@Toni Caldwell JAN, FRI, 08:30 Il ne t'a pas fallu plus de dix minutes la veille au restaurant, assise en face de lui, pour réaliser que cette attirance ne s'était pas envolée. Plus encore, qu'elle s'était même attisée. Ça faisait presque un mois que tu ne l'avais pas, et que parlais avec lui par textos presque tous les jours. Toni. De base une rencontre lambda dans une soirée un peu calme, c'est désormais un nom qui résonne en toi qui fait courir un frisson dans le creux de ton ventre. Doucement mais surement, il a su te faire rire, te faire sourire. A ses côtés, tu t'es rapidement montrer plus charmeuse que depuis un certain bout de temps. Il a su s’immiscer dans tes pensées, y faire sa place au chaud pour ne plus s'y échapper depuis. Voilà des jours que tu avais attendu ce moment, ce restaurant qu'il t'a promis à ton retour d'Italie. La force des choses (et surtout ta masse de travail) a fait qu'une semaine, puis deux, puis trois, s'étaient écoulées avant que vous n'arriviez finalement à trouver LE moment. Et le moment, c'était hier soir. Tu avais passé un certain temps à te rendre la plus jolie possible. Maquillage, quelques mèches ondulées, une jolie robe sous un blazer noir et évidemment tes éternels talons noirs. T'avais tout donné, parce que t'as voulu être parfaite, pour lui. Lorsqu'il s'est installé en face de toi sous les lumières tamisées du restaurant, tu l'as trouvé plus beau que jamais. Avec le mois passé, tu avais presque oublié à quel point t'avais pu le trouver canon, la première fois que tu l'as vu, mais ce fait est rapidement revenu à toi, et t'as comme frappé de plein fouet. La soirée avant été magique, pleines de rires et de regards charmeurs. Tu t'es sentie vivante et attirante à travers son regard. T'as tellement été inspirée par cette soirée en sa compagnie que votre baiser ne s'est pas fait prier à la sortie du restaurant. Votre attirance n'était pas nouvelle, vous aviez déjà échangé quelques chastes baisers lors de soirée, mais jamais dans le cadre d'un vrai rendez-vous, dans le cadre de quelque chose de plus sérieux et de plus "officiel". Tu as ensuite décidé de laisser tomber tes principes de pseudo-fille chaste et as pris l'initiative de te laisser aller à tes envies après ce baiser passionné. Tu as proposé à Toni de venir prendre un dernier verre chez toi, sachant pertinemment ce qui allait pouvoir se passer dans l'intimité de ton appartement. La nuit fut belle, pleine de tendresse et pauvre en sommeil.
Ce matin, tu ouvres doucement les paupières et un sourire étire tes lèvres lorsque tu réalises que tu t'es endormie dans ses bras. C'est une sensation assez étrange. Pas le fait d'avoir passer la nuit avec lui, mais plutôt qu'il se réveille à tes côtés. Depuis ta rupture avec Noah, tu n'as plus été en couple, du tout. Tu as connu des hommes, mais jamais plus longtemps que le temps d'une soirée, et jamais tu n'as voulu te réveiller avec eux. Non, tu as toujours prit soin de t'échapper de leurs bras et de leurs draps au petit matin. Ce n'est pas la sensation la plus agréable du monde, mais tu t'y es habituée. Cela a toujours été d'un commun accord, et ces messieurs ont toujours accepté tes conditions. Mais avec Toni, ce n'est pas pareil. Tu as eu envie de te réveiller à ses côtés, et t'as envie de recommencer. Encore et encore. Encore secoué par son sommeil léger, tu viens déposer un baiser dans le creux de son épaule et lorsqu'il entrouvre légèrement les yeux, le regarde en soufflant simplement un « Bonjour. » avec un sourire.
Ce matin, tu ouvres doucement les paupières et un sourire étire tes lèvres lorsque tu réalises que tu t'es endormie dans ses bras. C'est une sensation assez étrange. Pas le fait d'avoir passer la nuit avec lui, mais plutôt qu'il se réveille à tes côtés. Depuis ta rupture avec Noah, tu n'as plus été en couple, du tout. Tu as connu des hommes, mais jamais plus longtemps que le temps d'une soirée, et jamais tu n'as voulu te réveiller avec eux. Non, tu as toujours prit soin de t'échapper de leurs bras et de leurs draps au petit matin. Ce n'est pas la sensation la plus agréable du monde, mais tu t'y es habituée. Cela a toujours été d'un commun accord, et ces messieurs ont toujours accepté tes conditions. Mais avec Toni, ce n'est pas pareil. Tu as eu envie de te réveiller à ses côtés, et t'as envie de recommencer. Encore et encore. Encore secoué par son sommeil léger, tu viens déposer un baiser dans le creux de son épaule et lorsqu'il entrouvre légèrement les yeux, le regarde en soufflant simplement un « Bonjour. » avec un sourire.
(Katalia Borgia)