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(erion) friend at first sight - fb

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friend at first sight
w/ @Orion Lahey
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Etant une grande grande sportive, j'ai décidé de participer aux entraînements pour le marathon annuel d'Harvard. Qui sait ? J'vais peut être être sélectionnée. Mon truc à moi c'est plus la marche en forêt ou l'escalade dans les grottes, mais courir a toujours été source de bonheur pour moi. J'ai besoin que mon corps respire, se dépense, j'ai besoin de me sentir bien. On est beaucoup à participer au cours de sport. Je suis nouvelle depuis une semaine, je ne connais encore personne mis à part quelques personnes que je croise en cours. Mais ça ne me fait pas peur. Je suis une grande compétitrice et si y'a quelque chose à la clé, je préfère me la jouer solo. La prof de sport nous fait courir plusieurs tours du terrain et je m'exécute sans broncher. Sauf qu'il fait un soleil de plomb. En septembre, oui, les températures sont encore chaudes bizarrement. Mais je ne lâche pas, je veux pas lâcher, je veux montrer au professionnel ce que j'ai dans le ventre. Mais après deux tours de terrain, je fatigue, ma vision se trouble et je ralentis le pas. « fuck, pas maintenant. » par réflexe je pose ma main à ma taille, où je suis sensée toujours garder ma pochette avec mon insuline mais évidemment, je l'ai laissée dans les vestiaires. Je m'arrête, je pose mes mains sur mes hanches et je souffle. Je me sens tanguer et je valse en arrière, percutant un coureur au passage. « merde. » ma tête heurte le sol et je garde les yeux ouverts, mes billes se posent sur le visage d'un garçon qui s'agenouille vers moi.

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w/ @Erin Ferrell
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(( septembre 2018 ))
les vacances d'été, tu les a pas vues passer. t'es revenu en israël pour voir leilah, ta soeur de coeur, ta meilleure amie, qui a longtemps été également, ta soeur adoptive. maintenant, il est temps de reprendre les cours et même si tes vacances te manquent, t'es plus motivé que jamais. non parce qu'avec leilah et ses plats plus copieux les uns que les autres + le manque de sport, faut dire que t'as repris un peu - beaucoup - d'embonpoint. enfin voilà, va falloir mettre les bouchées doubles pour enlever le gras qui recouvre tes abdos, pourtant encore visibles deux mois plus tôt. merci leilah. tu te démènes dès ce premier entrainement, sans grande difficulté. il va falloir reprendre un peu de souffle, parce que les entrainement de footballs sont pas aussi cools que les cours de sport de l'université. allez, go go go. faisant quelques tours de terrain, t'arrives maintenant vers une fille qui semblait en réelles difficultés. hyper pâle, assez molle, et surtout dégoulinante de sueurs. wow, proche du malaise même. tu t'en rends compte à force de t'approcher. puis quand tu passes à sa hauteur, elle chute, te donnant un coup au passage - putain - tu te stoppes direct, t'agenouilles juste au dessus d'elle, puis tapote sa joue, tout en prenant une de ses mains - hey.. ! tu m'entends ? - tu te rends compte qu'elle est consciente en voyant son regard te fixer. t'as le palpitant à dix milles. ouais, t'essayes de la faire parler pour éviter qu'elle tombe dans les pommes ou pire, le coma, vu le coup qu'elle a prit derrière la tête en tombant.
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w/ @Orion Lahey
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Est-ce que j'ai assez mangé ce midi ? Je pense, ni trop peu, ni de trop. Et hier ? J'me souviens plus. Etant une grande sportive, j'ai habitué mon corps à souffrir un peu, mais je comprends pas. Y'a des moments comme ça, il lâche, il a besoin d'un petit remontant, et tant que je l'ai pas, je suis incapable de faire un pas de plus. Je grogne en sentant une douleur derrière mon crâne et j'observe le jeune homme qui m'attrape la main. Je suis consciente ça va, j'arrive à serrer doucement ses doigts et à comprendre ce qu'il dit. « ouais. » j'attrape fermement sa main, encore plus fort pour essayer de me relever et d'être assisse. A bout de force. « désolée je... il me faut ma trousse. » facile à dire, mais comment va-t-il trouver une trousse ? Où ça ? Tu sais même plus par où se trouvent les vestiaires car t'es nouvelle depuis peu et que t'as pas une bonne mémoire. J'ai des sueurs, je suis livide et je respire par la bouche comme pour avaler plus d'air. « faut pas t'en faire, j'ai l'habitude. » j'ouvre les yeux pour le regarder et je cligne plusieurs fois des paupières tellement ma vision est trouble.

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(( septembre 2018 ))
sans déconner, ce genre de situation ça te mets mal. tu serais capable d'avoir un malaise à ton tour et tu pries intérieurement pour ne pas qu'elle convulse. please please, convulse pas , convulse pas... que tu te répètes en tête. tu déglutis, la regarde, la fixe en soupirant, palpitant à dix milles. mais quand t'entends sa voix, pfiouuu, le soulagement. elle attrape fermement ta main, pour venir s'asseoir d'un air lasse. puis quand elle parle d'une trousse, putain, ça recommence, le palpitant qui s'active et toi qui sait pas quoi faire. en plus de ça, personne autour de vous... - une trousse. quelle trousse ? où ? - tu débites, tu regardes autour de toi, t'as pas envie qu'elle tombe de nouveau dans les vapes, parce que franchement quand tu la regardes, tu te dis qu'elle à deux doigts du malaise - tu... tu veux que je t'amènes jusqu'aux vestiaires ? tu crois pouvoir prendre appuis sur moi ? ou... j'te porte sur mon dos ? - oui bha si il faut, tu la prendras sur ton dos et puis si vous croisez des gens, ils t'aideront. tu te lèves, tends le bras vers elle pour l'aider à se relever. pour les questions, t'attendra un peu. t'as pas trop envie de la faire parler là. qu'elle garde son énergie au max.
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J'ai du mangé ou boire un truc pas net. D'habitude j'fais attention mais je vous avoue que le week-end j'ai un peu trop forcé niveau boissons sucrées et alcoolisées en tout genre. Oups ? Là n'est pas le problème, des petites chutes de tension, j'en fais beaucoup, mais le problème c'est que j'ai pas pensé à courir avec ma trousse attachée à ma taille. Gentil, attentionné, le jeune homme essaye de me relever, me propose même de me porter. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. « tu vas te rompre le cou si tu m'portes. » mes os sont lourds, et je suis grande, presque plus grande que toi, je suis sûre. Mais pour qu'il m'aide à marcher jusqu'aux vestiaires, là je suis pas contre. Je grimace au moindre pas mais je continue de respirer, de porter ma vision loin vers l'horizon. Sans un mot, le souffle court, le jeune homme m'amène jusqu'aux vestiaires et je prends ma trousse pour y chercher l'insuline. C'est un peu comme une aiguille mais en plus beau, on va dire. « t'as peur des aiguilles ? » que je lui demande en tendant l'insuline. Je vois bien à sa tête qu'il ne comprend pas trop ce que je lui demande en fait. « c'est de l'insuline, pas de l’héroïne. je suis diabétique. » j'ai presque envie de rigoler. Je me sens presque partir de nouveau, ma tête me semble lourde et tout ce que j'arrive à faire c'est remonter la manche de mon bras.


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te rompre le coup en la portant qu'elle dit. t'arque un sourcil, petite pause de quelques secondes histoire de se demander si elle déconne ou si c'est vraiment ce qu'elle pense. non parce que bon, t'es pas musclor certes, mais t'es quand même assez fort pour la porter jusqu'aux vestiaires. elle te prend pour qui ? - allez, allez, accroche toi à moi. - elle s'accroche, difficilement et tu l'amènes jusqu'aux vestiaires. t'espères juste qu'aucune fille ne va faire un drame national parce que t'es là. aiguilles... est ce que t'as peur des aiguilles ? ouvrant de grands yeux étonnés, tu grimaces, prends un peu de recul - euh non ? - t'es pas le genre à aller t'enfermer à clés dans des chiottes pour éviter les vaccins ou les prises de sang chez le docteur. tu pourrais même te faire les piqûres toi-même. c'est pour dire. bref, tu plisses les yeux, te racles la gorge en t'imaginant ce qu'elle voulait faire avec une aiguille. puis, quand elle t'explique qu'elle est diabétique, tout est plus clair désormais - ça marche comment ton truc ? - que tu dis en retournant le truc dans tous les sens, fronçant légèrement les sourcils. puis, mince, t'es pas plus débile qu'un autre. alors, tu prends son poignet, puis appuie sur le petit truc en haut, comme ci c'était un stylo, juste après lui avoir enfoncé l'aiguille dans le haut du bras. tu sais pas combien de temps ça va prendre avant qu'elle se sente mieux, mais wow, t'es assez fier de toi. enfin, t'attends de voir avant de te faire appeler docteur mamour hein - euh... ça va ? - sourcils haussés, t'attends, ne la lâchant pas du regard.
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Les piqûres, j'ai l'habitude. J'en vois tous les jours depuis mes dix ans. Mon frère lui, il a jamais supporté me voir faire des injections. Et je sais pas, mais ce jeune homme me fait penser à lui. Bizarrement. Mon frère qui s'est barré de la maison après avoir atteint la majorité. J'ai plus de nouvelles de lui depuis des mois, et il ne pense même pas à en prendre des miennes. Je serre mes dents quand je le vois approcher l'aiguille de mon bras puis je sens comme un relâchement. Quelques secondes passent et je sens déjà des couleurs revenr sur ma peau. « ouais, ça va mieux. » je me redresse un peu comme je peux, assise sur ce banc des vestiaires et je croise le regard du jeune homme dont je ne connais pas encore son nom. Avec ma vision floue, je n'avais pas remarqué qu'il était bel homme, typé comme il faut. « merci pour ça... je suis Erin, la nouvelle. » j'aimerais lui tendre la main mais j'ai pas encore récupérer toutes mes forces, alors je lui offre un petit sourire en échange. « très courageux en tout cas, t'es bien le premier mec qui se plie en quatre pour me ramasser par terre. » d'habitude, les gens osent pas, ils téléphonent à l'ambulance ou me regardent d'un air inquiet, sans chercher à m'aider.


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(( septembre 2018 ))
en vrai, quand tu vois que t'as plutôt bien réussis ton coup, t'es fier de toi orion. parce que bon, ça parait rien pour elle de faire ça, elle a l'habitude, mais pour toi... de le faire dans la précipitation, sans l'avoir jamais fais, franchement c'est pas facile - ouais, déjà tu commences à reprendre des couleurs, c'est rassurant. - dans tout ça, tu lui a même pas demandé son prénom, mais elle se présente toute seule. dans le stresse, la peur pour elle, t'as pas pensé. tu pensais surtout à arriver aux vestiaires assez rapidement - ah ouais, pardon... bha enchanté, moi c'est orion. - tu lèves rapidement la main en guise de bonjour, enfin bref. maintenant vous avez fais les présentations. tu t'installes à côté d'elle et la regarde - de rien, j'allais pas te laisser par terre. mais en vrai, je suis assez fier de moi. - tu marques une pause et fronce légèrement les sourcils toujours un peu inquiet pour elle malgré tout - tu crois pas que tu devrais aller à l'infirmerie quand même ? au cas où quoi... t'as quoi comme soucis exactement, si c'est pas trop indiscret ? - bha ouais, autant savoir ce qu'elle a. tu vas pas repartir sans en savoir un peu plus sur sa santé.
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Je vous jure, j'admire son aide. Même pas la prof du test, elle m'a remarquée. Sans doute avait-elle les yeux fixés sur ses concurrents préférés, ses petits chouchous qu'elle est prête à pistonner. Moi, la nouvelle ? On s'en fiche. J'aurais pu crever là et me taper une insolation, ça n'aurait pas changé grand chose. Super mes premiers jours à Harvard, je m'en souviendrais. Heureusement, y'a un garçon qui s'est abaissé pour me ramasser, et ça me fait plaisir, même si je supporte pas être faible devant les autres. Je suis une battante et ça me saoule qu'une putain de maladie puisse décider de mon taux d'énergie pour la journée. « tu peux être fier Orion, tu viens de sauver une vie. » je rigole faiblement. Je rigole, je veux pas lui foutre la pression non plus. Je me sens déjà un peu mieux et j'attrape la bouteille d'eau dans mon sac de sport pour en boire de grosses gorgées. « je te l'ai dis, je suis diabétique. j'ai besoin d'insuline pour modérer mon taux de sucre, sinon... bah je m'écroule comme tu viens de le voir. » j'hausse les épaules en affichant un petit sourire puis je me gratte l'arrière de la tête. « ça va, je vais juste rester un peu ici... tu peux retourner sur le terrain, peut-être que la prof te donnera une chance. je m'en veux de t'avoir fait raté la course. » de t'avoir emmené dans ma chute avec moi, en quelque sorte. Si ça tombe, être sélectionné à ce marathon, c'était la chance inespérée pour toi.


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est ce que tu voudrais une médaille pour ça ? euh, ouais ? c'est trop demandé ? tu te poses encore plus la question quand elle te dit que tu venais de sauver une vie. sourcils qui se dressent, tu grimaces, déglutis puis pouffe de rire quand tu vois qu'elle a abusée le terme... sauver une vie... peut-être pas hein ? quoi que... ça peut vite dégénérer ce genre de malaises, si on a pas ce qu'il faut à portée de soit. ouais bon ok, t'es un peu perdu là, parce que tu lui fais même répéter ce qu'elle t'a dis quelques minutes plus tôt... légère grimace aux lèvres, tu soupires longuement - ouais ouais... je... j'ose pas trop te laisser là quand même hein... on sait jamais si je t'ai mal piquée ou quoi... - t'es pas médecin, ni infirmier... peut-être qu'elle pense que t'as bien mis son insuline, mais en fait, on sait pas hein - tu devrais garder ton insuline sur toi la prochaine fois. super orion ne sera pas toujours là... - sourire amusé et fier aux lèvres.
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