grande fête, en somme. Et probablement que ce serait un bon temps pour lui de côtoyer un peu tout le monde sans avoir trop la pression. Non pas qu'il devrait l'avoir, mais… d'accord, il faut tout de même se préparer à subir les 138 questions dont plusieurs ne font partie du répertoire que pour rendre mal à l'aise, mais, de manière générale, ma famille n'est pas méchante avec les nouveaux arrivants. Il ne serait pas pris de haut et n'aurait pas à passer un quelconque test pour se voir admis : arrivé avec moi, en tant qu'ami ou en tant que petit ami ou même quelque chose entre les deux - selon son bon vouloir -, lui vaudrait tout de même un accueil comme s'il avait toujours fait partie des gens connus. La dernière option signifierait tout de même plus de questions à caractère malaisant. Quoi que l'option "petit ami" aussi… Boh, on s'arrangera rendu là! C'est pas la première personne que je présente quand même.

Un léger mouvement de sa part et mes pensées s'occultent pour me recentrer sur lui. Ses mains glissant sur mon torse, tranquillement, trop doucement pour qu'il n'aie pas une autre envie sous jacente ou une prochaine demande. Et le tout est plus facilement dit : il me veut. Arrêtant de nouveau ses mains qui se veulent un peu plus baladeuses, je les garde entre les miennes, alors je reformule à voix haute l'interdiction que j'ai posé plus tôt.

- Neal, j'ai dit non, rappelais-je doucement. Tu ne devrais même pas être installé comme ça, lui indiquais-je avec un léger signe de tête pour démontrer sa position, à cheval sur mes genoux alors qu'il devrait plutôt être au lit sagement. ...et si je te prends ici et maintenant, on va avoir des ennuis. Y'a du personnel qui va rappliquer, pour sûr, et je pourrai plus venir te voir, fis-je remarquer. Et dis pas le contraire, c'est sûr qu'y'aura quelqu'un pour nous entendre, je t'ai jamais connu muet, le taquinais-je avant de l'embrasser. Avec énergie d'abord, puis prenant un rythme plus calme, plus doux, essayant de faire descendre sa fièvre légèrement.

Passant ses deux mains sous l'une des miennes encore sur mon torse, un peu vers la gauche, l'autre va rejoindre le bas de son dos pour le soutenir, pour éviter qu'il glisse et ne se blesse. Pendant un temps incalculé, mes lèvres frôlent les siennes, l'embrassant de ci, de là, espérant le calmer et le rassurer à la fois.

- Tu devrais te reposer, mon raton, finis-je par articuler, presque dans un murmure, mais pourtant prêt à l'aider à se coucher correctement cette fois ...et à rebrancher le bidule dans son bras comme il se doit.
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mots : 1036 nightgaunt
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Neal T. Hood-Spritz

Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier d'habitation / Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études / Métier : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & Pronom(s) IRL : Nagini
Icon : I am an angel with a shootgun
Faceclaim : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description (1) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden

Description (2) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 MOkWYp

LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)

SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner

HATE

Description (3) : Please take me home ❤ Nixon - Page 2 8DCqo3D

Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

A strong past for a relationship that is a little too unique
Please take me home ❤ Nixon - Page 2 Jnijkv10

Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi :  12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi :  off
Dimanche : off

RPS en cours : RPs - 8
Lukas
Côme
Khol
Milo
Lukas
Leone
Lukas
Côme

QnT - 1
Milo
Warnings : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 232
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DARK RISES › being bad never felt so good
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangsterRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devilComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
C’était de la folie. C’était complètement dingue. Pourtant, c’était bel et bien réel. C’était fait. J’avais réellement confié mes sentiments à Nixon sans passer par des mots masqués. J’avais soufflé ce que je ressentais de but en blanc au jeune homme à cause de cette violente angoisse qui pulsait encore en moi. Elle me bousculait pour que je lui confie cette vérité dans l’urgence afin qu’il sache ce qu’il en était de mes sentiments au cas où il m’arrive quelque chose. C’était simplement pour qu’il soit au courant si jamais rien ne se passait comme prévu. J’avais confié mes sentiments si forts et sincères à cause de cette fatigue qui m’empêchait de tout filtrer correctement. Les mots s’étaient formés en moi et je n’avais pas été capable de les retenir. Je n’avais pas été foutu de mettre un frein avant qu’ils ne franchissent mes lèvres. Je les avais simplement soufflé et je ne pouvais plus revenir en arrière à présent. Je ne pouvais plus effacer ces quelques mots qui avaient franchis la barrière de mes lèvres un peu trop aisément. J’avais même refusé de le faire lorsque Nixon m’avait offert cette possibilité sur un plateau d’argent. Le jeune homme m’avait clairement proposé de faire comme si ma déclaration n’avait jamais existé. Comme si je n’avais rien dit. Aurait-il vraiment été capable de le faire ? Aurais-je réellement été capable d’agir comme si je ne l’avais jamais soufflée ? Non. Sans doute pas. De toute manière, la question ne se posait pas.  Je n’avais pas voulu sauter sur cette occasion. Merde. Ce que je ressentais était si vrai que je refusais de me remettre à cacher quelque chose d’aussi fort et sincère. Je refusais de revenir sur ces propos qui cognaient en moi depuis si longtemps. Je refusais de tirer de nouveau le rideau sur quelque chose qui comptait vraiment. Les sentiments résonnaient dans mon être depuis des semaines. Depuis des mois même pour être complètement sincère avec vous. Et ça y était. Je lui avais enfin avoué cette réalité. Je lui avais enfin confié ces trois petits mots un peu trop magique que l’on réservait aux personnes précieuses au sein de nos vies. Je lui avais enfin soufflé ce ‘je t’aime’ que je ne balançais jamais à tout va. Il était même plutôt difficile de m’arracher ces mots en règle générale. Néanmoins, là, avec mon sexy tatoué, ça venait trop naturellement parce que cela faisait des semaines que je me retenais de lui dire de peur de le faire fuir. Notre situation était trop particulière et mes mots auraient pu tout foutre en l’air. Je t’aime. Je ne le disais pas souvent. Au cours de mon existence, je l’avais soufflé à ma mère bien évidemment, à Katalia de toute évidence ainsi qu’à Milo en Italie. Mais, depuis que j’étais à Boston, à qui l’avais-je réellement dit ? Je l’avais soufflé à Tomas. Je le soufflais tout le temps à Tomas. Enfin, c’était facile entre mon meilleur ami et moi. Cependant, hormis lui, il n’y avait personne d’autre. Juste Nixon. Et Lukas aussi… Ouais, juste ces quelques personnes qui avaient sur se glisser une place à l’intérieur de mon cœur tellement fissuré. Aujourd’hui, dans cette chambre d’hôpital, je soufflais ce ‘je t’aime’ pour la première fois à l’attention de Nixon alors qu’il cognait en moi depuis si longtemps déjà. Je lui avais enfin dit que je l’aimais. Mais, sa sœur le savait déjà depuis des mois non ? Ouais, je me souvenais encore de ma rencontre avec Nadia dans la cuisine du studio. Je me souvenais encore lorsqu’elle m’avait questionné pour savoir si j’aimais Nixon. Ce jour-là, quelques semaines seulement après notre rencontre, j’avais dit à Nadia que j’aimais Nixon. Un coup de foudre que je ne pouvais pas fuir. Un coup de foudre que j’accueillais avec plaisir dans ma vie. Un coup de foudre que j’avouais enfin au principal intéressé parce que, malgré les semaines s’écoulant, malgré la présence de Lukas dans mon existence, rien n’avait changé. Je l’aimais. Je l’aimais depuis des mois déjà même si je fricotais ailleurs. Je l’aimais depuis si longtemps et je savais que je continuerai de l’aimer. Alors, je lui avais confié. Sincèrement. Réellement. Il n’avait pas dit les mots lui… M’étais-je attendu à ce qu’il les dise ? Je n’en savais foutrement rien. En fait, le plus important était qu’il ne prenait pas la fuite. Il ne me quittait pas. Il ne me renvoyait pas. Non. Bien au contraire. Nixon avait su me rassurer et je n’avais aucune envie de le voir partir. Je n’avais aucune envie de m’éloigner du sexy tatoué. Bien au contraire. Je désirais être plus proche de lui encore. Collé à lui n’était pas suffisant en cet instant. Il me fallait plus. Plus que sa présence dans ma chambre. Plus que sa présence sur mon lit. Plus que ce contact pas assez poussé que j’avais avec lui. Ouais, tout ça n’était pas assez. Ce n’était pas suffisant pour moi. Ce n’était guère assez pour mon être qui réclamait le sien. Si follement. Si réellement. J’avais besoin de plus. Je voulais plus. Surtout après tout ce que je venais de vivre. Ce putain d’accident de métro qui cognait encore si fort dans ma tête et qui me faisait toujours si mal. Cet accident qui risquait de m’effrayer pendant des mois. Cet accident qui allait avoir tellement de conséquences sur mon être. Tellement plus que je ne le pensais à cet instant. Je voulais tant pouvoir profiter de Nixon. Je désirais oublier l’enfer qui cherchait encore à venir me dévorer. Alors, lentement, je me décidais. Il fallait que je bouge. Il fallait que je me rapproche encore plus. Il fallait que j’obtienne plus. Tellement plus. Je retirais l’aiguille plantée à l’intérieur de mon coude parce qu’elle limitait beaucoup trop mes mouvements. Puis, merde, je pouvais parfaitement supporter la douleur en présence de Nixon. Il me faisait tellement de bien que j’étais persuadé de pouvoir l’occulter. La seule chose qui comptait à cet instant était de pouvoir approcher Nixon. Aussi, je me concentrais sur chaque mouvement que j’effectuais afin d’agir sans provoquer la moindre bêtise. Je faisais attention au moindre de mes déplacements pour éviter une connerie qui obligerait une infirmière ou un médecin à intervenir et à mettre fin à notre tête à tête si important. Si magique. Je finissais par parvenir à accomplir ma tâche en m’installant à califourchon sur Nixon. Mes yeux se fermaient aussitôt parce que j’avais beaucoup trop agi et que ce n’était pas correct. Je n’aurai jamais dû faire ça. Ce n’était pas prudent. Le vertige s’emparait vivement de mon être. Je sentais la douleur pulser en moi. Néanmoins, je ne laissais rien transparaître me contentant de fermer les yeux et de tout occulter. J’effaçais tout pour me concentrer uniquement sur Nixon qui était si proche de moi à présent. Nixon qui me faisait tellement de bien. Nixon qui effaçait tout le reste. Je pressais légèrement mon corps contre le sien enroulant sagement mes bras autour de son cou comme pour avoir un ancrage dans cette réalité presque délicieuse. Presque bien sûr parce que j’étais dans un état pitoyable et ça c’était nul. Mes lèvres frôlaient les siennes. Ses doigts remontaient sur moi. C’était agréable. J’étais si bien là contre lui à tout oublier et je le voulais tellement. J’avais tant besoin de lui. Mes lèvres partaient vers son oreille alors que les siennes se posaient au creux de mon cou et de mon épaule m’arrachant un frisson et un gémissement parfaitement contenu. Si proche de lui, mon visage caché du sien, je posais enfin la question qui me taraudait depuis de longues minutes. Je lui demandais pour partir un week-end ou une semaine entière en Georgie. Juste lui et moi. Comme un voyage en couple. Comme un voyage rien qu’à nous. Comme un voyage qui me permettrait également de rencontrer sa famille. Et… Bordel, c’était trop n’est-ce pas ? Trop d’engagement et d’implication dans une relation qui n’était pourtant pas encore exclusive. Alors, je venais mordiller le lobe de son oreille avec l’espoir de lui faire oublier ma question. Je voulais l’effacer parce que je n’étais pas prêt pour les réponses qui pourraient tomber. Je n’étais pas prêt du tout. Mes lèvres venaient s’emparer de celles de Nixon et il répondait à mon baiser. Mon corps se pressait contre le sien. La fièvre m’emplissait. Le désir augmentait et je prenais tellement sur moi pour ne pas aller encore plus loin parce qu’il me l’avait refusé plus tôt. Je tentais vraiment. Malheureusement, mon corps n’était pas très collaborateur puisque je ne pouvais pas m’empêcher de bouger. Les mains de Nix’ se posaient sur mes hanches fermement comme pour m’empêcher de poursuivre cette provocation. Comme pour éviter d’augmenter la température dans la pièce. Nos lèvres se détachaient et son front se perdait dans mon cou. Mes yeux se fermaient et je restais immobile. Quelques secondes. Quelques minutes. Je tentais de réguler ma respiration emballée si follement. Je tentais de régulier mon cœur pulsant si fort. Je tentais de contrôler ce désir brûlant mon bas-ventre. Mon sexy tatoué me faisait rire en parlant des soins d’urgence que nous aurions besoin si un infirmier entrait là tout de suite. Il me disait que je savais vraiment faire accélérer n’importe quel rythme cardiaque. Je répondais du tac au tac que j’aimais seulement faire accélérer le sien alors qu’un sourire amusé se dessinait sur mon visage. Ouvrant les yeux, je souriais encore plus en l’entendant me faire remarquer que j’étais peut-être un peu trop doué pour ça. Nixon se redressait le sourire au coin des lèvres accentuant encore plus le mien. Mes yeux trouvaient les siens et je susurrais doucement.

Mais ça te dérange pas… J’le sais…

Le sourire amusé passait sur mon visage tandis que les propos quittaient mes lèvres sur le ton de la taquinerie. J’étais doué pour faire accélérer le cœur de Nixon. J’étais doué pour lui faire perdre la tête. J’étais doué pour le rendre fou. Oh ouais… Je l’étais. Trop ? Peut-être bien. Je connaissais mon pouvoir en tout cas. Je le savais depuis notre toute première rencontre. Depuis la première fois que nos corps s’étaient liés et que nos vies s’étaient entremêlées. Je savais faire accélérer son cœur mieux que n’importe qui sans doute et ça me plaisait réellement. Je savais également que cela ne dérangeait pas vraiment Nixon. Il ne s’en était jamais vraiment plaint. Enfin… Il s’en plaignait parfois sur le ton de la taquinerie. Ce n’était jamais méchant. Ce n’était jamais agressif. Ce n’était jamais un réel reproche. Alors ouais, je savais parfaitement que ma capacité à faire accélérer son rythme cardiaque ne le dérangeait pas. Et je m’empressais de lui faire savoir que j’étais au courant de cette vérité. Cette vérité qui, je devais bien vous l’avouer, me rendait plutôt heureux. J’étais heureux d’avoir un tel pouvoir sur le jeune homme. J’étais ravi d’avoir un tel impact sur mon sexy tatoué parce que, merde, il en avait également un énorme sur moi. Il pouvait me rendre fou avec un seul regard. Il pouvait me donner chaud avec une seule phrase. Il pouvait me calmer avec un seul toucher. Nixon savait me gérer dans tous les états… Dans quasiment tous les états. Panique, envie, colère, tristesse, bonheur… Et, à chaque fois, l’artiste se débrouillait comme un maître. Comme s’il avait le manuel pour me gérer parfaitement. Il avait un tel contrôle sur moi que j’étais plus que ravi de pouvoir avoir un impact sur lui. D’être capable de le rendre fou. D’être en mesure d’accélérer son rythme cardiaque. Je susurrais cette vérité et il ne pouvait pas me mentir sur ce point. Il ne pouvait pas me dire que cela le gênait que je sois si doué pour accélérer son cœur parce que je ne le croirais pas. Il aimait que je le rende fou n’est-ce pas ? Ouais… J’en étais presque persuadé. La légèreté s’envolait bien trop vite. Le sérieux ne tardait pas à revenir et mon sourire s’effaçait presque aussitôt. Mes yeux se perdaient vers le bas, vers les draps qui semblaient soudainement mille fois plus intéressants que le visage de mon sexy tatoué si proche de moi. C’était ridicule hein. Rien ne pouvait être plus intéressant qu’observer le visage de Nixon encore et encore. Rien ne pouvait être plus intéressant que de se perdre dans le magnifique regard du jeune homme sur qui j’étais installé. Néanmoins, je fixais ces draps totalement captivé alors que Nixon m’interrogeait sur la raison qui me poussait à avoir envie de voyager en Georgie. Je frissonnais malgré moi parce qu’il n’avait donc pas oublié l’interrogation qui avait quitté mes lèvres. Malgré ma tentative pour le détourner et lui faire perdre la tête, il n’avait pas oublié ma question. En même temps, je n’étais pas franchement en état pour le faire complètement cédé. Si je n’étais pas blessé, si nous n’étions pas dans cette chambre d’hôpital, Nixon serait déjà gémissant sous moi et il aurait bien vite oublié cette interrogation. Pour de longues minutes… De longues heures peut-être même. Je savais que je ne pourrai jamais lui faire totalement sortir de la tête puisqu’il était aussi têtu que moi et qu’il la garderait dans un coin de son esprit. Néanmoins, j’aurai eu le temps de trouver une jolie histoire à balancer qui pouvait passer. Là, dans cette chambre d’hôpital, je savais que la vérité risquait de bien trop vite glisser entre mes lèvres. Une vérité un peu trop dangereuse pour ma relation avec Nixon, pour notre futur parce qu’elle m’impliquerait tellement au sein de son existence. Merde… Pourquoi avais-je envie d’aller en Georgie ? Ce n’était qu’une envie qui s’était mise à cogner à l’instant où il s’était mis à me parler de cet endroit… Non. En fait, il s’agissait d’une envie qui pulsait en moi depuis de nombreuses semaines. Je voulais rencontrer la famille de Nixon. J’avais envie de me faire une place dans la vie du jeune homme qui savait tellement me faire tourner la tête et combler mon cœur. J’avais envie de découvrir la famille de ce sexy tatoué qui me rendait si heureux depuis des mois. Avais-je envie de le faire là maintenant ? Tout de suite ? Très rapidement ? Non, sans doute pas non. Je me rendais bien compte qu’il ne serait pas correct d’autant m’impliquer si je n’étais pas exclusif avec Nixon.  Le jeune homme m’interrogeait et je restais trop silencieux comme si je n’osais pas réellement ouvrir la bouche pour lui ouvrir mon cœur. C’était comme si je n’osais pas réellement lui offrir cette réponse qui pulsait si violemment à l’intérieur de ma tête. J’étais encore assez lucide pour ne pas lui laisser l’occasion de tomber comme ça entre mes lèvres pour tout ravager dans notre histoire. J’étais encore assez lucide pour empêcher la vérité de m’échapper. Néanmoins, je savais que le jeune homme n’allait guère lâcher l’affaire. Preuve en était qu’il faisait vraiment tout pour m’inviter à me confier un peu plus à lui. Il agissait avec une telle douceur et tellement d’encouragement que je m’en voulais de garder la bouche close. Zut, il faisait tout pour me prouver que je pouvais y aller, que je pouvais tout souffler sans me poser de questions puisque cela ne poserait pas le moindre problème. C’était presque comme si, silencieusement, il me promettait déjà qu’il ne partirait pas. Qu’il ne partirait jamais. Peu importait ce que je pourrais lui dire dans cette chambre d’hôpital. Mes prunelles se posaient un quart de seconde sur lui alors qu’il penchait la tête entraînant un léger sourire sur mes traits parce qu’il faisait vraiment tout pour me mettre en confiance. Il savait parfaitement comment agir pour calmer l’ambiance pesante dès qu’elle débarquait. Il ne laissait jamais l’occasion à cette ambiance de venir m’oppresser. Il savait toujours quoi faire pour me pousser à parler le tout dans un contexte où je me sentirais mieux. Nixon m’invitait à parler sans la moindre peur et, cette fois-ci, il allait même encore plus loin puisqu’il se mettait à me questionner plus précisément comme pour m’aider à mettre des mots sur la réalité qui cognait en moi. C’était comme s’il m’encourageait vraiment à lui dire ce qui se passait à l’intérieur de ma tête. C’était comme pour me montrer qu’il avait déjà les éventualités en tête et que ça ne posait pas le moindre problème. Son regard cherchait le mien qui restait résolument baissé parce que je n’étais pas encore capable de lui faire face. Je n’étais pas encore capable d’ouvrir la bouche et je savais qu’en croisant ses yeux, le flot de paroles risquait de m’échapper. Mes doigts caressaient lentement la nuque de Nixon pour me calmer. Je me rassurais de sa présence. Je me rassurais du fait qu’il était et serait toujours là même après mes mots. Et, lentement, j’y parvenais. Mes prunelles se plantaient dans les siennes et je lui confiais ce qui se tramait réellement dans mes pensées. Je lui soufflais ce qui cognait réellement dans ma tête au-delà de ce road-trip intéressant à faire en Georgie. J’aimerai rencontrer sa famille. Ouais, c’était quelque chose qui pourrait réellement me plaire. C’était quelque chose qui me faisait envie depuis de si longues semaines maintenant. J’avais déjà rencontré Nadia. J’appréciais vraiment Nadia. Et je voulais découvrir les autres membres de la famille de mon sexy tatoué. Je voulais peut-être trouver ma place quelque part aussi… Trouver ma place au sein de leur famille parce que j’étais si bien avec Nixon. Si heureux. Plus que je ne l’avais jamais hésité. La bombe était lâchée et tout le pouvoir résidait dans le camps du jeune homme à présent. C’était à lui de décider. Voulait-il m’offrir cette opportunité ? Voulait-il me la refuser ?

La réponse ne tardait pas à tomber comme souvent lorsqu’il savait que j’étais angoissé. L’artiste ne perdait pas de temps à m’offrir une réponse lorsqu’il savait à quel point le sujet me poussait à frôler la panique. Il me disait qu’il espérait que j’étais prêt à voyager si je voulais rencontrer tout le monde et il semblait amusé par ces mots. Nixon me confiait bien vite que sa famille était un peu éparpillée à la grandeur du territoire américain. Leur grand-mère vivait près d’Atlanta oui. Mais, son père et la mère de Nadia étaient à New-York. Sa mère était à Los-Angeles. Et son parrain était en résidence à Las Vegas. Wow… Ça faisait effectivement beaucoup d’endroits. Les sourcils froncés, je visualisais une carte pour dessiner le trajet entre toutes ces destinations dans ma tête. Et, en vérité, cela pourrait être l’objet d’un road-trip géant pour tout l’été ça non ? L’idée cognait un moment dans ma tête. Quelques mois sur la route à s’arrêter un peu où on voulait. Quelques mois à découvrir petit à petit la famille de Nixon. Ouais, cela pouvait être tentant. Néanmoins, mon sexy tatoué me confiait que si je voulais rencontrer tout le monde en une fois, il y avait une chance pour que cela soit faisable cet été si Grannie faisait son célèbre barbecue. Oh… Attendez… Barbecue… Cela signifiait qu’il y aurait des pêches grillés à ce moment là non ? Puis, ce barbecue me permettrait de rencontrer tout le monde en une fois et peut-être alors d’échapper plus facilement aux questions dérangeantes que si je me trouvais en tête à tête avec les personnes. Ce barbecue était peut-être une meilleure idée au moins pour la première rencontre. Rien ne nous empêcherait de faire un road-trip géant plus tard… Dans quelques années… Pour annoncer une grande nouvelle comme un mariage. Je secouais soudainement la tête. Non. Il ne fallait pas penser à ça. Il ne fallait pas se projeter aussi loin et aussi fortement. Pas alors que je n’étais pas fichu de décider d’une putain d’exclusivité. La voix de Nixon me ramenait dans le présent alors qu’il me disait qu’on pourrait sortir les motos et faire la route entre les états pour s’y rendre si je voulais. J’acquiesçais doucement tout en répondant « Je… Ouais… Venir au barbecue… Je… Ç’me tenterait bien mon amour… » Un doux sourire se dessinait sur mon visage à cette idée, à cette envie. Venir au barbecue me semblait être la meilleure des choses à faire et j’avais réellement envie de vivre ça. Si Nixon le voulait. Si nous étions toujours ensemble dans quelques mois. Si je ne foutais pas tout en l’air avant. J’acceptais sa proposition de sortir les motos, de faire la route et de rencontrer tout le monde à ce barbecue. Ouais, ça me plaisait totalement. Et… Attendez… Je venais d’appeler Nixon ‘mon amour’, non ? Le surnom avait glissé si naturellement entre mes lèvres que je n’avais même pas percuté sur ce que je soufflais. Non. Même là, à cet instant, je ne réagissais pas puisque cela me semblait simplement normal. Cela me semblait juste si naturel de lui offrir ce surnom après lui avoir confié que je l’aimais. De toute manière, si jamais le surnom dérangeait Nixon, il me le ferait rapidement savoir non ? Il n’hésiterait pas à me dire que je ne pouvais pas l’appeler comme ça s’il n’aimait pas. Il n’hésiterait pas à me dire qu’il ne voulait pas que je l’appelle de cette manière si ça le gênait vraiment. J’attendais quelques secondes et rien ne semblait venir. Pas la moindre interdiction et c’était tant mieux parce que ça lui allait bien ce surnom. Je réprimais soudainement un bâillement alors que la panique se mettait à pulser à l’intérieur de mon être comme pour me rappeler que je me remettais à peine d’un événement qui aurait pu être plus tragique. Puis zut, parler d’autant de choses m’avaient sans doute épuisé émotionnellement. J’étais déjà tellement fragile à cause de ces cauchemars et de cette panique incessante qui collait à ma peau. J’avais passé une nuit des plus horribles et des plus courtes. J’étais également fatigué de cette douleur qui ne semblait jamais cesser. Et, bien évidemment, les efforts physiques que j’avais commis pour m’installer sur Nixon avait dû jouer dans la balance. Malgré tout ça, malgré cette fatigue cognant, je refusais de dormir. Je ne voulais pas que l’ascenseur émotionnel épuisant puisque gagner. J’étais tellement effrayé de tous ces cauchemars que je pourrais faire à nouveau en fermant les yeux. Je n’avais absolument aucune envie de me plonger dans un quelconque sommeil. Je n’avais aucune envie d’offrir la possibilité aux images de venir me charcuter à nouveau. Non. Il fallait que je m’occupe. Il fallait que je me réveille. Et, pour cela, j’avais la diversion parfaite. Mes mains quittaient la nuque de Nixon se posant à plat sur son torse par dessus ses vêtements tandis que je susurrais sans la moindre hésitation que j’avais envie de lui. Ce n’était que la vérité absolue. De toute manière, j’avais tout le temps envie de Nixon. Toute la journée. Toute la nuit. Je ne serai jamais assez rassasié du jeune homme. Jamais. Mes mains glissaient lentement contre lui tandis que mes prunelles ne quittaient pas les siennes. Voyait-il tout ce désir qui pulsait rien que pour lui ? Voyait-il tous ces sentiments que je ressentais à son égard ? Je mordillais ma lèvre espérant le faire craquer. Et… Non… C’était perdu. Nixon arrêtait mes mains. Il les arrêtait si réellement gardant mes mains entre les siennes alors qu’il me rappelait doucement qu’il m’avait dit non. Une moue de gamin boudeur se dessinait aussitôt sur mon visage. Je n’étais pas heureux qu’on me supprime ce dont j’avais tant envie. Mon sexy tatoué ne tardait pas à reprendre la parole pour me dire que je ne devrai même pas être installé comme ça. Il faisait un signe de tête pour désigner ma position à cheval sur ses genoux. J’ouvrais la bouche m’apprêtant à répliquer que je m’en fichais totalement parce que j’étais bien là et que je me sentais tellement en sécurité. Tellement plus que dans ce lit trop blanc et si froid. Cependant, Nixon ouvrait de nouveau la bouche avant moi. Il me disait que s’il me prenait ici et maintenant, nous allions avoir des ennuis. Du personnel risquait de rappliquer pour sûr et il ne pourrait plus venir me voir. La moue boudeuse s’intensifiait sur mon visage. Et il continuait me disant de ne pas dire le contraire. C’était sûr qu’il y aurait quelqu’un pour nous entendre. Il ne m’avait jamais connu muet. Mes joues se coloraient soudainement de rouge alors que je baissais les yeux. Il était vrai qu’avec Nixon, il m’était foutrement difficile de rester silencieux… Non… En fait, avec qui que ce soit… J’avais du mal à être silencieux. Avant même que je ne puisse répondre pour lui proposer d’essayer quand même, les lèvres de mon sexy tatoué s’écrasaient sur les miennes. Un baiser énergique dans lequel je m’abandonnais totalement. Un baiser qui se calmait de plus en plus au fil des secondes. Un baiser qui devenait de plus en plus doux comme pour faire lentement baisser la température dans la pièce. Nix’ passait mes deux mains sous l’une des siennes m’empêchant toujours de continuer à descendre mes mains sur son corps. Son autre main glissait dans le bas de mon dos comme pour éviter que je ne me blesse. Comme pour éviter que je ne glisse, que je ne sombre. Mon cœur se mettait à cogner plus fort dans ma poitrine. Il se mettait à cogner si agréablement parce que, merde, j’aimais tellement la façon qu’il avait de prendre soin de moi. Le baiser ne s’arrêtait pas. Il ne s’arrêtait plus. Nos lèvres ne cessaient jamais de se frôler. Nous ne cessions jamais de nous embrassant nous redécouvrant sans cesse, nous apprivoisant incessamment. C’était agréable. C’était rassurant. Je me sentais si bien dans cette bulle. Une bulle qui n’éclatait même pas lorsque Nixon s’éloignait pour murmurer que je devrai me reposer. Ce ‘mon raton’ qui passait entre ses lèvres me faisait frissonner délicieusement. Les yeux à moitié fermés, je soupirais longuement comme prouvant à quel point l’idée ne me plaisait pas, mais comme prouvant que j’étais prêt à capituler. Moi, le gosse incertain qui avait si peur de s’abandonner au sommeil. Je sentais mes paupières de plus en plus lourdes alors, lentement, je babillais « Tu… T’m’aides à me recoucher steuplait ? » Parce que je ne me sentais aucunement capable de faire une quelconque gymnastique pour éviter de me blesser et me réinstaller correctement dans mon lit. Il serait plus simple que Nixon me soulève et me ramène à ma place. Tellement plus simple. Foutrement moins fatiguant pour moi. S’il voulait vraiment que je me repose, il allait devoir m’aider à rejoindre ce lit qui pourrait m’accueillir. Ce lit que je rêvais tant de quitter pourtant. Mes lèvres venaient frôler celles de Nixon en une innocente caresse alors que, taquin, je ne pouvais m’empêcher de susurrer « N’empêche j’suis sûr que j’pourrai être silencieux… » Et j’acquiesçais tout seul à mes mots comme si j’y croyais stupidement, illusoirement. C’était comme des propos lancés comme ça qui pourrait peut-être servir de défi entre nous un jour. Ouais, ça pourrait être amusant. Mais, pas pour tout de suite. Même si je rêvais que Nixon me fasse l’amour pour me replonger dans la réalité, même si je crevais d’envie qu’il m’entraîne dans la salle de bain de la chambre pour me faire sien sous la douche, je sentais la fatigue pulser de plus en plus maintenant que je l’acceptais. Je finissais même par bâiller avant de demander soudainement « Dis… Tu restes jusqu’à ce que je m’endorme hein… Et tu… T’reviens ce soir…? » Je voulais simplement l’entendre me le confirmer encore une fois. Je voulais juste être sûr que je n’avais pas rêvé tout ça. J’avais simplement besoin d’être rassuré. Rassuré avant de me faire engloutir par l’enfer du métro qui reviendrait à coup sûr me faucher sitôt que je serais plongé dans le noir et la solitude du sommeil.

@Nixon Sherwood
(Neal T. Hood-Spritz)

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