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« it ain't over 'til it's over » ∇ ALEXITO

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Conduite approximative, stop qu'on glisse, priorités qu'on oublie. L'Audi de Callaghan s'affranchit de quelques règles élémentaires du code de la route, et à peine a-t-elle envoyé ce message, qu'elle n'attends pas la moindre réponse, et décide de réduire la distance entre Halgrove et elle. C'est que c'était simple, d'éviter de trop de le croiser, de faire comme si la soirée n'avait pas existé -ou pas dans ces rapprochements là- ; c'était simple, avant qu'on s'amuse à le mettre dans un métro et qu'on fracasse les wagons. Elle avait allumé la télé, elle avait vu les images. Et maintenant, elle manquait d'air. Demoiselle en apnée, qui déboule à l'hôpital, qui croit voir chaque proche sur chaque brancard qui passe. Doit cligner des yeux pour y voir disparaître ce voile biaisé. « Quito. » Le médecin qu'elle a attrapé par le bras, il comprend rien. « Halgrove. Il est où ? » C'est le chaos, et le médecin se défile sous ses doigts qui ne luttent pas. Evidemment qu'il en sait rien. Vous n'êtes qu'une foule de blessures sans nom, sans presque d'identité, juste des victimes d'un accident qui les submerges. « Dites-moi au moins où vous mettez les blessés légers ! » L'homme se contente d'un vague signe pour désigner le fonds du couloir, avant de disparaître pour une nouvelle urgence. Les yeux traînent, parce que ses idiots de meilleurs amis n'ont pas répondu à ses messages, et que son cœur s'amuse de palpitations inquiètes. Abelard et Deirdre ne devraient pas traîner leurs carcasses dorées dans un métro. Mais, Jude, lui, c'est parfaitement son style. Alors le téléphone a le volume au maximum, quand elle arpente le couloir pour chercher celui qu'elle sait présent. A peine abîmé, qu'il a dit. Sauf qu'elle ne le croira qu'une fois qu'elle l'aura sous les yeux. Tire plusieurs rideaux, oublie la pudeur des blessés. Elle vous retournera un hôpital, jusqu'à ce qu'on lui livre son prisonnier. Au quatrième rideau, le battant semble reconnaître avant le regard. Le soulagement qui dégage la brique au-dessus de l'estomac, et : « Putain, t'es là ! » le pas veut se presser, mais c'est qu'elle butterait presque contre une espèce d'infirmière, affairée autour de sa cheville, qui glousse. Si, j'vous jure qu'elle glousse. Fait gaffe aux expressions de ton visage Callaghan, on les lit trop facilement. La langue claque contre le palais, et elle prévient : « Y a assez de bandage, là. » Fait encore un tour, et c'est autour de ton cou que j'le finis. Hum ? Quoi ? Non, on peut pas penser ça ? Ouais, non, on enrobe tout ça d'un sourire dégoulinant de complaisance. « Enfin, il me semble. C'est vous la spécialiste après tout. » Mais, t'as compris le message.

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J'ai encore les images qui défilent devant mes yeux. Les cris, l'agitation, les larmes. Et moi, incapable d'empêcher la chute de Reyna qui s'est retrouvée à l'autre bout du wagon, happée par d'autres personnes. J'ai senti ma vie s'arrêter au ralenti à partir du moment où je l'ai perdue de vue et que j'étais incapable de la retrouver pendant de longues secondes interminables. Faut savoir que le courant s'est arrêté, qu'il faisait sombre dans ce métro, juste avant que les lumières de sécurité se mettent en route. J'ai pas senti tout de suite que je boitais. J'ai même forcé sur mon pied à plusieurs reprises pour marcher entre les corps qui gisaient sur le sol, pour retrouver ma filleule à l'autre bout du quai. Je l'ai serrée fort contre moi jusqu'à ce que les secours arrivent. J'ai vu la scène dehors, les autres wagons plus abîmés que le notre. L'enfer sur terre. Même maintenant, à l'heure actuelle, alors que je suis assis sur le bord d'un lit à l'hôpital, j'entends encore ces crissements et ce bruit perçant qui va surement hanter mes nuits à tout jamais. Je cligne des yeux, je retrouve mon attention sur l'infirmière qui me fait mon bandage autour de la cheville. Heureusement que les antidouleurs font effets dans la perfusion, je dois bien avouer que la douleur était méchante. L'infirmière me sort une phrase et je souris distraitement, alors qu'elle se marre. J'ai pas écouté, je suis encore dans mon monde. Puis soudain, le rideau se tire et un parfum familier vient remplir la pièce. Alexis. Soulagé qu'elle soit là, qu'elle n'ait rien. Je suis comme un petit gosse à qui on présente un kinder surprise après une dur journée à l'école. Heureux, je ne sors pas un mot pour le moment. La pforzheimer s'entête à vérifier que mon bandage est suffisant. L'infirmière, piquée à vif par la découverte que mon coeur semble déjà pris, se tourne vers Alexis. « si vous n'êtes pas de la famille, je vais devoir vous demander de patienter dans le couloir. » je lève les yeux, surpris. Depuis quand un patient aux urgences n'a pas le droit d'être accompagné d'une personne ? Famille ou pas. Avant de laisser la brune répondre, je rétorque, spontanément. « ce n'est pas de ma famille non, c'est ma petite-amie et je veux qu'elle reste. » je dis d'un ton ferme. Je m'en veux de lui faire fermer son clapet alors qu'elle s'est montrée très gentille avec moi, mais je refuse qu'on décide de qui peut rester ou pas. Celui qui n'a pas de famille, il fait comment ? il reste tout seul comme ça ? Bref, ça a eu le mérite d'être clair. Alexis est ma petite-amie. Le terme est enfantin. J'ai eu les tripes de le dire. Sur le moment. Car j'ose pas regarder Callaghan depuis que ma bouche a craché ces mots. On se l'est pas dit officiellement, on le comprend à notre façon. Notre relation est atypique. « s'il vous plait. » des mots maladroits pour me rattraper d'avoir été un peu trop autoritaire dans mes paroles. Je suis un gentil garçon, j'aime pas hausser le ton quand je parle aux gens.


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Ca va pas, d'accord ? Ca va pas, rien ne va. On peut pas lui faire ça, débarquer avec un métro qui se casse la gueule, et la voir se débrouiller avec cette idée qu'il a été ballotté dans cet enfer. Y a des gens qu'il faut pas abîmer, parce qu'ils sont déjà trop flingués. Faut les laisser tranquille, les laisser s'habituer à leurs propres cicatrices, aux souvenirs déjà suffisamment sombres. Ca sert à quoi d'en rajouter, hein ? Alors allez, Callaghan, maudit ce dieu auquel tu ne crois pas. Tu crois en pas grand chose, tu m'diras. Mais, tu crois en Quito. En le fait qu'il apportera quelque-chose à l'humanité, un truc positif, qu'il rendra le quotidien de certains plus beaux. Le tien, déjà. Rien qu'avec un soir. Rien qu'avec quelques semaines, y a longtemps. Ca te suffisait, un beau moment, y a pas besoin de tout gâcher avec des mots. Mais ça c'est pour plus tard. Déjà, y a cette infirmière qui relève ses yeux belliqueux vers toi, qui comprends que t'es pas juste là pour t'assurer que ton pote va mieux. Qu'il y a autre-chose, dans le réconfort que la typée ressent rien qu'à l'idée de le voir. Dans la mine qu'il tire, le vice-président. Dans le regard qu'ils échangent, heureux de se voir sans le verbaliser. Alors, faut qu'elle dégage l'infirmière. Parce que la mâchoire se serre, parce qu'elle a pas la patience nécessaire pour la politesse, Alexis. Parce qu'il réponds sans filtre, qu'il s'en fout des accidents de voiture que ça provoque dans la tête et le cœur de la « petite amie », ils sont pas d'accords, alors ça s'entrechoque et y a ce mouvement à peine perceptible de recul. Les doigts se posent, s'agrippent plutôt, au barreau de la tête de lit, pour forcer le corps à ne pas s'enfuir. Il piège, Quito, il sait qu'elle peut pas lui abîmer le cœur, qu'elle s'en remettrait pas de voir son nom sur une de ses cicatrices. On a jamais vu si beau et délicat bourreau. « Y a pas des urgences ? » La patience s'est barrée, et la Pfo lâche son support, pour tirer davantage sur le rideau. Allez, j'aide à ta sortie. « J'entends des gens hurler, j'crois qu'ils ont besoin de vos compétences. » Ca dégouline d'arrogance, mais, le type à la jambe transpercée d'un tube en métal aide, en s'égosillant au même moment. Intruse se casse, non sans jeter un regard obscurci. Referme le rideau, les enfermant dans cette parenthèse de tissu. Inspire, puis se tourne vers Il. Un fin sourire s'installe aux commissures, avec une pointe de malice. « On parie qu'elle est entrain de se dire que tu mériterais une autre petite-amie ? » J'voulais pas aborder direct le sujet, mais tu vois, ça défile en boucle dans mon esprit. Les billes descendent sur la cheville. « T'as mal ? » Soit normale Lex, pense d'abord à l'accident.

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J'esquisse un smile satisfait quand je vois l'infirmière se faire expulser par la bombe qu'est Alexis. Vraiment, c'est jouissif. Je ris intérieurement mais ça me provoque des douleurs alors je me contente juste de faire un grand sourire. Alexis, elle a le don de vous clouer le bec, comme vous clouer au sol en moins de deux. C'est pas le genre de femme à se laisser faire et c'est ce que j'admire le plus chez elle, je crois. Sa façon de te dire merde quand elle n'est pas d'accord. Là, l'infirmière la dérangeait, hop, quelques phrases bien placées et là voilà de l'autre côté du rideau. Je peux pas m'empêcher de grimacer en voyant mon voisin, dans un état pire que le mien. Mais je reporte assez vite mon attention sur Callaghan qui se rapproche de moi. Je prends ma jambe délicatement pour la pousser le côté, histoire de lui laisser un peu de place si elle veut s'asseoir sur le lit. Je rigole faiblement à sa réflexion et je réponds : « elle a pas arrêté de vouloir prendre ma tension, en m'ordonnant de me déshabiller, soit-disant pour avoir plus de facilité. » je soupire. Je suis un bon comédien quand je m'y mets. Et regardez juste l'expression de son visage, et ce regard foudroyant qu'elle me lance. Je lève mes mains, la paume ouverte. « ça va, je déconne, c'est pas vrai. » je suis amusé par ma propre blague, tellement que ça me donne mal aux côtes. Surtout, ne pas l'inquiéter. Bien sûr que j'ai mal, mais je préfère lui faire croire du contraire. « non, les anti-douleurs sont magiques. j'ai plus mal aux côtes qu'à ma stupide entorse. » des minis fissures à cause de la chute, c'est pas bien grave, ça va se réparer tout seul mais c'est douloureux, à chaque fois que je gonfle ma cage thoracique. Spontanément, j'attrape sa main pour la rassurer, mais je la sens... je sais pas, pas très réceptive à ce contact. Comme si quelque chose la tracassait. J'ai dit un truc qu'il ne fallait pas ? Ouais. C'est justement ça Quito. Alors je vais lancer le sujet de conversation, spontanément, comme je suis. « Lex... si le mot "petite-amie" t'a fait peur, je suis désolé. C'est sorti tout seul. » je roule des yeux et je soupire.  Après la nuit passée ensemble, même si on ne s'est pas dit clairement les choses, on s'est quand même fait des promesses, celle de ne plus se lâcher, de ne plus se perdre. Je lui ai avoué mon attirance, elle a répondu à mes baisers et bien plus encore... faut que je sache si on se lance dans la même chose tous les deux ou si c'est à sens unique.


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Y a le monde qui s'effondre derrière ce rideau, et vous, vous, y a que votre histoire balbutiante qui compte, ce truc qui sait pas encore marcher, qui débute, ce truc où Lex avance à tâtons, alors que Quito la tire par la main pour la faire accélérer le pas. J'sais pas comment tu fais pour pas avoir peur. Comment tu fais, pour foncer dans l'mur comme ça, sans même freiner. Pour arborer ce sourire sublime, dans le chaos de cet hôpital. Ca le tiendra à distance de nous, c'est sûr. L'infirmière qui dégage, et l'homme qui s'amuse de ce qu'a laissé transparaître Callaghan. La jalousie dégouline encore de sa langue. C'est qu'elle a jamais été très douée pour dissimuler ses excès d'émotions, la demoiselle. Surtout quand ça le concerne. Et, ça marche encore. La mâchoire qui se serre, et un « Qu'est-ce qu'.. » sifflé entre ses dents, et interrompu par l'hilare. Okay, faut garder la face maintenant Lex, faut redescendre en pression, et te rasseoir tranquillement, toi qui t'étais levée. Hurler à l'agression sexuelle dans un hôpital rempli de souffrance, c'est peut-être pas le plan du siècle. Surtout quand l'argument sera qu'on a .. trop touché la cheville de ton.. ami-crushd'adolescente-dernierhommeàavoiranimétonlit. Puis, t'expliqueras que tu sais pas comment l'appeler, mais que lui, il sait. Il sait toujours mieux que toi. « Tout ça pour jouer les grands blessés en boitant. » Arme ses lèvres d'un fin sourire taquin. J'peux en rire, si la douleur ne t'irradie pas trop. Si j'évite de l'inviter dans l'organe prioritaire. Faudrait pas survivre à un crash de métro, et finir par se vautrer à l'arrivée. Juste parce qu'une fille est pas foutue de faire un choix logique, d'écouter ses lèvres qui brûlent et son palpitant qui s'enflamme. Les signes sont clairs, et elle fait semblant de ne pas les entendre. Adolescente flippée, qui était pas capable de te dire que tu lui plaisais. Qui n'sait pas vraiment le formuler encore, aujourd'hui. C'est sérieux, et elle, elle bifurque, prenant le chemin aisé de la fuite. Se rapproche légèrement de lui sur le lit, pour le bousculer de son épaule. Regarde comme je sais répondre à côté, avec malice :  « T'es sous anti-douleurs. Tout ce que tu diras, ne pourra être retenu contre toi. » Les lèvres se pincent, et les prunelles dévient, de la bouche masculine à son regard à lui. Ouais, elle se dit que si elle avait ce titre là, elle pourrait les embrasser quand l'envie lui prends. Comme maintenant. Regarde autour d'elle, soufflant : « J'devrais peut-être en prendre moi aussi. » Des anti-douleurs, me shooter avec, et attendre demain, que ça passe. Malaise palpable. Inspire profondément, bruyamment. Laisse un léger silence, rompu : « Tu l'penses vraiment ? » A ce terme, là, et tout ce qui avec ? « Parce que tu viens de frôler la mort, et, j'comprends que.. j'sais pas, t'as pas envie de perdre de temps. » Ces révélations qu'on a, quand la faucheuse vous laisse une chance. Elle est debout désormais, et ses bras se croisent contre son ventre. Protection. « Tu peux pas me dire ça aujourd'hui, et demain regretter. » Parce que j'sais pas faire, et tu vas bien finir par t'en rendre compte.


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Un large sourire se dessine sur mon visage. Bon, pas besoin pour Alexis d'me dire qu'elle est jalouse. Elle le montre assez bien. Et c'est un sentiment de satisfaction que j'avais perdu depuis longtemps. Quant à moi, c'est tout l'inverse. Je peux montrer mon affection, sans pour autant montrer ma jalousie. C'est simple, je la montre pas. A partir du moment où je fais confiance à la personne, c'est à deux cent pourcent. Je ne me mets pas des doutes dans la tête, tout ça. Je me laisse vivre, quitte à tomber de haut s'il le faut. Quand j'y pense, mes ex-copines n'étaient pas jalouses non plus. Je pense que c'est quelque chose qui se créé dans les deux sens. Si je montre à Alexis que je suis jaloux pour x truc, elle va encore plus montrer sa jalousie, et ça va exploser. Je vous dis, je suis pas le petit-ami parfait, mais y'a des choses qui sont plutôt cools avec moi. D'ailleurs en parlant de ça, je ne sais même pas si je dois dire qu'on est ensemble ou pas. Un couple, je veux dire. Tu sais, ce genre de promesse qu'on se fait de vouloir passer de "je" à "nous", de vouloir le bonheur de l'autre, tout ça. Quelque chose qui tétanise la belle Callaghan, malgré tous les efforts que je fais pour essayer de la mettre à l'aise. Je lève un sourcil en lâchant un petit soupir. « qu'est-ce que tu racontes ? » des antidouleurs pour quoi ? Tu souffres ? C'est moi qui te torture à ce point ? Je l'observe se relever, puis se tenir debout, les bras croisés, face à moi. Pourquoi tu prends cette posture aussi sérieuse Lex ? Maintenant, c'est moi qui ai les boules. Perdre mon temps ? Car c'est ce qu'elle pense elle ? Qu'elle perd son temps avec moi ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. Je me pince les lèvres et tout à coup, la douleur à mon pied remonte. Comme si elle voulait se confronter avec celle de ma poitrine. « je crois que j'ai assez perdu mon temps à t'attendre, tu crois pas ? maintenant que t'es là, que j'suis là et que... bref, qu'on est là tous les deux, j'ai l'impression que j'ai enfin quelque chose à faire de ma vie. » je souris en coin. Mais c'est vrai. Enfin, j'exagère un peu dans mes paroles. Je ne dis pas que ma vie avant toi était pourrie. Mais je sais que depuis que t'es revenue, je la découvre sous un nouvel œil et c'est la chose la plus palpitante que j'ai jamais vécue. Je me redresse légèrement et je tends le bras pour attraper sa main, qu'elle cesse de se tenir comme une petite vieille boudeuse. « prends pas cette posture sérieuse avec moi. détends-toi ok ? t'as la trouille, je le vois bien et je veux pas que tu te foutes une pression monstre parce que t'as peur de tout foirer. » je tire un peu plus sur sa main pour qu'elle se rapproche de moi et qu'elle coince ses jambes contre le bord du lit. « je veux être ce gars-là, ton gars, car putain, je serais incapable de te laisser à quelqu'un d'autre. » ça c'est sur. Je préfère prendre le risque avec elle plutôt que de la laisser et qu'un jour, quelqu'un prenne ma place. Là, peut-être bien que tout à coup, je vais finir par être jaloux, et ça risque d'être explosif.


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Qu'est-ce que je raconte ? J'en sais rien, j'suis tétanisée j'te dis. Je sais plus quoi faire de mon corps, qui se lève, s'assoit, qui se relève, qui tournerait en ronds si j'avais pas si peur de t’abîmer. J'aurai peur de t'aimer trop fort, de me détourner tout aussi fort. Que tu te détournes, aussi. Qu'elles soient toutes plus douces, plus attentionnées, toutes faites pour toi. Et, pas moi. J'sais pas si j'suis faite pour grand monde. Avec Il, j'avais des certitudes, puisque la violence était réciproque. Avec Il, j'avais pas peur des égratignures, j'avais pas peur qu'il chute. Tu mérites mieux que ça, toi, tu mérites les certitudes, le calme, la constance. Tu mérites qu'on te te demande, supplie, de s'faire une place à tes côtés. Pas qu'on trépigne, qu'on ai ce ventre qui se contracte. Le battant flippe, il essaye d’étouffer les variations de rythme. Tu es cet apaisement dont il a besoin, mais, quand on te donne là, comme ça, sur un plateau, ce que ton existence réclame, on cherche les failles. Y a quoi, entre les lignes ? Y a quoi, que tu me caches ? Y a toujours un truc qui déconne. J'suis tellement occupée à essayer de trouver comment ça pourrait se casser la gueule, que je ferme les yeux sur la lumière que tu m'offres. Mais, le corps se délie légèrement, quand il vient chercher ses doigts, qu'elle les serre légèrement entre les siens. Allez, amène-moi vers ton soleil. Réchauffe-moi de quelques rayons. Les traits se détendent un peu, et on peut voir un fin sourire se pointer aux commissures. Allez, parle encore un peu, y a la voix qui communique directement avec le battant. Comme si ce dernier s'était confié, qu'il avait tout déballé, pour que tu comprennes, et que tu dises exactement ce qu'il a besoin d'entendre. « Je sais pas faire, je sais pas... » Inspire, et se laisse happer, les jambes qui se confrontent contre le lit. « Je me barre quand ça devient trop difficile. » Les combattants ça m'fait pas peur. Mais, me livrer, me balader le cœur à poil, ça me terrifie. La salive acide. « J'ai pas été très courageuse par le passé. » J'ai laissé partir ; j'ai fais partir. Ca m'réveille encore la nuit, quand l'air me manque et que la culpabilité m’étouffe. Les prunelles s'attardent, se tranchent d'une sincérité. « Je veux pas qu'un jour, tu me détestes. » Je m'en remettrais pas, je le sais. Les doigts se posent sur les traits masculins. « Mais, j'supporterais pas de te voir dans d'autres mains que les miennes. » Je leur ai donné leur chances aux autres. Maintenant c'est la mienne, de chance. C'est la notre. Les lèvres s'approchent, et soufflent : « Promets-moi que ça ira, qu'on se lâchera pas, qu'on est plus solides que les autres. » Et, les lèvres se scindent en un sourire en coin. « Et promets-moi que tu ne me donneras jamais de surnom ridicule. » Le mon chaton, mon ego supportera pas.

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Alexis me montre tous les signes d'une fille instable en couple. Tout devrait me faire fuir, mais non, je n'ai pas peur. Je reste zen. Deux de tensions, mon tempérament monte rarement dans les tours. Je pense que la seule fois que je me suis réellement énervé sur quelqu'un, où j'ai senti mes nerfs exploser, ce devait être contre mon géniteur. Le reste du temps, je suis posé, comme si je vivais sur un long fleuve tranquille alors qu'il est tout sauf calme. J'entends que ça peut être compliqué, qu'elle peut tout plaquer du jour au lendemain, mais j'vois pas les signaux d'alarme. J'écoute, simplement, mais ça ne me percute pas en pleine face. J'ai envie de me sentir vivre, de me laisser aller. Et je sais qu'au moindre soucis avec Lex, je serais le premier à essayer de calmer les choses et d'trouver des solutions. Je veux dire... je veux notre bonheur à tous les deux, et s'il faut y aller lentement, on ira lentement. Je suis pas quelqu'un qui me précipite sans réfléchir. Moi mon choix est fait depuis un moment déjà, peut-être depuis toujours. Si la Callaghan a besoin de plus de temps pour assimiler, accepter tout ça, je lui laisse. A partir du moment où on se donne une chance, faut savoir laisser du temps au temps. La confiance dans une relation peut pas se pondre du jour au lendemain. Elle en a vécu des belles et des moins belles, tout comme moi. J'essaye tant bien que mal de ne pas lui mettre la pression mais elle est totalement tétanisée. « tu t'accroches trop au passé, essaye de... souffler et de regarder vers l'avenir mh ? ça semble dur mais regarde. regarde-moi. j'veux que tu me regardes dès que tes angoisses du passé viennent te faire chier, ok ?  » un exercice peut-être difficile pour elle, jeune femme qui reste bloquée par ses déceptions antérieures. Pourtant, je tente de lui donner des ondes positives, d’apaiser ses craintes. Je veux qu'elle laisse de côté ses pensées et qu'elle se focalise juste sur mon regard. Je ferme doucement les yeux, tandis que je sens son souffle contre mes lèves. Pouah, c'est fou ce que ça me procure comme sensation. J'attrape à mon tour sa joue, mon pouce venant jouer avec la petite fossette au creux de son sourire. « d'accord bébé. » je la nargue, évidemment. Je me redresse de quelques centimètres pour venir attraper ses lèvres et lui offrir un tendre baiser. Des frissons se réveillent au creux de ma nuque. C'est tout ce dont j'avais besoin après la terrible journée que j'ai eue. On entend des gens qui hurlent la mort autour de nous, mais pourtant, je me suis jamais senti aussi bien que maintenant. « on ira loin Lex, je le sens au fond de mes tripes que toi et moi c'est pas bateau. » je me recule doucement pour venir m'adosser contre l'oreiller dans mon dos. Je regarde ma jambe en grimaçant avant de dire : « je ferai le nécessaire pour que tu sois comblée... mais là, si tu peux demander à l'infirmière de me donner un antidouleur en plus, c'est moi qui serais comblé. » je soupire. Je parle d'avoir un antidouleur, pas de voir l'infirmière en kiffe sur mes abdominaux.


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Le truc, c'est que j'y crois pas. C'est trop facile, c'est même pas douloureux. Ca fait pas mal, quand tes doigts se posent sur moi, ca fait pas mal, les phrases qui passent tes lèvres. Ca soigne, ça panse, ça réchauffe les sens, ça brûle les reins, et c'est délicat sur les plaies. T'arrive avec ton espèce d'insouciance, toi et ton bagage, et ton dos pleins de cicatrices, t'arrive et tu m'attrapes au passage. Je sais pas faire, suivre sans râler, sans vouloir tirer de mon propre côté pour rentrer dans la lutte. Je sais pas faire, mais avec toi je veux bien apprendre. Parce que t'as l'air d'être d'accord avec l'idée de me pardonner, encore et encore, d'accepter quand je parlerai trop vite, ou pas assez. Quand je saurai pas faire, le romantisme d'un couple, la délicatesse d'une femme aimante. Quand mon battant se gravera de tes lèvres, à force que tu souffles contre ma peau. Quand je saurai plus les enlever, ces initiales. Qu'elles y étaient déjà, à peine effacée. Tu repasses dessus, tu rappelles au palpitant qu'un jour, il a battu pour toi. Il s'est emballé sur ton passage. Fallait juste mettre à jour les données, et enflammer ton passage. Et elle repousse les traits de l'effronté, avec un rire qui s'fraye un chemin dans la gorge, qui s'en fout que le reste du corps flippe. Parce que c'est Quito, et qu'à ses côtés, tout ira bien. Les doigts se posent sur la mâchoire, et menace : « J'te jure qu'un jour je vais venir à la Currier, et j'te foutrais la honte avec le surnom le plus ridicule que je trouverais. » Menace enrobée de sucre, plongée dans cette envie de faire comme les autres. Ceux qui croient aux jolies fins, ceux qui gobent les contes, qui ne préfèrent pas connaître la vraie histoire. Aujourd'hui, et peut-être même demain, je choisis de croire en toi, en nous. Puisque tu balayes mes non, que tu argumentes contre chaque crainte. Dans ce concours d'éloquence, tu gagnes. Et la peau dit d'accord, quand les lèvres se croisent. Le corps n'a pas assez d'un souvenir aux allures d'hallucination. C'était peut-être pas moi, cette brune qui s'emmêlait dans les draps avec ce type aux cheveux bouclés. J'sais pas, faut que je me rappelle. « T'en as emballé beaucoup des filles avec cette phrase ? » La malice à la bouche, et le corps qui se hisse sur le lit, venant chercher les lèvres adverses, pour un baiser qui s'appuie. « Parce que ça marche super bien. » Mais, c'est quelque-chose que tu sais faire Quito. Donner l'impression qu'on est particulière, unique. Le penser sûrement, aussi. C'est peut-être ça qui te rends si convaincant. Y a le cœur en feu, et le ventre qui se serre. Les prunelles s'enrobent d'une délicatesse nouvelle. « On essaye.. je crois en tes tripes, et je peux pas te laisser partir, cette fois. »  Qu'importe la descente, quand la montée est si jouissive. Qu'importe la douleur, si tu m'accordes un instant de douceur. Amazone fait du corps blessé son fidèle destrier, s'amusant de ce droit qu'on lui octroie. Parce que maintenant, t'es un peu à moi. « Je vais chercher l'infirmière, juste pour que tu le redises. » Un baiser bref sur les lèvres, et elle se dégage de l'être douloureux pour retrouver le sol. Un pas, et la gamine se retourne. « Tu sais, que j'suis ta petite amie. » Cette fois, j'aurai pas besoin de tenir un montant de lit, cette fois, je foirerai pas la réaction. Alors, vite, va chercher l'idiote, insiste lourdement. Parce qu'il y a plus urgent, mais plus urgent, c'est pas Quito. A force d'usure, elle vient changer la perfusion. L'infirmière devient membre du paysage. Dehors, l'odeur de l'hémoglobine prends les tripes. Ca aurait pu être toi. S'assoit sur le bord du lit. « Tu restes pas tout seul ce soir. J'te ramène, et je reste. » C'est comme ça qu'on fait normalement, non ? Les doigts qui attrapent les masculins, et le regard qui se pose enfin sur la soigneuse. « Vous évaluez à combien de temps la pause.. d'activité physique ? » Qu'elle balance la maline, les lèvres pincées dans le mouvement suivant, histoire de ne pas se vendre dans un gloussement trop flagrant. Ca Quito, c'est parce que c'est chacun son tour, de s'retrouver embarrassé.

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it ain't over 'til it's over
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Je suis pas un beau parleur, mais faut croire que j'arrive à sortir de belles paroles qui font plaisir, et dont je les pense. J'ai cette simplicité, ce charisme si naturel à mettre les gens à l'aise, à penser toujours positif, quoi qu'il advienne. Donc rassurer Alexis sur nous deux, c'est chose facile pour moi. Du moins, pour le moment. Car je risque peut-être d'être à court d'argument un jour. J'peux pas être le seul à continuellement vendre notre relation. J'veux dire par là que si jamais c'est à mon tour de douter, qu'elle arrivera à apaiser mes mauvaises idées. Y'aura du chemin, je le sais ça, mais je pense qu'elle en sera capable. Honnêtement, après une relation chaotique avec une princesse, puis une autre avec une gonzesse amoureuse d'un autre, le cas Alexis, je le prends à bras ouverts. Sincèrement. J'éprouve facilement de l'attachement aux gens, à tout ce que je touche. J'suis comme une éponge, j'aspire les ondes de mes voisins, je peux même lire leurs auras, si je suis assez fort. Et je peux vous assurer que ce que m'envoie la Callaghan, c'est le truc le plus puissant que j'ai jamais ressenti. Elle dégage quelque chose de fort mais elle ne le sait pas encore. Faut pas que j'oublie qu'elle est brisée, au fond d'elle, et qu'ensemble, on essayera d'apaiser tout ça, la convaincre que se donner une nouvelle chose en amour est une bonne chose. « non, t'es la toute première.  » je souffle contre ses lèvres et je profite encore de ce baiser réparateur qui fait du bien. J'évacue le stress de la journée, la douleur de mon crâne à force de cogiter, je me permets de lui donner un peu de mon poids sur ses épaules, juste quelques secondes, le temps que je souffle et que mon cœur se souvienne pour quoi il bat. Pour qui il bat. 'On essaye', rien que ces mots, ça me remet le moral. Je me contente de la regarder d'un air mi-tendre et mi-amusé à la fois. Elle se lève, gaiement, comme si on venait de se rebooster mutuellement. Une infirmière oui, désolé de faire ma chochotte mais avec le choc, j'ai l'impression que c'est tout mon squelette qui s'est déplacé. « que-quoi ? répète. » sourire niais sur la face. Elle l'a dit, c'est ma petite-amie. C'est bon, j'ai quinze ans et on dirait que j'ai pécho et que j'ai hâte de le dire à mes potes à la cour de récré. L'infirmière revient et je chasse mon sourire heureux pour lui montrer à quel point je souffre. Quel comédien. Alexis a un geste tactile rassurant spontané. Elle lie ses doigts aux miens, et c'est con, mais rien qu'avec ça, je me sens bien, l'homme le plus puissant et le plus fort du monde. Sauf que non, disons l'handicapé le plus fort du monde. « t'es sûre ? non parce que, je risque d'y prendre goût à ce que tu sois à mes petits soins.  » ah et, faudrait peut-être que je la prévienne si toute la famille Halgrove se ramène dans la soirée en apprenant que je suis sorti de l'hôpital. Rien de mieux pour la faire fuir. Je regarde distraitement l'antidouleur que met l'infirmière pour la perfusion et manque de m'étouffer avec ma salive à la réflexion de ma petite-amie. Mon dieu, si spontanée, faut toujours que je surveille ce qu'elle dit. « ... oui parce que, je fais... beaucoup de sport. comme le tennis. » je me retiens de rire en levant les sourcils. Du tennis Quito, sérieux ? Un sport pour les tapettes oui. Le seul sport que tu fais c'est de faire joujou sur ta moto, et encore, t'appelles ça un sport mais t'as le cul posé sur ton siège. L'infirmière ne répond pas, elle se contente juste de dire qu'elle a remis une dose de paracetamol avant de s'enfuir de l'autre côté. « je crois que tu l'as vexée. fais gaffe, elle a peut-être mis un produit louche dans le baxter. » du poison, ou de la drogue. Olala mon vieux, tu regardes beaucoup trop les séries. Elle a réussi, à me mettre mal à l'aise un moment mais j'adore ça, le fait qu'on se taquine et qu'on ne sache pas encore jusqu'où est la limite de l'autre.


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