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Looking for some trouble tonight
Ft. Garett & Ocyllie
La confrérie Dunster n’était pas le genre d’endroit qui attirait les étudiants sur le campus. Ils voulaient tous se retrouver dans les maisons où se regroupent les mâles et les nanas les plus populaires de l’université. Ils étaient tous naïfs. Même si je ne pouvais nier le fait qu’ici notre confrérie jouait un rôle important dans notre réputation, elle n’en était pas le seul facteur. Je n’étais peut-être pas la jeune femme à laquelle toutes les premières années veulent ressembler, mais j’avais réussi à trouver et à imposer ma place. Je restais l’une des figures phares de Harvard grâce à mon incroyable niveau dans mes études d’art et plus spécialement de danse tout comme je restais l’une des demoiselles du campus dont il fallait se méfier. Je n’hésitais pas à faire naître les rumeurs les plus folles. Je n’avais aucun scrupule à briser les couples les plus solides juste pour une histoire de cul. Je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Je me moquais royalement de ce que le peuple pouvait bien penser de moi. J’étais une peste, une garce que rien ni personne ne pouvait arrêter. La maison dans laquelle je me trouvais était comme une seconde famille à présent. Je ne m’entendais pas avec tout le monde, mais j’avais tout de même quelques connaissances que, étrangement, j’appréciais. Ma confrérie était très certainement celle où il y avait le moins de monde. La maison était toujours calme. Il n’y avait presque pas de bruit. Je m’y sentais bien. Je pouvais m’y reposer, m’y relaxer. Finalement, c’était l’endroit idéal.
Une nouvelle journée de cours venait de se terminer. Mes articulations me faisaient mal. Je n’avais pas ménagé mon corps de danseuse aujourd’hui. J’étais épuisé et un bon bain chaud me ferait le plus grand bien. Ma silhouette parfaite plongeait dans le liquide bouillant duquel s’échappait une agréable odeur d’abricot. Je fermais les yeux durant quelques instants. L’éclairage était bas et ainsi n’agressait pas mes pupilles. J’étouffais un bâillement. Il était tard et donc très bientôt l’heure de rejoindre les bras de Morphée. L’eau commençait à refroidir et c’était à ce moment que je décidais de mettre fin à ce pur moment d’extase. J’enfilais un shorty noir et un débardeur blanc avant de brosser mes longs cheveux bruns et de me glisser sous ma couette. Je pensais m’endormir vite, très vite, mais de la musique dans la chambre voisine à la mienne venait se faire entendre. C’était horriblement fort, mais je décidais de faire abstraction et d’essayer de m’endormir. En vain. Au bout d’une bonne grosse heure, je commençais à perdre les pédales, à devenir folle. La musique ne s’arrêtait pas. Folle de rage, j’envoyais valser ma couette à l’autre bout de la pièce et après avoir attrapé un coussin je me rendais dans les couloirs de la maison. Telle une forcenée je frappais contre la porte. Je ne comptais pas arrêter jusqu’à ce que le propriétaire de cette chambre m’ouvre. Ce qui d’ailleurs ne tardait pas à arriver. Sans me présenter, sans utiliser la moindre formule de politesse, je balançais le coussin en plein sur le torse d’un blondinet que je ne reconnaissais pas tout de suite. « Cela fait une heure que j’essaye de dormir et que ta putain de musique de merde me cas … » Je restais là, les bras ballants à observer le visage du garçon qui se trouvait devant moi. Il ne manquait plus que ça tiens. « Ah, c’est toi. » voilà que je disais d’une petite voix presque étonnée en même temps qu’un sourire s’emparait de mes lèvres.
Une nouvelle journée de cours venait de se terminer. Mes articulations me faisaient mal. Je n’avais pas ménagé mon corps de danseuse aujourd’hui. J’étais épuisé et un bon bain chaud me ferait le plus grand bien. Ma silhouette parfaite plongeait dans le liquide bouillant duquel s’échappait une agréable odeur d’abricot. Je fermais les yeux durant quelques instants. L’éclairage était bas et ainsi n’agressait pas mes pupilles. J’étouffais un bâillement. Il était tard et donc très bientôt l’heure de rejoindre les bras de Morphée. L’eau commençait à refroidir et c’était à ce moment que je décidais de mettre fin à ce pur moment d’extase. J’enfilais un shorty noir et un débardeur blanc avant de brosser mes longs cheveux bruns et de me glisser sous ma couette. Je pensais m’endormir vite, très vite, mais de la musique dans la chambre voisine à la mienne venait se faire entendre. C’était horriblement fort, mais je décidais de faire abstraction et d’essayer de m’endormir. En vain. Au bout d’une bonne grosse heure, je commençais à perdre les pédales, à devenir folle. La musique ne s’arrêtait pas. Folle de rage, j’envoyais valser ma couette à l’autre bout de la pièce et après avoir attrapé un coussin je me rendais dans les couloirs de la maison. Telle une forcenée je frappais contre la porte. Je ne comptais pas arrêter jusqu’à ce que le propriétaire de cette chambre m’ouvre. Ce qui d’ailleurs ne tardait pas à arriver. Sans me présenter, sans utiliser la moindre formule de politesse, je balançais le coussin en plein sur le torse d’un blondinet que je ne reconnaissais pas tout de suite. « Cela fait une heure que j’essaye de dormir et que ta putain de musique de merde me cas … » Je restais là, les bras ballants à observer le visage du garçon qui se trouvait devant moi. Il ne manquait plus que ça tiens. « Ah, c’est toi. » voilà que je disais d’une petite voix presque étonnée en même temps qu’un sourire s’emparait de mes lèvres.
© Belzébuth
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