He that sends mouths sends meat. ★ OWEN

He that sends mouths sends meat. ★ ─ w/ @Owen Wonka

La douleur diminuait au fur et à mesure que j'aspirai. Légère, mes paroles semblaient partir plus vite que je le pensais. Sourire en coin, Owen revient vers nous. Mes yeux se plissent, analysant ce sourire que je n'avais que très rarement vu. Mes pensées se bousculent et me surprennent. Assise sur ma chaise, masque sur le visage et sourire niait. Je râle, grognant en l'entendant parler de cet accident qui me causait aujourd'hui tant de problèmes. Mes yeux se révulsent et je m'approche de Madeleine. " il a pas aimé que je le traite de gros connard " épaule qui se lève et sourire qui s'apprête à se transformer en fou rire. Je ne me reconnaissais pas et pour cause le gaz faisait son effet. L'américain sort ensuite un sachet de donuts, je n'avais pas faim, en tout cas pas maintenant. Je lui fais un non merci de la tête avant de retourner mon attention sur les mains délicates de l'infirmière. Ma main vient retirer mon masque. " je suis pas dopée Owen Wonka ! " si je l'étais. Il avait raison, je ne maîtrisais plus rien s'en était complètement frustrant. J'écoute, j'essaye en tout cas. Main qui se pose sur l'épaule de l'inconnue. " merci beaucoup Mad', je sais pas ce que j'aurai fait sans toi " horreuuuur, putain. Elle se met à rigoler puis gribouille quelques chose. Mon regard se reporte sur l’intéressé. Donuts enfourné. " j'aime bien quand tu m'appelles Farell, sa fait très... sexy je trouve " je venais vraiment de dire sa ? Je me redresse, grimace légèrement. Moue d'enfant, je relève mon masque pour le mettre en haut de mon front. " je peux avoir un donuts ? " sourire jusqu'au oreille. Il me regarde et parle avec l'infirmière. Je semble invisible et pourtant à ce moment, j'ai envie d'un donuts. Je me lève et lui pique celui qu'il allait une nouvelle fois remettre à la bouche. Le gaz semblait atteindre ma lucidité néanmoins elle n'impactait pas mon agilité. Je me met à rire et apporte le bout de donuts à la bouche. " Même défoncé, j'arrive à te chopper quelques chose " Madeleine ricane et finit par donner l'ordonnance à Owen. Sa fait du bien d'avaler quelques chose. J'approche mon visage d'Owen et lui dis doucement (en faite pas du tout, je ne chuchotais pas même si j'avais l'impression) " on devrai y aller, on va pas la déranger plus longtemps, je me sens mieux gueule d'ange "      

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Tu lèves les yeux au ciel. Même souffrante elle avait du toupet, Sasha. Tu écoutes Madeleine lui prescrire soins et repos, mordant dans ton donut, le regard rivé sur les yeux dopé de l’irlandaise horripilante. C’est Owen que tu dois remercier, c’est lui qui t’as emmené ici. Elle est trop humble, Madeleine. Mais si elle savait combien ça lui couterait d’te remercier, la Farell. Madeleine a du y aller un peu fort sur la dose afin de calmer sa crise d’asthme. Sasha avait l’air complètement.. ailleurs. Well, ça la rendait un peu plus ridicule. Ou drôle. Ou les deux. Sexy, hm ? Voyez-vous ça.. qu’tu pouffes en secouant la tête. Elle quémande un donuts mais t’es occupé à parler avec ton ami si bien qu’elle décide de se servir elle-même. Ravie de sa prise, elle te le fait savoir et croque dans le donuts au sucre à moitié grignoté. Madi, dis moi que les effets s’dissipent vite sinon j’te la laisse. La pâtissière de reconversion te rassure. Dans cinq-dix minutes, ça sera de l’histoire ancienne. Bien. qu’tu dis alors que l’irlandaise se rapproche de toi. Elle t’postillonne des petits morceaux de sucre au visage. Tu fermes les yeux, dégoûté, et la repousse du plat de ta main. Et on devrait aller où ? T’es pas vraiment en état d’aller nulle part sans un peu d’aide et.. hm.. Tu laisses ta phrase en suspens, sourire sur le coin des lèvres. Si te remercier était trop compliqué, il fallait avant tout qu’elle t’demande de l’aide. Et ça, tu l’sais, ça la ferait tout autant chier.

@Sasha Farell

He that sends mouths sends meat. ★ ─ w/ @Owen Wonka

Madeleine n'avait pas tord, je me devais au moins de le remercier. Owen m'avait sortie de cette situation sans la moindre rancune. Je plisse les yeux avant de finalement me laisser emporter. Main devant la bouche, je me rends compte que je ne contrôle plus aucune de mes paroles. Mes yeux s'arrondissent, gênée de constater que je venais d'avouer mes ressentis garder secret jusqu'à lors. Sexy ? bien sûr qu'il l'était. Il était peut-être le roi des connards mais il n'en restait pas moins attirant. " Quoi ? j'ai rien dit " ma raison semblait petit à petit reprendre le dessus. J'en étais rassurée. Le jeune homme s'adresse ensuite à son ami devant moi, demandant combien de temps allait durer cette folie. J'étais curieuse de le savoir aussi. Je les regarde s'échanger quelques paroles qui ne m'étaient pas audible. Deuxième bouchée, sucre qui s'accroche sur mes lèvres. Je ne suis pas présentable, je le sais et pourtant mon comportement ne change pas. Persuadée de partir rapidement, Owen semblait vouloir me titiller ou du moins obtenir les faveurs qu'il méritait c'est à dire un simple merci. Regard d'enfant. " mais... mais... je peux pas dormir ici owen wonka. Je dois retourner chez moi, ma soeur doit être inquiète en plus " je savais que ce n'était pas suffisant et qu'il attendait bien plus de ma part. Je ne pouvais pas sortir d'ici seul, il le savait. Mes yeux se plissent, sucre toujours suspendu à mes lèvres. Je suis de nouveau assise, il est debout. Tête légèrement relever " Owen Wonka pouvez-vous me ramener chez moi ? s'il vous plait " dis-je en le fixant dans les yeux. Imprime gueule d'ange. " je te remercierai comme il faut à la maison " whaaaaaaaat ? mes yeux vrillent une nouvelle fois. Putain, je venais vraiment de dire sa ? là maintenant ? Je soupire bruyamment. Main qui se pose sur mon visage, j'ai envie de me cacher. Le gaz n'était plus assez puissant. Je venais de dire n'importe quoi et je m'en rendais compte...

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Des remerciements de la part de Sasha, c’est bien la dernière chose que tu t’attendais à recevoir de sa part. Ca n’changerait pas la face de ton monde alors tu t’en foutais royalement. Tu l’avais aidé et point, ça s’arrêtait là. Elle ou une autre, t’aurais surement fait la même chose. Parce qu’au risque de te répéter, t’étais pas tant un connard que ça. Ta sœur, l’heureuse propriétaire du véhicule qui a défoncé l’mien ? J’ai hâte de la rencontrer un jour, tient. qu’tu la taquine avant de fermer le sachet qui contenait les derniers donuts que t’avais prévu pour Romy et toi, initialement. En pensant à cette dernière, t’espère qu’elle était bien rentrée chez elle. De toute façon t’en saurais plus en te rendant chez ta mère, tu avais ta puce à récupérer là-bas. Debout, prêt à t’en aller, t’attends la simple demande qui brûlait les lèvres de l’irlandaise. T’éclates de rire à sa promesse de te remercier comme il se doit une fois chez elle. Alors ça, je suis pressé de l’voir ! qu’tu pouffes de rire avant de t’approcher de Madeleine pour la prendre par la taille et déposer un baiser sur son front. Merci, Madi. On s’revoit bientôt, ok ? Un sourire et tu t’retournes vers Sasha. J’habite à deux pas d’ici, j’imagine que c’est pas ton cas alors… j’vais chercher ma voiture, j’en ai pour cinq minutes. Et tu t’éclipses.

Tu donne un coup de klaxon une fois devant chez Madeleine. Le moteur de ta voiture abimée gronde et tu descends pour aider la jeune femme aux côtes fêlées, lui ouvrant la porte, grand gentleman que tu sais être. Une fois assise, tu attrapes la ceinture et te colles à elle pour aller la boucler, t’amusant de votre soudaine proximité. Joli… collier. Evidemment, t’avais focus un peu plus sur le décolleté qui restait visible du fait que son manteau n’était pas fermé. Amusé, tu claques la porte et vient t’installer au volant. Ok, je t’écoute. J’te dépose où Coca-Cola ?

@Sasha Farell

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J'en avais trop dit. Il était temps que je ferme ma gueule. Ma lucidité semblait reprendre petit à petit le dessus. Paroles plus contrôlées, j'avais décidé de boucler cette bouche qui parlait trop depuis tout à l'heure. Je ne répondis même pas à sa petite vanne concernant la voiture de ma sœur. Main qui cache mon visage, je relève légèrement la tête en l'entendant rire au éclat. Bien sûr qu'il se foutait de ma gueule, je venais de lui tendre le bâton pour me faire battre. Je ne pu néanmoins retenir ce petit sourire. Son rire était particulier, je devais bien le reconnaître. Prenant compte mot à mot de ce que je venais de dire. Mes yeux se lèvent. Je plaisantais. Silencieuse, Owen s'approche gentiment de la demoiselle. Baisé déposé sur le front, ils semblaient proche l'un de l'autre. J'abaisse mon regard, histoire qu'il ne voit pas que j'étais en train de les regarder. Lorsqu'il m'indique qu'il allait chercher sa voiture. " d'accord... " dis-je simplement sans épiloguer d’avantage. Il se prépare et claque la porte d'entré derrière lui. J'affiche un fin sourire à Madeleine. Je grimace et finis par me justifier " je le remercierai... mais pas en l'invitant chez moi enfin ne t'en fait pas " je hoche la tête persuadée d'avoir vu quelque chose d'assez sérieux entre les deux. Elle rigole et finit par m'aider à mettre mon manteau. Je m'avance vers l'entrée quand le klaxonne retentit. " Merci encore... " lui dis-je. Je descends tranquillement les marches et Owen sort de sa voiture. S'était étrange de le voir si attendrissant. Il m'ouvre la portière et je lui fais un petit sourire signe de mon remerciement. Je m'assoie et grimace soudainement face à la douleur qui repointait doucement son nez. Surprise, Owen s'adosse pour m'aider. Il attrape la ceinture, visage non loin du mien, il la passe autour de moi. Proximité qui mets mal à l'aise mais qui provoque en moi un louper d'inspiration. Son regard me détaille avant de me sortir un compliment sur mon collier. Mes yeux se froncent légèrement et mon regard suit le siens. " merci " dis-je bêtement avant de capter qu'il n'avait pas fait que regarder mon collier. Il claque la porte et fait le tour. Il rentre dans la voiture et me demande ou est-ce que j'habite. " Farell, c'est plus sexy. " dis-je en levant les yeux au ciel. Ouai je me moquais de moi même. " Au 11th street s'il te plait, c'est du côté Habor Area " j'affiche un sourire. Il démarre la voiture, les paysages défiles et je décide de reprendre la conversation. " t'a maté mes seins tout à l'heure ? " je le regarde tandis qu'il était en train de conduire. Question ou j'étais presque sur d'avoir la réponse mais j'avais envie d'une confirmation.

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La ramener chez elle, aller chez ta mère pour récupérer ta fille et profiter du week-end. C’était ça, le plan. Ah, et répondre au texto incendiant de ton ex qui t’disait irresponsable de n’pas pouvoir réceptionner votre fille comme convenu. Si elle savait comme tu t’en cognais les valseuses, de son avis. Tu aides Sasha à s’installer, attache la ceinture car tu sais qu’elle n’y arriverait pas toute seule et te met au volant, lui demandant votre destination. Coca-Cola ça peut être sexy aussi. Suffit d’se l’imaginer. qu’tu dis en tournant la tête vers elle, sourire sur le bord des lèvres. T’enclenches la position drive de la voiture et appuie sur l’accélérateur, stoppant les warning. En route pour Arbor Area. Sa question te fait sourire. Haussement d’épaules de ta part. Défaut d’bonhomme, sois pas choquée. que tu lui réponds, bifurquant sur la gauche. C’est vrai, une paire de seins c’était pire qu’un aimant. Et si tu t’forçais à pas regarder à la piscine pour éviter tout problème, beh là t’étais pas sur ton lieu d’travail.

@Sasha Farell

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Se l'imaginer ? vraiment. Mon sourire s'étire et je préfère tourner la tête sur le côté. Coca-Cola n'avait rien de sexy, au contraire, il reflétait tout de ce qui avait de plus moches. Et il le savait. Les américains raffolaient de cette boisson. On en trouvait un peu partout, s'était même impressionnant de voir les quantités. Silence qui s'installe, je me permet de lui poser la question. Celle qui me laisse perplexe, les hommes tous pareil. Préoccupé à regard là ou ils ne devraient pas. J'affiche un autre sourire lorsqu'il le reconnait. Je soupire et finis par lui dire en me tournant légèrement vers lui oubliant la douleur qui me fit grimacer : " heureusement que madeleine ne l'a pas vu. " dis-je en hochant la tête, persuadée d'avoir vu plus qu'une simple amitié entre deux. " tu devrais regarder les siens, elle en a des plus gros que moi " dis-je en rigolant légèrement. Mon rire me fait tousser. Tête qui se tourne légèrement vers mon conducteur puis je regarde la route. " elle t'aime bien je crois "

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Elle t’as choppé entrain de lui mater les seins, et alors ? Qu’est-ce que ça pouvait bien t’faire ? Tu arques un sourcil lorsqu’elle évoque Madeleine, n’ayant pas vraiment compris l’sens de sa phrase. Et comme elle te voit un peu perdu, elle ajoute. Tu t’met à rire à ton tour. Oh, t’en fait pas, je les ai déjà regardé. qu’tu avoues sans gênes. Madeleine était une très belle femme alors ouais, t’avais déjà regardé le balcon. Tu l’avais pas visité cependant et c’était pas l’envie qui manquait. En même temps agitez un filet de bœuf à un chien affamé et voyez si ça lui fait aucun effet. Tousse pas, tu vas t’faire mal. Rire, tousser, éternuer, tu savais que c’était autant d’actes bénins mais qui devenaient atrocement douloureux dans le cadre d’une côte fêlée. La voiture s’immobilise à un feu et tu ricanes suite aux mots de l’irlandaise. Tu t’essayes à jouer les cupidon, Farell ? Tu connaissais Madeleine depuis seulement quelques semaines alors t’étais bien curieux, tout à coup, et amusé. Qu’est-ce qui t’faire dire ça, Cupidon ? que tu lâches, sourire sur le coin des lèvres. Le feu passe au vert, tu redémarres.

@Sasha Farell

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Mon sourire s’étire d’avantage lorsqu’il avoue avoir déjà relooker les seins de madeleine. Je lève les yeux au ciel, en vérité, j’étais surprise par l’aisance qu’il dégageait. Moi qui pensait que s’était un coincé du cul, j’étais surprise par ce que je découvrais. « Moi qui pensait que t’était un coincé du cul » dis-je en rigolant. Je commençais presque à regretter le gaz hilarant de la jeune infirmière. Les douleurs revenaient et un rien me faisaient mal. « oui chef » dis-je d’une voix légèrement rock. Noté que s’était bien là seul fois que je l’appellerai comme sa. Sa conduite est calme, aucun mouvement brusque. Ses gestes sont adaptés à ma situation. Il s’arrête au feu et rigole à mes remarques pourtant pleine de sens. « je m’essaye oui » en vrai l’amour était un sentiment que je ne connaissais que très peu. Apeurée par ce sentiment, je ne m’accordai pas aucune chance de le connaître. Son regard se tourne vers moi. Et il me pose la question, celle qui l’intrigue. « son sourire Wonka, elle t’aime bien, sa se voit » dis-je en hochant la tête. En vrai, j’appréciais cette échange. Loin des reproches, et cris. On semblait pour une fois bien s’entendre. La voiture continue, quelques minutes passent et nous étions arrivés. « c’est ici owen, tu peux t’arrêter. » il s’arrête quelques secondes après et je finis par appuyer sur le bouton de ma ceinture. La soirée venait de se finir. « Bon il parait que je dois te remercier. » sourire amusé sur les lèvres. S’était la moindre des choses, ce connard finit n’était peut être pas si con que cela. Regard qui se croise. « Ne pense même pas à l’idée de retirer ma petite culotte ! » je lui fais un clin d’œil et vient finalement dépose un chast baisé sur sa joue. « t’es plus si con que cela » dis-je en rigolant. J’ouvre la porte et rajoute avant de sortir : « merci owen pour ce soir mais hors de question que tu vois ma sœur » je rigole et sors de la voiture avec un peu de difficulté. Je referme la portière, et m’abaisse. Mes yeux se froncent légèrement en voyant son regard. « Contrôle t’es yeux, tu louches à force, bonne soirée et merci encore » allez imprime c’est cadeau.

THE END

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