sorry i'm not perfect (paolina)

★ ─ w/ @Paolina Diestrovich

Tobias adore s'instruire, il est passionné par la culture elle-même. Malgré l'arrivée de sa fille dans sa vie il arrive à tout gérer et pas trop mal. Il est toujours major de promo, passe toujours autant de temps à la bibliothèque, s'occuper de Thémis et arrive même à continuer le sport. Tobias est entier dans ce qu'il entreprend raison pour laquelle il ne lâche jamais rien, il est prêt à éduquer sa fille comme il l'a été, lui enseigner les meilleures valeurs et lui offrir la plus belle vie pour qu'elle soit la plus heureuse possible. Lorsqu'il étudie, il est coupé du monde il prend le temps d'envoyer un message à la mère de sa fille pour prendre de ses nouvelles, heureux il referme son portable et se dirige vers le théâtre pour lire un ouvrage. Tobias adore se poser dans cette pièce pour lire, il n'y a jamais personne, et lorsqu'il y a quelqu'un il reste au fond des gradins avec ses écouteurs dans les oreilles afin de ne pas être dérangé. Chose qu'il a décidé de faire actuellement, le brunet s'est donc installé au fond de l'amphithéâtre musique dans les oreilles et est absorbé par sa lecture. Tellement absorbé qu'il ne remarque pas la présence qui se pose à quelques sièges de lui. Tobias il s'en fiche, Tobias préfère lire et ne pas être dérangé.

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{sorry i'm not perfect}
✰ w/ @Tobias Rothschild

J’ai besoin de m’éloigner de mon quotidien. J’ai besoin d’être tranquille et de réfléchir à tous les derniers événements qui étaient survenus dans ma vie. Décidément, je pense que je n’étais bonne que pour souffrir. J’avais tellement changé ces trois derniers mois, je n’étais plus celle qui souriait à tout va et qui se sentait bien dans sa peau. Aujourd’hui, je faisais des cauchemars et je n’arrivais à m’expliquer mon passé. Alors, je choisi tout naturellement de me rendre à la bibliothèque. Je sais que là-bas au moins, je serais tranquille. Joint bien roulé et calé au-dessus de mon oreille, lorsque j’arrive sur les lieux, je décide de me placer au fond des gradins. Je m’assoie sans réellement me rendre compte qu’une personne ne se trouve pas très loin de moi. J’attrape mon joint, le place entre mes lèvres et l’allume. Il n’y a pas un chat aujourd’hui, et même si c’est interdit de fumer à l’intérieur, ce n’est pas comme-ci j’en avais quelque chose à faire. Mon regard tourne vers le jeune homme qui se trouve non loin de moi. J’arque un sourcil perplexe et lâche subitement. « Tobias. » Je laisse un sourire s’étirer sur mes lèvres et repense au fait qu’il ne m’a jamais recontacté après le verre que nous avions partagé. Non pas que je lui en voulais, mais ma fierté de femme en avait quand même pris un coup.

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Pied battant au rythme de la musique, regard absorbé par les lettres. Lettres formant des mots. Mots formant de phrases. Phrases formant des paragraphes. Paragraphes formant des pages. Pages formant des chapitres et chapitres un livre. Voilà la réflexion lointaine que peu parfois avoir Tobias tout en lisant, écoutant de la musique et tout en s'empreignant de sa lecture. Un fou ? Lui il se considère davantage comme un savant, amoureux de la culture elle-même, amoureux de l'apprentissage et des livres. À tel point que l'amour, le véritable il a dû mal à le trouver, il s'est inscrit sur un site de rencontre pour le délire. Il a beau parler à quelques filles, il sait que ça ne sert à rien. Il n'aime pas s'attacher, il n'ait pas fait pour ça. Candace. La première et la dernière. Et pourtant il a bien matché avec Paolina lors de leur rencontre au bar, si bien qu'il remarque sa présence dès les premières minutes. Foutaises. C'est elle qui l'appelle. Tobias se retourne à l'entente de son prénom, plonge son regard océan dans celui noisette de la belle brune. Paolina lui dit-il sur le même ton. Rapidement il constate qu'elle a un joint, il sort une phrase d'intello, bien son genre. Je vois que nous sommes tous les deux venus nous détendre. Mais pas de la même façon.

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✰ w/ @Tobias Rothschild

Je n’avais pas cette habitude de fumer à l’intérieur. Mais je savais qu’il n’y avait pas grand monde au Sanders Theater, alors autant en profiter un peu. Il a tout de même fallu que je prenne place à côté de Tobias. Nous ne nous étions pas vus depuis un certain temps, et nous n’avions jamais repris contact après notre première rencontre. J’ai calé mon joint entre mes lèvres, ces derniers temps j’en abusais un peu. Et même si au début, ce n’était qu’un moyen de me détendre pour éviter de faire des crises à cause de mon trouble de la personnalité, aujourd’hui c’était plus devenu une échappatoire. Un moyen d’oublier ce qui m’entoure en quelques sortes. J’arque un sourcil quand il me dit que nous ne sommes pas venus pour nous détendre de la même manière, et je sens presque une pointe de jugement. Une chose que je ne supporte pas. « Oui. C’est un fait. » J’allume mon joint et tire une taffe. Je recrache doucement la fumée alors que je plonge mon regard dans celui du jeune homme. « Ça te dérange ? Je peux sortir. » Même si je n’en ai pas envie, je comprends tout à fait si l’odeur parait insupportable pour les autres.

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Lorsque Tobias parle il peut paraitre parfois hautain, parfois pas drôle et cruellement enfermé dans son monde d'intelectuel. Pourtant il a la joie de vivre, c'est simplement que dans sa tête il y a toujours un milliard de questions qui tournent en boucle. Tobias se rend bien vite compte que Paolina est vexée par sa remarque rien qu'au ton de sa voix il remarque qu'elle est agacée. Est-ce une rancoeur de leur première rencontre ? Attendait-elle plus de sa part ? Il aurait sûrement dû lui envoyer un message dans les jours qui ont suivi leur rencontre mais il n'a pas osé ne voulant pas une fois de plus être un mec lourd, qu'il n'est pas. Pourtant Paolina lui plait beaucoup physiquement, mentalement il ne la connait pas assez mais il n'est jamais trop tard pour qu'il puisse lire en elle comme dans un livre ouvert. Tobias ne sait pas pourquoi il lui dit Non fais plutôt tourner. Il n'a jamais touché à la drogue et pourtant il a entendu cette voix furtive lui dire d'essayer, de goûter pour voir ce que ça fait. Il enlève un écouteur et attrape le joint qu'elle lui tend. Le brunet le met à ses lèvres et en tire une taffe. Surpris du goût que ça a. D'un côté il trouve ça amer mais d'un autre côté il apprécie, il s'imagine la fumée descendre le long de son oesphage et se diriger dans ses poumons, néfaste pour la santé mais qu'importe. Le jeune homme reprend même une taffe avant de rendre le joint à la demoiselle. Peut-être qu'il sera un peu plus détendu comme ça. En tout cas je suis content de te revoir. En d'autres termes, j'ai agis comme un con pardonne moi.

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Je devais être celle qu’on apparaît à une mauvaise fréquentation. Du moins, juste à ce moment précis. Le reste du temps, j’étais plutôt quelqu’un de joviale et de souriante, même si le sourire s’effaçait peu à peu de mon visage. J’observe Tobias et je me demande pourquoi nous n’avons pas repris contact, peut-être que j’attendais qu’il se manifeste ? Ou peut-être que j’avais seulement la tête ailleurs à ce moment. Tirant une taffe sur mon joint, je recrache la fumée après avoir dit à Tobias que je pouvais sortir si l’odeur lui était trop insupportable. Mais contre toute attente, il me demanda le joint pour faire comme moi. J’arque un sourcil mais ne tilt pas et lui tends le bâton magique, curieuse. Je fronce les sourcils lorsque je le vois tirer à son tour sur le pétard et fini par me détendre légèrement. J’esquisse un sourire amusé lorsqu’il me retend le joint. « Tu as déjà fumé ? Parce que rien que deux taffes ça peut te faire tourner la tête. » S’il est dans le mal, je resterais à côté de lui, maintenant j’ai la mission divine d’être responsable de lui. « Content ? » Je glisse de nouveau le joint entre mes lèvres pour tirer une nouvelle bouffée. Je recrache la fumée et observe le jeune homme du coin de l’œil. « Moi aussi. » Trop fière pour le regarder en face, je dissimule difficilement mon sourire. Finalement c’est un rire qui sort de mes lèvres, je pointe du doigt une personne sur la scène du théâtre. « Mais... On dirait pas un arbre d’ici ? » Ca y est, je le sens, l’effet commence à prendre possession de mon organisme.

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Tobias est comme piqué par une mouche lorsqu'il demande de fumer le joint, il n'a pas besoin de se prouver quelque chose ou même à la demoiselle il veut juste profiter. Et voir la belle brune fumer lui a fortement donné envie. Il tire directement deux taffes, comme. pour se mettre bien. La question de Paolina le déroute, cela se voit donc tant qu'il ne fume que très rarement ? Il lâche un petit rire nerveux et dit toujours aussi hilare J'ai l'air d'un débutant c'est ça ?, il a parlé avec ironie même s'il sait qu'au fond de lui qu'elle doit bien penser cela. Après tout c'est l'intello de service et pas celui qui fume des joints. Non mais j'ai déjà fumé en soirée, mais je te l'accorde je ne suis pas le gars au prime abords que tu imagines avec un joint. Elle est surprise des aveux qu'il lance mais elle aussi doit bien se l'avouer elle est contente de le voir aussi. Il faut dire que la demoiselle lui plait beaucoup mais il est nul avec les femmes et ne sait jamais comment y faire. Tobias commence à sentir les effets, et il aime ça, il se sent bien comme sur un petit nuage. Il a refermé son livre d'un seul coup pour regarder le fameux arbre, il se souvient alors d'un opéra en allemand avec un arbre qui chante et rien que cette pensée le fait rire à en avoir des crampes au ventre. Si c'est un arbre et bientôt tu auras une biche, un cerf, des lapins et les animaux de la forêt. Il ne sait même pas pourquoi il dit ça, mais il le dit après avoir repris ses esprits.

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Le retrouver après tant de temps sans nouvelles, me fait plaisir. J’ai juste l’impression qu’il n’est pas aussi doué avec les femmes, que je ne le pense. Peut-être que je ne lui plais pas et que c’est pour ça, qu’il n’a jamais repris contact ? Je l’observe du coin de l’œil, alors que je sens mes yeux devenir gluants à cause de la drogue qui circule dans mon système. « Tu as l’air d'être quelqu’un qui ne fume pas souvent, oui. » Je suis directe, je n’aime pas passer par quatre chemins pour dire ce que je pense. Alors, je lui dis ce que je pense sincèrement. Mais le voir fumer m’amuse un peu. Peut-être qu’il se dévoilera un peu plus et que j’apprendrais à le connaître davantage ? « Tu sais, il n’y a pas vraiment de profil type de personne qui fume. Et ce sont souvent ceux qui paraissent les plus sages qui font le plus de conneries. » J’hausse les épaules, voilà, l’instant philosophie apparaît. Je me tourne vers lui et laisse finalement un nouveau rire s’échapper de mes lèvres. On peut vraiment dire que la situation devient cocasse. C’est là que je le vois s’esclaffer à s’en tenir le ventre. Le voir aussi hilare me fait pouffer de rire. « Oh punaise c’est les animaux de la ferme. » De la ferme ? Non surement pas Pao, mais on t’en veux pas, après tout, t’es juste défoncé.

★ ─ w/ @Paolina Diestrovich

Je pense que Paolina a envie de rire en me voyant avoir des difficultés à fumer correctement, après tout ce n'est pas marqué dans les livres et je n'ai jamais trouvé d'ouvrage "fumer pour les nuls", alors qu'elle ne m'en veuille pas. J'arque un sourcil suite à sa remarque puis lève les mains au ciel en annonçant Démasqué, menottez-moi. J'ai l'air idiot, à se demander si ce joint n'attaque pas le cerveau en plus des capacités intellectuelles. Ce n'est pas pour me vanter mais je suis un homme très intelligent et si fumer de temps en temps peut les affecter je ne préfère pas prendre le risque d'en devenir dépendant. Je fais un sourire et hoche de la tête, j'aime sa façon de penser à cette femme. Même si nous avons eu le temps d'échanger un peu plus à cette soirée, la revoir me fait du bien surtout dans des circonstances particulières. C'est bien la première fois que je fume un joint dans mon endroit préféré pour lire. Alors je cache bien mon jeu. Parce que je suis considéré comme l'un des meilleurs étudiants d'Harvard, major de promo, ayant reçu plusieurs fois les félicitions de la Doyenne. Mais je ne le dis à personne, ne voulant pas paraitre pour le petit intello encore plus que je ne le suis déjà. Nos rires résonnent dans les gradins lorsque l'on voit des gens déguisés d'une drôle de façon sur la scène. Habituellement j'aurais compris mais le joint doit altérer mes facultés intellectuelles et celles du bon sens. Mais d'un autre côté qu'est-ce que ça fait du bien de rire surtout en charmante compagnie. Je fronce les sourcils et lui dis Non de la forêt. À la ferme c'est les cochons, les vaches et les biquettes. Je hoche de la tête satisfait de ma remarque.

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✰ w/ @Tobias Rothschild

Finalement, ce petit moment non prévu, était plutôt sympathique. Te retrouver après un long moment de silence, et fumer un joint avec toi, je trouve finalement que la situation est cocasse. « Me dit pas ça. Je vais te prendre au mot. » Le menotter ? Non, il ne fallait pas qu’il le dise trop fort, parce que je suis : premièrement, défoncée, et deuxièmement, complètement folle par nature. Je laisse alors un rire amusé s’échapper de mes lèvres et tourne mon regard vers toi. Je fronce les sourcils et plisse le nez quand tu me dit que tu caches bien ton jeu. Tu es donc une tête et ne fait pas beaucoup de conneries ? Heureusement que tu es tombé sur moi dans ce cas. Enfin pour ça, il aurait fallu que tu me recontactes plus tôt après notre premier rendez-vous. Ma fierté de femme en avait pris un sacré coup, puisque dans le fond, tu me plais bien. Et j’étais de ce genre de personne qui n’aimait pas ne pas avoir ce qu’elle voulait. Même si je ressentais moins cette émotion ces derniers temps, j’avais beaucoup trop de problèmes à gérer qui au final, m’enfermaient un peu plus dans ma bulle. Tu te mets à rire, et moi je suis le mouvement. Parce que t’entendre rire me fait rire aussi. Main sur le ventre, je me rends compte que c’est un fou-rire qui pointe le bout de son nez. Je reporte mon attention sur les personnes qui sont sur scène et qui sont déguisés d’une drôle de façon puis plisse les yeux, comme-ci je pouvais mieux les voir de cette manière. « Ah oui, la ferme c’est les cochonnes. » J’explose de rire une nouvelle fois, je crois que je suis complètement perdue dans ma connerie. Mais bon sang que ça fait du bien de ne plus penser à rien. Une personne s’avance vers nous, je tourne vers elle des yeux rouges alors que je recrache ma bouffée de mon joint. « Oh, qu’est-ce que vous faîtes là ? » Et merde. Grillés. Je tourne de nouveau mon regard vers toi et je t’attrape la main alors que je me redresse un peu trop vite de mon siège. « Viens ! » Je te tire à ma suite alors que je me dirige jusqu’à la sortie. Hors de question de risquer une expulsion. Et je pense que nous nous accordons bien sur ce fait là. Une fois à l’extérieur du bâtiment, je te relâche la main. Essoufflée. Je te regarde et éclate une fois de plus de rire. « On a encore eu chaud. » La situation beaucoup trop amusante, me fera une bonne anecdote à raconter.