houlà ça va un p'tit trop vite pour moi ! {Cléolya }

MARDI 28 JANVIER 17H - « Désolé de te déranger » «  Excuse accepté » Il avait vraiment était un enfoiré avec Gemma par sms. Et encore ce n’était rien comparé à « Si tu veux être froid et méchant... Oubli pas d en sauté une ou deux pour continuer sur ta lancée » «  Pourquoi me contenté d’une ou deux ? Merci du conseil. » envoyé ce matin même. Pourquoi Liam était cruel, méchant et froid ? Parce que c’était le seul moyen de défense qu’il connaissait. Même s’il était profondément en tord dans toute cette histoire et qu’il méritait sans aucun doute le fait qu’elle soit partit. Après tout, son frère risquer quand même la prison ! Gemma lui en voulait et Liam se sentait juste minable. Ça faisait la deuxième fois depuis leur arrivé à New-York qu’elle le fuyait, qu’elle quittait l’appart et sa peur de l’abandon l’empêcher de réfléchir correctement. C’était sans doute pour ça qu’il avait bu samedi. Au final il n’avait fait qu’aggraver les choses. Même si Gemma ne le savait pas encore. Liam frappa à la porte de l’appartement de Cléolya, espérant qu’elle serait là. «  Hey. Parait que tu tenais à ce qu’on se voit chaque semaine ?! » Il s’efforça de sourire. «  J’aurais bien ramené de l’alcool mais c’est un peu ce qui m’emmène ici donc… » Il poussa un soupir. «  J’ai trompé Gemma. Est-ce que j’peux rentrer ? » Parait que l’alcool est dangereux pour la santé. Personne ne l’avait avertit que ça l’était également pour la fidélité…

Ça va trop vite.
★ ─ w/@Liam Gremlins

Avec la prise d’otages d’Aymalyne et sa blessure, j’avais l’impression de ne plus avoir de temps libre. J’avais donc réorganisé mon planning pour passer un maximum de temps à son chevet. Aujourd’hui, occupée avec des examens, j’en profitais pour me reposer tranquillement à la maison. J’avais l’esprit occupé avec elle, pour ne pas penser à ma santé à moi et seul Hadès et Wade étaient dans la confidence. J’attrapais du paracétamol pour oublier la douleur et me préparais un petit plateau avec quelques tapas pour regarder Netflix. Du moins, c’était ce que je pensais faire, avant d’entendre la sonnerie de l’appartement retentir, et un poing s’affoler contre la porte blindée. « J’arrive ! » Que j’hurlais à travers l’open space, avant de me couvrir d’un peignoir. Je m’approchais de la porte pour t’ouvrir et t’apercevoir. « Bien sûr, entre. » Que je soufflais sourire aux lèvres, sachant pertinemment que ça n’allait pas. Je ne me trompais pas, puisqu’à peine arrivé, tu m’exposais directement ton problème. « Quelle chance que ta meilleure amie est suffisamment d’alcool pour les trois générations à venir. » Que je soufflais en tentant de te faire sourire, même si tes mots avaient un véritable impacte sur moi. « Installe-toi j’arrive avec un remontant et après tu m’explique tout ! » Mais avant ça, après avoir refermé la porte, je te prenais dans mes bras, pour te montrer tout mon soutien. Je m’éclipsais quelques secondes, les bras chargés de trois différents alcools. « Tu veux en parler ? » Ou juste oublié tout ça à mes côtés le temps d’une soirée ?

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Comment il avait fait à New-York sans Cléo ? Sérieusement. Elle était la seule à pouvoir le prendre spontanément dans ses bras sans qu’il fasse une remarque désobligeante ou une grimace, du style «  eh j’suis pas une peluche ! ». Quand bien même l’aurait-il dit, la Strauss aurait perçu derrière sa carapace ce qu’il ne disait pas. Avec elle tout était simple. C’était comme s’ils s’accordaient parfaitement sur la même fréquence. C’était reposant. «  Tu veux dire que j’devrais m’estimé heureux que ma BFF doit une alcolique ? » demanda-t-il taquin. Niveau alcool, il gagnait de loin avec le stock du Drink mais il n’avait pas envie de se soulé là-bas. Les «  Drinkettes » étaient bien trop «  Pro Gemma ». Solidarité féminine oblige, il n’obtiendrait aucun soutien et que des reproches. Reproche qu’il méritait d’ailleurs. Il l’avait trompé. Il le formule de vive voie à Cléolya et ça re nd tout ceci trop réel. Il s’assoit dans le canapé et installe ses chaussures. Elle revient avec trois bouteilles. «  L’alcool me réussit pas vraiment en ce moment. » dit-il avec un léger sourire. «  Non, mais j’imagine que si je ne le voulais vraiment pas je ne serais pas ici ? » Logique. Il aurait pût se cacher derrière  «  ça va niquel » comme il savait si bien le faire. «  Gemma a quitté l’appart. J’ai bu et la seule chose que j’me souvient c’est une meuf en sous vêtement rouge en train d’enlever son soutif devant moi. Je me rappelle même de ses seins. Alors… j’ai trompé ma meuf. » Pitoyable hein ?

Ça va trop vite.
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Il fallait être honnête, ensemble nous étions plus fort. Que ce soit pour faire des conneries, ou simplement pour remonter la pente. Dès ton arrivée, je te prenais directement dans les bras, heureuse de te revoir, mais touchée de voir ta mine dépitée. Tu mettais m’éclairait très vite sur la raison de tes maux, quand de mon côté, je t’accueillais les bras grands ouverts. Je savais très bien que tu n’étais pas très friand de ce genre d’attention, mais j’crois qu’on était différent toi et moi. Rictus accroché aux lèvres malgré la gravité de la situation, je répondais comme ordinaire. « Tout à fait, ou juste qu’elle soit couverte de cadeau de la part des investisseurs. » De toute façon, plus on était blindée, moins on payait, encore une preuve que le monde ne tournait pas rond. Je m’éclipsais donc quelques secondes le temps de faire le stock et quand je revenais t’étais installé au milieu du salon. « C’est exact, alors que ce soit bon ou mauvais, il ne faut jamais aller à l’encontre de nos envies. » Nous n’étions pas que des putains de machine, née pour dominer, nous avions nos faiblesses, et c’était bon parfois de pouvoir les assumer sans être jugé. Je prenais place à tes côtés, versant le liquide ambré dans les verres avant de t’en tendre un. « Et ? » Et tu voulais quoi, que je te réprimande ? Que j’aille à l’encontre de tes mots quand dans le passé, j’avais moi aussi agit de la sorte. « Je crois juste que nous sommes humain et si on réagit tous différemment à la peine… J’ai trompé Cole, j’ai trompé Elliot et pourtant, je ne pense pas être une mauvaise personne. » En fait, j’en étais convaincue. « Alors certes, c’était une erreur, mais qui n’en fait pas ? » Qui était blanc comme neige et n’avait jamais fait le mauvais choix ?

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Liam ne savait pas ce qu’il attendait au juste venant de Cléolya. Est-ce qu’il allait vers elle parce qu’il savait qu’elle ne le jugerait pas ou justement parce qu’il penserait qu’elle aurait l’audace de l’engueuler ? Ou juste parce que bien souvent elle le comprenait mieux que quiconque ? Ou parce qu’elle était une des rares personnes, des rares amies encore dans son sillage après toute ses années ? C’était un fait, le Gremlins ne savait pas garder une amitié. Tout évolue, tout change et lui plus que quiconque savait compliqué ses relations avec la gente féminine. Ils avaient des exemples à la pelle pour ça. « Tu es vraiment la seule à ne pas avoir l’air choqué ou m’engueuler parce que j’ai trompé Gemma tu sais ? » A voir la tête de Liam, il n’avait pas besoin de reproche pour culpabilisé. « Cole avec Elliot et Elliot avec Hadès si ma mémoire est bonne ? » Ce qui n’était pas le cas. En bon narcissique, il se rappelait surtout ses propres histoires. « Donc ton conseil c’est… garde le pour toi et reste avec ? » Il attrapa le verre d’alcool qu’elle lui avait servit et l’avaler cul sec.

Ça va trop vite.
★ ─ w/@Liam Gremlins

J’étais heureuse devoir que tu comptais sur moi, pour t’aider. Je n’étais pas la meilleure conseillère quand il s’agissait d’amour, mais j’étais d’un soutien indéfectible quand il s’agissait de toi. T’étais un ami de longue date, mon meilleur ami et j’étais heureuse de ton retour. Je t’accueillais les bras grands ouvert, comprenant très vite que la situation n’était pas si joyeuse. Étais-tu sur de ce que tu avançais ? Au vu de tes dires, tu semblais en être certain. « A mon sens t’engueuler n’est pas une solution, au contraire, un peu de soutien te permettrais de mettre tes idées aux clairs. » Pouvoir parler à cœur ouvert, sans avoir peur d’être jugé, elle était là, la véritable solution. Je récupérais de quoi boire et on s’installait confortablement dans le salon et pour nous mettre dans une ambiance plus relax, j’appuyais sur la télécommande de la cheminée pour l’allumer. « Tu y es presque… Cole avec Dimi lors d’une soirée et Elliot avec Hadès. » Que je soufflais en secouant doucement la tête. Je n’étais pas aussi blanche que neige, mais j’avais toujours assumé mes erreurs au risque de perdre les hommes qui détenaient mon cœur dans le passé. « Je n’ai jamais caché mes tromperies, j’ai toujours été honnête avec eux. » Parce que je croyais au véritable amour, celui qui chamboule et qui affole le palpitant, mais je n’étais pas douée pour le conserver. « Tu penses qu’elle ne pardonnerait pas si tu lui disais la vérité ? »

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" Dimi... Dimitri ? Son cousin ?" Là sur le coup j'devais avouer que j'étais sur le cul. Oh bien sûr t'avais déjà dut me la raconté cette histoire, mais j'étais bien trop souvent occupé par ma propre personne. Tu étais d'ailleurs sans doute une meilleure amie pour que je l'étais pour toi. A Oxford on avait l'impression d'être les rois du monde mais j'ai beau creusé dans ma mémoire, j'arrive pas à me rappeler un moment où j'étais présent pour toi exactement quand il le fallait. Je l'ai toujours dit, je n'ai jamais été doué pour ça. C'est sans doute pour ça que les amis je les gardes pas. Mais toi t'es toujours là dans mon sillage et j'apprécie grandement. T'es une des rares personnes que j'accepte de me voir dans cet état pitoyable. Depuis que j'ai pris conscience d'avoir trompé Gemma j''ai les idées en vracs. Heureusement ta présence m'aide un peu.

" Laisse moi deviner, ça c'est toujours soldé par une rupture ? " Cole et Elliot semblant être des hommes entiers, je n'envisageais pas une autre issu. " Alors tu pense que ça n'a pas d'importance ? " A New-York Gemma m'avait déjà dit une fois, qu'elle me pardonnerais si ça arriver. Je savais pas vraiment si elle était sérieuse et l'idée qu'elle le soit ne m'enchante guère. Qui peut aimer à ce point ? Alors quoi, si j'égorge une fille elle me pardonne aussi ? J'étais pas sûr d'arrivé à me pardonner moi-même pour tout dire.

Ça va trop vite.
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Je secouais la tête de bas en haut, pour confirmer tes propos. Oui, j’avais bien trompé Cole avec son cousin. Tout était bien plus compliqué que dit comme ça, puisque je pensais que Cole m’avait quitté avant d’organiser cette foutue soirée action ou vérité. Mais avec le temps, il m’avait pardonné et nous avions su garder un lien unique en optant pour une amitié sincère basée sur l’honnêteté. Toujours est-il que j’étais contente de pouvoir être là pour toi, même si la situation ne m’enchantait guère. Alors malgré mes manquements passés, j’essayais de t’aiguiller au mieux pour te permettre de garder une relation de confiance avec Gemma. « Cole, oui, mais Elliot m’a pardonné, avant de me faire payer ma tromperie en embrassant une autre. » Alors qu’à contrario, j’avais juste été poussé à bout, qui m’avait fait lui avouer que je l’aimerais toujours, mais mes lèvres avaient toujours été fidèle à Elliot. Anyway. Ils étaient désormais mon passé. « Je pense que si, reconnaître ses torts et oser demander pardon, c’est être un véritable homme. » Et c’était un pari risqué, mais au moins tu étais maître de la situation. Moi, j’allais garder le secret si tu me le demandais, mais quelqu’un pourrait parler pour toi plus tard et ruiner totalement ta relation avec la douce rousse. « Tiens, bois un verre, ça te fera du bien. » Tu avais encore du temps pour prendre ta décision, au moins le temps où tu étais près de moi.

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Tout ça me donner mal à la tête. Il était bien plus simple d'écouté Cléolya me parlait de son passé que de lui dire comment je me sentais ou même ce que j'allais faire. Depuis qu'on avait déménager pour Boston, cela faisait deux fois que Gemma mettait notre histoire en suspens et j'étais pas habitué à ce genre de truc. Ça coince ? Okays, pas de soucis, j'passe à la suite. Quand bien même mes sentiments pour la demoiselle en question, quand bien même la fille était jolie, j'avais plus l'habitude de la lâcheté que du courage. Il en faut pour rester et j'en avais toujours manqué. Etait-ce pour ça que j'avais fini saoul et par la trompé ? Au fond de moi j'étais blesser de me faire jeté ?! Peut-être. Je n'avais jamais vraiment été du genre à encaisser l'abandon. Je m''estime d'ailleurs heureux que Princesse soit aussi prompt à faire l'impasse sur mon départ pour New-York. Cléo m'avait tout de même prévenu de ne pas y aller, et je n'en ai fait qu'à ma tête. A croire que cette fille est de bon conseil. " Peut-être que cette fois je devrais t'écouté." Un fin sourire passe sur mes lèvres et j'accepte volontiers. " Si j'enchaine les verres et que je commence à te chauffer, tu me promet de m'envoyer chier ?" Une blague, mais un ton à moitié sérieux. Après tout, prudence est mère de sureté.

Ça va trop vite.
★ ─ w/@Liam Gremlins

Te parler de mes nombreux travers ne me posait aucun problème. Au contraire, t’étais pour moi une personne de confiance qui ne portait aucun jugement sur la personne que je pouvais être. Je n’étais pas parfaite, bien au contraire, mais j’étais comme j’étais et tu m’acceptais comme ça. Je te servais finalement un verre, ainsi qu’un pour moi, avant de secouer la tête à tes mots. « Tu ne savais toujours pas que Cléolya Anaïs Strauss a toujours raison ? » Soufflais-je en parlant de moi à la troisième personne. Je te tendais ton verre, avant de trinquer le mien contre le tien et le porter à mes lèvres. Je manquais presque de m’étouffer à tes mots. « Il n’y a aucune raison pour que tu commences à me chauffer Liam. » T’étais tombé sur la tête avant de venir ici ? Parce que t’avais toujours su garder tes distances avec moi, malgré nos petits jeux de séductions qu’étaient propre à nous. « Mais je te le promets si tu y tiens. » Il n’y avait que lors du bal que tu avais entrepris des avances, mais tu l’avais fait pour les mauvaises raisons, étant toujours amoureux de Louison et là t’étais amoureux de Gemma, donc je ne doutais pas de toi, moi.

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