La famille Mulliez vous présente...

Jeudi 30 janvier 2020, voilà une date qu'il n'oublierait plus jamais. Tout cela avait commencer à la villa Mulliez, Basile avait fait l'erreur de demander à sa femme comment avait été sa discussion avec Marin que les émotions lui avait fait perde les eaux! Nerveux comme le Président à la soirée des élections, il avait prit Louve leurs sacs et direction l'hôpital. Le trajet c'était bien fait et sans aucune embûches jusqu'à l'hosto ou Basile avait enregistrée Louve. Sa femme dans un fauteuil roulant, sa valise dans une main, le sac de bébé et le siège d'auto. C'était un peu plus que réel maintenant. Ils avaient entrées à l'hosto deux et allait ressortir trois. Les infirmières et la femme médecin avait installer Louve dans une chambre dans un temps record, maintenant ce n'était qu'une question d'attente. Basile en survêtement finissait d'installer la valise de Louve dans un coin près du porte-bébé. Il avait envoyer un texto à ses parents avant de revenir près de Louve.''Comment tu sens bébé?'' Il regardait vers le tableau ou une jolie blonde avait inscrit leurs infos et le nom de leur infirmière ainsi que la femme médecin qui s'occupait de Louve depuis la première échographie.'' tu veut que j'appelle Kate?'' Son cœur tambourinait dans sa poitrine, un mélange de nervosité et d'appréhension. Pourtant il n'était que 10h le matin.

@Louve Mulliez
( J'avais pensée amenez l'action direct à l'hosto )

Jeudi 30 janvier. Vous y arrivez, après tant de mois à l’attendre. Les contractions qui se font de plus en plus pressantes, la perte des eaux, la précipitation. Heureusement, Basile est réactif et ne te fait pas attendre des heures durant pour s’activer à t’emmener à la maternité. Placée dans l’une des chambres prévues à cet effet, installée dans ce lit d’hôpital que t’aurais pu espérer un tantinet plus confortable, la seule chose que tu dois à présent gagner, c’est la patience. Et lorsqu’on te connaît, on sait pertinemment que tu n’en as aucune. « Fraîche. » Ouais, t’es sacrément canon ainsi vêtue. Les cheveux ébouriffés, le visage moite, la robe d’hôpital sur toi. Et, au même moment, ton corps se crispe et ton visage grimace. Contraction, outch. « J’en sais rien. » A quoi elle va servir, là, tout de suite, Kate ? On t’a dit que ça viendrait, qu’il fallait du temps, que ton col était encore loin d’être suffisamment ouvert.

Jeudi 30 janvier: Il était tellement impuissant dans ce jeu de patience, Louve était au meilleur endroit pour accoucher alors il fallait qu'il l'aide à tout pris. Il eut un léger sourire à la réponse de sa femme.'' Babe.. tu es parfaite mais si tu tient à tout pris ,il y a une douche dans la salle de bains. Le luxe.'' Quand il vit son beau visage se crispé, il s'approcha et s'installait sur le fauteuil près du lit en prenant doucement sa main dans la sienne.''Il y a un truc que je peut faire pour t'aider? un massage? brosser tes cheveux? sortir l'énorme ballon dans le coin pour que tu t'assois dessus?'' Il avait poser son téléphone dans un coin près à enregistrer le tout plus tard pour faire de nouveaux souvenirs. Il était même prêt à payer pour que les anesthésistes viennent voir sa femme aussi.

T’imagines que tant que t’as le sens de l’humour – ou plutôt de l’ironie, voire même de l’autodérision –, tout va bien. Ton cerveau fonctionne, ton corps aussi – ou en tout cas, il fait de son mieux. Mais tout juste avant de te crisper de douleur, un léger rire traverse tes pulpeuses à l’aveu de ton mari. Une douche, le grand luxe, en effet. T’en espérais en tout cas pas moins de ce fichu hôpital. Et puis, le voilà qui énumère tout ce qui pourrait bien te faire plaisir. Évidemment, toi, tu dis jamais non à ce qu’il prenne soin de toi, encore moins au vu des circonstances actuelles. « Je refuse jamais un massage si gentiment proposé. Aux pieds, ce sera parfait. » que tu lui réponds de ta plus douce voix, au contraire de toutes celles qui risquent de sortir de ta bouche au cours des prochaines heures.

Assis près de Louve, il ne peut que tout faire pour la rendre plus à l'aise. Il prêt à tout faire. Elle lui donnait finalement son accord sur un choix que Basile se pencha vers elle et l'embrassait sur le front.'' Un massage de pieds pour ma dame.'' Il contourna le lit pour s'asseoir de l'autre côté et s'assit aux pieds du lit et releva doucement la couverture pour poser les pieds de Louve sur son genou droit. Il posa ses mains sur ses pieds et remontait vers ses chevilles avant de glisser ses mains sur son pied gauche et se mit à masser doucement. Il leva la tête vers sa femme, on n'entendait seulement les machines de la chambre d'hosto.'' Ca va comme ca ?.. mes parents et ta mère ont appelés quand le médecin était avec toi. J'ai prit l'appel à l'extérieur.'' Il massa doucement sa peau en pressant un peu plus au centre.

Basile est là, à quelques centimètres de toi tout juste, aux petits soins. Attentionné comme bien souvent, probablement infiniment plus que ce que tu mérites. Il tente de te détendre, de te rassurer sur cet accouchement qui n’est plus qu’une question d’heures à présent. Ses mains se glissent sur tes pieds qu’il masse délicatement pendant que tu fermes tes yeux, tentant de t’apaiser et de gagner un peu de sérénité. « C’est parfait. » que tu lui réponds lorsqu’il te demande si ce qu’il te fait te convient. Tes paupières se rouvrent, tes billes azur trouvant les siennes. « Qu’est-ce que tu leur as dit ? Ils vont venir ? » Ta mère, t’as besoin d’elle. T’as la sensation de n’avoir plus qu’elle à l’heure qu’il est, à l’exception de ta sœur.

Il n'avait jamais était appliqué comme ça dans un massage, il voulait faire plaisir à Louve avant que le travail commence. Il changeait de pied après un court moment après lui avoir révélé qu'il avait discuter avec ses parents. Il eut un sourire en coin, ce montrant rassurant.'' Je leur ai dit que tu avait perdu les eaux mais que le travail n'avait pas commencer. Ta mère n'a pas pu trouver de vol direct alors elle fait escale à Paris, mes parents et ta mère on fini par être sur le même vol dans quelques heures ils seront là.'' Il l'embrassa sur le front.'' Ils font dire : aucun soucis si bébé est là avant nous.''

Tu tentes de penser à autre chose qu’au travail qui t’attend en demandant plus d’informations à Basile sur l’échange qu’il a pu avoir avec ta mère et ses parents. Pour autant, tu ne cesses de fixer ces machines autour de toi et ces murs blancs qui te donneraient presque la nausée. Les yeux clos une fois de plus pour te ressaisir, tu l’écoutes attentivement t’expliquer que ta mère n’a pas eu de vol direct et qu’elle sera sur le même que ses parents. « Tant mieux… » Ils auront au moins l’occasion de discuter et de ne pas angoisser chacun dans leur coin. Tu tentes de lui offrir un sourire à sa dernière phrase mais au fond, t’es stressée. T’angoisses, t’as la sensation de ne pas être prête mais t’as plus le choix. « Basile, j’ai… j’ai peur… » finis-tu par avouer en soupirant pour te contenir.

Il était nerveux mais surement moins que sa femme, la présence de leur parents serait plus que la bienvenue pour leur nouvelle petite famille qui allait passer de deux à trois. Près de Louve, il lui massait doucement les pieds en remontant jusqu'à ses chevilles. '' Ouais c'es même parfait et en plus leurs chambre sont prête à la maison.'' Leur petit palais pouvait accueillir une douzaine de personnes au moins alors c'était pas l'espace qui manquait. Il remarquait bientôt le regard fuyant de sa femme qui regardait tout autour d'eux avant de retrouver son regard. Ses paroles le fit sourire doucement. Il prit doucement son visage dans ses mains.'' Bébé je suis terrifié mais on est ensemble la dedans..je serais toujours là pour vous deux. Ayons peur.. mais ensemble.'' Il l'embrassa doucement et replaçait une mèche de ces cheveux.''Il est un peu trop tard pour reculer.''

Prise pas le stress et l’angoisse de ce qui t’attend, tu tentes de te divertir des paroles de Basile et du fait que vos parents sont en route pour Boston, à l’exception de ton père. Celui dont tu te passes volontiers depuis des mois voire des années, celui qui n’a jamais accepté aucun de tes choix. Tu tentes de voir le côté positif : ta mère ne sera pas seule durant le vol et pourra échanger avec les Mulliez. Tu sais qu’elle est heureuse pour vous, elle l’a toujours été ; quand bien même elle n’a pas été d’accord avec certains de tes choix passés, elle a toujours accepté. Leurs chambres sont prêtes, vous saviez qu’ils ne tarderaient pas aussitôt que Rose aurait décidé de montrer le bout de son nez. T’aurais probablement aimé que ça se passe autrement et non au lendemain d’une dispute avec ton frère, Marin. La rancœur entre vous n’est visiblement pas prête de s’essouffler et, quand bien même tu trouves ça malheureux, tu ne baisseras pas les armes la première. Ton mari tente de te rassurer, qu’importe ses propres craintes. « Je sais, je sais… » que tu souffles, prise d’une nouvelle contraction.

(…) Il est plus de vingt-trois heures, t’as passé plus de douze heures allongée dans ce lit et à déambuler dans les couloirs et les escaliers de l’hôpital pour accélérer l’ouverture de ton col et, de fait, l’arrivée de Rose. Basile t’a soutenue une fois de plus et t’a accompagnée à chacun de ces pas. T’as malheureusement pas pu bénéficier d’une péridurale, estimant que les infirmiers ont trop tardé à te la donner. T’y es. Vous y êtes. Ce n’est plus qu’une question de minutes. La main de Basile dans la tienne, tu la serres probablement trop fortement à chaque fois que les sages-femmes t’invitent à pousser. T’es en sueur, littéralement épuisée. Et, pire, tu sens absolument tout. Tu sens son petit corps traverser le tien trop lentement à ton goût, des grognements traversant tes pulpeuses malgré toi. T’essayes tant bien que mal de tenir parce que t’as pas le choix. Encore quelques secondes, tout au plus quelques minutes de travail.