Une rencontre plutôt fracassante. ∞ Jules.

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Pour toi une soirée parfaite c'était entouré de tes amis à discuter autour d'un verre. Mais un seul verre ou un deuxième mais tu ne pousses pas jusqu'à la limite pour voir si tu tiens car le but de ta soirée est de passé du bon temps avec ceux que tu aimes. C'était cette vision qu'avait Hana pour une soirée bien réussie et c'était exactement ça ce soir. Hana profitait de sa remise en forme après l'attentat à Harvard où elle avait perdu la vue à cause du choc à la tête et qu'à présent elle pouvait enfin voir comme avant et profiter de la soirée, de la vie tout simplement. Elle préférait rentrer seule pour être sure qu'il n'y ai plus une seule trace d'alcool dans son sang au risque de se faire retirer son permis aux USA mais aussi pour se ressourcer, réfléchir un peu à ce qu'il s'était passé dernièrement. Il était tard et peut-être avait-elle tort de trainer dans les rues toute seule, elle pourrait tomber sur n'importe qui de louche. Mais finalement ce "n'importe qui de louche" tombait sur elle et pas l'inverse. Hana se retrouvait bousculer par quelqu'un en passant devant une boite de nuit, elle poussait un gémissement de peur à la vue d'un garçon complètement ... ravagé ? Il empestait comme jamais, et même si c'était parce qu'il tenait debout à moitié sur Hana, elle ne pouvait pas le laisser s'échouer sur le sol. Elle passait ses mains sur les épaules du jeune homme et le regardait un peu désemparée. « - hey... ça va aller ? » Il mériterait qu'elle lui mette une gifle pour le réveiller, Hana ne supportait pas ce genre de personne qui allait dans l'excès mais elle se retenait. « - Vous voulez qu'on appelle quelqu'un pour vous ? » Enfin si quelqu'un voulait bien venir le chercher.

Hana & Jules

“ you met me in a very strange time in my life ”

Encore une soirée de réconfort bien mérité après une journée épuisante pour Jules. Les Matthers avaient décidé de se retrouver dans cette boite sympa au nord de Cambridge hors du campus, et biensur Jules avait sauté sur l'occasion pour décompresser et profiter de la nuit.
Très rapidement la situation avait dégénérée. On prend l'apéro, puis un shot, deux shots, trois shots, on rebois un verre, on sort fumer et on s'en fout plein le nez, voilà le genre d'activités pratiquées par Jules et ses potes des Matthers quant ils sortaient en ville. Le mot d'ordre n'était pas réellement de profiter de la nuit ou de l'endroit, tout ce qu'ils voulaient c'était se mettre la tête à l'envers à en oublier leur nom et prénom. Et pour ce soir Jules avait parfaitement réussit.
3h23 - Jules sort de la boîte - ou plutôt se fait virer de la boîte - après avoir tenté de frapper un gros bonhomme qui ne lui avait pourtant rien fait. Il titubait et voyait trouble. Il tenta de leur expliquer que "de toutes façons je reviendrai", mais aucun son ne sorti de sa bouche. Il comprit que pour lui la soirée était terminée et tenta de rejoindre l'arrêt de bus. En plein 'voyage' il heurta une fille qui le questionna sur son état et lui demanda si il avait besoin d'appeler quelqu'un. "hey non, mes potes sont dedans sérieux je dois y retourner, j'ai personne ici moi!" Sa tête tournait, tournait, tournait et..... *bluuurp* il rendit généreusement son repas et tout l'alcool qu'il avait ingurgité sur le trottoir où la jolie demoiselle se tenait. "hey oup's chui désolé..." il fut brièvement distrait par la musique qui traversait les murs du club qui se trouvait en face puis s'assit sur le trottoir. "Alors là j'ai vraiment besoin d'un lit..."

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C'était une situation très bizarre pour Hana, elle n'avait pas du tout l'habitude de fréquenter ce genre de personne : alcoolisé, défoncé, et complètement grotesque à ses yeux. Elle paniquait un peu mais en regardant bien, il était bien trop éméché pour lui faire du mal. Elle espérait très vite lui trouver un pote à lui mais ce fut rapidement vu qu'elle allait devoir jouer la nourrice. Ses potes étaient à l'intérieur, lui tout seul. « - super... » Et ce n'était pas la meilleure nouvelle, il fallait qu'il continue en lui vomissant dessus. Une robe qu'elle avait acheté à un défilé et qui coutait la peau des fesses ! Hana la regardait, choquée, énervée, elle avait envie de l'abandonner ici mais c'était pas possible, on pourrait l'accuser de non assistance à personne en danger. « - grrrr... » Elle soupirait alors qu'il s'excusait et s'en aller sur le trottoir afin de s'y asseoir. « - T'es sérieux là ? » Elle essuyait avec une tonne de mouchoir ce qu'elle pouvait et jeta les papiers dans la poubelle. Elle se penchait vers lui. « - T'habites où ? C'est quoi ta maison ? Je vais te ramener. » Elle était trop gentille mais bon, au moins, elle savait à qui demander l'argent pour se racheter une nouvelle robe. L'attrapant par le bras, elle le soulevait pour se diriger vers le campus d'Harvard. C'était évident que c'était un étudiant mais de quelle maison, elle n'en savait rien.

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Jules était sur le trottoir dans un état pathétique. D'habitude c'est lui qui ramassait les filles ivres mortes au bord de la route avec ses copains, et cette fois-ci les rôles étaient inversés. Cette anecdote l'aurait certainement beaucoup fait rire une foi son état de sobriété retrouvé, mais pour l'instant c'était loin d'être le cas. Il était dans le mal, dans tous les sens du terme. "T'habites où ? C'est quoi ta maison ? Je vais te ramener." La jolie blonde aide le pauvre soûlard à se relever, et bien que Jules ait eu du mal à tenir debout, il parvint à faire plusieurs pas. "Chez les Mathers chérie, tu vas voir ma chambre est plutôt jolie!", Mather un jour Mather toujours. Jules restait fidèle à sa confrérie et à la règle que ses copains avaient instauré: "quand tu as l'occasion de te taper une fille, n'hésite pas et fonce, même si tu es au bord du coma".
Il se demandait comment elle pouvait bien s'appeler, ce qui était plutot rare d'ailleurs, en général il s'en fichait. Il semblait qu'elle soit elle aussi étudiante à Harvard vu qu'elle avait l'air de plutôt bien connaître les lieux, pourtant il ne se rappelait pas d'elle. "Hé mais t'es à Harvard aussi? Troooooop cooooooool tape m'en cinq! T'es chez qui toi? T'as une tête de Cabot, un peu hautaine tout ça..." Il ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'il disait, il était encore bourré.

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Hana était vraiment trop gentille, elle devrait le laisser dormir sur les trottoirs, c'était un peu sa place après tout. Elle aurait tellement préféré appeler un taxi et tout mais imaginez qui va payer s'il vomit encore ? Ou encore fait du grabuge ? Et c'est bien elle ! Hana soupirait en apprenant que c'était un Mather. « - C'est pas trop étonnant. » Il n'y a que les Mathers qui pouvaient croire qu'une fille apprécierait de voir leur chambre. Simplement pitoyable ! Elle se retenait de lui dire ses 4 vérités tellement Hana était à nerf, surtout avec la fatigue qui commençait à peser vu l'heure qu'il était. "Hé mais t'es à Harvard aussi? Troooooop cooooooool tape m'en cinq! T'es chez qui toi? T'as une tête de Cabot, un peu hautaine tout ça..." Hana roulait des yeux alors qu'ils marchaient tous les deux en direction de la maison des Mather. ça se voyait qu'elle était peu connue et bien heureusement car elle était Eliot et elle n'osait même pas imaginer ce qu'il se passerait s'il apprenait qu'elle faisait partie de cette maison. Elle le regardait, il lui faisait un peu pitié. « - Je crois qu'on a pas besoin de se raconter nos vies. Allez, avance ! » Fallait-il lui dire qu'il puait sacrément de la bouche en plus d'avoir une forte odeur d'alcool ? Ne pas énerver un mec saoul, Hana se ravisa et continuait de marcher jusqu'à sa maison en essayant de faire le plus vite possible et surtout de ne pas écouter ce que ce garçon lui disait. Ils arrivaient devant mais Hana ne voulait pas se faire reconnaitre par le peu qui la connaissaient. Elle passait par la porte qui donnait sur la cuisine et montait avec beaucoup de difficultés dans les dortoirs. D'une par ce qu'elle ne connaissait pas du tout les lieux et surtout il était complètement raide. « - C'est laquelle ta chambre ? » demandait-elle au mather. Elle n'en pouvait plus, il était vraiment lourd physiquement, autant que moralement. ça n'arrangeait pas le fait qu'Hana détestait la façon de vivre des Mathers, ça renforçait même ses idées sur eux !

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A peine avait-il eu le temps de cligner des yeux qu'ils étaient déjà arrivés à la maison des Mathers. La tête de Jules tournait terriblement et bien qu'était sur terre, il commençait à avoir le mal de mer. La blonde entra par la porte arrière qui faisait passer par la cuisine comme si elle ne voulait pas être vue. De toutes évidence elle ne connaissait pas les Mathers, car non seulement ils adorent recevoir de la visite des autres confréries, mais en plus à cette heure-ci il était évident que la maison était vide! Tous devaient être dispersés dans divers clubs ou dans le jardin ou... peu importe ils étaient surement tous bourrés. "C'est laquelle ta chambre?" Jules partageait sa chambre avec Athénais sa meilleure amie, mais ces derniers temps leur relation était devenue plus qu'ambigue. Il ne savait pas si elle était actuellement dans la chambre et ne voulait pas risquer de l'énerver, la vexée ou lui faire de la peine à se montrer avec une autre fille et complètement ivre. Il fit son possible pour réfléchir à une issue de secours, et préféra recourir au mensonge. "Celle -là bébé!"Il pointa du doigt la porte juste à côté de celle de sa vrai chambre. Il ne se rappelait plus exactement à qui cette chambre était. Il avait deux "voisins", un gay qui passait son temps à se balader nu dans la maison et à tourner des films pornos avec d'autres potes dans sa chambre 24h/24h, et une nymphomane droguée qui squattait souvent dehors pour se piquer. Il croisait les doigts pour que cette chambre soit vide, ou qu'au moins ils ne trouvent personne en train de s'envoyer en l'air mais ce n'était pas gagné. La blondinette posé sa main sur la poignée et ouvrit la porte.

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Hana était fatiguée entre la soirée qu'elle venait de passer, le trajet jusqu'à la maison des Mather tout en portant cet idiot sur ses épaules, pas entièrement mais c'était déjà beaucoup pour elle. Elle n'avait qu'une envie : le déposer dans sa chambre et s'en aller. Mais l'odeur du vomis sur sa robe lui remontait jusqu'aux narines. Une fois arrivés à l'étage des chambres, Hana lui demandait où il dormait habituellement histoire de l'abandonner ici. Avec la même difficulté du début, Hana ouvrit la porte qu'il lui indiqua et le fit entrer. Cette chambre était une véritable horreur, sans gout, elle se demandait même s'il était possible de vivre dans ce genre d'endroit. Elle laissa le mather s'échouer sur le lit et lui retira ses chaussures. « - ça, c'est fait! » Et en regardant sa robe, elle s'imaginait bien qu'il pouvait bien lui prêter des vêtements pour se changer. Hana ne voulait pas rester avec ses vêtements. Elle s'approchait d'une armoire et vit ... des vêtements de filles. Elle regardait le garçon et c'en était bien un. Elle prit une robe qu'elle montrait à celui-ci : « - C'est un de vos jeux débiles de se travestir ? Tu es vraiment trop bizarre comme garçon, les mathers sont vraiment l'image parfaite de la dépravation... » Elle poussait un long soupir et en profitant pour prendre une robe : la moins vulgaire, la moins flashy, c'était simplement une robe blanche très courte et dont elle se doutait que ses seins allaient dépassés du décolleté. Allant dans la salle de bain, elle essayait d'essuyer sa robe pour la sauver un minimum.

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Visiblement il s'agissait de la chambre de la nymphomane droguée. Jules ne la connaissait pas personnellement car ce genre de personnes errant sans but ne l'intéressait pas tellement, mais désormais il savait que sa chambre était un véritable bazar, même une sacré porcherie.
Il se jeta sur le lit, enfin la blondinette l'aide quand même beaucoup, et observa l'endroit. Posters de filles et de mecs à moitié nues, traces de poudre blanche sur les meubles, bangs, grinders et autres accessoires que les tox' adoraient, mais aucun livre et aucune pile de cahiers.
Pendant ce temps la supposée Cabot se prit une robe dans le placard, choquée d'y trouver des vêtements féminins alors qu'on était censés être dans la chambre de Jules. " C'est un de vos jeux débiles de se travestir ? Tu es vraiment trop bizarre comme garçon, les mathers sont vraiment l'image parfaite de la dépravation... " Il se mit à rire. "Détends toi bon sang! C'est pas ma chambre *rire* je voulais pas déranger ma coloc elle aurait pété un cable ! Dans tous les cas t'aurait trouvé des fringues de meuf vu qu'on est en chambre mixte, décoinces toi." Le fait qu'elle ait pu être surprise par la mixité le fit retourner sur le sujet de la confrérie de la jeune fille. Si elle était chez les Cabot alors c'était normal qu'elle soit surprise, il n'y avait que des filles là bas!
Alors qu'elle se dirigeait vers la salle de bain, Jules continuait de lui parler. "Bon alors t'es chez les Cabot ou quoi? C'est pas juste moi tu sais où j'habite. Et c'est quoi ton nom?"Il était intrigué, qui pouvait bien être cette âme charitable? Si ça n'était pas une Cabot il l'imaginait bien chez les Quincy...

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Hana allait sûrement regretter d'avoir mis les pieds dans la maison des Mather, ils représentaient parfaitement tout ce qu'elle n'était pas et aussi ce qu'elle détestait. La jeune femme essayait de nettoyer sa robe et les couleurs de vomi sans compter l'odeur ne partaient absolument pas. Elle était dégoutée car cette robe était une de ses préférées pour sortir. Le Mather semblait être complètement heureux de sa vie et avoua finalement qu'ils n'étaient pas dans sa chambre. "super" pensa la jeune femme, en plus d'être dans la maison des mather, ils ne sont pas dans la bonne chambre. Elle risquait peut-être sa vie si elle restait ici, les mathers étaient des sauvages après tout ! Elle toisait le garçon du regard alors qu'il continuait à déblatérer. Il cherchait à la connaitre et donc, il cherchait sa maison. S'il savait qu'elle était une Eliot, Hana ne paierait pas cher pour se faire jeter dehors dans l'était qu'elle était. Elle se tournait finalement vers l'inconnu en se tenant au pas de la porte de la salle de bain. « - Pourquoi tu essaies de me connaitre ? J'ai fais ça simplement par pure charité. C'est pas mon genre de me faire voir avec un mather comme toi, je tiens à l'image que je donne. Donc t'excites pas, surtout que tu es bien culotté de me poser toutes ses questions sans t'être présenté toi-même ! » Elle lui jeta un dernier regard de dédain avant de fermer la porte pour se changer. Elle allait voler une mather, et porter une de ses robes. Beurk, elle espérait qu'elle n'ai pas trop de puces ! Une fois en sous-vêtement, elle voyait que son soutien-gorge était un peu sale aussi et essayait de se nettoyer la poitrine. C'était vraiment une plaie d'être en présence des Mathers, elle avait été prévenue mais elle n'allait pas le laisser là-bas en train de faire le con, il aurait pu avoir des ennuis !

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Le fait que la jolie blonde rejette Jules le faisait plutôt sourire. Il était peut être encore ivre mais il avait eu le temps de reprendre des forces pendant le trajet, et une fois allongé c'était comme si ses batteries s'étaient subitement rechargées. Son amour de "faire chier le monde" et des filles le poussait à rester en éveil et son comportement moqueur et charmeur n'était pas prêt de le quitter. " Pourquoi tu essaies de me connaitre ? J'ai fais ça simplement par pure charité. C'est pas mon genre de me faire voir avec un mather comme toi, je tiens à l'image que je donne. Donc t'excites pas, surtout que tu es bien culotté de me poser toutes ses questions sans t'être présenté toi-même " Il continuait de rire, gentiment. D'ailleurs ses questions étaient gentilles. Il ne comprenait pas pourquoi elle s'emballait comme ça pour de simples questions. Elle devait vraiment avoir honte de son prénom ou de sa confrérie, car si elle n'avait rien à cacher Jules ne comprenais pas pourquoi elle était si coincée. "Ben t'as bien vu comment j'étais quand tu m'as trouvé! T'avais qu'à me demander mon nom, d'ailleurs je vais te le donner, moi c'est Jules!" Entre temps la jeune fille avait fermé la porte de la salle de bain où elle se changeait. Jules tenta de se relever du lit tant bien que mal, en s'aidant de tout ce qu'il pouvait avoir à portée de main: un rebord de meuble, une poutre, un portique... Il titubait mais arrivait cependant à rester debout. Il se dirigea vers la salle de bain et ouvrit la porte. "Puis si t'es pas contente me soule pas et rentre chez toi..!" Voilà qu'il était nez-à-nez avec la poitrine de la blonde qui avait trouvé bon de se dénuder dans la maison Mathers.

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