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Forgot to take your umbrella? (Wayland & Jane)

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Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

   

Soufflant un coup, un sourire se pose sur mes lèvres alors que je fais quelques pas en quittant la salle de cours. Cet examen, plus que les autres peut-être me faisait paniquer. Ce n'est pourtant pas le premier article que je remets à ce professeur. C'est pas non plus le premier texte que l'on doit faire en une certaine limite de temps. Peut-être est-ce simplement parce que nous n'avions pas le sujet à l'avance que ce quatre heure en auditorium m'avait semblé bien court.

Fouillant dans mon sac de cours, j'y récupère mon casque d'écoute rose, l'enfilant avant de me diriger vers la sortie comme un automate, suivant la foule du coin de l'oeil alors que j'essaie de trouver le rythme qui m'accompagnera à la maison. Les rollers pendant à la courroie de mon sac me promette d'avance le plaisir du retour à condition que j'en change les roues la prochaine fois que j'irai au palladium. Je n'ai simplement pu résister à ce plaisir ce matin, en voyant la chaleur passagère et le soleil qui brillait. Ce n'est qu'en passant les portes du bâtiments et que plusieurs gouttes s'écrasent rapidement contre l'écran de mon téléphone et ma tête que je réalise que les plans ont changés. Au revoir soleil étincelant, bonjour pluie froide! Reculant pour rester à l'abri du toit quelques minutes, j'en perds quelque peu mon entrain. Mon regard passe sur le décor pour trouver la meilleur option possible. Je ne crois pas que de me terrer à la bibliothèque le temps que ça passe sera la meilleure option. Et puis, ce serait bien de rentrer, mine de rien. Un faible soupir franchi mes lèvres alors que je me résouds : bus, ce sera! Sinon je pourrai faire pire qu'Haïku en arrivant à la maison!

Changeant de chanson, je camoufle mon téléphone dans la poche arrière de mon jean et réajuste les bretelles de mon sac sur mes épaules avant de m'élancer sous la pluie. À peine au bas des marches, je manque de tourner la cheville, me rattrapant en quelques pas boitant pour traverser entres les différents building. Débouchant sur la rue, je me faufile entre les voitures stationnées, regardant rapidement, je ne remarque pas la voiture arrivant à basse vitesse et donc le klaxon me fait sursauter et me précipiter sur le trottoir inverse.

- Pardon! M'écriais-je, le casque glissant dans mon cou alors que je saute sur le ciment.
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mots : 402 nightgaunt


@Wayland K. Strauss
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Le retour sur Boston a été assez rude après ses deux semaines sur ma terre natale. Deux semaines à jongler entre la famille ainsi que quelques amis et mes révisions pour les examens de janvier. Alors même si je ne m'étais pas réellement déconnecter des études, revenir pour me heurter à la dure réalité des examens, n'avait guère été un véritable plaisir. J'avais escompter que ce séjour perdure, même si au final, je commence à avoir bien plus d'attache sur le nouveau continent. Il faut dire que c'est quand même là que je passe le plus de mon temps maintenant, même si rien ne m'empêche de faire des aller-retour les week-ends quand je ne suis pas en internat. Soit, je commence doucement à reprendre mes habitudes d'ici. Même si pour le moment cela se cantonne uniquement à des révisions et des aller-retour pour la fac. Il est clair que je passerais du temps avec mes potes après cette sale période d'examen.

Quittant l'amphithéâtre où mon examen vient d'avoir lieu, je soupire un peu, blasé par la quantité de schéma que l'on a eu a annoté. C'est limite si l'examen ne se résumait pas qu'à cela. J'ai été bien plus habitué au QCM qui cherche à nous induire en erreur, mais avec toujours une base minime, et toujours une petite probabilité d'avoir juste même en cas de doute, alors que là, c'est soit tu sais, soit t'es dans de sales draps. Enfin, j'oses espéré que pour ma part, je n'ai que très peu de réponses fausses. Je suis, il me semble, l'un des plus assidus dans mes études, même si Samaël semble pas mal dans le genre également. Je ne prétends pas être le meilleur bien entendu !

Je lève mes yeux aux ciels une fois sous le porche d'entré. De la pluie. Génial. Je n'ai même pas prit de parapluie, enfin, c'est juste le temps de me rendre jusqu'au parking de la faculté, encore heureux que je ne me suis pas garé trop loin de l'accès, sinon, j'aurais fini trempé. Faisant ronronner quelque instant le moteur de ma Morgan avant de finalement quitter le parking. Il est clair que je suis loin d'avoir une voiture modèle sport, mais il s'agit là d'une voiture de collection venant de mon défunt oncle, alors comment dire que j'en prends grand soin tout en étant assez fière de celle-ci, au risque que certain me trouve un petit peu ridicule au volent de cette vieille voiture.

Je ralentis alors, à cause de cette demoiselle qui traverse devant moi. La reconnaissant alors, je ne peux réprimer un léger sourire avant de finalement klaxonner pour attirer son attention. Certes, selon la loi, c'est uniquement pour signaler un danger imminent, mais on peut dire qu'il s'agit de cela ? N'ai-je pas manqué de l'écraser ? Bien entendu, avec ironie.

Je roule alors encore un peu pour arriver à son niveau. Elle qui fait fasse à ma voiture maintenant tout en étant en lieu sûr. Je baisse alors ma vitre, roulement manuel et non pas électronique comme dans les voitures actuels, voilà un inconvénient, bien que je pourrais remédier à cela au risque de dénaturer l'âme de la voiture. "Je vous dépose quelque part Miss Morales ?" Lançais-je alors un brin amusé bien que déranger par les gouttes qui me tombes dessus à cause de la pluie qui ne semble pas vouloir cesser.

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Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

   

La voiture ralenti à la hauteur où je me trouve encore et, me tendant, j'étouffe un soupir à l'idée de me faire passer un savon par un automobiliste en pétard de m'avoir vu débouler entre deux voitures stationnées. D'accord, je n'aurais pas dû, j'aurais, selon les bonnes convenances, dû me rendre jusqu'à l'intersection, mais j'ai simplement songer au chemin le plus court qui me permettrait de joindre l'abri bus. J'ai cru que j'avais bien vérifié, mais apparement, ce n'est pas le cas. Au lieu de quoi, j'essaie de me composer une tête d'ange, aux yeux de pauvre petit chien abandonné afin de faire ravaler tranquillement la leçon de morale qu'on voudra me faire. Cependant, les premières paroles qui parviennent à mes oreilles me font ouvrir les yeux de surprise avant de raviver le sourire sur mes lèvres. Wayland!

Me tournant avec énergie, je me penche légèrement posant mes mains sur mes genoux. Mes rollers ayant suivi le mouvement m'envoient un coup dans les côtes et je dois faire un effort pour étouffer une grimace de douleur. Pourtant, même s'il vacille un instant, j'offre un sourire chaleureux au blond, bien installé derrière son volant.

- Vous portez toujours votre armure de preux chevalier Mr. Wayland? Le questionnais-je en riant, ignorant momentanément la pluie qui tombe, relayant ce détail un peu plus loin dans mes pensées.

Encore une fois, il débarque au bon moment, prêt à sauver la situation. Et à défaut d'être sur un brave cheval blanc, le voilà sur le siège d'une voiture sortie d'une autre époque avec toute la classe dont ils étaient capable. Qu'on me comprenne : je n'y connais rien aux voitures. Elijah aura beau vouloir me confier tous les secrets de celle qu'il bichonne avec le plus grand soin, je ne crois pas que je comprendrai. C'est une science que je ne possède pas. L'une des raisons qui font que je n'ai aucune envie de me retrouver sur le banc du conducteur. Encore moins dans la bagnole de Grand Frère, j'aurais trop peur de faire la moindre égratignure! Mais il n'en reste pas moins que, pour le peu d'intérêt que je porte à ces carlingues, je préfère celles qui ont une coupe distincte ou du moins qui n'est plus si commune à cette période. Comme celle d'Eli. Comme celle de Wayland.

- Un détour par la bordure de Charles River sur Boston t'ennuierait? Demandais-je en passant une mèche rebelle et légèrement alourdie par l'eau derrière mon oreille.

Une réponse affirmative me laisse me redresser et faire le tour du véhicule, retirant mon sac avant de me glisser sur la banquette passagère et refermer la portière avec délicatesse, m'assurant aussi de ne rien taper avec mes effets. Tournant les yeux vers le blond, je ne peux m'empêcher d'être amusée par son don à débarquer à tous moments. Aujourd'hui, il me sauvera de devoir traverser tout le campus en bus pour en attendre un autre qui traverserait dans le quartier où se trouve l'appartement de Grand Frère.

- Comment vas-tu? Me renseignais-je, l'amusement se lisant toujours sur mon visage.

C'est appréciable de le croiser et, étrangement, j'en suis moins stressée que la dernière fois. Peut-être est-ce le résultat de ma discussion avec Katja? ...ou le fait que je ne sois qu'en sa seule compagnie? Un mélange des deux?
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mots : 546 nightgaunt
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Observant la demoiselle sur le bord du trottoir, j'avoue être un peu amusé par son premier faciès. Celui qu'elle semblait préparer pour un automobiliste contrarié par sa présence sur la route. Je suis néanmoins davantage ravi par sa réaction ensuite, quand elle réalise qu'il se passe tout autre chose et que je ne vais guère la réprimandé par son improvisation de passage pour piéton. Sans cela, je ne l'aurais guère remarqué, bien qu'au vue des coloris qu'elle porte, elle est très tape à l'oeil. A l'opposé de moi, qui tend à me fondre dans la masse en vue des couleurs très commune que je porte avec aisance. Je n'ai aucunement besoin de couleur pour attirer l'attention, du moins, c'est ce que j'estime.

Je lui laisse entendre un petit rire amusé quand elle me parle d'une armure de preux chevalier que j'arborerais. Façon imagé, je suppose, de me complimenter sur ma galanterie. "J'ai même sortit mon noble destrier cette fois-ci." Plaisantais-je, en tapotant doucement le rebord de la portière. J'avoue que cela m'amuse assez bien.

Elle semble ensuite accepter ma proposition de la raccompagner chez elle, non pas sans douter de m'ennuyer. Elle continue réellement à manqué de confiance en elle, cela est vraiment navrant. J'arque donc un sourcil. "Non, finalement, c'est trop loin, j'ai changé d'idée." Dis-je tout en faisant un signe de la tête pour qu'elle monte dans la voiture et qu'elle cesse de dire des bêtises, mais surtout qu'elle s'abrite enfin de la pluie. Sinon, elle risque réellement de ruiner mon siège en étant trempée.

Pendant qu'elle contourne ma voiture, même s'il est vrai que j'aurais pu sortir pour lui ouvrir la portière et être un véritable gentleman jusqu'au bout, je ferme ma fenêtre, aussi rapidement que possible.

La belle maintenant à l'intérieur de son carrosse, je tourne la tête vers elle, m'étant le chauffage un peu plus chaud pour ne pas qu'elle ai froid et lui permettre de sécher un peu. J'attends ensuite qu'elle boucle sa ceinture pour redémarrer. "Je me porte bien et toi ?" Questions de politesse, qu'il est coutume de poser, mais il est très rare qu'on réponde par la négative, sauf pour attirer l'attention et se faire plaindre. Du moins, c'est ainsi que je le vois. Si on ne va pas bien, la question n'a même pas a être posé car cela se verrait sur le visage ou tout autre partie du corps.

Je la laisse néanmoins répondre avant de poursuivre la conversation, sur un tout autre sujet qui m'ai nécessaire d'aborder, certes une nouvelle fois, avec elle, bien que cette fois-ci il s'agit d'un point de vue plus personnel et relationnel entre nous. "Je remarque quand même, qu'il s'agit là de notre troisième rencontre et que toujours, tu estimes m'ennuyer alors même que c'est moi qui vient vers toi. Dois-je en conclure qu'en réalité, c'est toi, Miss Morales, qui t'ennuie en ma présence ?" Si jamais elle venait à me répondre oui, je ne me vexerais pas. Après tout, je sais très bien que je suis quelqu'un d'assez ennuyeux, comparé aux jeunes de mon âge, bien trop porté sur les sorties, l'alcool, le sexe et surtout, l'irrespect et le manque de valeur.
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Wayland K. Strauss ✧ Jane Monroe

   

Un rire amusé me secoue alors qu'il confirme même avoir pris son noble destrier. Destrier des temps modernes, dirons-nous, poussés par un moteur et quatre roues, mais j'imagine que c'est une équivalence qui convient tout de même. Et puis, sans être vraiment connaisseur du sujet, je peux bien admettre que l'esthétique lui donne une certaine allure sinon noble, au moins soignée et élégante. ...combien de fois vais-je répéter ce terme en ce qui concerne Wayland et ce qui l'entoure ou lui appartient, faute de trouver autre chose pour le/les décrirent? Ce n'est pas au mieux pour quelqu'un qui se lance dans l'écriture journalistique pour faire sa vie. Je vais endormir mes lecteurs si je ne varie pas plus. Ce soir, j'ouvre le dictionnaire de synonymes, c'est décidé! ...et puis, j'en aurai besoin pour vrai si je fais ces descriptifs pour Katja, de toute façon.

Le blond semblant d'humeur à plaisanter, son signe de tête démentant ses paroles, mon rire suit mes pas alors que je contourne la voiture pour y grimper, posant une attention particulière à ne rien rayer. Le questionnant tout en bouclant la ceinture, j'apprends qu'il va bien, tel que le démontre son humeur depuis tout à l'heure. Un contraste avec le temps gris et rabat-joie dehors, c'est un bon point pour lui. C'est un point que j'apprécie chez les gens de manière générale. À force de vivre dans un environnement où les cris et les menaces pleuvent, ça rends d'autant plus agréable les sourires.

- Tout autant, acquiesçais-je avec un léger hochement de tête. Comment ça pourrait être autrement puisque tu m'évites de prendre une douche toute habillée? Le questionnais-je en riant.

Je ne m'attends pas réellement à une réponse, ce n'est pas un quizz où il devra se casser la tête pour fournir des réponses qui, ne me connaissant pas tellement, pourraient s'égarer dans les banalités vagues ou encore être à l'opposé de ce qui me concerne. Ici, c'est plutôt une appréciation de son offre et de son geste qui se veut galant après que le hasard aie posé sa touche.

Le laissant parler à son tour, j'en aurais normalement baisser la tête, les joues peut-être même rosies alors qu'il me fait remarquer une erreur, une faute dans mon comportement. Du moins, peut-être l'est-ce pour les filles de son entourage. Ou pour n'importe qui, il est vrai. Pourtant, cette fois, j'en garde la tête droite sans trop sourciller ...du moins, jusqu'à ce qu'il en arrive à sa conclusion.

- Mais pas du tout! M'exclamais-je, surprise par la tournure qu'avait pris sa pensée. Mais où va-t-il piger ça? J'essaye quelques secondes à peine de comprendre le cheminement qui a pu tracer, mais renonce finalement à l'effort, me disant qu'il ne voulait peut-être bien que me taquiner ou me faire remarquer que j'utilise toujours les mêmes tournures, m'inquiètes toujours pour les mêmes choses, alors peut-être que je ne devrais pas. Simplement… Commençais-je doucement. Ne dit-on pas que les grands de ce monde n'ont jamais une minute à gaspiller? Le questionnais-je avec un sourire joueur aux coins des lèvres, cherchant à savoir dans ses expressions si c'est une chose à laquelle il pose dévotion ou non. Je ne savais même pas s'il se classait lui-même sous cette étiquette. Je supposais que oui, aux vues de nos discussions et de ses avis ici et là, mais peut-être étais-je dans l'erreur.
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mots : 559 nightgaunt
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La ceinture bouclée de la demoiselle, je démarre à nouveau, me glissant dans la circulation sans aucun mal. Après tout, cela fait déjà plusieurs années que j'ai le permis et contrairement à beaucoup de personnes de mon rang, je n'ai jamais rechigné à conduire moi-même. Bien qu'il est vrai, qu'il est toujours agréable d'avoir son chauffeur, ainsi, il n'y a pas de raisons de se prendre la tête à cause de ceux qui ne savent pas conduire correctement ou tout simplement stresser parce qu'on serait en retard, la faute ne serait pas la nôtre, mais bel est bien de l'employé. Puis, se faire ainsi conduire permet de s'occuper d'autre chose et avoir un léger gain de temps ou une nuit de sommeil un peu plus longues pour certain. Peut-être qu'en cette période d'examen, je devrais demander un chauffeur à mes parents, comme ça, sur la route entre Harvard et mon appartement, je pourrais encore relire mes notes une dernière fois, même si j'ai toujours su que cela était vain. Une étude sur le long termes est bien plus efficace qu'une petite lecture de note avant un examen, même si cela peut rafraîchir un peu la mémoire....

"Peut-être aurais-je du t'offrir un flacon de savon ?"
D'ailleurs, qu'est-ce qui m'empêche réellement de lui offrir cela maintenant ? Le fait qu'elle soit au sec dans ma voiture ? Absolument pas. Je pourrais la taquiner jusqu'au bout et aller en acheter un quelqu'un par en prétextant que je dois achetez un truc sur le chemin... Mais du peu que je connais la demoiselle, elle refuserait le présent. Même si celui-ci se veut plus humoristique qu'autre chose. Après tout, offrir du savon ou du parfum à une personne, j'ai toujours trouver cela comme impoli, laissant sous-entendre que la personne pue...

Je me permets alors de lui faire une remarque, concernant son habitude à s'excuser de monopolisé mon temps. Chose totalement stupide de sa part et à laquelle elle répond par une croyance populaire. J'arque un sourcil tout en laissant mon regard sur la route. "Penses-tu que tu gaspilles ton temps à cet instant ?" Parce qu'elle est supposé être de mon monde. "De plus, c'est une fausse idée, t'as du avoir l'occasion de l'observer avec tes parents. Ils ont du temps à revendre, ils l'occupent juste en faisant des apparitions dans les galas de charité et autre soirée mondaine le tout uniquement pour. Nous ne sommes pas comme le petit peuple qui devons travailler du matin au soir et du soir au matin pour être certain d'avoir toujours du pain sur la table. Si nous manquons de temps, un peu d'argent et le tour est joué. Tout s'achète, même le temps." Je sens déjà qu'elle ne va pas être d'accord avec moi, il est vrai que ce n'est pas le cas dans plus d'une situation, par exemple dans le milieu des études, nous ne pouvons pas repousser la date des examens avec de l'argent, mais il est facile de payer un professeur pour qu'il modifie la note alloué à un élève. L'argent règne sur le monde et par chance pour nous, nous sommes de ceux qui en possèdent.
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Un rire cristallin s'échappe de mes lèvres, sans barrière, sans retenue, simple preuve qu'il m'amuse de par ses dires.

- Je ne suis pas certaine que tu désires que je me fasses un shampoing à l'intérieur de ta voiture, hypothésais-je en posant un regard sur l'environnement somme toute luxueux. Peut-être que pour lui, ça ne représente pas tant que ça comme investissement, mais je n'oserais tout de même pas. Pour moi, ça me fait l'effet que je ne pourrais même pas payer pour faire remplacer la moindre garniture décorative du tableau de bord si je venais à la rayer par accident.

M'inquiétant à nouveau de m'accaparer son temps alors qu'il pourrait le passer ailleurs, selon son bon vouloir, j'essaie de me rattraper avec une banalité, une expression ou proverbe que beaucoup utilisent comme un étendard pour excuser quelques fautes ou manques. Un doux sourire étire mes lèvres à son attention lorsqu'il me questionne. Touché. J'ai beau ne pas faire parti des "grands de ce monde", je viens tout de même de me prendre mon excuse à revers.

- Non, soufflais-je. Pas en bonne compagnie, je l'admets, lui accordais-je tout de même avant qu'il ne se lance dans une explication à laquelle je porte une oreille attentive, même si, certains élément ne manquent pas de me faire tiquer. Comment expliquer que mes parents sont loin de l'image qu'il peut s'en faire. Déjà, je suis à des miles de pouvoir me faire une image, même floue, de qui peut bien être mon père biologique! Si l'on prend la substitution, Papa Morales bosse dur, comme il l'a toujours fait, je crois bien. Trait qu'il a transmis à Elijah, peut-être un peu moins à Taylor ou alors l'applique-t-il à sa manière, tout comme j'essaie de le faire avec l'université. Et pour maman… Dois-je dire qu'elle est "dans le domaine de la danse" comme je rétorque à chaque fois qu'on me pose la question? J'arrive normalement à détourner la conversation en créant un malaise plus ou moins contrôlé, indiquant qu'elle était des plus insistante à ce que je suive ses traces alors que je voyais la chose différemment. C'est une vérité. Profondément amincie, mais une vérité tout de même. Pourtant, même si c'est le disque qui s'engage automatiquement dans le machine normalement, face à Wayland, je ne me sens pas de débiter tout ça, certaine qu'il verrait irrémédiablement des lacunes dans la couche de poli que j'essaie constamment d'appliquer avec les autres. Au lieu de quoi, je le laisse terminer sans interruption, laissant même filer un moment de silence avant de souffler doucement une question : Crois-tu réellement que tout s'achète? Lui demandais-je, voulant entendre sa version de la chose, même si je doute que je la partagerai pas, puisque, même si trop s'achète, je me dis encore que certains paiements ne doivent pas en valoir l'équivalence.
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Je ris légèrement à ses propos. "A l'intérieur de ma voiture ? Non, je propose de te déposé sur le trottoir et de t'offrir une bouteille de shampoing pour que la douche soit complète." C'est décidé, je me baladerais avec une bouteille de shampoing dans ma voiture, pour que la prochaine fois que je la croise dans une telle situation, je puisse lui offrir la bouteille avant de lui proposer de la raccompagner bien entendu. Une blague ne m'empêchera jamais d'être galant ensuite. Et non, je ne suis aucunement dans l'optique du femme qui rit, femme à moitié dans ton lit, même si je dois reconnaitre que Jane me plait assez bien, aussi étrange que cela puisse être malgré nos divergences d'opinion sur bien des points et surtout, le peu de chose que je sais sur elle. Est-ce parce qu'elle reste assez mystérieuse sans le vouloir réellement ? Après tout, quand je pose une question, elle ne se fait pas prier pour me donner une réponse, pourtant, je ne sais pas, il y a ce petit quelque chose...

"Cela me rassure alors, parce que j'estime également ne pas perdre de temps. Et si cela peut te rasséréner, j'habite également vers Charles River." Avais-je réellement besoin de dire cela ? J'en doute fortement, mais au moins, ainsi, elle se déculpabiliserait peut-être un peu et cesserait de se poser ce genre de question quand à me faire perdre mon temps, du moins, pour cette fois-ci en tout cas et si jamais, d'aventure, une occasion similaire se reproduisait.

Je me permets ensuite de lui exprimer ma vision des choses quand a l'expression qu'elle vient d'utiliser, ne m'attardant pas réellement sur ma remarque précédente où je lui rappelait qu'elle est supposé avoir vécu la même chose. Je me perds peut-être un peu trop dans mes explications, faisant tout un monologue à ce sujet. Normalement, c'est les filles qui parlent autant, pas les hommes pas moi. Surtout que là, elle me repose une nouvelle question sans vraiment parler plus que ça. Je fais un peu la moue à cette interrogation de la part de la jeune Morales.

"Oui. Tout a un prix. La vie, la réussite, l'amour."
Soufflais-je alors, n'appréciant guère cette vérité, mais l'ayant bien trop rapidement appris. Néanmoins, je n'ai pas l'envie, cette fois-ci de me lancer dans des explications bien plus précises. Cela suffisant amplement. "Et toi qu'en penses-tu ?" Lui retournais-je alors sa question pour l'inviter à parler et probablement l'entendre dire l'opposé de moi. Peut-être n'a-t-elle jamais eu de garçon lui tournant autour à cause de son nom et de la richesse que cela implique. Du certaine façon, elle me semble assez naïve. Peut-être qu'avant l'université, ses parents l'ont préservé du monde extérieur en lui faisant suivre des cours à domicile. Cela pourrait expliquer bien des choses et en même temps. Comme par exemple la difficulté à aller vers autrui lors de notre première rencontre à ce gala.
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- La galanterie a ses limites à ce que je vois, riais-je lorsqu'il précise l'ordre des choses.

Il ne serait effectivement pas appréciable que je risque d'abimer le cuir des sièges avec un shampoing. Pour ça, il me faudra retourner à la rue, sous la pluie froide d'hiver. Une bien grande différence avec l'environnement agréablement chauffée et confortable de la carlingue. Ha, mais Wayland ne serait pas sans une attention, par contre. Ha non! La bouteille de savon est offerte! Image qui me fait frissonner à l'idée de retourner au froid, mais rire à ce scénario plus qu'improbable. Du moins, j'ose l'espérer. Il pourrait bien s'arrêter sur le bas côté et me dire de descendre, oui, j'en suis parfaitement consciente. C'est sa bagnole, son espace, il y fait bien monter et descendre qui il veut et ce quand il le veut, après tout. Mais les chances pour qu'il sorte une bouteille ainsi de nul part? Permettez-moi de croire qu'elle sont bien bien minces. Outre s'il sort du sport et qu'il a pour habitude d'y prendre une douche ...auquel cas, je sentirais comme lui? Ça pourrait être étrange.

Le regardant un moment, j'en reste surprise. D'une part parce que je ne suis pas certaine des termes utilisés, déduisant qu'il parle de me rassurer afin que j'arrête de sous-entendre que je lui vole un temps qu'il pourrait prendre pour faire tout autre chose. Même si ça reste ça : il pourrait s'occuper autrement, ne pas devoir faire un détour par chez moi. Mais, il a tout de même choisi de le faire, ça fait plus d'une fois même qu'il le souligne. Pour ce qui est de l'autre côté, je reste étonnée qu'on habite assez près l'un de l'autre. Du moins, c'est ainsi que je le prends. Charles River est assez longue et donc, le territoire qui le borde est assez vaste, mais ...ça m'étonne tout de même. Au final, peut-être qu'on n'est pas si éloigné que ça alors le pont n'est peut-être pas si vaste à franchir.

Pourtant, dans ses paroles, je trouve une consonance bien loin de ce dont j'ai l'habitude et il rehausse une fois de plus ce pont entre nous ou me faisant réaliser que le fossé est peut-être plus large que je ne commençais à le croire. Il me ramène sur terre, dans une réalité ou nous venons de deux mondes différents. Pourtant, combien de fois déjà avons nous réussi à passer du bon temps ensemble? Quelques unes au moins. Ce n'est peut-être pas tout perdu.

Un léger sourire étire le coin de mes lèvres lorsqu'il me retourne la question que je me suis permise de lui poser.

- Tu te doutes que non, j'imagine, indiquais-je avec un rire silencieux, jouant de manière absente avec la pointe d'une mèche de cheveux. Les façades de tout s'achètent peut-être, admis-je, mais dans certains cas, je doute que ce que l'on peut acheter, soit aussi véridiques que si l'on prend le temps de s'y investir soi-même. Tu pourrais te présenter à un gala, avec à ton bras, une cavalière magnifique, dont tu paierais le temps d'une somme des plus convenables, tu pourrais aussi en changer à tous les galas, à toutes les occasions, être homme à faire baver par ton succès et leur beauté, mais pourrais-tu garantir que tu passerais du bon temps, en bonne compagnie, si tu n'apprends pas un minimum à les connaître? Le questionnais-je.
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mots : 563 nightgaunt
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Je souris légèrement en coin à la réaction de la jeune femme. Je la sens bien s'imaginer se faire déposer maintenant sur le bord de la route et j'avoue que l'imaginer ainsi, me fait légèrement rire. Néanmoins, je ne le ferais pas, pas cette fois, j'ai m'a petite idée et je ne comptes pas la faire comme cela, surtout que pour la faire la maintenant, il faudrait que je m'arrête d'abord dans une boutique pour acheter le dit shampoing et j'avoue ne pas être réellement enthousiasme par cette idée.

Continuant la route, je finis par ralentir à cause d'un feu rouge, le compteur à zéro, quelques longues secondes à patienté tout en continuant de parler. Je tourne la tête vers elle alors qu'elle me répond, confirmant bien entendu ce que je pensais d'elle et j'en rigole un peu. Tellement prévisible, mais je ne la trouve pas pour autant moins divertissante. "Tu es bien naïve Jane." Lançais-je alors après sa prise de parole et surtout son exemple. "Pour connaitre une personne, il me suffit de demander à un de nos employés de se renseigner sur la personne en question et alors, je saurais tout ce qu'il y a à savoir. Qui elle fréquente, ce qu'elle aime, son restaurant préféré en passant même par le nom et le numéro de ses exs." J'hausse un peu les épaules à cela, avant de relever mon regard sur le feux tricolores attendant qu'il passe au vert. "Il est vrai que ce n'est clairement pas la même chose que de le découvrir par soi-même au gré de discussion, mais c'est pour te montrer que tout peut être acheté." Le feu passe alors au vert et je démarre, reprenant la route vers chez elle, bien que j'ignore encore l'adresse, mais pour le moment nous ne sommes pas encore à Charles River. "J'ose en déduire que tu n'as jamais été fréquenté par des hommes pour le nom que tu portes. Les hommes comme les femmes sont vénales, l'appât du gain les poussent à vouloir nous fréquenter, sans nous aimé réellement, ce qu'ils aiment, c'est uniquement le nombre de zéro sur nos comptes en banques." Et voilà, encore une fois, je pars sur des explications bien trop longues. "C'est à cause de cela que même à notre époque, il y a encore beaucoup de mariage arrangé dans l'élite. Quitte à ce qu'un mariage soit pour l'intérêt, autant que cela soit pour notre famille." Je parle de cela, mais en même temps, je sais très bien que mes parents ne me forceront jamais à me marier avec une fille de telle ou telle famille. Que du contraire. Néanmoins, tout comme ma cousine Cléolya, je me vois très mal être en couple et envisager le mariage avec quelqu'un qui ne partage pas notre statut d'héritier. Dispatcher la richesse n'est pas quelque chose de bien, cela ne ferait que nous appauvrir et rien d'autre.

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