Nevada&Alek - Welcome to the fabulous France

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• Voici que plusieurs semaines ont passées depuis que Harvard a eu le droit de voir exploser une bombe dans ces murs, faisant de gros dégâts à certains endroits, des blessés mais aussi, malheureusement, des morts. J’pensais pas qu’en entrant ici j’allais devoir vivre ça, pour moi, c’était le genre d’évènement que l’on ne voyait qu’à la télé, aux informations, et on se disait tout le temps que jamais ce genre de chose ne pourrait nous arriver, mais, malheureusement, ça n’arrive pas qu’aux autres. J’ai longtemps pensé que j’étais invincible, que rien ne pouvait m’arriver, que la mort n’était pas pour moi, et, j’avais eu de la chance ce jour-là, j’aurais pu y rester, je n’aurais pas eu envie d’aller à la cafeteria, je me serais peut-être retrouvé bloqué dans un des endroits ou la bombe a fait le plus de dégât, et, j’aurais pu y rester. J’avais eu de la chance, la chance d’être toujours en vie, d’être encore debout, et, à mon plus grand bonheur, profiter pleinement de Nevada. Lors de cet incident, j’avais réellement eu peur de la perde, peur qu’il lui arrive quelque chose et que je ne puisse rien faire pour l’aider, peur d’être un simple spectateur, et, je m’en serais voulu. A mon plus grand bonheur, elle n’avait rien eu, quelques petites éraflures, mais rien de bien grave, elle était en vie, elle allait bien, et c’était le principale, c’est ce que je voyais. J’avais envie d’oublier de tout, de prendre du recul par rapport à cet incident et faire le vide, pouvoir respirer un instant sans devoir voir Harvard en miette, pouvoir me reposer tout simplement. Sauf que, comme vous pouvez vous en doutez, j’étais avec Nevada, je ne pouvais plus me passer d’elle. Cet accident m’avait fait réagir, je ne voulais plus perdre de temps, je ne voulais plus m’arrêter à des petits détails insignifiants qui pourrait me gâcher la vie, j’avais envie de vivre, de profiter pleinement de cette vie qui m’était offert, et, j’avais pris une décision… Sans vous la dire tout de suite, il faut tout d’abord que vous sachiez qu’en ce moment présent, je ne suis plus à Harvard, ni même aux Etats-Unis… A plusieurs millier de kilomètre ici se trouve un pays appelé la France, le pays natale de la belle Nevada, et, c’est là-bas que j’avais décidé de l’emmener, à Paris plus précisément, la capitale, la tour Eiffel, les champs Elysée et j’en passe encore. Jamais je n’y avait mis les pieds, je découvrais cette ville aux côtés de la belle, la laissant se débrouiller pour parler aux commerçants ou autre, car moi, à part « bonjour », « comment que tu vas » et quelques insultes du genre de « Cul », « salop » ou encore « mange ma bite », je ne parlais pas un mot de Français… Bref, c’est pas le sujet. Ce soir était un grand soir, ce soir ma vie allait prendre un tournant totalement différent de celle qu’elle avait souvent pris. J’avais pris une décision sur la qu’elle je n’avais aucune envie de revenir, une décision qui j’espère, plairait à la belle. On était arrivé à Paris ce matin, le décalage horaire m’avait foutu une petite claque en plein visage, mais ça allait, je tenais le coup, et je ne comptais pas m’endormir maintenant. Dans la chambre d’hôtel, j’avais pris la parole pour annoncer à la belle le programme pour ce soir. « Je sais qu’on est arrivé aujourd’hui, mais ce soir, on va au resto, j’en ai vu un qui a l’air bien tout à l’heure, et je t’y emmène ! » J’avais pas pour habitude de m’habiller bien, du moins, de mettre un costume, mais, cette fois ci, j’avais fait l’effort de le faire, sortant comme excuse que c’est parce qu’il faut bien s’habiller dans ce restaurant, je ne sais pas si la belle me crut sur parole. C’est à vingt heures trente que l’on arriva au restaurant, la carte en main, j’essayais tant bien que mal de comprendre ce qui était écrit sur cette dernière pour pouvoir commander. « Je crois que je vais avoir besoin de toi… » La bague en poche, j’attendais le bon moment pour la sortir et faire ainsi ma demande… •

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Tout ce que je souhaitais ces derniers temps, c’était prendre l’air et du recul sur les derniers évènements. Beaucoup trop de tristesse, de blessures flottait au dessus de nos têtes. Tout Cambridge est devenu terne, sans vie, et ô combien déprimant. Ayant l’habitude d’être pleine de vie ça me fait vraiment bizarre mais je dois avouer que cette tragédie m’a foutu un coup au moral durant quelques jours. Mais cela m’avait aussi fait prendre conscience de certaines choses tels que l’amour que je portais à mes proches mais aussi que la vie est bien trop courte. C’est dans les tragédies comme celle-ci qu’on a une toute autre vision de notre vie parce que oui pendant ses minutes où j’avais cru quitter ce monde, j’avais vu défilé les dernières années de ma vie, les bons comme les mauvais moments, mes regrets, mes erreurs mais surtout le bonheur que je vivais depuis maintenant quelques mois aux côtés d’Alek. J’imaginai pas ma vie sans lui et encore moins depuis ce terrible drame où j’avais pensé ne plus le revoir un jour. Si je l’avais laissé seul, je crois que je m’en serai voulu tout là haut. Heureusement le pire avait été évité je n’avais perdu personne et surtout pas lui, d’ailleurs depuis ce jour, il m’était impossible de le quitter, j’avais besoin de le savoir à mes côtés à chaque seconde jour et nuit. D’ailleurs je passai toutes mes nuits avec lui dorénavant, dans ses bras, en sécurité, j’en avais besoin. C’était devenu une addiction dont je n’avais nul l’intention de m’éloigner au contraire, qui plus est l’épreuve que nous avions vécu n’avait fait que renforcer notre couple déjà bien solide. Et quand il m’avait proposé de passer quelques jours loin de tout, en France, j’avais sauté en plafond comme une gamine. J’étais certaine que ça nous ferait le plus grand bien, et puis cela faisait des années que je n’étais pas retournée dans le pays de mon cœur. Je me doutais qu’il savait que ça allait me faire le plus grand bien de me ressourcer là bas. J’avais profité du vol pour dormir parce qu’il était hors de question que je perde une miette du voyage parce que je suis fatiguée. Heureusement j’étais totalement remise de mes blessures physiques pour pouvoir profiter pleinement de cette escapade rien qu’à nous. Mettre pied sur la terre qui m’avait accueilli durant de longues années avait ajouté pleins de paillettes dans mes yeux. Je ne savais pas comment j’allais pouvoir le remercier de m’avoir fait ce si beau cadeau, je trouverai bien de toute manière. Je m’habilitai à défaire ma valise quand Alek me prit de court quant à notre soirée." Je sais qu’on est arrivé aujourd’hui, mais ce soir, on va au resto, j’en ai vu un qui a l’air bien tout à l’heure, et je t’y emmène ! " Je ne pouvais pas refuser une telle invitation, et puis je trouvais que c’était une bonne idée, parce que la nourriture française me manque. Heureusement que j’ai pensé à prendre une robe un peu sophistiquée surtout quand je l’ai vu apparaître en costume. Je souriais en le voyant comme ça, il y a des débuts à tout faut croire. Il ne nous fallut guère de temps pour rejoindre le restaurant qu’Alek avait choisi, charmant à souhait, je dois dire. J’avais le sourire aux lèvres. Qu’est ce que j’aimais passer des moments avec lui, je ne m’en lassai jamais, c’était toujours une bouffée d’oxygène, lui qui se pliait toujours en quatre pour moi." Je crois que je vais avoir besoin de toi… " J’avais le sourire aux lèvres, sa tête en train de déchiffrer la carte me faisait rire, c’était mignon, attendrissant même. Le pauvre, je n’allais pas le laisser comme ça. Et puis c’était une bonne occasion pour qu’il apprenne quelques mots." Je vais devoir jouer les profs c’est ça ? Hum bon, toi je suppose que tu va me suivre dans des plats végétariens. Ben sinon en viande y’a un peu de tout comme on trouve dans les restaurants classiques. " Il était perdu je le voyai bien, je sais pas ce qu’il avait ce soir, le français lui donne mal à la tête peut être. Je venais à poser ma main sur la sienne, un simple contact qui m’apaisait moi aussi.

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• J’ai longtemps pensé que la vie se résumait à un amusement constant sans penser au lendemain, sans se prendre la tête et en ne prenant rien au sérieux. J’ai d’ailleurs longtemps cru que mes actes n’avaient aucunes répercutions sur mon futur ou juste sur mon présent. Comme si j’étais invincible, à l’abri des remarques, des conflits et j’en passe. Comme un adolescent inconscient du monde qui l’entourent et des répercutions de ces actes, j’ai eu une période dans ma vie ou je désirais seulement m’amuser, profiter de cette chance que j’avais d’être en vie et de me faire plaisir tout simplement. Ne pensant pas tout de suite au mal que ça pourrait faire à mon entourage et aux personnes que je fréquentais, j’ai tout de même finit par réaliser que ce que je faisais n’était pas ce qu’il y avait de meilleur pour moi, mais aussi pour les autres… Peut-être que vous voyez de quoi je parle, ou alors, vous vous demandez tout simplement ce que j’ai pu faire pour avoir fait du mal aux autres. Pour tout vous dire, j’ai eu pendant plusieurs années une période de folie, on appellera ça comme ça… Me moquant totalement de la gente féminine, mon seul but était de coucher avec des filles pour des stupides défis que mes amis me lançaient, et, étant très joueur, je fonçais, et la plupart du temps, je réussissais ces défis sans aucun problème, sauf que bien sûr, il y avait des exceptions, bien sûr, je ne pouvais pas tout le temps gagner, logique non ? Combien de filles m’en ont voulu ? Combien ont eu envie de prendre ma tête et de me l’exploser dans un mur ? Combien voulaient me faire la peau ? Un grand nombre, et, en grandissant, j’ai réalisé que tout ça était mal, que c’était un manque de respect envers ces jeunes femmes, et d’un côté, un manque de respect envers moi-même. Je n’avais pas de relation stable, seulement des filles avec qui je couchais un soir, voire deux, et puis c’est tout, rien de sérieux, rien qui m’aidait à m’épanouir. La vie de couple, je ne connaissais pas, j’avais juste droit à un substitut, un petit exemple, une démo… Rien de plus. Et puis, un jour, ma vie changea, ma vie pris un tout autre tournant bien différent de ce que j’avais pu imaginer. Je ne pensais pas que ça allait arriver aussi tôt, je ne pensais pas que j’allais y avoir droit maintenant. Tous ces défis, tous ces paris, j’avais arrêté, et ça, c’était grâce à une personne, une rencontre qui allait changer ma vie à tout jamais, sauf qu’au départ, je n’en étais pas conscient, j’avais pas réalisé ce qui venait de se présenter à moi. Cette rencontre était la meilleure que j’aurais pu faire dans toute ma vie. Cette rencontre était une femme. Cette rencontre portait le doux prénom de Nevada. Cette rencontre avait de l’or entre les mains. Cette rencontre était la plus belle femme que j’ai eu la chance de rencontrer. Cette rencontre allait changer ma vie. Cette rencontre était ce que j’avais de plus cher au monde. Cette rencontre était la femme avec qui je désirais passer mes journées, ma vie… Cette rencontre était la femme que j’allais demander en mariage ce soir, celle pour qui j’allais passer ma vie à la rendre heureuse, celle qui faisait battre mon cœur comme personne n’avait pu le faire avant. Celle pour qui j’étais prêt à tout même à donner ma vie. Celle qui me faisait rire, qui m’amusait, qui me connaissait par cœur, qui connaissait mon passé mais qui était passé au-dessus de tout ça. Désormais, c’était Nevada et personne d’autres, je n’avais pas besoin d’une autre fille, c’était elle que je désirais jour et nuit, elle qui allait être ma femme, du moins, si elle acceptait ma demande… Certaines personnes auraient pu trouver ça précipité, à vrai dire, c’était compréhensible, ont étaient encore jeunes, mais, je m’en moquais, j’en avais rien à faire, c’était avec elle que je voulais passer ma vie, et que je la demande en mariage aujourd’hui ou dans trois ans, cela ne changera rien, car elle sera toujours aussi importante pour moi, car jamais je ne voudrais la quitter. Alors j’avais décidé de partir en France à ces côtés, son pays natal ou jamais je n’avais mis les pieds, et, c’est ce soir, dans ce restaurant que j’allais faire ma demande. " Je vais devoir jouer les profs c’est ça ? Hum bon, toi je suppose que tu vas me suivre dans des plats végétariens. Ben sinon en viande y’a un peu de tout comme on trouve dans les restaurants classiques. " Elle avait raison, j’allais la suivre dans les plats végétariens. Ce n’est pas que je n’aimais pas la viande, loin de là même, mais, lorsque j’étais avec elle, je mangeais végétarien, et puis, je n’allais pas manger moins bien, je peux vous l’assurez ! Un sourire aux lèvres, je regardais la belle, du moins, je l’admirais, me demandant comment j’allais lui demander. J’avais réfléchis à plusieurs choses, et, j’en avais retenu une seule, vous verrez laquelle c’est… « Je vais te suivre alors… Choisi quelque chose que tu aimes, et je te fais confiance, je prendrais la même chose… Par contre pour le dessert, c’est moi qui choisis. » J’avais en tête ma petite idée pour ce dessert, et, j’espérais que ça lui plaise… Caressant doucement la main de la belle, un sourire niai au visage, je profitais pleinement de cet instant de bonheur que je passais à ces côtés, une fois de plus. •

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Depuis les derniers événements qui m’ont touché, je n’aspire qu’à une seule chose : être au plus près des personnes que j’aime. Avoir pris conscience que je pouvais tout perdre en l’espace d’une seconde sans que j’y sois préparée, m’a quelque peu fait réfléchir sur le futur. Moi qui auparavant avais du mal à voir clairement mon avenir, celui-ci s’affiche désormais plus nettement. Je veux à tout prix dire à mes proches combien je tiens à eux, passer plus de temps avec ma jumelle Cheyenne notamment, elle était la seule famille que j’avais à Harvard, Alek en fait également parti depuis quelques mois. Il y a même le rôle le plus important en étant le pilier de ma vie. Pour moi il n’y a aucune raison pour qu’on ne fasse pas notre chemin ensemble. On mérite notre bonheur et jamais je n’avais mis autant de passion et de conviction dans une relation. Pour la première fois, je croyais vraiment au pouvoir de l’amour, cette chose qui peut vous faire faire n’importe quoi. Nous sommes si différents et pourtant nous nous nous complétons, c’est sans aucun doute cela qui faisait que notre couple était aussi solide, sans l’ombre d’un nuage. J’aurais jamais cru tomber sous son charme et pourtant j’ai bel et bien eu tort parce que regardez où on en est : un voyage romantique dans la capitale française. Un séjour que je voyais comme un cadeau du ciel. Il y a quelques jours, je doutai encore de pouvoir partager des moments aussi magiques avec lui alors que toutes les secondes de mon existence, passées à ses côtés, mêlant à la fois bonheur, rires, amour, amitié confidences et tendresses, sont les plus belles de ma vie. Peu de personnes le surpassaient à ce niveau. Pour moi la vision de l’homme de ma vie est celle de celui qui est à la fois mon meilleur ami, mon confident et mon amant. Une symbiose parfaite qui rend le tout alléchant et c’est bien ce qu’il était Je pense réellement que si je n’avais pas tenté l’aventure avec le bel apollon devant moi, je serai encore une célibataire endurcie qui se contenterai de petites histoires faiblardes. Heureusement que j’avais décidé de changer de vie en sa compagnie sinon je me serai bien mordu les doigts de passer à côté d’une si belle relation qui me rend heureuse à un point que je n’aurai jamais cru possible. Je ne sais même pas s’il est possible d’atteindre un bonheur supérieur, tellement tout ce que je vis avec lui est au-delà de ce que j’avais espéré dans un couple. Je me serai contenté de moins mais avoir plus est loin de me déplaire. Il me fait vibrer comme jamais et cela sur tous les plans. Même ses défauts deviennent à mes yeux des qualités que j’apprécie particulièrement, ça le rend unique et je suis donc tombé sur une perle rare, j’en ai de la chance. Jamais je ne pourrai me lasser de lui, de son sourire, de sa voix, de ses conneries et même de sa jalousie. Oui je me plais à être sa propriété, tout comme il est la mienne. Se tenir fidèle à une seule personne à jamais, et ne pas être tenté pour une autre, est la plus belle preuve d’amour qui soit à mes yeux.

Ce dîner dans un contexte bien différent que notre vie d’étudiants s’annonçait des meilleurs qui soit. Bon j’étais un peu gênée à l’idée de me faire offrir ce restaurant car ce n’était pas dans mes habitudes de recevoir sans donner en contrepartie. Mais je gardais cette réflexion pour moi car j’étais à peu près certaine qu’Alek me débiterait un roman sur le fait qu’il avait le droit de me faire des cadeaux sans occasions particulières. Je commence à le connaître à force de passer d’innombrables moments avec lui. Je suis sûre qu’à l’avenir, je pourrai même anticiper ses dires sauf s’il me cache encore certaines choses sur lui, peut être a-t-il encore des secrets inavoués dont je ne suis pas au courant. Je fixai à nouveau la tête qu’il faisait à déchiffrer cette carte, comme si c’était écrit en chinois, alors que je le soutenais mentalement en lui tenant la main." Je vais te suivre alors… Choisi quelque chose que tu aimes, et je te fais confiance, je prendrais la même chose… Par contre pour le dessert, c’est moi qui choisis. " Un sourire s’affichait sur mon visage. Non mais jamais un mec n’aurait mangé végétarien juste pour me faire plaisir. Je trouvais ça attendrissant de sa part et le regardais avec des yeux qui pétillaient. Parfois je ne comprenais pas pourquoi les gens et surtout les filles d’Harvard se cantonnaient à la simple réputation de connard fini qu’il avait pu laisser derrière lui. Je suis bien consciente de la plupart de ses actes passés mais pourtant jamais il m’était venu à l’idée qu’il se jouait de moi comme il avait fait avec certaines. Je le savais sincère depuis le début et il avait toujours été gentleman à mon égard. J’étais sûrement l’exception et cela il l’avait bien prouvé lors de l’attentat. Chassant ces mauvaises pensées de mon esprit, je me reconcentrai sur la carte, cherchant ce qui pourrait faire l’affaire. Non parce qu’on va éviter la salade tout de même, c’est nul et sans intérêt. Je me mordillai de temps à autre la lèvre, fronçant même les sourcils. Pas facile d’être végétarienne et encore moins dans un restaurant ! " Bon d’accord on fait comme ça même si d’ordinaire c’est les filles qui choisissent le dessert mais on va faire original, c’est même mieux. " On est uniques dans notre genre visiblement à faire toujours tout de travers mais c’est comme ça qu’on se lasse pas. Je faisais signe au premier serveur qui passait à côté de nous. Ouais parce que je suis gentille et je ne vais pas laisser Alek se débrouiller à parler français ou le pauvre serveur se dépatouille en anglais. Bref je faisais part de notre commande dans mon magnifique français." Alors on va vous prendre des lasagnes végétariennes et le charmant jeune homme se chargera de commander le dessert plus tard. " Je reportai mon attention sur Alek." Euh j’oubliais, on prend peut être du vin ou autre chose. " Tout dépend de son envie ou pas de faire les choses bien même si un repas sans vin c’est pas un vrai repas pour moi ! Et là je sortais mon arme secrète, à savoir mon plus beau sourire, il pourrait pas me refuser le précieux vin, faudrait pas se déshydrater tout de même !

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• Perdre tout espoir, se demander ce qu’on peut bien faire sur cette terre, quel putain de rôle on est censé jouer, à quoi l’on sert, pourquoi on est là et pas à un autre endroit, pourquoi notre parcours est semé d’embuche, pourquoi la chance n’est pas constamment derrière ma porte, pourquoi ma vie n’avait pas toujours suivi le chemin que je désirais, et surtout, pourquoi j’étais encore ici, à ne rien faire et à rester dans ce monde sans but précis, sans cible à atteindre… Je me suis souvent posé ces questions, que ça soit petit ou bien plus grand, j’ai toujours cherché un but, quelque chose qui m’accrocherait encore plus à cette vie, qui me permettrait d’avancer, de devenir quelqu’un et de ne pas rester un simple étudiant. J’ai toujours voulu plus que j’avais, et ça, vous pouvez très bien le voir avec tous ces défis stupides que j’ai pu accepter… Mais tout ça, c’est derrière moi désormais, perdre espoir n’était plus d’actualité et ne le serait surement plus jamais. Au jour d’aujourd’hui, j’avais un but bien précis, une envie bien dessinée… Elle portait le doux prénom de Nevada, toujours souriante, toujours à l’écoute, un beau visage angélique, de long cheveux un peu sauvage et un corps parfait, elle était tout ce que je désirais, tout ce que j’avais toujours rêvé avoir, cette femme avec qui je pourrais me poser, avoir une belle maison, des enfants ainsi qu’un chien… Elle était ce rêve qui était devenue réalité, et, c’est pour ça qu’aujourd’hui, nous avions quitté pour une petite semaine Harvard et que nous étions venus en France, son pays d’origine. J’avais mis les petits plats dans les grands, petit costume, grand restaurant, et tout ça, pour une demande bien spécial qu’elle n’imaginait peut-être pas encore. Je ne savais pas vraiment comment elle allait réagir, si elle allait sauter de joie, être heureuse et accepter sans hésiter ma demande, ou bien si au contraire, elle allait être choqué, perturbé et n’allait pas savoir quoi répondre, n’allait pas en avoir envie. Seul le destin nous le dira, seul la fin de soirée sera répondre à cette question, mais, ce qui était sûr, c’est que je n’avais aucune envie de laisser cette opportunité d’en faire ma femme passé, je la saisissais en espérant qu’elle accepte, ce qui, je ne vous le cache pas, serait mon plus beau cadeau au monde jusqu’à présent, et après notre rencontre aussi… Je ne pense pas être le gars le plus chiant, le gars le plus détestable ou encore le moins facile à vivre. Quand j’aime vraiment une personne, je fais des efforts, je fais en sorte que tout ce passe bien, j’essaye d’être toujours à l’écoute, et, je suis toujours prêt à aider, à rendre service. Avec la belle Nevada, j’avais trouvé la personne parfaite, celle qui me complétait, celle dont j’avais besoin pour vivre, celle pour qui je serais prêt à donner ma vie pour qu’elle survive. Elle était tout à mes yeux, mon passé, mon présent, mais aussi mon futur. Et, après cet attentat, je peux vous assurez qu’un lien encore plus fort nous unis. J’aurais jamais pensé qu’un jour je trouverais cet amour, qu’un jour je serais prêt à donner ma vie pour une personne, comme quoi, l’avenir me réservait beaucoup de surprise, surprise qui n’était pas prête d’être finit, du moins, j’espère. « Bon d’accord on fait comme ça même si d’ordinaire c’est les filles qui choisissent le dessert mais on va faire original, c’est même mieux. » Sortant de mes pensées lorsque la douce voix de la belle brune retentissait dans mes oreilles, je posa mon regard dans le sien, souriant à sa remarque. « Qui te dis qu’en fait je suis pas une fille pour ce soir ? » Débile je sais, et elle savait très bien que j’étais pas une fille, elle l’avait vérifié plus d’une fois même… Bref, j’avais décidé de manger végétarien, de me faire à son régime alimentaire, et ça, pour lui faire plaisir. Je savais très bien que jamais je ne pourrais me passer de la viande, mais je pouvais très bien faire des efforts de temps en temps non ? ." Alors on va vous prendre des lasagnes végétariennes et le charmant jeune homme se chargera de commander le dessert plus tard. " M’apprêtant à remercier le serveur, la belle me coupa dans mon élan. " Euh j’oubliais, on prend peut être du vin ou autre chose. " Oh ça, c’est plutôt une bonne idée ! Alors, me tournant vers le serveur, j’essaya de m’exprimer en Français, chose vraiment pitoyable et drôle à voir… « Ouais… Dou vine s’ils vous plaise ! » J’sais pas vraiment si ça avait été compréhensible, après tout, il avait compris, mais à en voir sa tête, il avait envie de se taper un bon gros fou rire… En même temps, j’aurais été à sa place j’aurais fait pareil. Bref, me tournant vers la belle Nevada, je caressa doucement ces mains pour ensuite prendre la parole. « J’veux que cette soirée soit inoubliable, alors quand on va rentrer à l’hôtel, j’appellerais le room service qu’ils nous livrent une bouteille de champagne qu’on fera péter dans le jacuzzi ! » J’étais impatient de la demander en mariage à vrai dire, j’étais comme un enfant qui allait offrir un cadeau à sa mère pour la fête des mères, j’avais envie de voir sa réaction, même si au fond, j’étais anxieux… •

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La vie peut parfois être une belle garce, et je pense en avoir fait l’expérience durant ces deniers mois. Il y a eu tellement de choses qui me sont tombées dessus que j’ai eu du mal à tout digérer. Je veux dire apprendre que tes parents t’ont cachés une sœur jumelle qui t’a miraculeusement retrouvée, y’a de quoi devenir folle. Ajouter à cela une relation tendue avec mon meilleur ami au point d’aller frapper sa femme, aurait pu me faire croire que j’avais touché le fond. Mais non, il existe pire comme une bombe qui te tombe sur la tête comme ça alors que t’as rien demandé. Bon dommage elle n’a pas emporté quelques personnes indésirables à son passage mais le principal c’est que je suis toujours en vie. Franchement après tout cela y’aurait de quoi sombrer dans la dépression mais heureusement il me restait encore un point d’ancrage au doux nom d’Alek. Ce prénom qui hante mon esprit jours et nuits, celui qui régit ma vie même. Sans lui je serais peut être pas vivante, je serai peut être au fond du trou à ruminer encore et encore ma solitude mais non car y’a eu un jour où le destin fut clément avec moi en me poussant dans les bras du jeune homme. Violemment c’est le moins qu’on puisse dire, parce que je ne l’avais pas vu venir celle là, mais la chute n’avait pas été terrible au contraire, elle avait été douce et agréable. Je ne sais pas si un jour je pourrais raconter à nos futurs enfants, le fameux après-midi qui a changé notre vie à Alek et moi, du moins pas avant à certain âge. Et oui effectivement je m’imagine déjà avoir une famille avec lui. C’est tôt mais bon ce n’est pas comme si je lui demande un enfant là tout de suite maintenant, non je pense qu’on a d’autres choses à faire avant, et je n’ai pas envie de lui gâcher sa jeunesse. On verra bien ce que le temps adviendra de nous même si j’ai pleinement confiance en nous. Je sais bien qu’on est loin de se ressembler au contraire, on est différents sur de nombreux points, en soi rien ne nous rapproche vraiment si ce n’est quelques petits trucs. Mais après tout, se compléter c’est peut être ce qu’il y a de mieux dans un couple, chacun y apporte ses petites choses et ça permet de construire quelque chose de solide. De toute façon, je suis pas du tout, et je crois que je ne le serai jamais, prête à lâcher Alek. On m’a toujours dit de m’accrocher fermement à mon bonheur et mon bonheur ne se résume qu’à lui. Jamais, je n’avais mis tant d’espoir dans une relation, imaginer vraiment un avenir mais le beau blond avait changé ma vision des choses, ma vision de la vie et de l’amour surtout. Il m’avait fait croire que c’était possible, du moins avec lui, pas un autre. Pour le coup mon côté de femme séductrice s’était envolé aussitôt que j’avais perdu ma liberté de célibataire mais je m’en porte très bien. Je crois que le célibat ce n’est pas pour moi, je veux dire que j’ai ce besoin constant d’avoir quelqu’un à mes côtés pas forcément pour parler mais juste pour me croire que je suis importante pour quelqu’un, que si je vis c’est pour quelque chose et pas pour rien. A cet instant, j’étais en train de passer un moment qui visiblement s’annonçait romantique, au vu des efforts fourni par mon cher et tendre. Il voulait certainement que j’oublie les derniers évènements. Le moins que je puisse dire c’est qu’il se donnait beaucoup de mal et que ça marchait. Ce soir je n’avais d’yeux que pour lui, bon ça ça change pas vraiment de d’habitude quand je suis avec lui ! Comme toujours, je m’enfermais dans ma bulle où seul lui avait le droit d’entrer sans permission. J’avais fini de passer commande avant qu’il se risque dans le périlleux exercice de parler français." Ouais… Dou vine s’ils vous plaise ! " Alors là désolé mais j’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire, parce que c’était vraiment trop beau. J’avais essayé de retenir ces éclats de rire mais non impossible, j’en avais limite les larmes aux yeux. Je suis émotive ce soir visiblement." Pardon, je redeviens sérieuse promis et je me tiens bien à partir de maintenant. Je ne voudrai pas que tu es honte de moi. " Quand je m’y met, ça peut être beau mais je suis pas du genre à montrer en public, enfin devant des gens que je connais pas surtout. J’ai été bien éduqué, faut pas croire. « J’veux que cette soirée soit inoubliable, alors quand on va rentrer à l’hôtel, j’appellerais le room service qu’ils nous livrent une bouteille de champagne qu’on fera péter dans le jacuzzi ! » Mes yeux s’agrandirent, un peu émerveillée. Jamais on ne m’avait offert ça. Ce n’est pas que je le demandai, loin de là, mais bon c’est sûr ça fait toujours plaisir de se faire gâter. Je ne pus réprimer un sourire de gamine, niais au plus haut point mais c’était incontrôlable." Et ben écoutes c’est loin de me déplaire ce programme mais je me demande en quelle honneur ? " Un instant je réfléchissais, parce qu’il venait d’éveiller ma curiosité. Je sais pas y’a peut être une raison à tout ça mais je n’arrive pas à savoir pourquoi à moins que." Oh mince, j’espère que tu fais pas tout ça parce qu’on fête nos … hum … 4 mois ensemble ? C’est aujourd’hui ? Si oui j’ai oublié, je suis nulle pour les dates, désolé. " Je dois vraiment passer pour la pire des petites amies au monde à cet instant. J’ai plus l’habitude d’avoir des relations longues et donc encore moins de toutes ces choses, du type « fêtons notre rencontre ». J’en devenais limite mal à l’aise.

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L’histoire que je vais vous racontez remonte à plusieurs mois. Tout débuta d’un simple texte pas très intelligent, plutôt fou même, ne me mettant pas du tout en avant, ou du moins, mettant ma connerie sur la première place du podium. Sauf qu’elle, c’est ce qui la poussa à venir me parler, c’est ce qui lui donna l’envie de me laisser un message, un message qui allait changer ma vie, changer toute mon existence et me permettre découvrir le monde d’une nouvelle façon, d’apprendre à ces côtés, de devenir quelqu’un de meilleur, toujours aussi con, mais meilleur. J’pourrais écrire de longues phrases, des phrases qui sortent tout droit de mon cœur, sans chercher à réfléchir, à me demander comment les tourner, car c’est inutile, comme une muse, une nymphe, elle est l’inspiration que j’ai toujours cherchée, elle est cette personne qui me donne l’envie d’avancer, de toujours me surpasser. J’suis là, assis sur une chaise, formant un rond autour d’un groupe restreint de personnes, comme si j’étais aux alcooliques anonymes, on me demande de parler de ma vie, de parler de ce qui m’a marqué, de juste faire part d’une partie de mon histoire. Tous les regards sont posés sur moi, la peur m’envahi, je ne sais pas par où commencer… Et là, je ferme les yeux… Le déclic, un visage apparait, son visage. En une fraction de seconde, j’ouvre mes yeux légèrement bridés et tout le monde peut voir ces étoiles qui s’agitent à l’intérieur. On me demande de parler de ma vie, alors je vais le faire. Au jour d’aujourd’hui, ma vie se résume à une seule et même personne, une femme, la femme de ma vie. Honte à moi, je ne me rappelle plus la date de notre rencontre, mais, la première fois où j’entendis sa voix, ou je la vis face à moi, ou j’ai eu la chance de la prendre dans mes bras. Comme un souffle nouveau à ma vie, je savais que jamais elle n’en partira, qu’elle était faite pour y rester et occuper la place la plus importante dans mon cœur. Une amitié, un flirt et puis, la plus belle histoire d’amour que j’ai pu connaitre. Elle était tout ce que j’ai de plus cher à ma vie, celle pour qui j’étais prêt à tout, à courir à poil dans la rue un samedi après-midi de solde, à sauter d’un pont juste pour la faire rire, lui donner un rein, un poumon, lui donner mon cœur, ma vie… Certaines personnes penseront peut-être que tout ça c’est simplement de belles paroles écrites pour faire plaisir, mais ils auront tort, j’en suis capable, je suis prêt à tout ça, car sans elle, je ne vis plus. Je sais que c’est elle et pas une autre, qu’elle est la seule à compter autant pour moi. Passer nos après-midi dans un lit à regarder des films, manger des pizzas, la laisser me mordre, me frapper, être sa victime, j’aime cette vie qu’on mène, j’aime cette relation. Alors peut-être que je ne suis pas toujours agréable, peut-être que parfois je suis lourd, mais ce n’est pas voulu, c’est pas intentionnel, car elle est tout ce que j’ai. Sans elle, ma vie ne serait plus la même, sans elle, je ne serais plus le même. Un simple déchet de plus dans ce monde si vaste, j’me ferais bouffer par le premier venu, réservant une chambre dans un hôpital psychiatrique, me dopant de médicaments pour cause de dépression et j’en passe. Cette fille dont je vous parle est belle, elle est la plus belle fille que j’ai pu rencontrer, que ça soit extérieurement qu’intérieurement. La plus drôle à mes yeux, la plus gentille, la plus généreuse, la meilleure tout simplement. Mise sur un piédestal, personne ne lui arrivera à la cheville, jamais. Encore plus qu’une relation de simple amitié, plus qu’une simple meilleure-amie, plus qu’une simple petite amie, elle est ma force, mon bonheur, ma vie, car grâce à elle, j’ai découvert que je ne pouvais plus me passer d’elle. Cette personne qui occupera à jamais la première place dans mon cœur porte le doux prénom de Nevada, et, cette fameuse Nevada, je l’aime plus que tout. Ce soir, si elle était dans la même optique que moi, pas seulement ma vie, mais notre vie allait changer. J’avais décidé de la demander en mariage, j’avais envie de passer le cap, et j’espérais vraiment qu’elle aussi. ." Pardon, je redeviens sérieuse promis et je me tiens bien à partir de maintenant. Je ne voudrai pas que tu es honte de moi. " J’avais essayé de parler Français, et, comme je me doutais bien, je m’étais royalement planté, mais bon, au moins, j’avais essayé, ce n’est pas le plus important, la laissant ce moquer, je rigola un peu aussi, n’ayant bien sûr pas peur du ridicule, et puis, je répondis. « Au moins j’aurais essayé, et, il a compris ! Du coup, j’vais me mettre à parler Français je crois bien ! » Je lui avais fait part du programme que je lui avais préparé pour ce soir, et, cette dernière me posa la question à ne pas poser… [color=orchid] Et ben écoutes c’est loin de me déplaire ce programme mais je me demande en quelle honneur ? " ... " Oh mince, j’espère que tu fais pas tout ça parce qu’on fête nos … hum … 4 mois ensemble ? C’est aujourd’hui ? Si oui j’ai oublié, je suis nulle pour les dates, désolé. " [color] Putain, je vous assure que le coup de stress que je viens de me taper était assez… Violent. Mais, la chance tourna et elle s’emmela les pinceaux, pensant que je l’avais emmené ici pour fêter nos quatre mois. Ne pouvant m’empêcher de rire, je la regarda en souriant avant de lui répondre. « Non non, on est pas là pour nos quatre mois ! Il y a aucune occasion en fait, c’est juste que… J’avais envie de passer ce genre de moment avec toi, célébrer notre amour ! » J’espere juste que cette réponse lui suffira et qu’elle ne cherchera pas à rentrer un peu plus dans le pourquoi du comment ont étaient là… Deuxième coup de chance, le serveur arriva déposant nos plats face à nous. Le remerciant, j’espère qu’elle allait se concentrer sur son plat et oublier sa question… •

Nevalek

S’il y a bien quelque chose qui restera un mystère pour tout le monde, c’est cet organe incroyable qui vit en nous : notre cœur. Cette chose aussi laide soit-elle quand on la voit, faut bien se l’avouer, est quand même exceptionnel. Je veux dire comme cette chose si petite peut faire des choses aussi grandes comme régir tout nos sentiments enfouis en nous. J’ai arrêté de comprendre comment mon cœur fonctionne car jamais je n’ai trouvé les réponses, enfin peut être que je ne veux pas savoir non plus pourquoi j’aime ou je déteste cette personne plutôt qu’une autre. Je laisse ça au hasard ou à la destinée, tant que ma vie me plait ainsi. Longtemps j’ai laissé ma raison parlait à la place de mon cœur, n’écoutant tout simplement pas ce qu’il avait à me dire. Ca m’a valu de m’en mordre les doigts à plusieurs reprises mais après tout si je n’avais pas écouté ma raison il y a quelques années en arrière, je ne serais tout simplement pas une étudiante d’Harvard, je n’aurais pas rencontré les personnes qui remplissent ma vie à l’heure actuelle, celles qui m’ont vu évolué passant de la jeune fille à la jeune femme. Mais depuis j’écoute plus mon cœur qu’autre chose, vu qu’il a décidé de se réveiller enfin surtout parce que quelqu’un a décidé de le faire sortir de son long sommeil. Je dois dire que quand il a battu de nouveau ça m’a fait bizarre, je me souviens de ces petits picotements qui se sont très vite transformés en des battements accélérés et qui n’ont pas cessés d’arrêter depuis. C’est pas que j’étais sans cœur avant non au contraire, je suis même cette fille généreuse et altruiste mais c’est juste qu’une vie sans amour ce n’est pas une vraie existence. Voilà ce qui me manquait pour que je m’épanouisse réellement, que ma vie soit comblée. Il manquait cette immense pièce du puzzle qui fait que je suis vraiment moi, cette moitié sans qui je peux vivre. Auparavant je n’ai jamais cru à cette histoire que sur Terre se trouve quelque part notre âme sœur, j’ai toujours pensé que c’était à nous de construire une histoire si on veut arriver vraiment à quelque chose dans notre couple. Mais la première fois où mes lèvres se sont posées sur celle d’Alek, je savais d’avance que notre récit était écrit, que c’était notre destinée, qu’on ne pouvait pas s’en défaire au péril d’en perdre notre vie. C’est donc ça l’amour, cette chose impossible à toucher qu’on ne peut comprendre que lorsqu’on le vit. Je n’avais qu’une envie découvrir le reste de notre vie, même si je n’y voyais que du bien, je ne pouvais concevoir qu’il nous arrive malheur. Nous ne le méritions tellement pas déjà qu’on était passé non loin d’une catastrophe, il y a quelques jours, je pense que ça suffit, non ? Que le sort s’acharne un peu sur les autres et qu’on me laisse vivre mon histoire d’amour telle que j’en ai envie. Je ne demande pas grand-chose comme être riche, en bonne santé, un job en or par la suite, non je veux juste vivre ma vie à ses côtés, un truc tout simple quoi. Après tous, nous sommes des personnes ordinaires qui souhaitons simplement nous épanouir et transmettre un jour l’amour que nous vivons à nos enfants. Enfin avant je m’attèlerai dans la lourde tache d’enseigner le français à Alek, je ne sais pas si je réussirai un jour étant donné que le sérieux et lui, ça fait un peu deux mais qui ne tente rien n’a rien et puis tant que je peux passer des moments avec lui c’est le principal. Sa proposition de passer une soirée de folie pour je ne sais quoi m’avait fait peur, je dois dire, parce que tout ça à savoir le costume, le restaurant, le Champagne, c’était super louche. Je vous dis les rendez-vous amoureux, j’y suis plus du tout habituée, je dois être vraiment la seule fille au monde à stresser lors d’un dîner passé avec l’homme de sa vie. Heureusement Alek avait su me rassurer sur le pourquoi du comment." Non non, on est pas là pour nos quatre mois ! Il y a aucune occasion en fait, c’est juste que… J’avais envie de passer ce genre de moment avec toi, célébrer notre amour ! " J’esquissai un sourire, passant mes mains sur mes jambes, bon j’étais sauvée au moins c’est déjà ça. Mon rythme cardiaque revenait à la normal alors qu’un des serveurs posait les plats devant nous. L’odeur titillait déjà mes papilles." Je t’aurais bien embrasser pour te remercier mais bon dans un resto je sais pas si ça se fait vraiment alors tu vas juste imaginer la chose. " ajoutai-je malicieusement alors qu’on remplissait nos verres d’un vin couleur rubis. Mes yeux avaient du mal à se détacher d’Alek, il m’absorbait tellement. Je pris tout de même ma fourchette en main avant de remercier encore une fois." Merci encore de m’offrir cette soirée, et aussi pour le séjour ici. Rien ne me prend plus heureuse que d’être avec toi. " Je piochai dans mon assiette commençant mon repas. Il ne faudrait pas que sa refroidisse tout de même, ce serait dommage de gâcher cette nourriture alléchante.

Nevada&Alek

• Il y a un début à tout, que ça soit le début de la vie, le début des galères, le début du bonheur, le début d’un film, le début d’une relation, le début d’un amour, le début d’une nouvelle vie, le début de la toute première fois où vous aller coucher avec cette jeune femme qui vous attires tant, le début de votre première relation stable, celle qui vous fera sentir comme un homme, heureux et fier aux côtés de cette belle jeune femme qui fera battre votre cœur comme personne n’y sera arrivé… Mais tout début est annonciateur d’une fin, rien est éternel malheureusement… La fin de la vie, la fin des galères, la fin du bonheur, la fin de ce film qui vous a tant passionné, la fin de cette relation, la fin de l’amour, la fin de cette nouvelle vie que vous aviez prévu, la fin de cette première fois que vous avez tant apprécié et que vous aimeriez recommencer, la fin de cette première relation stable qui vous aura enfoncé vers le fond sans que vous vous en rendiez vraiment compte, et vous finirez seul car jamais vous ne voulez reconnaitre ce désespoir et cette tristesse que vous ressentez à présent. Le début, la fin, deux mots qui s’associent tellement bien ensemble, c’est assez étrange même, car personnellement, dernièrement, il y a beaucoup de début qui se mettent en place, mais je ne vois pas la fin, je ne veux pas la voir. Sans la repousser, je n’arrive pas à l’imaginer, à me demander si un jour, je la verrais vraiment. Comme une sensation d’invincibilité, une sensation d’immortalité et de bonheur constant, la belle Nevada était cette dose permanente d’oxygène que j’aimais tant inhalé. J’avais besoin d’elle pour avancer, car depuis notre rencontre, j’avais changé à un point que vous ne pouvez imaginer. J’étais devenu plus adulte, plus mature, plus grand, moins con, plus serviable, moins déchainé, plus sérieux et j’en passe. Elle avait cet effet si bénéfique sur moi que j’avais su lorsque mon regard avait croisé le sien que c’était elle et pas une autre, qu’elle deviendra celle pour qui mon cœur bas, celle qui passera sa vie à mes côtés, celle qui sera la mère de mes enfants, de nos enfants, celle avec qui je voulais passer ma vie, tout simplement. Et, je ne m’étais pas trompé, car ce soir était le grand soir, ce soir était la fameuse soirée ou j’allais me jeter la tête la première à l’eau, et seule elle pourrait me rattraper, pourrait contrôler ma chute. Soit je faisais un des plus beaux plongeons de ma vie, soit, tout au contraire, je ferais un bon plat qui me casserait plusieurs côtes… Elle avait les cartes entre les mains, mais ça, elle ne le savait pas encore. Elle avait légèrement douté, essayé de comprendre pourquoi je faisais tout ça, pourquoi ce soir ont étaient là, et, j’avais réussi, grâce à son aide, une fois de plus, à me sortir de là et à contourner la question qui aurait pu gâcher toute ma surprise. " Je t’aurais bien embrasser pour te remercier mais bon dans un resto je sais pas si ça se fait vraiment alors tu vas juste imaginer la chose. " Un sourire dessiné sur les lèvres, j’acquiesça de la tête avant de faire comme si je l’embrassais, chose pas très belle à voir étant donné que je bougeais ma bouche dans le vide en tirant une tête d’abruti. Putain, même un soir qui est censé être sérieux, je me retrouve à faire le con… « C’est assez bien imaginé comme ça alors ? » Ce que nous avions commandé arriva par la suite. Etant bien servi et disposé dans l’assiette, je n’avais envie que d’une chose, sauter sur mes couverts et tout dégommer, mais, ça ne se faisait pas, c’était pas le truc que l’on pouvait se permettre dans un restaurant. " Merci encore de m’offrir cette soirée, et aussi pour le séjour ici. Rien ne me prend plus heureuse que d’être avec toi. " Un autre sourire sur les lèvres, j’attrapa mes couverts tout en écoutant ce qu’elle était en train de me dire. J’étais aussi heureux d’être avec elle, elle ne savait pas à quel point, du moins, elle allait finir par le savoir vu que j’allais lui faire ma demande. « Ne me remercie pas de t’aimer… » J’avais quand même une appréhension, j’avais peur qu’elle trouve ça trop rapide, qu’elle désire juste passer un moment de sa vie avec moi mais sans le mariage, qu’elle soit contre, que je me retrouve comme un étranger, un intrus dans ce restaurant après sa réponse… •

Nevalek

La vie peut être parfois toute blanche ou toute noire. Il y a des périodes, où tout va bien, où le monde dans lequel nous vivons est rose bonbon, que rien ne nous atteint et seul le bonheur est permis. Il faut savoir profiter de ces bons moments parce que quand la noirceur arrive avec tout son lot de malheur et de tristesse, seul l’espoir de retrouver un bonheur par la suite peut nous faire sortir de cette mauvaise passe. Je résume un peu mon existence au ying yang, y’a du bon comme du mauvais. C’est certain il y a des instants dans ma vie que je préfère plus que certain hélas on ne choisit pas forcément de vivre telle ou telle chose. Il existe toujours une part de hasard qu’il est impossible de contrer, il faut faire avec. A ce jour je sors d’une période noire mais encore cela aurait pu être pire si je n’avais pas eu à mes côtés l’homme qui fait battre mon cœur, sans qui je ne serais pas assise là dans ce restaurant à partager un moment de bonheur. D’ailleurs en parlant de lui, enfin de nous, notre couple est aussi sujet au ying et au yang. Je pense que jamais personne n’aurait parié sur un éventuel rapprochement entre nous et moi la première. J’ai envie de dire, on est différents sur de nombreux points que ça paraissait tellement impossible. En tout cas, moi je trouve que c’est ce qui rend notre relation plus belle et plus vivante. On ne s’ennuie jamais et chaque jour, on en découvre un peu plus l’un sur l’autre. J’avais pu trouver la personnalité cachée d’Alek, celle qu’il ne montre pas forcément à tout le monde, à savoir ce côté attentionné et préventif qu’il peut avoir quand il tient à quelque chose. Oui ce mec a un cœur en or, malgré ce que certains pourraient penser. Après tout si j’ai une raison de vivre, c’est grâce à lui et pour lui. Il a su me redonner espoir alors que j’avais rayé le mot amour de mon vocabulaire. Je suis certaine que personne d’autre que lui aurait pu faire ressurgir des sentiments qui avaient été longtemps enfouis en moi. C’est comme ça que j’ai su qu’aucun autre ne me comblerait autant que lui, le faisait. Notre amour était indestructible et j’étais prête à tout pour le faire vivre, l’alimenter, pour que jamais la passion ne s’éteigne entre nous. J’avais envie de le voir s’épanouir, grandir comme on regarde une fleur éclore au printemps. Il m’avait autorisé à entrer dans sa vie et je n’étais pas prête dans sortir, même pour tout l’or du monde ; c’était le plus beau cadeau qu’on m’avait fait. Hors de question de le gâcher, j’étais consciente qu’il n’était pas le genre de garçon à offrir sa confiance et son amour à n’importe qui. Il faisait des efforts pour moi, je devais en faire en contrepartie. C’est comme ça que ça marche après tout, même si je ne suis pas une experte en relation amoureuse. Tout ce que j’espérais c’est ne pas renouveler les erreurs que j’ai pu faire par le passé mais j’étais sur la bonne voie. Si je n’avais pas été certaine de ressentir vraiment quelque chose d’intense pour lui alors nous n’en serions pas là. Je ne suis pas du genre à m’investir dans quelque chose si je pense que cela nous mènera à rien mais avec lui j’avais pu voir plus loin qu’une année à passer ensemble, ou même cinq, ou dix… Je voyais ma fin avec lui.

Je lui avais demandé d’imaginer quelque chose, loin de m’imaginer qu’il allait me mimer la chose. Heureusement que le ridicule ne tue pas. En même temps j’aurais du me douter qu’il allait le faire, c’est tellement son genre de faire le con n’importe où et n’importe quand. C’est encore un aspect que j’aime chez lui : jamais il ne se prend au sérieux et ça donne parfois des situations très comiques comme celle-ci. « C’est assez bien imaginé comme ça alors ? » Je secouai la tête, il n’est pas sortable celui là, bon en même temps rester enfermée avec lui ne me gênait pas non plus, mais bon c’est bien de se sociabiliser de temps en temps. « Je préfère tes vrais baisers dommage que je puisse pas te sauter dessus à cet instant. » avais-je murmurai d’une voix sensuelle, sans aucuns sous entendus bien évidemment. Je sais me tenir contrairement à lui, même si par le plus grand des hasards mon pied vint légèrement à effleure sa jambe, sourire innocent sur les lèvres. Tout ça avant que je dois déconcentrer par la nourriture appétissante qui arrivait devant nous. Je dévorai d’abord le plat des yeux tout en remerciant Alek de m’offrir ce rendez-vous. » Ne me remercie pas de t’aimer… « D’où j’ai pas le droit de dire merci ! Non sincèrement, ces mots me touchaient. Je repensais à ces derniers jours, au fait qu’il avait été là pour moi, alors que je pensais ne plus jamais le revoir. « Bon je peux quand même te dire merci de m’avoir sauvé la vie, il y a quelques jours, enfin de toute manière je te demande pas l’autorisation. « avais je dis avant de boire une gorgée de vin et de laisser mes pensées noires derrière moi. Boire pour oublier, non pas vraiment, juste pour me déstresser quelques secondes. » Oh tu sais c’est dommage que ma mère ne soit pas à Paris en ce moment, j’aurais pu vous présenter. « Précipité ? Moi je ne trouve pas tellement, après tout quand on est sûr d’aimer quelqu’un y’a pas de doutes à avoir à présenter le fameux élu à sa famille. Enfin il connaissait déjà ma sœur mais bon les parents c’est autre chose ! J’entamais mon plat, sachant très bien que je ne pouvais pas le faire attendre plus longtemps pour manger.

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