Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityfor the love of a daughter (mark) - Page 2
Le Deal du moment : -47%
SAMSUNG T7 Shield Bleu – SSD Externe 1 To ...
Voir le deal
89.99 €


for the love of a daughter (mark)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
est-ce qu’il en savait des choses d’ailleurs ? qu’elle était allergique aux piqures d’insectes, qu’elle avait foutu la frayeur de leur vie à ses parents adoptifs quand pendant des vacances, piqué par une araignée, elle avait triplé de volume jusqu’à ne plus pouvoir respirer ? qu’elle avait toujours détesté le lieux bondés même si comble de l’ironie elle bossait dans un bar pour combler les fins de fois ou qu’encore, elle adorait tous les objets de couleurs violette comme si c’était une réelle obsession. est-ce qu’il savait qu’elle avait toujours été bien trop introvertie, en difficulté sociale, peu encline à nouer des liens ? qu’elle n’avait jamais participé à la moindre activité extra scolaire angoissée à l’idée de trop s’éloigner de chez elle ou que même encore maintenant elle était incapable de dormir la lumière éteinte ? bien sûr que non. comment pourrait-il ? elle tremble camille, se retrouve inondé par des émotions qu’elle peine à comprendre. elle est trop empathique, tout le temps. on lui a répété des millions de fois. ses yeux qui se posent sur le polaroid, vestige d’une vie qu’elle n’avait pas connu. les larmes qui repartent de plus belle et ses mains qui tentent une nouvelle fois de les chasser. je ne sais pas pourquoi je suis venue ni pourquoi elle avait cherché en premier lieu. encore moins ce qu’elle devait faire désormais. et.. ellie ? est-ce qu’elle.. est dans les parages ? la voix qui se perd un peu. et peut être qu’elle a pas envie de savoir finalement, c’est elle qui ne l’a pas voulu en premier lieu. laisse tomber ses yeux qui dérivent sur la porte, peut être devrait-elle mettre un terme à tout ça ? s’échapper. souffle un coup, ramène ses cheveux derrière ses oreilles. je suis là maintenant pour quelques instants, pour plus longtemps, elle en savait pas grand chose à vrai dire. et si demain il disparaissait, elle en serait pas étonnée.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il ne savait rien d’elle. Et il aurait tout donné pour rattraper en quelques instants le temps perdu. Mais rien n’était jamais aussi simple. Il la regarda, reprit à nouveau sa main dans la sienne. Pour Ellie, il ne savait pas. Il l’avait poussée à bout. Elle avait grandi trop vite à cause de lui, pas seulement  à cause de la grossesse mais aussi par son comportement à lui, après, qui avait été invivable pour la jeune fille. Il buvait trop pour s’anesthésier de la douleur, sortait trop tard pour penser à autre chose, rentrait pleurer chez elle car elle était la seule à qui il pouvait se confier. Elle l’avait finalement chassé de sa vie et ils n’avaient plus eu de nouvelle l’un de l’autre après cela. Alors que tous les souvenirs défilent dans son esprit, il observe le visage de sa fille avec une admiration non feinte. Elle avait hérité toute la beauté de sa mère, mais un côté sombre et torturé qu’il reconnaissait venant de lui et qu’il regrettait de lui avoir transmis.

- Oui… Tu es là, murmura-t-il.

Mark se mordit l’intérieur des joues en gardant sa main dans la sienne comme si ça allait la retenir.

- Je comprendrais que tu veuilles partir et ne plus jamais entendre parler de moi… Je mérite clairement pas mieux, dit-il en regardant la porte qu’elle avait regardée aussi. Mais…

Il pinça les lèvres pour ne pas se remettre pleurer. Merde. Il fallait qu’il tienne. Qu’elle ait au moins l’impression que l’homme qui lui avait refilé la moitié de ses gènes était autre chose qu’une carcasse vide.

- Mais, si… si tu en aurais envie… J’aimerais bien apprendre à te connaître. Savoir où tu vis, ce qui te passionnes, si t’étudies et quoi, ou si tu bosses, ce que t’aimes manger, ton film préféré… Tout en fait. J’ai envie que tu me racontes ta plus grande peur et la première fois que t’es tombée amoureuse, quelle histoire on te racontait quand t’étais petite et comment s’appelait ta maîtresse préférée en maternelle…

Mentalement, il se préparait au fait qu’elle dise que c’était trop tard, qu’il avait raté sa chance, qu’elle était juste venue vérifier qu’il était bien le misérable pauvre mec qu’elle avait imaginé toute sa vie. Et tout ça, il l’aurait mérité. Il regarda sa main, dos contre la table, avec celle de la jeune femme à l’intérieur et l’ouvrit doucement. Il ne la retiendrait pas de force, évidemment.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
elle avait apprit de la manière la plus indélicate que la vie ne tenait qu’à un fil. que tout pouvait se renverser du jour au lendemain. alors peut être que dans le fond, elle nourrissait plus vraiment d’espoir pour quoi que ce soit, persuadée que dans tous les cas, les choses finiraient mal. c’était une drôle de façon de voir les choses pour une fille de son âge mais le monde était ingrat. et sûrement qu’il était moins douloureux de ne rien attendre plutôt que de voguer de déception en déception. puis ça lui fait du bien là, mine de rien. de sentir sa main dans la sienne, d’avoir l’impression de compter rien qu’un peu. mais elle veut pas y croire pour autant camille, persuadée qu’il disparaitra comme tous les autres un jour ou l’autre. et c’est dingue dans le fond parce qu’elle a l’impression qu’il la comprend. qu’il sait qu’elle a songé à s’en aller juste en regardant la porte. il dit aussi ce qu’elle voulait entendre, ce qu’elle cherchait en venant ici. de l’intérêt pour sa personne, au moins un peu. des regrets surtout, d’avoir manqué trop de chose, d’pas avoir assisté à ses débuts. et plutôt que donner des détails, une réponse, n’importe quoi, elle pose une nouvelle question. pourquoi camille ? pourquoi lui avoir donné un prénom ? est-ce que c’était son choix ou celui d’ellie ? pourquoi celui-là ? et elle laisse sa main sur la sienne, continue à le sonder du regard, peut être un peu plus calme qu’auparavant même si les traces noirs sur son visage ne devaient pas lui donner fière allure. est-ce que tu vas disparaître ? murmure qui se perd légèrement. si elle lui confie quoi que ce soit, est-ce qu’il sera encore là ? est-ce que si elle revient, la caravane sera toujours placée au même endroit où auras t’il disparu soudainement dans les tréfonds du monde ? est-ce que c’est réel ou est-ce que tu vas disparaître ? elle a besoin de concret, pas de choses qui s’évaporent encore une fois.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mark opina doucement à la question sur son prénom. Il comprenait parfaitement qu’elle ait besoin de savoir. C’était la seule chose qu’elle avait reçu d’eux finalement.

- Ta mère aimait bien quand je jouais la guitare – et quand elle était enceinte, elle avait souvent besoin que l’apaise. J’avais entendu ce morceau que je jouais souvent qui s’appelle « Oh, Camille » de Steve Forber… Et quand tu étais un peu plus grande dans son ventre, tu donnais des coups de pieds quand je jouais cette chanson. Alors… on s’est dit que c’est toi qui l’avais choisi. Donc on a demandé à pouvoir te le donner.

Il vit que sa main était encore dans la sienne et referma doucement ses doigts dessus. Et puis cette question, cette question terrible. Est-ce qu’il allait disparaître ? Avec la main qu’il tenait dans la sienne, il l’attirait doucement à lui, prenant l’autre dans son autre main.

- Regarde-moi Camille… A moins que tu me demandes expressément de disparaître de ta vie : je suis là et je ne bouge pas. Je suis là pour toi. Tu es mon sang, tu as mon cœur entre tes mains, je ne bouge pas. Et rien de ce que tu me dis ou de ce que tu fais ne pourra changer ça. Si tu me dis ce soir que tu as tué quelqu’un, je t’aide maintenant à cacher le corps, ajouta-t-il avec le plus grand sérieux.

Il était assis et devait donc lever les yeux pour la regarder dans les yeux, tenant fermement ses mains dans les siennes.

- Je suis ton père biologique, ça tu le sais, c’est écrit sur un papier. Maintenant, si cette place est vacante et que tu veux bien essayer avec moi, j’aimerais tenter d’apprendre à être un père pour toi… Avec mille ans de retard, c’est clair, donc tu peux m’envoyer chier à tout moment avec mes envies de paternité mais la proposition reste et restera toujours ouverte, finit-il par déclarer en la regardant d’un regard embué mais qui ne cillait pas.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
elle veut pas s’ouvrir pour qu’on lui arrache lamentablement le coeur derrière. elle a besoin de concret, de promesse. même si elle sait dans le fond que les promesses ironiquement ne promettent rien. qu’il pourrait quand même partir en un claquement de doigt en s’foutant bien de ce qu’il aurait pu lui dire. mais elle a envie d’y croire. envie de croire que le sang qu’ils peuvent avoir en commun lui donnera envie d’être sincère. de rester réellement cette fois. tant pis si c’est innocent, tant pis si c’est idiot, pour une fois, elle était prête à se contenter de mot. oh ça rendait le tout encore plus triste. l’histoire aurait été belle si elle avait été raconté des années auparavant. si elle avait fait part intégrante de leur vies au lieu d’être donnée à d’autres. et même si elle hésite, elle relève les yeux vers lui à sa demande, sonde son regard pour y déceler le vrai du faux. c’est son coeur qui fait rage dans sa poitrine, l’espoir d’avoir un père et la peur de la déception qui en découlera. doucement, elle détache ses doigts des siens, recule d’un pas avant de prendre place sur la chaise qui lui était attribuée, ses mains reprenant place sur le mug encore chaud servit un peu plus tôt. mes parents sont décédés d’un accident d’un voiture, j’étais dedans avec mickey. mon frère. j’ai deux frères en fait. un plus âgé, adopté aussi et mickey, plus jeune. biologique lui. un miracle de la nature. elle souffle doucement, ses ongles qui tapent sur le verre. on a été envoyés en angleterre chez notre grand mère qui est devenue notre tutrice et je suis revenue ici il y a deux ans. inspire lentement, passe ses mains sur son visage probablement barbouillé avant de reprendre j’ai travaillé pendant un an dans un bar. j’y suis toujours mais à mi-temps. j’ai été acceptée à harvard cette année. un peu de fierté pour avoir réussi les examens de la plus prestigieuse université. je suis en première année de psychologie option art thérapeutique parce que je pense que y a d’autre moyen de s’exprimer que par la parole et les enfants en difficultés sont plus aptes à s’exprimer par ces moyens là. mon temps-libre, j’le passe à l’orphelinat de boston comme bénévole et.. peut être qu’elle parle trop d’un coup, le stress, les émotions qui redescendent. se stoppe soudainement, expire un coup. pardon, d'habitude j'parle pas autant
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Lorsqu’elle retira ses mains, il sentit une peur lui tordre le ventre. Allait-elle lui tourner le dos repartir aussi sec ? Disparaître à nouveau de sa vie aussi vite qu’elle y était réapparue ? Il n’osa presque plus cligner des yeux de peur de la voir disparaître. Mais elle se rassit en face de lui, l’obligeant à retenir un immense soupir de soulagement. Il écouta le récit de sa vie avec une grande attention. Il ne put retenir un sourire un peu fier lorsqu’elle annonça qu’elle était à Harvard depuis un an.

Il eut un petit sourire en se rallumant une cigarette lorsqu’elle s’excusa de trop parler. Il poussa le paquet vers elle par réflexe pour lui en proposer une. Ce n’était pas forcément un réflexe paternel d’inciter sa fille à fumer mais il se doutait bien qu’à son âge, il n’avait pas grand-chose à dire sur ses habitudes qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

- Non… Tu parles pas trop, j’ai envie de tout savoir je t’ai dit, dit-il avec un petit sourire. Félicitations pour Harvard… Et t’aimes bien ? Le campus est cool ? demanda-t-il, encore un peu maladroit dans sa manière de poser les questions. Et… je suis désolé pour tes parents adoptifs. Ca a dû être très dur pour vous trois, ajouta-t-il en baissant les yeux.

Il avait mille questions et devait se retenir de ne pas les poser toutes en même temps. Il avait envie de découvrir ses goûts, ce qu’elle aimait, ce qu’elle détestait, ce qu’ils pouvaient avoir en commun. Un peu maladroitement, il regarda autour de lui au bout d’un moment se rendant compte qu’il ne l’accueillait quand même pas dans des conditions idéales.

- Est-ce que tu as faim ? Tu veux que je prépare un bolo ? Ou… je peux t’emmener manger quelque part si tu veux ? T’aimes quel genre de cuisine ? T’as pas froid ? Tu me dis si tu veux que je te prête un pull ?

Soudainement, il était submergé par un besoin de la protéger et qu’elle soit bien, de prendre soin d’elle. En fait tout simplement de se sentir utile.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
d’habitude, elle est aux antipodes du comportement qu’elle aborde aujourd’hui. froide, un peu trop distante, sauvage comme pourrait le dire souvent. silencieuse, toujours en retrait et maître de ses émotions. à cet instant présent, elle avait l’impression d’être la camille perdue dans cet accident. celle qui aimait les babillages incessants, qui passaient du rire au larme en quelques secondes et surtout, qui était source de soleil auprès de tout ceux pouvant l’entourer. sûrement que c’est le trop plein d’émotion, qu’elle a du mal à gérer. en même temps, ça lui était tombée dessus soudainement et elle ne s’y était pas préparée. débarquer ici sans aucune base, ça avait pas été sa meilleure tactique mais tout le monde était terriblement conscient du fait que dès que ça touchait au personnel, il n’y avait plus vraiment de ligne de conduite. inspire lentement et tend la main pour accepter les cigarettes en offrande, en fait glisser une entre ses lèvres qu’elle allume habilement cherchant à se détendre. ouais ? c’est plutôt un labyrinthe mais on s’y habitue qu’elle répond avec nonchalance, les yeux qui se baissent à la mention de ses parents adoptifs. ouais. juste ça. elle avait jamais aimé s’épancher sur le sujet malgré la ribambelle de psy qu’on avait pu lui coller. probablement parce que ses émotions étaient son jardin secret et qu’elle n’avait pas envie de le partager. pourquoi t’es encore plus stressé que moi ? le coup était déstabilisant, certes, mais il avait l’air d’enfouir sa panique sous des milliers de question surfaite. ça va. j’ai pas faim, ni froid, ça va extérieurement du moins. intérieurement, c’était tout autre chose. un mélange de sensation qu’elle ne pouvait pas expliquer, difficile à comprendre et qui allait probablement la ravager. donc, tu travailles dans un garage ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mark fut un peu pris au dépourvu par sa question qui était presque brutale. Pourquoi était-il plus stressé qu’elle ? Simplement parce qu’il était rongé de remords depuis 24 ans et qu’il se retrouvait mis face à tout ce qu’il regrettait d’avoir fait dans sa vie. Elle pouvait être stresse elle aussi, mais elle n’avait clairement rien à se reprocher dans l’histoire et lui, tout. Il s’était relevé pour faire à manger mais se rassit donc lorsqu’elle dit qu’elle n’avait pas faim ni froid.

- Pardon… Je veux juste que tu sois bien…

Il inspira profondément en frottant ses mains sur son jeans comme pour se donner un peu de contenance et se ralluma encore une cigarette. Elle fumait donc aussi. Visiblement depuis longtemps, son geste était assuré. Il releva les yeux vers elle lorsqu’elle mentionna le garage. Il n’avait jamais eu honte de travailler dans la mécanique mais venant de sa bouche, cela lui fit comme une petite pointe. Il ne savait pas si c’était la manière dont elle l’avait demandé ou si c’était simplement qu’il ne trouvait pas cela assez bien pour elle mais il hésita un peu avant de répondre :

- En gros, oui. Je restaure des voitures anciennes et je m’occupe aussi de certaines motos qui ont besoin d’un spécialiste. C’est mon grand-père qui m’a appris les bases de la mécanique. Comme c’est lui qui m’a élevé, ça a été une grande influence sur moi.

Inspirant profondément, il continua à fumer en la regardant, prenant sa main libre dans la sienne.

- Je suis tellement heureux que tu sois venue me trouver Camille… murmura-t-il en baissant un peu les yeux. Quoi que tu aies besoin ici, je suis là pour toi… ajouta-t-il en relevant un peu les yeux vers elle.

Mille questions se bousculaient encore en lui, il ne savait par où commencer.

- Et ça me regarde sans doute pas mais… tu as… un amoureux… ou une amoureuse ici ? demanda-t-il, sans trop savoir si il avait le droit de déjà s’immiscer autant dans sa vie privée.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
elle essaie de s’intéresser, de découvrir un peu. peut être que c’est maladroit, elle sait pas vraiment s’y prendre, elle sait pas tellement quoi lui demander. y a eu vingt quatre ans d’absence et c’est sûrement trop à digérer d’un coup. c’est étrange d’être en face de lui, d’avoir cette proximité. peut être même une connexion mais camille, elle a peur de trop s’emballer. elle sait pas de quoi demain sera fait ni même s’il sera toujours présent. ça va qu’elle répète.  autant qu’une nana qui vient de découvrir que son père était dans la même ville que lui et qu’elle rencontrait subitement. cool c’est tout ce qu’elle trouve à dire. sûrement qu’elle est un peu trop gêné, perdue. y a tellement de mot qu’elle pourrait attribuer à son état du moment sans réellement savoir pour autant si l’un d’entre eux serait vraiment correct. et elle souffle légèrement quand il attrape ses mains, plonge ses yeux dans les siens, essaie de voir la sincérité qui émane des mots. ouais elle a un goût un peu amer sur l’instant. c’est pas maintenant qu’elle a besoin de lui, c’était avant. elle aurait eu besoin de lui dès le début, dès les premiers instants. pas maintenant qu’elle avait fait la démarche de le retrouver. non se mord la lèvre en se rendant compte que ses réponses était peut être trop brèves, fermant la conversation sans que ça ne soit réellement ce qu’elle cherche. je crois que je devrais y aller et.. réfléchir à tout ça c’était trop intense, trop d’un coup. elle avait besoin de faire le vide dans son esprit, d’y voir plus clair.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Mark avait le sentiment de tout faire de travers. Il voyait son malaise et le fait que chaque réponse qu’il donnait et chaque question qu’il posait ne faisait que l’enfoncer dans son malaise. Il finit par se taire et eut la conclusion qu’il craignait. Elle voulait partir. Il se mordit l’intérieur des joues et opina doucement.

- Je… Je comprends… dit-il en soupirant.

Il arracha un bout de papier d’un bloc-notes et nota son numéro dessus avant de lui tendre.

- Je… Tiens… Si tu as besoin de quoi que ce soit… Ou que t’as envie de parler… Ou… Bref, appelle-moi quand tu veux… balbutia-t-il maladroitement, le coeur horriblement serré dans sa poitrine.

Il avait voulu ajouter « ou que t’as envie de me voir » mais ces mots n’avaient pas réussi à traverser ses lèvres, tant il craignait qu’elle n’aurait peut-être plus jamais envie de le voir. Cette pensée seulement lui brisait le coeur. Il se leva en retenant l’immense détresse qui s’emparait de lui. Il attendait qu’elle soit partie pour s’effondrer. Il ne pouvait lui imposer cette vue là en plus de tout ce qu’elle devait déjà gérer. Il lui ouvrit la porte de sa caravane, pris par une folle envie de se fracasser le crâne contre cette porte, ou la bûche là, ou l’arbre un peu plus loin… Fracasser cette tête de connard et s’assommer pendant quelques heures pour ne plus rien ressentir.

- Je suis désolé, murmura-t-il encore une fois lorsqu’elle fut sortie de la caravane.

Restant debout en bas des marches qui menaient à la caravane, il ne savait pas quoi faire : lui serrer la main, lui faire la bise, la serrer encore une fois contre lui. Ce grand dadais musclé semblait soudain si fragile et maladroit.

- Je suis là en tout cas… Je bouge pas,
ajouta-t-il.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)