What happens in Hawaï, stays in Hawaï + Malo

what happens in hawai stays in hawai. - malo.
★ ─ w/ @Mahé Rothschild

le premier week-end à hawaï. évidemment que l'île est magnifique, bien qu'un tourisme tiré à son paroxysme et que bien des déchets sèment la zizanie dans les rues.
mais le coin qui m'intéresse, c'est mes observatoires. ceux qui trônent merveilleusement bien sur les collines hautes de l'île paradisiaque. je m'étais déjà plus ou moins bien intégré au groupe d'étude. mon maître de stage était très strict mais il savait de quoi il parlait, et avec passion surtout. c'est surement ce qui m'a le plus touché.
je ne suis pas spécialement là pour apprécier collègues et professeurs, mais c'était tout de même plus plaisant d'être sur une bonne entente. je n'étais pas obligé d'offrir des sourires faux, et je pouvais observer les étoiles jusqu'à ce que je les perçois même en plein jour.
une soirée seulement et me voilà la tête pleine d'étoiles. mais quand on arrive un vendredi, il faut s'attendre à passer le premier weekend un peu esseulé.
mais pas moi. non, non.
j'avais travaillé au corps ce cher mahé pour qu'il vienne me voir et s'occupe de moi. je ne pensais pas qu'il viendrait le premier weekend, je pensais réussir à l'amadouer pour une weekend d'ici une ou deux semaines.
mais non, c'était directos le lendemain de mon arrivée. et j'allais clairement pas cracher dans la soupe. j'y tenais.

c'est à l'aéroport que j'attends le plus longtemps. d'une drôle de façon, j'avais les mains moites et l'étrange sensation d'avoir le bide un peu retourné. le jet lag sans doute... cinq heures de moins sur boston, ça pique un peu.
je regarde mon téléphone nerveusement, soupirant à chaque minute qui passe comme si elle faisait exprès de ralentir chaque fois que l'heure de son arrivée approchait. à croire que ça allait me rendre fou.
c'est pourquoi j'ai décidé de le ranger et d'aller m'occuper, marcher un peu, attendant l'annonce des arrivées.
je n'étais pas particulièrement stressé de le voir, mais cette ambiguïté, je n'étais pas le seul à la ressentir, si ?
de toute façon, j'avais des projets pour lui. quoi qu'il en pense, quoi qu'on en dise.
nous étions libres, célibataires... et loin de chez nous. hé.
j'entends qu'un avion atterrit et que les passagers n'allaient pas tarder à sortir. je commence à faire les cent pas, marchant de long en large jusqu'à me dire que j'allais l'attendre aux bagages.
oui, c'est bien, comme ça on aura pas trop à attendre. oh putain, pourquoi j'ai le palpitant qui s'emballe ? c'est parce que c'est le stress de l'imprévision. voilà, c'est tout.
et alors que je passe devant une foule en m'assurant qu'il est toujours aux bagages, pour une raison somme toute idiote. mon poignet se fait emporter et je m'arrête immédiatement, fronçant les sourcils. « hé. » que je m'exclame avant de me retourner et de le voir. « oh putain. » que je dis en le prenant dans mes bras, d'une accolade virile et amicale.
je ris à sa première pensée. « pas de chambre adjacente. tu dors avec moi. » que j'annonce en souriant, un brin taquin. « tu as fais bon voyage ? » j'amorce le retour jusqu'au taxi qui attendait, bien heureux de faire tourner le compteur. mais n'a de prix que ceux qui comptent l'argent, moi je n'ai pas ce problème.
donnant l'adresse de l'hôtel au chauffeur, j'ouvre la portière à mahé pour rentrer à sa suite. « je suis content que tu sois là. » car au fond, je pensais que ce serait une blague. « t'as une bague ? » et oui, j'ai pas oublié la demande en mariage. hé, je perds pas le nord, moi.

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★ ─ w/ @Milo Novak

Un week-end à Hawaï, qui dirait non ? Je ne suis pas plus con qu’un autre et si j’avais la possibilité de quitter mon petit nid douillet qu’est Boston pour vivre de nouvelles aventures, je n’allais certainement pas resté cloîtré chez moi entre quatre murs. Non… Je suis adepte des voyages et voilà qu’Hawaï s’offre à moi… avec toi. J’avoue que ce qui m’a le plus attiré à venir te trouver est de savoir si tes paroles étaient vraies, si tout ce que tu m’as dit, tu le pensais. Puisque de mon côté, ce n’était pas toutes des paroles en l’air, bien que j’avoue avoir dit quelques conneries. Je n’aime pas perdre mon temps et ne pas être maître de la situation, alors si je m’emmerde ou si tu es trop coincé, je passerai mon temps sur la plage ou alors partirai à la chasse aux hirondelles. Une petite hawaïenne, ça ne devrait pas être trop difficile à trouver. Mais avant tout, te laisser une chance. Voir ce que tu vaux, me paraît bien, non ? Je fus donc surpris de te voir dès mon arrivée, mais agréablement surpris. Et encore plus, lorsque tu me prends dans tes bras. Ça me m’y attendais tout de même pas. « Héhé, moi aussi j’suis content de t’voir mec ! » dis-je en riant légèrement, attendant la réponse à ma question qui ne tarda pas à se faire entendre. Donc dormir avec lui, hein ? Est-ce que tu es en train de me narguer ou t’es vraiment sérieux ? « Très bon voyage, mais les arachides étaient horribles, l’hôtesse de l’air canon. J’ai choppé son numéro. » Je hausse un sourcil me laissant entraîner vers le taxi qui nous attends et je grimpe à l’intérieur curieux de découvrir l’hôtel. « Mais… j’vais te la laisser ta chambre hein, surtout si tu veux t’ramener une petite meuf… » Je te donne un léger coup d’épaule. C’est pas comme si je ne pouvais pas me le permettre en plus. « C’est pas toi qui a dit que tu voulais faire le vide ? T’amuser et ne plus penser à ton ex ? » S’il faut, j’vais tout te les faire oublier ces moments, en l’espace d’une soirée. Je ne veux seulement pas que tu te sentes obligé de partager ton lit avec moi, surtout si tu as des projets. Si c’est le cas, parfait, mais j’vais m’attendre à des choses, tu t’en doutes. Je ne vais certainement pas rester sage, alors que moi je veux m'amuser.

On arrive finalement à l’hôtel et je secoue la tête en riant lorsque tu te montres galant en m’ouvrant la portière. « J’suis heureux aussi, tu vas voir j’vais te secouer mec. Tu vas sortir de ton cocon et t’amuser pendant que j’suis là, mais... » Je fronce de nouveau les sourcils, attrapant ma valise. « Une bague ? » Je ne comprends plus rien, j’ai raté un épisode ? Pourquoi j’aurais apporté une bague ? T’es bizarre comme mec toi, non mais vraiment où va le monde ? « Tu m’expliques, parce que là… j’vois pas. » Et tout d’un coup tout devient clair et je commence à rire. « T’es con, on te l’a déjà dit ? J’vais d’abord jouer avec ton corps avant de t’passer la bague au doigt. » Petit jeu de sourcil avant de te donner une gifle sur le cul, me dirigeant vers l’entrée de l’hôtel. « Sinon, t’as prévu quoi aujourd’hui ? Parce que compte pas sur moi pour te regarder avoir le nez dans tes bouquins, pas question ! » Toi t’es peut-être en stage ou je ne sais trop quoi, mais moi je suis en vacances. Alors, tu vas me faire le plaisir de me faire passer un bon moment. On est le week-end, c’est congé. Si toi, tu n’as pas oublié la pseudo demande en mariage, moi je n’ai pas oublié que je dois t’apprendre à nager.

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★ ─ w/ @Mahé Rothschild

l'hôtel n'était pas très éloigné de l'aéroport, en même temps l'île n'était pas non plus immense à s'en perdre sur des kilomètres. bien que elle avait ce petit côté sauvage qui me tardait de découvrir. de là à emmener mahé dans la vierge forêt, pas sûr. des fois qu'on se perde, je voulais profiter de sa présence, être près de lui. de m'amuser, d'oublier. et puis ça permettrait qu'on se rapproche encore plus, qu'on soude nos liens d'amitié.
amitié avec une forme d'ambiguïté, je ne nierai jamais qu'il me plait. et en vérité, je relève pas quand il parle de ramener des nanas dans ma chambre ou même des mecs d'ailleurs, il précise pas. est-ce qu'il ignore que je suis attiré par les deux sexes et il me teste ? peut-être mais je ne lui donnerai pas cette satisfaction tout de suite. je me contente seulement de hausser les épaules, surtout pour signifier que ce n'était pas dans mon idée.
puis j'ai décrété qu'il serait dans ma chambre, alors il va y aller. j'ai déjà rangé de sorte que, il va pas me casser les pieds. « si. » que je réponds sur l'oubli de mon ex et surtout de mes conneries. oublier que je suis un connard parmi tant d'autre. « et j'y compte bien. » m'amuser, j'entends. je le regarde en coin, lui offrant un sourire coquin que je dissimule assez vite en déviant le regard vers la fenêtre.

arrivés à l'hôtel, je lui ouvre la portière en lui affirmant être content. je lui souris quand il dit qu'il va me secouer, tout ça, tout ça. de belles promesses, mais j'attends de voir. si bien que je peux pas m'empêcher de lui rappeler le mariage. il bugue un moment et je ris. « ouais, la bague. » que je répète pour que le chemin se fraie un chemin jusqu'à son cerveau et ses souvenirs.
et ça m'amuse de le voir galérer, je sors mon porte-feuille pendant qu'il réfléchit et donne la somme indiquer sur son compteur plus un pourboire. un léger hochement de tête avant d'avancer vers l'entrée de l'hôtel. et le petit coup d'épaule m'arrache un sourire franc alors qu'il percute mon sous-entendu. « ah, t'as dit que tu le ferais, j'attends de voir. » que je dis en riant, lui ouvrant la porte pour le laisser passer.
l'hôtel est grand, la réception est vraiment spacieuse avec les petites tables, les canapés, les tapis et la décoration charger. beaucoup de fleurs, et surtout, ce que je déteste le plus, du monde et du brouhaha. je soupire discrètement, lui attrape la main dans un geste instinctif pour lui montrer le chemin qui mène à l’ascenseur. il était hors de question qu'il se prenne une chambre et qu'il nique mon idée de soirée à deux. me rendant compte de mon geste, je le lâche alors que j'avais ses doigts au bout des miens. « étage 3, chambre 269. » que je dis en attendant le dit ascenseur, un brin gêné, me passant doucement la langue sur la lèvre inférieure. « et non, je ne compte pas travailler, c'est mon premier week-end, j'ai rien à faire à part découvrir du pays. » que je dis quand le ting familier se fait entendre, attendant qu'il entre pour appuyer sur le trois. « tu dois m'apprendre à nager, je te rappelle. » que je dis en appréhendant complètement l'exercice.

on arrive à l'étage et ma chambre est juste au bout du couloir. « elle est assez grande, et j'ai fait de la place dans l'armoire. » j'étais assez ordonné, non complètement ordonné même.
je prends la carte dans la ma poche et ouvre la chambre, qui donne vue directement sur ... le couloir. oui. à gauche les toilettes, à droite la salle de bain. j'ouvre chaque porte pour qu'il puisse voir et on déboule dans la chambre avec un coin bureau, une terrasse et une vue sur l'océan. « voilà, c'est notre nid douillet pour ce week-end. » et pour le restant de mon stage. « y a pire comme stage non ? » que je dis en riant, me jetant sur le lit. « pas peur de dormir avec moi ? » que je demande en haussant les sourcils, taquin.
parce que même si j'avais cette appréhension, j'avais surtout le désir et l'empressement qui me serraient le bide. « bon allez, plage. après on ira manger. » je ne me fis pas trop à son décalage horaire, on fera avec ses propres sensations. s'il se sent de rentrer, on le fera. « donc maillot. » je lui montre la salle de bain pour qu'il puisse se changer, moi j'ai déjà le mien sous mon futal.

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★ ─ w/ @Milo Novak

C’est complètement bizarre pour dire vrai. Tu vois qu’il te drague. D’une façon loufoque, c’est un fait, mais je vois tout de même qu’il me drague et je dois avouer ça comique. Totalement charmant toutefois. Il paraît gêné, mais est-ce un leurre ou il ne sait vraiment pas comment s’y prendre ? Je trouverai bien une façon de connaître la vérité lors de mon séjour, puisque j’ai plus d’un tour dans mon sac pour le chauffer, le provoquer et pourquoi pas s’il le veut bien le baiser. Mais pour l’instant je vais rester calme et attentif à sa façon d’agir avec moi, sa façon dont il me regarde, me touche, me parle. Tout peut être un indice, en fait. Je ne le connais pas énormément Monsieur Novak alors ça se révèle être un peu compliqué.

Dans tous les cas, bien rapidement nous arrivons à l’hôtel et le sujet de la bague entre dans le vif du sujet. Sujet que je ne comprends pas toute suite d’ailleurs, mais le petit hamster a tellement tourné rapidement dans sa roue que j’ai finie par comprendre ses allusions. « Une bague en bonbon, ça fera l’affaire ? » Vois-tu mon cher, je n’ai pas le souvenir de t’avoir dit déposer mon genou sur le sol. Je me souviens t’avoir dit t’amener dans un coin noir et faire mine de jouir tout en criant que tu es le meilleur coup au lit, mais pour être certain, je devrais retourner voir l’historique de notre conversation. Si ça se trouve, il a totalement raison et je me suis engagé à faire quelque chose qui n’atteint pas mes valeurs. Même si c’est pour une simple connerie. Mes pensées furent rapidement chassées par une main qui se glisse dans la mienne et en regardant si je ne rêve pas, un sourire se fraye un chemin sur mes lèvres. Pour une fois que ce n’est pas un sourire narquois, mais un vrai, il faudra inscrire ça dans un agenda. Je t’écoute finalement parlé voyant que tu n’es pas à l’aise. Seigneur, je suis un mec qui ne se prends pas au sérieux, tu ne devrais pas être gêné en ma présence. « Novak, relax… Si tu veux quelque chose, tu le prends, ou tu le dis… Et ne sois pas nerveux avec moi, ça vaut pas la peine ! » te dis-je donc, le plus sereinement du monde. Tout pour que tu sois plus en confiance, que tu ne sois pas gêné en ma compagnie. Tu n’as qu’une seule vie à vivre, ça serait vraiment bête que tu te prives. « Lorsque je vais t’apprendre à nager, qu’est-ce que tu feras si j’te mets la main au cul ? Parce que ça va arriver, tu sais ? » Tu vois ce que je fais, mon beau ? Je veux dire quelque chose, je le dis et je ne me gêne pas. Je dis les choses comme elles sont, sans passer par quatre chemin.

Présentation rapide, mais efficace de la chambre faite. J’hoche la tête d’un geste appréciateur à la suite de ton interrogation qui se veut certainement rhétorique avant de placer ma valise sur le sol près d’un mur. Je le rangerai plus tard, ce n’est pas comme s’il était encombrant. « Peur de dormir avec toi ? Non ça va de mon côté... Et si je te retourne la question en ajoutant ? Pas peur que je te saute dessus ? » ce fut à mon tour de t’offrir un sourire coquin, répondant à ton mouvement de sourcils. Écoutant ton programme, je me baisse pour sortir mon maillot de bain de ma valise et hausse les épaules lorsque je te vois me pointer la salle de bain. « Non merci je n’ai pas envie. » Oui je me moque gentiment de toi, puisque d’un seul coup, je descends mon pantalon, rapidement suivi de mon boxer, te donnant une vue sur mon postérieur. Est-ce que j’ai déjà dit que lorsqu’il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ? Je suis loin d’être pudique et mon corps me plaît, autant l’exposer pendant que je suis jeune et fringuant. « Ça va ? On dirait que t’as vu un mort. » Une fois mon maillot enfilé, je mets rapidement un short et attrape une serviette au hasard, pour finalement te suivre hors de la suite d’hôtel.

L’air d’Hawaï est merveilleux. Le soleil brille haut dans le ciel et je suis en bonne compagnie, quoi demander de plus ? « T’as déjà suivis des cours de natation, ou t’es vraiment en mode zéro, nada ? » Autant poser des questions tout de suite. Je n’ai jamais donné de cours, mais je ne veux pas aller trop rapidement pour toi non plus. Certes, si t’es aussi gêné que les autres sachent que tu ne sais pas nager, comme tu es gêné de me draguer, mieux vaut aller dans un peu plus profond pour que personne ne te remarque. Et comme ça je pourrai plus facilement profiter de ton corps… Tu dois bien te douter que ma première tactique se trouve à être dans l’eau, non ? Dès que nous sommes arrivés sur la plage, je ne perds pas de temps. J’enlève mon T-shirt et mon short et en moins de temps pour dire chapeau, me voilà dans l’eau. « Tu viens où je m'en viens te chercher ? » Petit clin d'œil qui t’es destiné, attendant que tu fasses un choix.

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★ ─ w/ @Mahé Rothschild

je connaissais mahé, suffisamment du moins, pour savoir qu'il n'avait pas la même notion de prendre et de donner. il suffisait de demander pour qu'il donne... mais moi, je préférais jouer. c'est ça qui me plaisait le plus chez lui.
en vrai, j'étais persuadé que je jouais tout seul et qu'il répondait à mes blagues que pour le délire. quand il dit qu'il faut que je demande, que je me relaxe... j'ai le sentiment que je vais devenir fou parce que j'entends plein de sous-entendus. et qu'à l'écouter, suffirait que je le prenne dans l'ascenseur.
d'ailleurs, je n'avais jamais eu à faire à un mec qui soit aussi entreprenant. et c'est peut-être là toute la surprise.
mon inquiétude elle venait surtout du fait que j'étais le mec qui contrôlait tout, même son partenaire.
là, je me sentais un peu décontenancé. j'avais plutôt l'impression que c'est lui me contrôlait et c'était ... nouveau ?
finalement, la bague en bonbon ce serait une bonne idée pour se changer la tête de toutes ces questions et de ce rouge aux joues.
mais j'étais bon joueur, et comme tout bon italien, j'avais aussi en moi cette part de drague facile. du moins, ce franc-parler qui suffit à savoir où je voulais en venir.

il faudrait être idiot pour ne pas s'offrir à mahé.
tu peux te vanter de dormir avec un mec aussi désirable toi ? moi, c'est la première fois qu'un beau mec comme lui ne refuse pas mes avances et s'aventure sous mes draps. même si ça reste hypothétique, j'ai la bonne raison de penser que ... nous allons bel et bien partager le même pieu.
et il a raison, qu'est-ce que je vais faire s'il me touche dans l'eau ? je dois apprendre à me détendre. « ouais, je sais pas pourquoi je m'inquiète. » que je finis par dire alors qu'on arrive au bon étage.
en vérité, je suis super pressé. même si j'ai peur de mourir en buvant douze fois la tasse. mais ça c'est autre chose.
présentation de la chambre, je lui montre surtout le lit, me voulant taquin quant au fait qu'on allait dormir ensemble. et bien sûr, je ne pouvais m'attendre à rien de plus que ce que tu m'offres comme répartie qui a pour tout effet de me faire rougir. « euh non. pas peur. » que je dis, peu confiant. en réalité, je suis pas du tout inquiet, je suis juste comme ces gonzesses qui jouent les timides. et je détestais être à ce point décontenancé.
alors je suis lui offre de se changer dans la salle de bain, mais le vicieux ne fait rien comme tout le monde et il se change devant moi.
évidemment que je regarde, où voulez-vous que je pose les yeux ? je me mords la lèvre inférieure si lentement que j'ai l'impression de vivre un film porno au bas budget. je soupirais presque mon aise, je palis un peu parce que je me fais dix milles films dans la tête.
il finit de s'habille et je le regarde avec des yeux ronds avant de me reconnecter à la réalité en secouant doucement la tête. « quoi ? mais non ça va ! »

une fois en dehors de l'hôtel, on se met en route pour la plage. et sa question me fait grimacer. « une fois, mais j'ai mordu le professeur. » que je confesse. « il m'a lâché et j'ai cru que j'allais me noyer. j'étais pas content et j'ai mordu, il est jamais revenu. » que je dis en haussant les épaules. les enfants capricieux quoi. « puis j'ai dit que je voulais plus jamais nager, donc ma mère a obtempéré. »
de toute façon, je l'aimais pas ce prof. mahé c'est autre chose, mais je garantis pas que je ne mordrai pas.
je pose les affaires à côté de ses vêtements déjà laissé à l'abandon, prenant plus mon temps pour me déshabiller, soupirant en voyant la mer calme. je sais pas si j'ai envie de mourir aujourd'hui.
je relève la tête en le voyant déjà à moitié dans l'eau, haussant un sourcil, croisant les bras. « chiche. » que je dis en restant planté dans le sable, un sourire arrogant sur les lèvres.

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★ ─ w/ @Milo Novak

Toutes ces petites tactiques que je t’ai porté était surtout pour vérifier si tout ce que tu as pu me dire était que des paroles en l’air ou si tu allais réellement agir. J’ai toujours aimé faire effet aux gens et surtout lorsque je les rends mal à l’aise ou surpris de mes agissements. C’est comme enlever mes vêtements devant toi pour enfiler mon short de plage. Je doute fortement que cela t’a dérangé. Peut-être un peu excité, donné des envies ? Peut-être à l’égard fait en sorte d’enlever toute l’imagination que tu as peu avoir jusqu’ici me concernant ? Va savoir, mais je sais que cela t’a, si je peux appeler ça ainsi, touché quelque part. De voir que je n’étais pas une seule seconde pudique et que je t’ai révélé des facettes de ma personnalité et de mes intentions envers toi. Tu sais désormais que je risque très peu d’être sage une fois que nous serons dans l’eau. Certes, j’ai une mission et je la tiendrai jusqu’au bout, mais ça ne va tout de même pas m’empêcher de m’amuser quelque peu, te pousser à bout et voir ce que tu es prêt à faire. Si je dois prendre les devants ou si tu seras à l’aise pour t’aventurer sur ce chemin défendu, mais si alléchant.

C’est donc ainsi que nous nous sommes retrouvé à la plage et une fois de plus, je fus dépourvu de mes vêtements dans le temps de le dire. « Ouais bien si tu me mords, je te lâche aussi hein… Quoi que je ne pourrais pas profiter pour m’amuser… Fais-moi confiance c’est pas dans mes intentions et encore moins dans mon intérêt de te laisser couler. » Je te lance un clin d’oeil avant de poursuivre mes propos avec cette fois-ci une voix un peu plus provocatrice. « J’ai plutôt d’autres projets pour toi ce week-end, vois-tu ? » Sourire narquois qui aborde mes lèvres avant de jouer des sourcils et me jeter à l’eau. Eau qui était absolument bonne soit dit en passant. Je pourrais sans doute y rester un bon moment sans m’en lasser et encore plus si tu entoures tes jambes autours de mon bassin de peur de couler et te noyer, qui sait ? Tes dents dans mon cou, se prenant pour un vampire ? Quoi que ça j’apprécierais beaucoup moins.

Toutefois, voyant après quelque temps que tu n’arrivais pas, que tu n’avais même pas un pied dans l’eau simplement pour tester la température, je me suis retourné vers toi te provoquant… Ce que tu me rendis très bien à ton tour. Ce petit air insolent a eu raison de moi et là je ne parle pas de ce mot, prononcé comme un défi, m’ont fait revenir vers toi en courant aussi vite que possible dans l’eau. « Tu l’auras voulu mon cher. » Arrivé à ta hauteur, j’ai tout mis en œuvre pour te porter comme un sac à patates sur mon épaule pour ne faire entrer tout deux dans l’eau, tout en ayant une main sur tes fesses par pure envie. « Si tu me donnes des coups de pieds dans le ventre, je te laisse tomber, je t’avertis. » Ce que tu n’avais toutefois pas prévu, c’est que de mon côté, je nous fis avancer dans l’eau jusqu’à ce que ce soit assez profond, mais que tu sois tout de même capable de poser tes pieds au fond. Une distance raisonnable pour que personne ne te voit apprendre à nager. Une simple précaution pour plus d’intimité et oui je l’avoue pouvoir abuser de ton corps sans relâche lorsque le moment sera venu. « Pas de panique, tu es capable de toucher le fond… » Ne sachant pas du tout où tu es rendu dans ta progression je décide d’y aller dans le plus facile. « Tu dois être tout de même à l’aise d’avoir ta tête sous l’eau, non ? Alors j’te propose que tu te laisses flotter dans la position que tu veux pour être à l’aise avec la flotte. Évidemment je reste tout prêt... » Donner des cours de natation ce n’est pas mon fort, mais je fais de mon mieux une étape à la fois, même si je doute fortement que ça se rende très loin aujourd’hui. Comme dit plus tôt, j’ai autre chose en tête. « Si je te retiens avec mes mains, tu peux te laisser flotter sur le dos ? J’veux voir où t’es rendu et si t’as des peurs... » Je tente un petit sourire, qui se veux pour moi rassurant, sans savoir si ça fonctionnera.

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je pense pouvoir dire que je ne suis pas trop idiot pour savoir qu'il allait répondre à la provocation assez rapidement.
j'avoue que j'amorce un mouvement de recul quand il arrive... mais vu la vitesse à laquelle il arrivait, si je m'étais mis à fuir, il m'aurait rattraper par le caleçon et j'aurais fini la gueule dans le sable.
j'ai joué avec le feu et le feu il a décidé de me prendre comme un sac à patate sur son dos. « me noie pas ! » que je dis en tirant sur l'élastique de son short de bain. mais j'ai beau vouloir user de ce stratagème, déjà j'ai une vue sur son postérieur divinement trop musclé pour être humain en plus j'entends l'eau qui s'agite sous ses pieds. je me laisse tomber comme un poids mort. de toute façon, il me tenait bien trop fort pour que je puisse me dégager.
l'eau monte jusqu'à moi et je manque de paniquer, me concentrant sur un point fixe sur la plage. « pas trop loin, mahé. » que je demande d'une voix suppliante alors qu'il s'arrête finalement. la pression sur mes jambes s'efface pour me laisser revenir à terre... si on peut appeler ça de la terre. l'eau est quand même vachement haute, non ? je regarde autour de nous, en gardant mes mains sur ses épaules, les pieds dans le sable, certes. certes, on a pied mais l'eau bouge quand même, la houle n'est pas forte mais elle est présente.
je porte directement mon regard dans le sien, me mordant les lèvres. j'arrive même plus à comprendre ses blagues. « pas trop. » non, en vrai, je déteste ne pas voir ce que je fais, sous la douche c'est pareil, j'ai les yeux ouverts même si ça pique. mon cœur commence à s'emballer doucement.

puis je souffle très fort en voulant y mettre du mien, flotter. ok. la planche, on peut. « tu gardes tes mains sous moi, on est d'accord ? » que je dis en fronçant les sourcils, mettant moi-même ses bras en place, venant déposer mon dos contre. le frisson me parcourant l'entièreté de la colonne vertébrale. la houle me balaie légèrement le visage et je suis sûr que je vais mourir.
je respire profondément et je regarde le ciel se charger un peu de nuage. il fait pas super beau finalement, ou alors c'est simplement un temps capricieux ? on est pas à la meilleur période pour profiter du soleil et de la chaleur. mais j'avoue que je n'étais pas non plus trop friand de l'histoire. puis les mains de mahé ça sert à se réchauffer aussi, non ? putain, je divague juste pour pas penser que je suis suspendu au dessus de l'eau, que mes pieds touchent rien et que s'il lâche, je bois la tasse.
« et maintenant ? » que je demande en osant pas trop tourner la tête.
oui, parce que j'allais pas rester comme un con à regarder les nuages et me prendre la houle dans la gueule.
instinctivement, lors d'une houle plus haute, je porte ma main à son bras sans pour autant bouger de ma position, je ferme les yeux en respirant par la bouche, pas par le nez. ma sœur m'a dit que c'était comme ça qu'on buvait la tasse.

paie tes vacances. quelle connerie de lui avoir demander de me montrer comment on nage... au pire, j'ai la gastro quand neyla veut faire du surf et je les regarderai se vautrer en lisant un bouquin sur la plage. c'est pas une mauvaise idée, ça. « hé, mahé. » puis finalement, non. c'était bien comme ça aussi... j'avais peur, oui. mais j'étais avec lui, c'était intimiste. il y avait de quoi se rapprocher et si je bois la tasse, je l'insulterai de tous les noms jusqu'à lui cracher l'eau dans la bouche. voilà. parfait.  « non, rien. »

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★ ─ w/ @Milo Novak

Ne pas trop savoir où donner de la tête était quelque chose que je suis en train de vivre en ce moment. Il faut bien se l’avouer, j’ai un mec complètement canon qui m’a fait du charme et m’a vendu son stupide périple à Hawaï, complètement à ma merci. En ce moment, je peux faire presque tout ce que je veux de toi, si tu me fais confiance et c’est bien ce que j’aime. Tu me provoques à ta façon en étant anxieux, ce que je trouve charmant, je dois l’avouer. « Ici c’est bon?! » que je finis par te demander, même si c’était beaucoup plus rhétorique. Je n’attends pas de réponse de ta part, puisque de toute façon je ne vais pas l’écouter. On restera ici, que ça te plaise ou non. Tes mains sur mes épaules, je me perds soudainement, l’espace de quelques secondes dans mes pensées jusqu’à ce que tu me sortes de mes songes, me suppliant de garder mes mains sous toi. Après avoir chassé mes pensées légèrement lubrique, j’ai déclaré : « T’es en sécurité avec moi. » non sans quitter ton regard océan qui me donnerait envie de plonger dedans. Je te laisse flotter quelques minutes, voulant que tu t’habitues au contact de l’eau. « Sois patient et profite de l’instant... » Je sais très bien que c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque nous ne sommes pas à l’aise. Et je te guide comme je le peux évitant du mieux que je le peux, les vagues. « On peut essayer autre chose, si tu veux, c’est pas un souci... » Je ne te positionne tout de même pas encore sur tes pieds, te regardant soudainement avec intérêt lorsque tu t’apprêtes à me poser une question ? Sourcils froncés, j’attends que tu enchaînes, chose qui ne vient pas, alors je te demande : « Quoi ? » malgré tout je suis agacé, voire limite vexé que tu me répondes qu’il n’y a rien. À ce moment, j’aurais bien envie de te laisser couler au fond de l’eau. Tu ne sais peut-être pas encore, mais je déteste au plus haut point ne pas être maître de la situation. « Oublie ça… T’as commencé, tu vas finir. » C’est quoi ces histoires de non rien ? Tu n’a pas compris que ça me provoque ? Que ça me pousse à devenir plus…  malin ? Je te repose finalement sur tes pieds et me recule quelque, croisant mes bras contre mon torse. Je peux très bien te laisser croupir là et partir au large. Je me laisse toutefois couler dans l’eau et part à nager un peu plus loin espérant que tu ne m’aies pas vu m’éloigner de toi. Je garde ma respiration le plus longtemps que je le peux voulant te faire paniquer un tout petit peu et remonte finalement à la surface à quelques mètres, derrière toi.

J’attends que tu m’aperçois et éclate finalement de rire. Je ne sais pas si tu as été anxieux ou quoi que ce soit, mais de mon côté, mon coup d’enfant de maternelle m’a bien fait marrer. « Ok ok… alors on tente autre chose ? » je m’approche de toi et t’attrapes par la taille. « Enroules tes jambes autours de mon bassin et fais-moi confiance. Je ne te ferai plus ça... » Je t’aide à prendre la position que je désire et me penche dans l’eau de sorte que tu aies de l’eau jusqu’au cou avant de remonter. Je retente l’expérience plusieurs fois avant de te dire… « Prends une grande inspiration et ferme les yeux… » Ne te laissant pas le temps de réagir je nous plonge tous les deux sous l’eau, t’agrippant plus fortement et remonte à la surface plutôt rapidement. Je me pince les lèvres pour ne pas exploser de rire et avant de recevoir tes foudres, peut-être même pour te faire penser à autre chose, mes lèvres captures les tiennes, forçant au passage le barrage qui sépare les jumelles de se rencontrer.

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★ ─ w/ @Mahé Rothschild

je reste un moment interdit devant l'immensité du ciel et l'impression de vide sous moi, malgré les mains de mahé pour me soutenir. il lâche et je panique. il m'abandonne et j'abandonne aussi... c'est aussi simple que un + un égal deux. l'équation simple d'un enfant de trois ans, mais là, j'avais surtout l'angoisse dans la gorge. une angoisse que je voulais partager mais qui finalement ne venait pas.
après tout, j'étais obligé de partager les craintes, hein ? j'avais de l'égo quand même. donc forcément, même s'il me demande ce qu'il y a, je réponds qu'il y a rien, finalement. loin d'imaginer que j'allais provoquer une petite tempête. et je le vois qu'il se ferme, qu'il cherche à comprendre, et je retourne sur mes pieds en frissonnant en le regardant un instant, haussant un sourcil. « tu me donnes des ordres, maintenant ? » je croise aussi les bras en le regardant, et lève les yeux au ciel au moment où il décide de plonger.
quel enfant, mon dieu. je soupire en le cherchant sous l'eau mais je ne le vois pas. « ah ah, super drôle, mahé. » que je dis en levant les bras pour battre l'eau quand ils retombent. « mahé ? » je me pince les lèvres en reculant vers la plage. appeler quelqu'un. je me tourne vers celle-ci en me demandant si je l'ai tué. je l'ai tué ?
et je l'entends qui réapparait de nul part, je sursaute, me tourne rapidement manquant de perdre l'équilibre. « TOI ! » que je dis en le pointant du doigt.
j'avance vers lui oubliant la peur de l'eau, un si bref instant et heureusement qu'il avance aussi car j'aurais paniqué.
l'entendre rire m'arrache un sourire, même si j'ai encore le cœur qui bat à dix milles à l'heure. « pas drôle, vraiment. » que je dis en soupirant quand il est à ma hauteur. je roule des yeux quand il promet de pas recommencer.
mouais, pas sûr avec lui.

puis le second exercice me fait hausser un sourcil. je frissonne à l'idée de quitter encore le sol mais bon ok.
je passe mes bras autour de son cou entour sa taille de mes jambes, l'eau servant à dissimuler mon poids, certes pas bien lourd, mais quand même. « ok, et maintenant ? »
il se baisse et instinctivement je refuse d'aller à l'eau, m'approchant de lui si près que je sens son souffle sur moi. « qu- ? » mais pas le temps de quoi que ce soit je finis la tête sous l'eau, je ferme les yeux malgré tout et quand on ressort je crache toute l'eau que j'ai récupéré mais que j'ai pas eu le temps d'avaler, merci seigneur. « t-... »
mais voilà autre chose encore.
si dans un premier temps j'ai envie de lui éclater la tronche, je réponds plutôt à ce baiser auquel je m'attendais pas du tout. en vérité, je pensais qu'on rigolait vraiment... et que. bref, c'est bête de dire que c'est stimulant ?
surement pas, non. une de mes mains remonte dans ses cheveux trempés et laisse ma langue se balader, découvrir dans une douce danse le goût que pouvait avoir mahé.
déliant le tout pour respirer, sans pour autant s'en décoller, reposant un baiser plus chaste par dessus celui qui m'a fait perdre toute notion de temps et d'espace. « ok, ça fait parti de la leçon ça ? » que je demande en riant.
non, parce que sinon je veux bien que ça dure des heures, hein ?
je me redresse un peu et puis merde, hein ? je pose à mon tour, de ma propre iniative mes lèvres sur les siennes, aussi envieuse que ce baiser pris de court. y en aura d'autres des moments pour apprendre à nager.
et vous dire que ça ne fait aucun effet ? mahé pourra vous dire le contraire. je ferai croire que c'est un coquillage qu'il y a entre nous quand même.

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