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Forgot to take your umbrella? (Wayland & Jane)

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Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

   

Un léger soupir franchi mes lèvres à sa remarque, mon regard glissant sur la circulation sans véritablement la voir.

- Peut-être le suis-je trop, accordais-je faiblement, avec un léger hochement, le laissant poursuivre dans ses explications, me décrivant la marche à suivre que j'écoute même si pensées se déroutent un peu. Peut-être suis-je assez naïve pour croire que le fossé qui nous divise peut tout de même se traverser, ne serait-ce que pour passer quelques heures agréables en ta compagnie ici et là, que tu n'aies pas besoin de voir une fille de la haute société pour apprécier ma compagnie, pas plus que de savoir que je viens d'un quartier miteux de Chicago te dérangerait réellement. J'en suis peut-être naïve, mais une part de ma conscience me souffle à l'oreille que ça n'arrivera jamais, trop ancrée dans la réalité pour me laisser divaguer encore et toujours.

- C'est pour cette différence de qualité que je te dis que je ne suis pas tout à fait d'accord, expliquais-je tout de même à Wayland, me redressant sur le siège sans avoir pris conscience de m'y être enfoncée. Le poids de la culpabilité? C'est une possibilité. Tu pourrais bien te renseigner, lire les fiches proposées par tes employés, connaître sa boutique ou son met préféré, mais tu n'auras pas vu son sourire à l'entrée de cette boutique ou ses yeux qui pétillent à l'idée de se régaler devant ce met qui la fait succomber. Il manquera toujours les liens tissés par le temps. Oui, tu pourras la couvrir de cadeaux, l'emmener où ses goûts vous pousseront, mais est-ce que tu auras réellement acheter la bonne chose? Demandais-je, en haussant les épaules. Selon moi, ça n'en restera pas moins une version polie et sans profondeur assez pour créer un malaise lors des moments de silence, assez pour ne pas savoir comment s'occuper à deux, être incapable de gravité l'un autour de l'autre avec grâce, sachant que son pas ira vers la droite sans même avoir besoin de le voir bouger.

Mais peut-être ne suis-je simplement pas assez dans cet univers pour comprendre que c'est superflue lorsqu'on y est. Que les tables de salle à manger de trois miles de long, avec le couple assis à chaques extrémités, cliché habituel des films, est figure à suivre bien plus que d'être assis côte à côte ou peut-être simplement face à face sur la largeur plus mince.

- Quelques uns, mais ça n'a jamais durer, admis-je avec une moue mi-dégoutée, mi-découragée. À dire vrai, ce n'est pas tant pour l'argent qu'on voulait me fréquenter, plutôt pour la réputation qu'on me faisait aux vues du métier de ma mère, de l'endroit où je vivais, des fréquentations qui venait avec. Si ma mère était danseuse et facile à acheter pour une nuit ou même quelques minutes de plaisir, alors, étant sa fille, je devais supposément l'être aussi. Pourtant, c'est bien loin de la réalité.

- Et tu as de tels engagements? Le questionnais-je, par curiosité. Je crois qu'il me faudrait énormément de chance pour tomber sur quelqu'un que j'apprécie et vouloir ainsi accepter un tel arrangement, autrement je ne supporterais pas. Même si je n'aurais pas droit de veto, j'imagine. Ça reviendrait trop, selon moi, à ce me faire parader comme ma mère le voulait. À la différence qu'une seule paire de mains peu ragoutantes effleureraient ma peau.
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Peut-être ? Je ne peux réprimé un léger sourire quand elle entend cela. Néanmoins, je ne me vois pas enfoncer encore plus le clou en lui affirmant qu'elle m’apparaît de la sorte. Je doute qu'en réalité, n'importe qu'elle femme accepte facilement d'être traité de naïve. Cela à de nos jours une connotation tellement péjorative. Certes, naïve n'a jamais été un compliment tel que belle ou intelligente, mais avant cela était moins associé à tout ce qui attrait au sexe.

Continuant la conversation tout en la conduisant à bon port, je l'écoute. Et comme je m'en doutais déjà, encore une fois, elle n'est point d'accord avec moi. A croire, qu'elle ne le sera jamais, mais en même temps, je trouve cela très divertissant d'être en compagnie d'une demoiselle qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, quitte à me contre-dire. Combien de filles ont déjà été d'accord avec moi sur des sujets bien plus anodins que cela, n'ouvrant ainsi pas réellement la discussion. C'est dés lors, rapidement ennuyeux de discuter, alors que là, si l'ennui vient cela sera uniquement à cause de désaccord qui s'attardent et conduire à une discussion lourde et aucunement enrichissante. "Non et heureusement pour moi, je n'ai pas de tel engagement." Je ne puis alors m'empêcher de penser à ma meilleure amie et son histoire de mariage arrangé qui a mal tourné.

"Il est vrai que tu peux avoir raison, néanmoins, il sera bien plus aisé de plaire à la demoiselle en connaissant c'est goût et dés lors de passer quand bien même de bons moments en sa compagnie. Une conversation est vite amené sur la table. Il suffit de ne pas avoir peur de parler un peu pour lancer un sujet. Après tout, regarde, que je connaisses tes goûts ou non, nous pourrions avec cette discussion. Puis..." Je la regarde en coin, après avoir bien analysé la route. "Qui te dis que c'était un hasard que je passe juste devant toi ? Peut-être que j'ai déjà tout un tas d'informations à ton sujet." Bluffais-je alors, reportant néanmoins assez rapidement mon regard sur la route pour ne pas risquer un accident pour voir comment elle pourrait réagir à cette possibilité.


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Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

   

Une accalmie passe, ou peut-être est-ce simplement du au viaduc, semblant soutenir le fait qu'il est bon de ne pas se retrouver lier de force à quelqu'un sans pouvoir n'y donner aucune voix. L'idée des mariages arrangés ne m'ont jamais véritablement passer par l'esprit, bien que, a y réfléchir, c'est un peu ce qui attendait ma mère lorsqu'elle est débarqué à Chicago avec ses faibles bagages. Le dure atterrissage dans la réalité a été bien plus désastreux que le vol à faible budget, mais c'est un autre sujet. Ça ne m'empêche pas que dans l'un ou l'autre des cas, ça m'en fait frissonner. Oh comment je ne voudrai pas me voir imposer un tel contrat! Et d'une part, j'en suis heureuse pour Wayland qui semble s'en sauver avec un certain salut.

Rougissant violemment, j'en tourne aussitôt la tête d'un mouvement vif pour regarder Wayland. Un instant paniquée, les questions se sont déjà mises à tourner dans ma tête : qu'est-ce qu'il sait? Qui le lui a dit? Jusqu'où ont-ils creuser? Est-ce que ça ne lui dérange pas tout ça? ...pourtant ses traits, loin d'être dégoûtés, me calme progressivement, donnant de l'ampleur à une voix qui s'intensifie pour me rappeler que ses réactions seraient probablement différentes s'il savait vraiment tout, s'il connaissait vraiment la vérité. Donc, ne dit-il pas ça simplement pour me rendre mal à l'aise? Peut-être? Déjà aurais-je simplement pu grimper dans sa voiture ou il n'aurait-il pas voulu risquer qu'une rumeur lui attribue des activités puisque la mère et la fille pourraient faire le même métier si l'on suit la logique qui veut qu'une pomme pourrie en engendre une autre? C'est possible, même si, en vérité, je n'ai jamais voulu suivre les traces de ma mère. Même si elle ne voyait pas d'autres avenirs pour moi. Même si c'était bien - selon elle - le moyen le plus simple et rapide de se faire de l'argent. Je n'avais pas envie de perdre mon âme contre des billets, la voir s'éloigner sans être capable de la rattraper, trop dégoutée par ce que je serais devenue et me tournant, comme les nombreuses autres, vers des portes de sorties plus désastreuses les une que les autres. Je les ai vu faire, évoluer jusqu'à se détruire… je ne le veux pas.

Un léger sourire étire tranquillement mes lèvres, un peu faiblard, mais tout de même présent alors que la logique froide et quelque peu cruelle fait taire la panique en moi face à Wayland.

- Permets-moi de douter que ce soit effectivement le cas,indiquais-je, reprenant peu à peu de l'assurance. Mais si c'est la vérité, je ne sais pas si je dois me sentir offusqué que tu ne daignes pas prendre le temps de demander simplement ou si je dois être flattée que tu débauches le temps des autres pour te renseigner sur ma personne. Tu me plonges dans un dilemme, lui fis-je savoir avec un léger rire.

Me redressant légèrement, je jette un coup d'oeil plus attentif par la pare-brise pour constater où nous sommes, tentant de me remémorer par où passe Eli avec sa voiture, puisqu'il ne suit pas tout à fait le même trajet que l'autobus.

- Peux-tu prendre Commonwealth Avenue? Le questionnais-je, après une brève hésitation. Par là, indiquais-je en pointant faiblement. C'est au niveau du 262, plus loin sur l'avenue, ajoutais-je.

Peut-être devrais-je réellement lui expliquer ce que ses sbires auraient pu trouver en fouillant? Prendre une chance de devoir dire adieu en m'extirpant de la carlingue après qu'il m'aie déposer. Prendre une chance que les rumeurs reviennent et que ma vie ne redevienne partiellement un enfer. ...navré Wayland, mais tu ne dois pas le savoir. J'en ai assez de me battre pour exister simplement.
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mots : 614 nightgaunt
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Je me permets de bluffer, lui laissant ainsi entendre que peut-être j'ai demandé à un de nos employés de se renseigner sur elle, pour connaître ses horaires et bien d'autre chose encore. Bien entendu, notre rencontre à cet instant n'est que le fruit du hasard pour son plus grand bonheur. Comme quoi le destin a décidé d'être clément avec elle en lui évitant l'attente, sous la pluie, de son bus. Sa réaction se veut silencieuse au début, bien que, quand elle prend enfin la parole pour me parler, sa voix me semble légèrement mal assurée. Mais cela semble n'être qu'une impression, parce que très vite, elle parle comme à son habitude et ne manque pas de répartie, encore une fois. Je reste alors silencieux, réfléchissant un peu. Ai-je réellement perçu une hésitation ? J'ose espéré que non, je ne viens même pas à m'imaginer qu'elle puisse avoir eu peur et qu'elle me cache quelque chose d'aussi gros sur elle. En réalité, je veux lui faire confiance, alors je m'imagine juste qu'elle a du être malaisé par cette possibilité, d'où l’intonation de sa voix au début. Et ça colle plutôt bien avec ses explications.

Elle se met alors à me guider un peu plus précisément, arrivant dans sa rue. Je ralentis alors, ne connaissant pas la façade de son appartement, je ne voudrais pas la forcer à devoir marcher plusieurs mètres avant d'atteindre le seuil de sa porte. "Dés lors, tu n'as pas de préférences en soit ?" Repris-je alors la conversation, mon regard porté sur le bas côté pour regarder le numéro des bâtiments défilés, alors que je roule lentement. "Si la personne ignore comment on sait ce qu'elle aime, elle ne pas s'en offusquer ou se sentir ravie de cela, tu ne penses pas? Elle se dira juste, il fait attention à moi et appréciera sans arrière pensé et ce même si de mon côté, il pourrait y en avoir par exemple." J'insiste bien sur le par exemple, parce qu'en réalité, je suis bien loin de me comporter de la sorte. Après tout, même si je défens cette possibilité, ce n'est pas pour autant que je la mets en pratique. On peut défendre une idée lors d'une discussion sans pour autant être de ceux qui l'applique. On peut simplement la comprendre et en saisir les nuances pour en faire un débat comme une personne qui y fait tout simplement opposition, comme c'est par exemple le cas là, avec Jane.

Je ralentis alors, mettant mes quatre clignotant, me garant ainsi en double file temporairement. Bien entendu, je ne compte pas quitter mon véhicule, comme on peut souvent le voir avec des débiles qui font cela pour aller s'acheter un paquet de cigarettes ou le journal. "C'est ici, si je ne me trompes pas ?" La questionnais-je avec un petit mouvement de tête pour lui montrer le bâtiment. Attendant ensuite sa confirmation avant de poursuivre. "J'ai été content de vous revoir, même si cela fut de bien trop courte durée, Mademoiselle Morales." Je lui adresse alors un sourire, peut-être un peu charmeur, je ne sais pas trop, j'ai jamais été doué pour ça.

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Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

   

Le sujet semble l'amuser ou, tout au moins, l'intéresser assez pour qu'après une pause, il me questionne à nouveau à savoir si ça m'embêterait que des sbires à sa solde aie fouiller mon horaires, aie noté mes préférences… aie su d'où je viens. C'est ce point qui me fait douter que ce qu'il avance comme scénario soit impossible ou du moins, qu'il ne se soit pas encore produit. Je suis tout de même obligé de lui accorder son point : si la personne face à soi n'a aucune idée d'où viennent les renseignements dont l'on dispose, elle peut n'y voir qu'un intérêt de son ou sa vis-à-vis et pour ainsi dire, en être charmer.

- En effet, acquiesçais-je, songeuse, mon regard passant sur les bâtiments sans que je ne les distingue réellement. La pluie n'ayant rien à y voir réellement, me tournant simplement plus vers mes pensées que le décor extérieur, quitte à rater l'immeuble recherché. La question reste en suspens dans ma tête, me questionnant toujours à savoir si je devrais trouver flatteur que quelqu'un envoie un tierce partie collecter des renseignements pour me connaître, peut-être même pour s'assurer de me faire plaisir. Ou si, de l'autre côté du miroir, ce n'est pas décevant que ces renseignements ne soit pas acquis par le contact, la présence ou la conversation. Je préfèrerais tout de même que tu me le demandes, soufflais-je doucement en tournant mon regard vers Wayland tandis qu'il remonte la rue à petite vitesse.

C'est dit. Vaguement balancé. Je crois que c'est surtout ma peur qu'il en apprenne trop qui me pousse à répondre de la sorte, puisque s'il me questionne de lui-même, je garde un certain contrôle sur les informations et leur transfert. Comme j'essaie toujours de le faire. Cependant, est-ce vraiment juste pour lui? Serait-ce vraiment juste pour moi si quelqu'un lui apprenait tout? Je n'en sais rien. Mais c'est une habitude, une défense travaillée par les années que de polir, déformer ou altérer quelque peu la réalité. C'est pour mieux protéger la tête qui arrive plus facilement à tenir des barricades qu'à montrer au front. C'est pour mieux épargner le coeur qui ne supporte pas si bien le poids des défaites accumulées et des pertes engendrés.

Ayant trouver l'adresse seul, il reste en double fil, les clignotants allumés, signe qu'il ne cherchera pas à me suivre si je l'invite. Ou du moins, c'est ainsi que je le vois. Pourtant, ces mots me tirent un sourire doux et me décide à foncer sur un coup de tête. Ouvrant mon sac, je tire la première feuille que j'y trouve, un extrait de lecture de roman en tchèque que je devais analyser, mais ayant le bouquin sur une étagère dans ma chambre, je ne risque pas tellement de regretter cette page. Pigeant un stylo au hasard, je m'en trouve à plier la feuille pour y griffonner mon prénom et numéro de téléphone à l'encre rose - faut-il se surprendre que ce soit ainsi? -, avant de refermer le tout et de lui glisser le bout de papier entre les doigts.

- Si tu veux en savoir un peu plus, indiquais-je avant d'effleurer sa joue d'un bise. Merci Monsieur Strauss, souris-je avant de me glisser à l'extérieur de la carlingue et de contourner la voiture pour me ruer vers la porte, mes joues s'étant enflammée du moment que l'eau froide de la pluie m'avait ramené sur terre. Idiota!
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mots : 574 nightgaunt
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