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Nevada&Alek
• Alcool ne rimait peut-être pas avec bonheur, certaine personne passeraient des heures à vous faire la morale en vous racontant des histoires à propos de ces boissons, des accidents, des choses qui sont faites pour vous répugnez d’elle et non pour vous donner l'envie de continuer à absorber ce liquide qui avait mauvais gout. Mais et alors ? Peut-être que le mot bonheur ne doit pas être associé à la bière, au whisky ou à d'autre alcool, mais mettez-vous dans la peau d'un jeune homme, qui aime faire la fête. Il va boire, encore et encore jusqu'à être mal, et c'est à ce moment-là qu'il aura atteint ces limites pour la soirée, il arrêtera et restera dans un coin le temps que ça passe. Peut-être que sur le coup, si vous lui demandez si il est heureux, il va vous répondre que non, que c'est la dernière fois de sa vie qu'il touche à un verre d'alcool et qu'à partir de demain, il arrête, car il en a marre d'être dans cette état là... D'accord, à cette heure-là, vous auriez peut être eu raison, mais retournez le voir le lendemain. Vous verrez ce jeune coucher, avec un mal de crane, mais heureux, heureux d'avoir passé une bonne soirée en compagnie de ces amis et d’avoir fait la fête. Il pourrait même vous parlez d'une autre soirée de prévu dans quelques semaines, et qu'il compte bien y participer. Alors oui, peut être que l'alcool est quelques chose de mauvais, peut être que à longue durée, ça provoque des maladies. Mais et alors ? L'alcool est devenu une boisson qui est obligé d'être présente à une soirée, car sans elle, les jeunes vont s'ennuyer. On s’en branle de toute façon, j’aime pas l’alcool. Bon okay c’est un mensonge, j’aime bien l’alcool, j’aime bien boire un verre de temps en temps, mais ce n’est pas tous les jours. J’avais une autre sorte de drogue, bien meilleure, beaucoup moins nocif, et surtout, beaucoup plus agréable. Cette drogue portait le doux prénom de Nevada, comme l’état ouais, mais on s’en branle aussi de ça. Elle me comblait de bonheur comme personne n’avait pu le faire avant elle, elle me faisait découvrir l’amour, le plaisir de se réveiller le matin aux côtés de la même personne, le plaisir de sentir son odeur, le plaisir de l’embrasser, de coucher avec, de tout partager, le plaisir d’être là pour elle, de pouvoir la conseiller, le plaisir d’être avec elle tout simplement. C’est pourquoi ce soir était un grand soir pour nous, ce soir je me jetais à l’eau et j’allais lui demander sa main, ce soir, si elle l’acceptait, ma vie allait changer, ma vie lui serait dédié. Assis dans ce grand restaurant assez luxueux, j’avais fait tout ça bien, je voulais que cette soirée reste à jamais gravée dans nos mémoires. « Je préfère tes vrais baisers dommage que je puisse pas te sauter dessus à cet instant. » Sa réponse me fit sourire, c’est vrai que ces lèvres contre les miennes étaient plus plaisant que une simple image qui pourrait m’aider à imaginer un baisé. « On pourrait, mais je pense qu’on finirait vite par se faire jeter d’ici, et la soirée commence à peine, ça serait dommage ! » Même si j’ai toujours été très joueur, je ne risquerais pas de nous faire jeter et de faire foirer ma demande en mariage. Par la suite, elle commença à me remercier, chose qu’elle n’avait pas à faire, car pour moi c’était normal, tout ce que je faisais pour elle était logique, je ne cherchais pas à avoir quelque chose en retour ou même pas de merci, je m’en moquais, car c’était normal à mes yeux. « Bon je peux quand même te dire merci de m’avoir sauvé la vie, il y a quelques jours, enfin de toute manière je te demande pas l’autorisation. » Les souvenirs de ces dernières semaines venaient de remonter à la surface. C’est vrai que je ne pensais pas avoir à faire face à ce genre de situation, je pensais que l’on ne voyait ça que dans les films, mais pas dans la réalité, comme quoi, je pouvais me tromper. « Je pense que tu aurais fait pareil pour moi tu sais, et, vu l’amour que j’ai pour toi, j’ai pas eu besoin de réfléchir à vrai dire, tout ce que je voulais c’était nous faire sortir de cette merde… » C’est peut-être ça que l’on appelait l’amour, le fait d’en avoir rien à faire de sa vie lorsqu’il s’agit de sauver celle de la personne que l’on aime. A ce moment-là de cette journée, je n’avais envie que d’une seule chose, fuir Harvard en compagnie de la belle et rentrer chez l’un de nous deux, au chaud, et oublier tout ça. C’est ce qu’on avait fini par faire, et, quelques semaines après, nous voilà ici, en France. » Oh tu sais c’est dommage que ma mère ne soit pas à Paris en ce moment, j’aurais pu vous présenter. « Me présenter sa mère ? Merde, j’ai jamais rencontrer la mère d’une fille avant, d’habitude j’en aurais rien eu à foutre, j’aurais trouvé ça fun car je savais très bien que j’allais la voir une , voire deux fois et ensuite adios, sauf que là, ce n’était pas le cas, là, lorsque je la rencontrerais, je devrais faire bonne impression… « Tu veux me faire peur ? Ça se trouve elle m’aimera pas ! » La fin du plat principal arriva, et le moment décisif de la soirée n’allait pas tarder par pointer le beau de son nez… Poussant mon assiette pour signaler que j’avais finis, je plongea mon regard sur la belle Neva, et, c’est à ce moment-là qu’une petite dose de stress fit son apparition… Putain mais non, faut pas qu’elle s’en rende compte ! •
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