La famille Mulliez vous présente...

Le temps avance à une vitesse vertigineuse, Pourtant tout semble être au ralentit. Basile qui accompagne Louve dans l'hôpital pour donner une chance à la gravité de faire son travail et bientôt voilà qu'ils sont de retour dans sa chambre. Basile au chevet de Louve, sa main manque bientôt de circulation mais il s'en fiche. De l'autre côté se trouve sa belle-mère arrivé il y a moins d'une heure avec ses parents. Ses parents attendent dans la salle d'attente et Basile enregistre sur vidéo tout ce qui passe. Il épongeait le front de Louve avec une serviette que l'infirmière lui donnait avant de l'embrasser sur le front.'' tu va y arrivée mon amour..'' La femme médecin l'encourage à son tour et Basile se lève doucement pour voir les premiers signes de Rose.'' Elle est presque là Bébé!'' La pression sur sa main dans celle de Louve le fit s'accroupir près d'elle. Elle avait une force herculéenne.

Épuisée, potentiellement au bord de la rupture, ruinée par tes douleurs, tu tentes de puiser le peu de force qu’il te reste pour donner naissance à votre petit ange. Tu broies peut-être bien la main de Basile, t’en sais rien ; tu te rends compte de rien d’autre que de ce corps frêle qui s’échappe du tien pour faire résonner un cri qui sent la vie. Un cri strident, le premier ; un pleure qui signifie qu’elle est là, désormais parmi vous. On te la dépose sur toi, sur ta poitrine, et tu te mets subitement à pleurer. De fatigue, de joie, de bonheur. De mille émotions mélangées dans ta tête et dans ton cœur. Un baiser sur son front ensanglanté et ton regard se tourne instinctivement vers ton mari, les larmes sillonnant tes joues rougies.

Tout se passe à la vitesse de l'éclair, une main dans celle de sa femme. Il encaisse la pression sur sa main en encourageant sa femme. Une autre vague de poussée et voilà qu'un nouveau cri résonne dans l'atmosphère, une nouvelle vie. Sur le coup, il est figé dans l'instant. La raison des douleurs de Louve apparaît sur elle, tandis qu'une infirmière la nettoie. Basile lui sourit et sens ses yeux s'embués. Il se tourne vers Louve avec un sourire malgré son visage baigné de l'effort d'avoir accouché et de larmes, il l'a trouve plus belle que jamais. Il s'approche d'elle et colle son front contre le sien.'' je t'aime'' il l'embrasse doucement avant que la femme médecin lui fasse couper le cordon ombilicale de leur fille maintenant recouverte d'une couverture rose contre Louve. Il entend à peine la mère de Louve quitter la salle pour aller retrouver ses propres parents. Les infirmières s'occupent de bébé et la femme médecin de Louve. Basile retournait à sa place et caressa doucement la petite tête gluante de sa fille qui fut recouverte d'un bonnet pendant qu'il embrassait le front de sa femme. L'infirmière écrivait les détails de la naissance de leur bébé et la deuxième s'approcha en demandant le prénom de leur petit ange. Basile sourit à Louve.'' Je te laisse l'honneur''

« Rose. Elle s’appelle Rose. » que tu prononces lorsque la sage-femme vous demande le prénom de votre petit ange. Rose. Comme une évidence. Ca l’a été dès que Basile te l’a proposé. Le deuxième prénom de ta sœur, la marraine de cette beauté. Les sages-femmes l’ont nettoyée, lui ont enfilé son bonnet. T’imagines qu’elles ont pris son poids et sa taille que vous connaîtrez probablement un peu plus tard. Toi, t’es lessivée. T’es heureuse mais t’as envie de dormir, de te reposer. Une fois que tout ça prend fin, on vous amène dans votre chambre en retour, toi toujours allongée dans ton lit, le regard qui divague entre ta fille et ta mère déjà présente dans ta chambre, Basile à quelques pas de là.