my last dinner with you before to desapear in the universe. | ft. cleolya a. strauss

Ven 17 Jan 2020 - 9:03

my last dinner with you before to desapear in the universe.
Cleolya x Milo

j'étais content de voir ma cleo avant de partir. je ne pensais pas décider sur un coup de tête à l'inviter à manger un burger mais au final, qu'est-ce qui nous rapprochait le plus tous les deux ? c'est le goût des bonnes choses, oui.
puis même si on se connaissait pas encore par cœur, on avait une complicité certaine. on s'aimait beaucoup et j'avais beaucoup de respect pour elle. j'aimais son tempérament mais aussi cette facette douce remplie d'une certaine humilité. puis une douceur qu'on donne volontiers aux dits "faible d'esprit", mais au contraire, elle était très forte, un modèle de vie.
et lui annoncer mon départ pour hawaï a été aussi compliqué que de l'annoncer à mes amis proches. elle allait me manquer et je pourrai pas me retourner vers elle quand j'aurais un problème ou un soucis de compréhension. et c'était bien là le soucis... j'allais me retrouver seul face à moi-même. alors ce burger, on le mérite, moi pour ce lâché prise et elle pour cette liberté retrouvée.
mais au fond, je savais que j'allais quand même lui manquer un petit peu. rien qu'un petit peu. un râleur professionnel, roi du sarcasme et des soupirs... y en a pas deux.

je regarde ma montre avant de sortir mon téléphone où dort son dernier message qui m'annonce qu'elle arrive dans cinq minutes. ça me laisse le temps de regarder la carte à l'extérieur.
j'avais mis les gants et l'écharpe avec mon long manteau sur un slim et des rangers non lancées. j'avais troqué mes lunettes pour les lentilles, et je faisais la moue en cherchant mon plaisir, ce petit quelque chose dans les burger qui me donnerait finalement envie de passer ma vie avec. c'est une image.
mais pas le temps de m'attarder sur les ingrédients que je reconnais facilement la voix de ma cleo. je me retourne en lui souriant, et je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras quand elle est à portée de main. « mon dieu, j'ai si faim. » que je lui dis en lui ouvrant la porte et allant à la table près d'un radiateur. « merci de m'accorder ton midi un vendredi, je sais que c'est pas évident et je t'ai prévenu au dernier moment. » j'enlève mon manteau et glisse sur la banquette, attrapant le menu sur la table.

menu:

(c) AMIANTE

@Cléolya A. Strauss

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Sam 25 Jan 2020 - 12:56

my last dinner with you before
to desapear in the universe
★ ─ w/@Milo Novak

J’avais toujours cette peur terrible d’être abandonné. Toujours. Alors si j’accueillais ton message avec mon chaleureux soutien, qui était indéfectible quand il s’agissait de toi, avec certaines réserves. Tu n’étais peut-être pas au courant de l’importance que notre amitié avait pour moi. Tu n’étais peut-être pas de ceux que j’appelais constamment ou que j’harcelais de message, mais c’était aussi le signe que j’avais confiance en se nous que nous étions en train de construire. T’étais différent, avec une douceur et un caractère propre à toi et qui pouvait potentiellement en agacer plus d’un, mais qui de mon côté m’apportait un sourire unique. T’étais toi et pour rien au monde, je ne voulais pas te voir partir. C’était probablement égoïste de ma part, mais en même temps, égoïste, je l’étais. J’avais donc décalé mes projets pour te voir, une dernière fois, avant un long mois, qui je l’espérais ne s’éterniserait pas. Sur le chemin, je ne pouvais m’empêcher de continuer cette conversation, sachant très bien que je te retrouvais d’ici peu, mais mes actes, n’étaient que le reflet de mes craintes, injustifiés. Et si tu tombais amoureux du pays et que tu décidais de t’y installer pour de bon ? J’arrivais finalement devant le restaurant, avant de t’observer de dos. « Boston va perdre en charme sans toi. » Que je soufflais avant que tu ne te retournes et me prenne dans tes bras. Resserrant un peu plus mon étreinte autour de l’étoffe de ton manteau, je profitais de chaque seconde à tes côtés. « Tu me retires les mots de la bouche. » Les effluves de la cuisine enivraient le restaurant de cette bonne odeur de cuisson dès que nous pénétrions à l’intérieur, après avoir joué le gentleman en m’ouvrant la porte. « Je ne pouvais pas manquer un dernier moment en ta compagnie avant ton départ. » Il y avait un temps pour tout, mais l’amitié était tout en haut de la liste de mes priorités. Je m’installais face à toi, après avoir ôté mon manteau et l’avoir minutieusement installé sur le dos de la banquette. « Tout est prêt ? » Que je te demandais avant de regarder à mon tour défiler les yeux le long de la carte.

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Dim 26 Jan 2020 - 11:56

my last dinner with you before to desapear in the universe.
Cleolya x Milo

les compliments de ma cleo me touchent tout particulièrement. même si je reste sceptique vis-à-vis de la beauté de boston avec ou sans moi, pour moi ça reste la même chose. mais j'avais le goût d'aventure... pas le goût de partir. mais ça, je ne pouvais pas deviner les pensées de cleo. juste la prendre dans mes bras pour m'assurer qu'elle était bien réelle et que je pourrais passer mes tous derniers instants en compagnie de l'une de mes amies les plus chères.
j'étais plus simple, moins stressé, moins sur le qui vive, plus humain quand j'étais avec cleo. j'avais pas besoin de faux semblant, elle me comprenait d'un simple regard. j'avais pas besoin de jouer un rôle ou de me forcer à être plus indulgent, plus sympa... elle m'avait adopté avec mes qualités et mes défauts.
et c'était une chance unique.

une fois installé, je lui souris. je n'étais pas le seul à avoir un appétit d'ogre. en même temps, je m'étais donné le goût de burger dès que je le lui ai proposé. espérant pouvoir contenter mon estomac.
un sourire reconnaissant. « tu es une crème d'amour, cleo, tu le sais ça ? » que je lui dis innocemment, alors que je posais déjà mon doigt sur un burger simple mais efficace. « je ne pouvais pas partir sans te voir. » et c'était des plus sincères. car j'aurais eu la sensation d'avoir oublié quelque chose, cette petite chose qui mettait mon cœur en paix.
je relève doucement la tête, pour finalement pencher la tête sur le côté, en pleine reflexion. « je suis persuadé que j'ai du oublier quelque chose, mais pour le moment, c'est bouclé. » la valise, les dossiers, l'ordinateur... et mon mot d'au revoir à ma sœur qui continuait de faire la gueule.

le serveur vient rapidement et je suis étonné de l'efficacité ici. « bonjour. » que je dis doucement, sans sourire. je hoche la tête en direction de cleo pour l'inviter à donner sa commande en premier avant d'enchainer. « un sprite avec un chick'n shack et des frites au fromage. merci. » que je dis en redonnant mon menu.
une fois parti, je me penche un peu sur la table. « et toi, comment tu vas ? » les cours, la vie...
j'aimerais lui dire qu'elle va beaucoup me manquer, mais c'était peut être rajouter de l'huile sur le feu.

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@Cléolya A. Strauss

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Mer 29 Jan 2020 - 8:10

my last dinner with you before
to desapear in the universe
★ ─ w/@milo novak

Jamais tu n’avais été intrusif ou insistant et c’était bien pour cela que j’appréciais cette amitié, pour sa simplicité. Je crois que de toute celle que j’avais elle faisait parties des plus saines et tu allais me manquer, c’était indéniable. Alors comment pallier à ton absence pendant ce long moins qui s’annonçait ? Commencer par kidnapper tes derniers instants sur Boston me semblait évident, alors j’avais accepté ton invitation sans hésiter. Soufflant mes plus douces paroles entre mes lippes aussi pincée que mon cœur depuis ton annonce, je profitais de ton étreinte pour me ressourcer. On s’installait rapidement à table, nos papilles affolées par l’odeur qui se dégageait de la cuisine. « Maintenant, je le sais. » Et punaise, c’était dingue l’image que tu pouvais avoir de moi, quand les autres me voyaient être glaciales à la limite du hautaine. Ils faisaient tous tellement fausse route dans le fond, ne réalisant pas le poids que je portais sur les épaules. Peut-être que toi justement, tu ne t’étais pas arrêté à la première impression et aujourd’hui tu avais ta place dans ma vie et dans mon cœur. Si le destin s’acharnait, il lui arrivait de mettre un peu de positif dans ma vie. « En parlant de départ… Tu comptes revenir hein ? » Que je demandais curieuse, avec cette question pleine de sens. Et si là-bas, tu rencontrais du monde qui nous surpassait nous, simple bostonien ? Après tout, ça faisait seulement quelques mois que nous nous étions rapproché. « On a tous cette sensation, je crois, mais si tu as oublié quelque chose, je prends le jet et j’arrive illico presto. » Déjà, parce que j’étais ton amie et c’était une excuse valable pour te rejoindre et te voir, sans passer pour une psychopathe. Parce qu’on pouvait se l’avouer, quand il était question d’amitié, je pouvais devenir complètement timbrée. C’était à ce moment que le serveur décidait de nous interrompre pour prendre notre commande. Un sourire suivi d’un hochement de tête que je soufflais un simple : « Bonjour. » C’était du rapide. « Je vais vous prendre un ‘shroom burger avec des frites avec de l’eau, merci. » Je n’étais pas une grande adepte des sodas, privilégiant toujours l’eau quand je ne pouvais pas me faire mon eau citronnée habituelle. C’était à ton tour de faire ta commande et ainsi reprendre notre conversation où on l’avait laissé. Sourire aux lèvres, je me penchais également sur la table, à croire que nous faisions de messe basse. « Si je te dis que c’est toujours le chaos, tu me crois. » T’étais bien placé pour savoir que mon monde tournait à l’envers et que je subissais plus la vie, que je n’en profitais. « J’ai que très rarement des nouvelles d’Hadès et si je fais mine d’être ok avec cette situation, j’ai surtout l’impression que d’une seconde à l’autre je suis prête à exploser. » Le reste n’avait pas d’importance, sachant que je mettais ma relation avec le prince de Belgique sur un piédestal. Peut-être devais-je agir comme lui le faisait avec moi et ne plus apporter aucun crédit à nos moments passés. « Mais outre cette situation, les affaires roulent très bien. Et toi, pourquoi décider de partir là-bas ? » Boston ne t’apportait plus suffisamment ?

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(Invité)

my last dinner with you before to desapear in the universe.
Cleolya x Milo

la mélodie de la voix de cléolya était quelque chose d'assez apaisant. pour moi, tout du moins. elle avait le pouvoir de calmer mes maux, de me rendre aussi plus calme que je ne l'étais déjà.
quand on se voyait, je savais déjà que je n'allais pas m'offusquer, sortir de mes gonds ou même crier. ce qui était très rare car je ne crie qu'en de rares occasions.
j'ignorais, cependant, que j'allais autant lui manquer. mais je voulais qu'elle ressente que ce manque était réciproque. ce n'est pas anodin comme sentiment. c'est fort, c'est spécial... et si de certaines, on peut penser que la fortune des strauss se mêlent à celle des novak, il n'en était rien. rien de plus que cette magnifique amitié, fidèle, loyale... éternelle.
pour rien au monde je n'échangerai cette relation contre une autre. et je sens la détresse dans sa question.
bien que j'ai toujours apprécié les pays chaud, les îles et les beaux paysages, je ne me vois pas faire ma vie loin de ma sœur et j'ai encore beaucoup trop à apprendre pour me permettre de quitter les bans de l'école.
aussi, c'est un sourire aux lèvres alors que consulte toujours le menu que j'annonce, dans une blague bien à moi : « je n'ai pas le choix si je ne veux pas retrouver boston en feu. » levant les yeux vers elle puis un sourcil. « un mois sans que je cuisine pour ma sœur, c'est augmenté le risque de voir boston explosé si elle décide de s'y mettre. » je me retiens de rire, mais je laisse quand même échapper quelques brides. « bien sûr que je reviens, ce n'est qu'un mois, cleo. » que je dis en lui tapotant doucement le bras.
et cet engouement à me rendre service me fait chaud au cœur. comme toujours. j'avais du mal à comprendre comment on pouvait autant se tromper sur elle. « tu vois, un amour. » que je ne peux que constater de nouveau.

les commandes prises, attendant avec les quelques cacahuètes qui dorment dans un bol au milieu de la table, je me penche pour lui demander comment elle allait. les nouvelles, et si je ne l'abandonnais pas dans une situation où elle aurait besoin de moi.
se penchant à son tour, rendant la conversation plus sérieuse et plus intimiste, elle affirme que ça va malgré les rares nouvelles du prince de belgique. « il est surement pris par des obligations ? » que je dis naturellement même si... mon cœur pense tout autre chose. « tu as déjà tant à penser... je suis même étonné que tu aies pas déjà explosée. » beaucoup de courage dans ce petit bout de femme.
mais elle affirme que ça va quand même, que malgré tout, ça roule. et du moment que la machine est bien huilé, je peux partir sans trop de culpabilité. « j'ai posé ma candidature il y a deux ans déjà. » et ça tombait bien que ce soit maintenant. « c'est un privilège, un des rares dans notre domaine. » et je n'allais pas passer à côté. oh ça non. " les observatoires de mauna kea sont les plus incroyables et travaillent là bas les meilleurs astrophysiciens et astronomes du monde. j'ai beaucoup à apprendre... peut-être plus qu'en une année de fac.[/color] » souriant, les yeux plein d'étoile. « mais je reviendrai très vite, tu ne verras même pas que je suis parti. » que je dis en la rassurant. « car j'ai encore bien quatre ans d'études. » les bancs de l'école allaient prendre la forme de mon séant à force de m'y voir assis.
« raconte moi tes fêtes, tu as gâté ta nièce ? »

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@Cléolya A. Strauss

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my last dinner with you before
to desapear in the universe
★ ─ w/@milo novak

Le poids de la fortune pesait lourd. Sous mes frêles épaules, j’avançais, m’armant aux côtés des gens que j’appréciais et aimais, comme toi. Je cherchais pourtant toujours à mettre le point sur les raisons de mes doutes, de mes peurs, celles qui me poussaient à craindre l’avenir, sans réellement y parvenir. Était-ce le départ de Cole, de Nicho et Camila qui me poussait à agir de la sorte, ou le fait d’avoir été kidnappée dans le passé plusieurs jours, avaient eu des séquelles jusqu’alors irréversibles ? J’avais peur de m’attacher et pire encore de perdre ceux qui avaient su gagner mon respect, ma confiance et mon amour. Parce qu’il s’agissait bien de cela pour moi, je t’aimais, comme je pouvais aimer Aymalyne, Camila ou bien Dimitri. « Carrément ? » Te demandais-je amusée. J’espérais à ton retour, faire sa connaissance, sans pour autant vouloir trop m’imposer dans ta vie. « Heureusement uber eats existe. » Ajoutais-je tu même ton. Ton départ m’était pénible sur le papier, amorçant forcément ton absence, mais je relativisais quant aux raisons de ton bref départ et ta réponse taisait mes angoisses. T’allais revenir, le cœur, les yeux et la tête pleine de souvenir, unique. Voyager seul était aussi le moyen d’apprendre à se connaître davantage et j’étais persuadée que cette expérience allait être bénéfique pour toi. Pourtant, j’insistais bien sur le fait que j’étais capable de venir simplement pour te donner des affaires que tu pourrais oublier, dans l’unique but de te rendre service et m’assurer que tout se passerait bien pour toi là-bas. Je te faisais un petit clin d’œil, touchée par tes mots, intensifiant sûrement la couleur rosâtre sur mes joues. Contrairement à ce que les gens pouvaient penser, j’étais mal à l’aise face aux compliments, peu habituée à en recevoir de cette façon. Nous passions commande auprès de l’aimable serveur qui s’était présenté à nous, puis je répondais le plus honnêtement à ta question. J’allais bien, enfin bien à ma façon, abordant le sujet Hadès avec pudeur. J’étais très discrète sur ma relation qui me liait à lui. Peu de personne pouvait réellement comprendre, puisque je ne donnais pas réellement tous les tenants et les aboutissants, mais tu connaissais comme les autres l’amour que je lui portais. Ce n’était pas un manque de confiance, loin de là, c’était une habitude, pour me protéger, pour le protéger, mais aussi pour te protéger. Parce que les requins n’hésitaient pas à s’en prendre aux personnes qu’étaient liés de près ou de loin au prince de Belgique. « Je sais que ce n’est pas ça, mais je m’accoutume à ses allers et retours dans ma vie. » Même si c’était peu, ça me faisait plaisir d’en parler avec toi, ayant même un effet libérateur de pouvoir mettre des mots sur ma peine. « Les gens comme nous n’ont pas le choix que de rester debout, pas vrai ? » Les héritiers, les fils et filles de. Je cherchais à en apprendre un peu plus sur ton voyage et comprendre comment cela s’était mis en place, écoutant attentivement ton récit. T’étais touché et émerveillé par tout ce qui t’attendait le mois futur, alors mon égoïsme s’envolait en même temps que tu soufflais l’envie dans tes paroles. « Tu feras plein de photo pour nous montrer tout ça ? » Demandais-je connaissant parfaitement la réponse. « Je suis sincèrement heureuse pour toi, tu mérites une telle opportunité. » Tu méritais le meilleur, qu’importe ce que les gens lambda pensait de toi. « Je vais m’occuper l’esprit jusqu’à ton retour. » Histoire en effet de ne pas voir le temps passer. « Je ne sais pas si tu es réellement prêt à m’avoir sur le dos encore quatre ans, mais ça m’va très bien comme ça. » Plaisantais-je. « C’étaient de loin les meilleures fêtes depuis un long moment. Shayleen m’a fait redécouvrir la magie de Noël, elle était aux anges et puis l’Ecosse était un endroit super pour le faire ! Tu l’as fait avec ta sœur de ton côté ? » Le serveur arrivait, les mains chargées, pour nous apporter notre commande, alors que mes yeux s’écarquillaient devant mon plat. « On va enfin pouvoir satisfaire nos appétits d’ogre ! Bon appétit. » Que je soufflais en faisant un petit mouvement de tête au serveur pour le remercier.

Ps: oups je me suis emballée sur la longueur

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my last dinner with you before to desapear in the universe.
Cleolya x Milo

je ressentais la détresse dans les questions de cléo. de cette inquiétude de me voir partir loin d'elle pendant un moment, je savais qu'elle se sentait inconfortable à l'idée. si j'avais pu lui faire ce plaisir, je l'aurais fait sans hésiter. malheureusement, il est des opportunités qu'on ne loupe et après plusieurs années d'attente, me voilà enfin récompensé.
j'apprécie sa sollicitude et sa douceur qui me ramène à un monde bien plus agréable que celui dans lequel j'évoluais il y a encore quelques semaines, de ce parfait connard qui a trompé sa copine avec un mec.
les moins tolérants m'auront traité de pédale, les plus sages n'auront que le mots traitre sur les lèvres.
et ils auraient raison. si j'agissais souvent pour le bien de mes amis, j'avais des réactions excessivement égoïste. et c'était triste à en mourir.
je me laissais alors bercer par son histoire avec le prince de belgique, comprenant mieux le manque qui la taraudait.
tu sais, de nos jours, on pense toujours à mal... les absences sont souvent synonyme de tromperies... et je m'étais déjà mis martèle en tête que ce fusse le cas.
non pas plus rassuré par ce manque qui l'ébranle. peu enclin à la laisser tout un mois... mais nous allions pouvoir nous écrire souvent. je souris. « c'est vrai. » que je dis en confirmant ses dires sur la dureté de notre monde.
oui, nous avions de l'argent, nous étions reconnus et vivions dans un monde de strass et de paillettes... qui se soldaient à ne pas être soi-même. c'était fatiguant de paraître.

le sujet de mon voyage revient sur la table et une nouvelle fois je souris en secouant la tête. « évidemment, cléo. je t'écrirai même tous les jours, tous les matins un message pour te souhaiter une belle journée, deal ? » le rire résonne doucement alors que le temps d'occupation s'annonce comme une vérité qui ferait passer le temps plus vite, nous aimerions tous avoir une machine capable de le contrôler.
pour la mettre plus à l'aise, je lui demande comment se sont passées les fêtes. je souris à l'évocation de shayleen. « cette petite est adorable. »
puis le retour de bâton, malgré elle. mon regard s'assombrit légèrement. « non, ma mère a annulé le jour même... et elvia n'était pas à la maison. » je souffle mais esquisse un sourire pour ne pas la rendre trop malheureuse d'un malheur que je méritais. « j'étais seul. »

les plats arrivent ce qui casse le moment tragique et me rassure. « bon appétit. » que je dis en écarquillant les yeux face à la montage. « j'ai tellement faim que je ne sais pas par quoi commencer. »
le serveur repartit, je regarde cléo un moment. « tu crois que je ferai un bon vice président pour la pfor, toi ? »

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@Cléolya A. Strauss

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★ ─ w/@milo novak

C’était donc si flagrant ? Le voyais-tu dans mon regard, qu’accepter ton départ était synonyme de douleur ? J’étais consciente que je ne pouvais pas être égoïste au point de te retenir ici et quand bien même j’étais ce genre de fille, je voulais le meilleur pour mes proches. Alors ton départ, pour apprendre aux côtés des meilleurs, c’était une opportunité bien méritée. Je faisais en sorte de laisser mes émotions de côté, me rassurant quant au fait qu’un mois, ça pouvait passer extrêmement vite, si je m’occupais l’esprit. J’étais de toute façon habituée à devoir faire mes au revoirs, tant que j’étais certaine que ce ne soit pas des adieux. Et c’était pour ça que j’aimais tant passé du temps avec toi, tout était simple, sans aucune once de jugement et tu me laissais la possibilité de m’exprimer et m’afficher, comme je l’étais réellement. J’espérais par ailleurs, réussir à te rendre la pareille. « Peut-être pas tous les jours, parce que tu mérites de profiter de chaque instant, mais on s’enverra des messages de temps en temps. » Et puis avec tous les réseaux sociaux, il était facile aujourd’hui de pouvoir prendre et échanger des nouvelles, via toutes les applications. « Mais si tu y tiens… » Que je soufflais amusée avant d’ajouter en papillonnant du regard « Deal. » Bien évidemment que je plaisantais, cette conversation m’avait fait ouvrir les yeux et m’avait très largement rassuré pour pouvoir te laisser partir le cœur et l’esprit en paix. Finalement, après nos confidences sur ton projet et sur Hadès, nous parlions des fêtes de Noel et par conséquent, j’évoquais Shayleen. « Tellement. » Et moi aussi, j’avais envie d’être mère, je me sentais presque prête, à condition de trouver un homme capable de m’aimer suffisamment et sans grande responsabilité envers son pays. « Tu… Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? » Noel, c’était censé être en famille, mais pour moi, mes amis étaient comme ma seconde famille et ça aurait été avec plaisir que je t’aurais invité à te convier à nous, si l’envie t’en disait. « Tu as fait quoi du coup ? Netflix ? » Et je me sentais coupable de t’avoir fait le récit de mes fêtes, des étoiles plein les yeux. Finalement, les plats arrivaient à nous et je souriais à tes mots, fin prête à me rassasier de ce burger, donc je rêvais depuis notre conversation. « Prends un peu de tout en même temps ! » Que je soufflais en glissant quelques frites dans mon burger. « Moi s’est comme ça que je les préfère. » Habitude étrange, mais qu’était une religion chez moi. Tes yeux croisaient mon regard et sans l’ombre d’un doute, je secouais la tête de bas en haut en finissant ma première bouchée. « Tu rigoles ? Bien sûr que tu ferais un bon vice-président. T’es organisé, responsable, tu inspires le respect, j’ai aucun doute que tu tiendras le rôle à la perfection. » Et j’étais contente que tu sautes le pas, que tu sois à la tête des jaunes aux côtés de Roxane, nous pas parce que vous étiez mes amis, mais parce que vous irradiez dans ce rôle. « Tu doutes de toi ? » Que je te demandais, à la suite de ta question. Moi, j’avais confiance en toi, dans tous les cas.

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Cleolya x Milo

je souris quand elle me libère de ce qu'elle semble penser être une contrainte. mais je comptais bien respecter mon deal. chaque matin, elle aurait un message qui lui dirait : bonjour, comment était la nuit, mon humeur et le temps à hawaï. même si je ne répondais pas à ses messages dans la journée, faute de temps, elle aurait toujours ce petit sms qui lui rappelle que je suis et serai toujours là.
car si cleo semblait s'en inquiéter, ce n'était pas quelque chose qui m'effrayait. je savais qu'elle et moi c'était acté, gravé dans le roche : pour la vie. de ces drôles d'amitié qu'on ne pense pas toujours vraie, et bien la nôtre naissait sur quelque chose d'excessivement authentique.
on me disait souvent que je ne savais pas choisir mes combats, que je voulais contenter trop de monde au détriment parfois de mon propre bonheur. et qu'à ne pas choisir, je ne rends finalement service à personne.
mais pour cleo, je savais choisir. mon temps en conséquence, ses besoins en conséquences, comme si je les sentais. entendais. respectais. c'était une évidence. mais je ne saurais pas l'expliquer.
j'avais besoin d'être là pour elle. surement parce qu'au fond, je la savais plus fragile qu'elle ne le laissait supposer. qu'au fond, elle me ressemblait beaucoup plus que je ne voulais bien l'admettre.
petite poupée qui me faisait confiance à moi, parfait inconnu. du moins, pas le grand ami qui existe depuis des années durant.
et ça se voit par l'empathie, l'amour qu'elle éprouve pour sa famille. de cette gamine à sa sœur qui respire un bonheur innocent, et le brillant de ses yeux trahit l'amour qu'elle transpire.
et je parle de mes fêtes. damnées oui. seul. « je méritais d'être seul. » et je ne dis pas ça pour chercher une certaine pitié. j'étais vraiment merdeux... et même si l'erreur est humaine, je devais être puni des fautes et des torts causés. « j'ai brisé deux cœurs, quand même. joué avec eux... même si c'était pas voulu. » j'étais juste perdu. et je voulais pas que cleo me voit comme. comme un connard, en fait. « mais tu es gentille, j'aurais aimé passer les fêtes avec toi, crois moi. » j'avais fait beaucoup trop à manger qui plus est. « non, j'ai joué à des jeux vidéo et puis j'ai lu. j'ai même bossé sur mon mémoire... » et je ris.
étudier était pour moi un passe-temps, un plaisir alors c'était toujours drôle de voir les interrogations sur les visages interloqués.
les burgers arrivent et le mélange m'étonne. « bah ça alors, je connaissais pas. » je me pince les lèvres, sourit avant de me mordre la lèvre. « c'est un kebab, en fait. » et je ris à nouveau avant de l'imiter et de mordre dedans à pleine dent.
m'essuyant le coin de la bouche pour parler de la présidence. la rumeur comme quoi marla allait partir s'intensifiait et les places seraient bientôt vacantes. tous savaient que roxanne prendrait la tête, et c'était une bonne meneuse.
le feu et la glace, c'est ce que je me disais souvent... on serait un bon binôme. alors je me lance, émets l'idée. et sa réponse me réchauffe le cœur. « je n'ai jamais été très confiant... » même si je laisse paraître le contraire, c'est vrai. « et. » je soupire. « et j'ai pas l'habitude d’interagir avec autant de monde, non plus. » mais j'allais le faire. « tu m'aideras à écrire mon discours si y a une élection prochainement ? » un sourire. « on se fera un facetime, comme ça tu pourras voir si j'ai bronzé ou pas. »

(c) AMIANTE

@Cléolya A. Strauss

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to desapear in the universe
★ ─ w/@milo novak

T’étais une belle personne. Plus belle que tous ceux qu’usait du paraître à mauvais escient. Tu t’assumais tel que tu étais, avec tes qualités et tes défauts. Alors en effet notre rapprochement amical n’était pas aussi ancien que celui que je pouvais avoir avec Camila ou bien Dimitri, mais tu étais aussi important qu’eux. T’étais devenu bien plus qu’un simple ami, t’étais un pilier, un repère, d’où cette peur de te voir partir. J’avais dû faire mes aurevoir bien trop de fois, manqué des adieux trop important, pour rester indemne. La vie était cruelle, s’acharnait sans même regarder les dégâts qu’elle pouvait faire sur son passage. J’avais perdu bien trop de monde à cause de la distance, à cause de le mort pour laisser entrer des personnes dans mon cœur, qui ne le méritaient pas. Toi, tu étais mon rayon de soleil, tu avais réussi à t’immiscer dans ma vie, sans être intrusif et te faire cette place. Probablement, que comme toutes les relations, la nôtre allait évoluer dans un sens, ou dans l’autre, mais je chérissais chaque moment en ta compagnie pour ce qu’ils étaient. D’une simplicité et d’une pureté inégalable. J’étais moi-même en ta compagnie, ne cherchant pas à prétendre être une autre pour cacher mes faiblesses. Alors t’avais le droit de prendre toute ta place. Toute celle que tu voulais, parce qu’indéniablement, tu faisais partie de ces personnes. Les véritables personnes qui marquent une vie et qui la rendent meilleure. Alors quand nous parlions des fêtes, je n’étais pas d’accord avec tes propos. T’étais loin de mériter d’être seul et si pour toi tout avait un sens, comme si être seul était une répercussion de tes fautes, alors j’aurais moi aussi mieux fait d’être seule, pour le mal engendré à mes proches. « L’erreur est humaine… » Phrase bateau, mais qu’était réelle. « Tu ne peux pas t’en vouloir de t’être perdu entre deux âmes. » Alors pour appuyer mes propos, je me lançais dans le récit de mon histoire. « Il y a deux ans, j’étais éperdument amoureuse de Cole et alors qu’il était en pleine campagne pour présider l'Eliot house, il m’a envoyé un message du genre : tout est fini. » Que je soufflais en me remémorant surtout mes bons moments avec lui. « Alors la Cléo de l’époque, c’est renfermé, et à user de son besoin d’extérioriser en préparant une soirée avec mes amis proches. J’ai fini par embrasser ses deux cousins à la suite de gage. » Nicho et Dimitri. « Sauf que le lendemain, j’ai appris qu’il ne parlait pas de nous, mais des élections. » Je lui avais brisé le cœur, après avoir patiemment tout mis en œuvre pour le faire tomber pour moi. Sachant qu’il redoutait l’amour, qu’il le fuyait, j’avais plus qu’accentué ses convictions. « Et tu vois, j’sais que je ne suis pas une mauvaise personne, comme tu ne l’es pas non plus, mais parfois on fait du mal, sans le vouloir. » Alors non, pour moi la solitude dans un moment comme les fêtes de fin d’années n’était pas méritée. Je souriais finalement à tes mots ravis d’entendre que t’aurais apprécié passer ses fêtes avec nous. « Dis donc, c’était un programme chargé dis-moi ! » Que je soufflais, un peu étonnée, mais ravie de voir ton si beau sourire prendre place sur ton visage. Une fois nos burgers devant nous, je restais moi-même glissant quelques frites à l’intérieur. « C’est un kebab en meilleur. » Au moins, ici, on savait d’où provenait la viande. Et je m’amusais à te regarder m’imiter. « Alors ? » C’était bon n’est-ce pas ? Quoi qu’un peu lourd, mais qu’elles soient mangées à côté, ou à l’intérieur, ça restait dans le fond la même chose. Après avoir savouré les premières bouchées de mon faux kebab, j’étais surprise par ta demande. « Tu ne devrais pas manquer de confiance en toi… » Je pensais mes mots précédents et t’avais tout pour réussir tout ce que tu voulais entreprendre. « Bien sûr que je t’aiderais si tu le souhaites, j’ai plusieurs fois hésité à me présenter à la Eliot, alors je suis rodée. » Et ça me faisait plaisir que tu me demandes de l’aide, si toutefois, tu en avais besoin. « Quand tu veux, autant de fois que tu le souhaites. » Et je pense que t’avais bien compris que je prenais tous les petits gestes que tu m’offrirais durant ton séjour sur l’île du soleil.

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