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elle inspire lentement, mal à l’aise. probablement parce qu’elle n’avait jamais pensé que ses recherches aboutiraient à quelque chose. parce qu’elle était partie du principe que quand quelqu’un voulait rester caché, il le restait. et pourtant, quelques jours plus tôt, elle avait enfin commencé à avoir des réponses. des réponses sur ce passé qui la hantait. combien de fois avait-elle espéré que ses parents biologiques fassent le premier pas vers elle ne serait ce que pour lui expliquer ? sûrement trop. et finalement, c’était elle qui avait entreprit les démarches. peut être parce qu’elle voulait savoir d’où elle venait. peut être parce que ses parents adoptifs étaient décédés et qu’elle se sentait seule au monde. c’était sûrement la pire des sensations que d’avoir l’impression de n’appartenir à rien ni à personne. mark underhill. alors c’était ça le nom qu’elle aurait porté si ils avaient prit la peine d’aller jusqu’au bout ? de l’éduquer ? elle soupire, sent le froid lui tirailler les mains. le taux de probabilité qu’elle le retrouve avait basculé en sa faveur. d’autant plus quand elle avait apprit qu’il n’était qu’à quelques kilomètres d’elle. peut être un coup du destin ou bien l’ironie du sort. et si elle s’était en premier lieu rendu sur son lieu de travail, désormais, elle faisait face à une caravane les sourcils froncés. le truc c’est que sous ses airs insolents, la plupart du temps, camille elle manquait cruellement de courage. comme là. à fixer la porte sans savoir si elle saurait se manifester ou pas. puis qu’est-ce qu’elle lui dirait ? là était toute la question. inspire profondément, lève la main et.. rien. incapable de franchir le dernier cap et pourtant, elle voudrait lui demander pourquoi. pourquoi est-ce qu’il n’a pas voulu d’elle, pourquoi est-ce qu’il n’a jamais été là. elle ne peut pas. elle ne peut pas et se décide finalement à faire demi tour, quelques pas dans la direction où elle a garé sa voiture, les bruits derrière elle qui l’interpelle. un coup du destin encore. peut être qu’elle ne devrait pas reculer. et elle le voit, l’homme mal rasé, qui se tient pas si loin. euh.. mark ? mark underhill ? la voix qui déraille un peu, prise au dépourvu. camille. prénom qu’elle lance sûrement dans le vide. ou pas. camille, c’est la seule chose que ses parents biologiques lui ont laissés. lui ou sa mère, qu’est-ce qu’elle en sait ? ta fille ? qu’elle ajoute l’air incertaine, les émotions qui chamboulent, retournent tout.

@Mark Underhill
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Mark vaquait à ses affaires dans sa caravane. C’était une fin de journée de travail pour lui et il était allé chercher deux bidons d’eau au « Great Pond » pour se nettoyer un peu et se rafraîchir. Malgré le froid, il était dehors derrière sa caravane et se lavait rapidement en grognant un peu comme si ce côté animal le ferait mieux résister au froid. Ce qui n’était évidemment pas le cas, il avait beau être solide. Il se les gelait. Avec son groupe électrogène rechargé au garage, il put allumer la caravane une fois qu’il fut rentré ainsi que son petit chauffage d’appoint et sa cafetière. Enfilant un jeans usé mais confortable et un sweat à capuche, il approcha ses mains du chauffage un moment en attendant que son café se fasse. Beaucoup de gens auraient eu pitié de le voir ainsi mais il était le plus heureux des hommes comme ça. En lien avec la nature qui l’entourait, avec juste assez du confort de l’homme moderne pour se sentir en sécurité et confortable et au final, à quelques minutes seulement de la ville. Et à la fois, là où il était, il avait le sentiment d’être coupé du monde. A part les rares personnes qu’il invitait, personne ne venait jusqu’à lui et donc personne ne le dérangeait.

Lorsqu’il entendit des pas dans les feuilles mortes il ne pensa donc pas en premier lieu à une personne. Il eut un petit sourire en pensant à une biche ou un renard. En les entendant s’approcher vraiment près, il passa un doigt sur le rideau de sa petite vitre et regarda. C’était une jeune femme, devant sa porte. Hésitante. Il se demanda immédiatement ce qu’elle pouvait faire là. Le ciel était rose et rougeoyant. Il ferait bientôt nuit. Si elle s’était perdue, elle avait clairement besoin de son aide. Mais elle avait dû avoir peur et se détourna. Logique, elle ne pouvait pas savoir à quoi s’attendre en toquant là. Il voulut cependant lui venir en aide et sortit de sa caravane.

- Hey ! Tu es perdue ?


Elle se retourna vers lui et Mark découvrit à quel point elle avait l’air tourmentée. Il se mit à craindre qu’il ne lui soit arrivé quelque chose de grave dans cette forêt qu’il avait toujours considérée si sûre. Mais la seconde suivante, elle dit son nom et il fronça un peu les sourcils. Elle était venue pour lui. Son visage lui était familier mais il n’aurait pas sû dire d’où il avait le sentiment de la connaître.

- Oui, c’est moi. Qui es-tu ?

Camille. Le prénom résonna dans son esprit et lui tomba comme une pierre sur l’estomac. Elle n’avait presque plus besoin de préciser « ta fille » mais le fait qu’elle le fasse l’acheva. Il la regarda, la bouche entrouverte, le cœur serré tout en battant jusque dans sa gorge qui s’était nouée.

- Cam… Camille… souffla-t-il.

Tant d’émotions traversaient son esprit. La plus importante était le sentiment de honte immense qu’il ne pensait jamais avoir ressenti auparavant si ce n’est le jour de la naissance de cette même jeune fille. Ensuite, il y avait un mélange de peur et d’immense tristesse. Mais au milieu de tout cela, une forme encore toute maigre et fragile d’excitation voire même de bonheur de cette possibilité qu’elle lui offrait pour qu’ils se connaissent. En prenant une immense inspiration, il fit quelques pas en arrière pour s’assoir sur une des chaises qui traînait devant la caravane. Il avait la tête qui tournait et ses mains tremblaient légèrement.

- Je… dit-il en fouillant dans ses poches pour finalement trouver une cigarette qu’il peina à allumer. Qu’est-ce que je peux faire pour toi Camille ? demanda-t-il d’une voix qu’il essayait de poser.
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et est-ce que ce mot avait une réelle signification au final ? peut être pas. après tout, avoir une fille signifiait s’en occuper, la regarder grandir, l’aimer plus que tout au monde. rien de ce qu’elle avait eu de sa part en somme. elle s’était toujours demandée pourquoi est-ce qu’on lui avait laissé un prénom. nommer quelque chose le rendait personnel, il aurait peut être mieux valu être x dans tout ça. puis elle a ce foutu coeur qui tambourine dans sa poitrine, si fort que ça lui coupe le souffle. après tout, elle se retrouve face à un inconnu qui aurait pu être son tout s’il lui avait donné une chance, à chercher dans ses traits une quelconque ressemblance. la seule chose dont elle était sûre était qu’elle ne s’était pas trompé. tout dans ses réactions prouvait qu’il savait parfaitement qui elle était, que le simple prénom avait suffit à tout remuer. c’est l’incertitude qui les enveloppe, malaise palpable entre les deux. et camille, elle croise les bras sur sa poitrine, se balance d’une jambe à l’autre alors qu’il prend place sur une chaise, lui laisse découvrir une addiction qu’elle possède aussi. je.. j’en sais rien qu’elle souffle finalement. bien sûr que c’était une mauvaise idée d’être venue ici. elle ne savait même pas pourquoi elle l’avait fait. à quoi elle s’attendait ? à ce qu’il la prenne dans ses bras ? lui chante qu’il était désolé ? dans ses yeux elle ne lit rien. pas une pointe de regret. le regrette t’il d’ailleurs ce choix ? de l’avoir laissé derrière lui comme si elle ne comptait pas ? le froid lui pique le visage et pourtant, elle reste à sa place. c’est pas comme ça qu’elle l’avait imaginé. ni lui, ni les retrouvailles. j’devrais m’en aller s’étouffe dans ses propres paroles, tournent les talons une nouvelle fois. elle a envie de courir. courir loin, s’échapper. et pourtant, elle fait volte face à toute vitesse, les mots qui lui tordent le coeur qui sortent enfin. pourquoi ? pourquoi t’as pas voulu de moi ? tant pis pour les bonnes manières, elle ne lui devait rien. c’était lui qui lui devait tout, qu’aurait du lui offrir le monde plutôt qu’un abandon. et c’était à cause de lui qu’elle souffrait comme ça, qu’elle était terrifiée par les gens. alors le pourquoi il sonnait juste. et c’était peu demandé dans le fond.
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Mark était perdu, secoué jusqu’au fond de son être. Il se doutait des questions qu’elle voulait lui poser et essayait comme il pouvait de s’y préparer mentalement. Lui dire la vérité, toute la vérité. Que si sa mère avait voulu la garder, il aurait tout fait pour fonder cette famille même si ça aurait gâché ses projets et probablement sa vie entière. Mais sa mère avait 16 ans et ne voulait pas garder cet enfant. Elle était trop jeune pour être mère, même trop jeune pour leur relation. La petite aurait été considérée comme née d’un détournement de mineur et il aurait été en taule à cause de la différence d’âge, du fait qu’il avait 19 ans. Alors ils n’avaient rien dit. Mark avait été là comme « ami » pour elle tout au long de la grossesse, disant que le père avait disparu. Et à sa naissance, il l’avait tenu dans ses bras et cela lui avait brisé le cœur pour toujours. Mais comment l’avait-elle retrouvée dans ce cas ? Peut-être que pour le bien de la petite en remplissant les papiers d’adoption, la jeune mère avait quand même rempli le nom du père – au cas où. Il ne lui en voulait pas. Il y avait prescription de toute façon maintenant. En se perdant dans ses souvenirs, les yeux du quarantenaire se remplissaient de larmes alors qu’elle se détournait pour repartir.

- Non ! Attends !
lança-t-il en se levant d’un bond.

Mais elle s’était déjà à nouveau retournée vers lui avec toute la fureur qui était on-ne-peut-plus légitime. Il aurait voulu la prendre contre lui et la serrer fort mais il ne pouvait pas. Il devait trouver les mots, l’apprivoiser.

- C’est compliqué Camille… Je veux tout t’expliquer dans l’ordre…

Il regarda vers sa caravane. Se mordant l’intérieur des joues pour ne pas fondre en larmes, il tira sur sa cigarette en expirant lentement pour essayer de se calmer. Elle n’avait pas à voir sa détresse, elle avait bien assez à gérer de la sienne. Il passa une main sur son visage en secouant un peu la tête pour reprendre ses esprits.

- Tu dois mourir de froid… J’ai fait du café, on peut s’installer au chaud et je répondrai à tout, raisonna-t-il le plus calmement possible alors que sa voix s’enrouait.
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elle aurait voulu lui hurler dessus. hurler toutes les choses pouvant lui passer par la tête juste pour se décharger un peu. et peut être qu’alors ça lui aurait au moins offert une once de soulagement. à la place, y avait que de la détresse dans sa voix. vouloir connaître les réponses et pourtant, avoir peur de les entendre. et s’il lui disait ne pas regretter ? c’était sûrement le pire scénario à venir. parce qu’elle avait beau avoir grandit, être une adulte et ce genre de connerie, ce n’était pas pour autant qu’elle pourrait rester stoïque. m’expliquer quoi ? que j’étais pas assez bien ? que c’était mieux de me jeter ? parce que c’était ça dans le fond l’adoption. jeter un être humain dont on ne voulait pas. est-ce que dans ce cas l’avortement n’était pas mieux ? au moins, elle n’aurait pas su qu’un jour, ceux qui l’avaient conçus avait préférer la donner comme si elle était un jouet en double dont ils ne voyaient pas l’intérêt. alors bien sûr, s’ils l’avaient gardés, elle n’aurait pas connu mickey, elle ne serait peut être jamais allée à londres et elle n’aurait pas connus les deux parents aimant qui l’avait élevé. mais s’ils l’avaient gardés, elle aurait pas souffert de les avoir perdus, elle n’aurait pas eu l’impression d’avoir été abandonnée une fois de plus. puis elle est sur la défensive camille, continue de serrer ses bras autour d’elle comme si ça créait le moindre rempart capable de la protéger. ouais elle souffle, ses bras qui retombent le long de son corps, l’air hésitante. elle l’a vu dans ses yeux. la peine. elle sait pas pourquoi mais pendant une fraction de seconde, elle était présente. alors pour la première fois, elle avance de quelque pas en sa direction, regarde la caravane devant elle avant de glisser ses mains dans ses poches. je veux juste savoir pourquoi peut être que ça résoudrait un tas de chose de savoir. peut être qu’elle serait plus en paix avec elle même. peut être que ça l’aiderait à comprendre. beaucoup trop de peut être.
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Mark inspira profondément pour se donner de la contenance en l’amenant à l’intérieur. Le regard perdu, il n’osait pas vraiment la regarder de peur de fondre en larmes. Ce qui s’était passé plus de 20 ans plus tôt, c’est ce qu’il avait de plus enfoui, une blessure qui ne s’était jamais refermée vraiment mais qu’il avait cachée et tenté tant bien que mal d’oublier.

- A-Assieds-toi, proposa-t-il en servant deux mugs de café. Je… J’ai pas de lait mais j’ai du sucre si tu veux. Je… Je reçois pas beaucoup, pardon.

Il secoua la tête. Pourquoi faisait-il des civilités ? Il devait se concentrer sur sa question. Il s’assit à son tour et se ralluma une cigarette avant de relever les yeux vers elle.

- J’avais 19 ans, Ellie [ndla : j’invente un nom comme ça, si t’as une autre préférence] en avait 16… commença-t-il après avoir pris une première bouffée de sa cigarette. J’étais super amoureux d’elle et je crois elle de moi… Mais au moment où elle est tombée enceinte de toi… Tout est devenu très compliqué.

Il se mordit l’intérieur des joues. Simplement se rappeler des sentiments qu’il avait pour Ellie était quelque chose qu’il ne remuait pas souvent. Il prit encore quelques bouffées de sa cigarette avant de continuer.

- Ellie était trop jeune… Elle n’était pas prête à être mère. Moi je l’aimais, j’aurais tout fait… tout abandonné… pour être avec vous. Quand j’en ai parlé à mon meilleur pote qui était en droit, il a paniqué. J’étais majeur, elle mineure : si je me déclarais ton père, je me portais coupable de détournement sur mineurs. Donc même si j’arrivais à convaincre Ellie de fonder notre famille ensemble… J’aurais été en taule aussi vite. Et je l’aurais laissée seule à 16 ans avec un bébé.

La mâchoire légèrement tremblante et les yeux cette fois définitivement pleins de larmes, il détourna le regard de la jeune fille, regardant le sol en serrant les dents pour ne plus trembler.

- On a pris peur,
déclara-t-il plus fermement. On a merdé. On aurait dû se battre. J’aurais dû me battre… murmura-t-il.
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elle a le coeur qui se tord. l’impression que quelqu’un est à l’intérieur d’elle, comprimant tout ses organes vitaux. elle déteste ressentir ça, donner la sensation d’être fragile. elle préfère qu’on la voit comme ce bloc de glace, impossible à déchiffrer ou à atteindre mais là, face à lui, elle est rien d’autre qu’une gosse brisée. une gosse perdue. ça ira du café noir simple, pas d’artifice. elle croise les jambes, s’attardent légèrement sur le peu de décoration présente. c’est sobre, vide presque. puis elle reporte son attention sur celui qu’elle est venu voir, écoute les premiers mots qui sortent. ellie. sa mère s’appelait ellie. gosse, elle s’était inventé des origines bulgare, fallait croire qu’elle était complètement dans le faux. compliqué ? elle claque la langue contre son palais, coupe ouvertement la parole. alors c’était ça ? elle avait été une complication ? tout se résumait en un mot ? et il continue, enchaîne les mots, continue à déverser l’histoire, celle qu’elle voulait connaître depuis si longtemps. et c’est les larmes qui montent à ses yeux au fur et à mesure, elle inspire lentement, tente de se retenir. j’aurais dû me battre. c’est trop. douce camille éclate en sanglot, yeux océan qui se retrouvent submergés, inonde ses joues. elle tente de les chasser les perles salées sans succès, se retrouvent seule face à ses émotions. et moi ? vous avez pensé à moi dans tout ça ? trop jeune pour être mère. pas envie de finir en prison. mais la gosse qui se retrouve au milieu de tout ça ? elle secoue la tête, renifle une fois. est-ce que t'as juste essayé au moins une fois de savoir où j'en étais ? où est-ce qu'elle avait été juste enterrée dans le passé comme si elle n'avait jamais existé ? quitte la chaise sur laquelle elle avait prit place sans même toucher à son café. vous m'avez donné un prénom comme si j'étais un chien avant de me laisser sur le bord de la route très imagé mais tristement vrai. et les larmes ne cessent plus de couler. douleur intense dans la poitrine qui lui fait perdre pied.
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En voyant la jeune femme éclater en sanglots, Mark ne put se retenir et s’effondra à son tour. Lorsqu’elle se leva, il en fit de même et l’attira contre lui pour l’enfermer dans ses bras en pleurant toutes les larmes qu’il avait retenues depuis plus de vingt ans. Il était son père et il était là, elle voulait qu’il sente que ses bras était là pour la tenir et la protéger maintenant, il fallait qu’elle le sache.

- Je me suis fait passer pour son meilleur ami pendant toute la grossesse,
dit-il en la gardant fermement contre lui. Quand tu es née, Ellie a fait un malaise et on t’a mis contre mon torse pour que tu sentes une peau humaine et chaude… Et je t'ai parlé, aussi longtemps que je pouvais en te berçant... J'avais peur pour ta mère mais... plus que tout mon coeur explosait d'amour pour toi...

Il resserra un peu plus ses bras sur elle en fermant les yeux.

- On nous a assuré que tu serais adoptée par un couple stable qui voulait à tout prix un enfant et qui te chérirait et qui aurait les moyens de s’occuper de toi… Un couple qui te rendrait plus heureuse et qui te permettrait d’avoir une plus belle vie que celle que tu aurais eue avec Ellie et moi… dit-il en gardant les yeux fermés, craignant soudain le pire. Dis-moi qu’ils se sont bien occupés de toi, je t’en supplie… souffla-t-il.

Se détachant doucement, il prit son visage entre ses mains, essayant d’effacer les larmes de la jeune femme avec ses pouces en tremblant.

- Te retirer de mon torse… pour te donner à ces mains étrangères… Camille…

Le grand homme musclé, dur à cuir qu’il était, tremblait de tous ses membres, les larmes courant irrépressiblement sur ses joues.

- … mon cœur est parti cette nuit-là, dans ces petites mains, souffla-t-il en prenant les mains de sa fille.
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au final, toutes les réponses du monde ne lui donneront jamais le pourquoi. c’était des excuses, des circonstances atténuantes qu’on était en train de lui servir sur un plateau mais le vrai fond du problème était : pourquoi elle ? pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas pu tomber sur cette famille presque parfaite qu’elle aurait toujours actuellement sans aucun nuage sombre à l’horizon. fallait croire que la vie faisait parfois des drôles de choix et dans la grande roue qu’était le destin, on n’avait pas tiré pour elle une carte favorable. elle en souffre sûrement trop, pense parfois que rien ne pourra réellement éponger ses plaies. contre toute attente, ses bras venaient se refermer autour d’elle et si son instinct aurait voulu qu’elle le repousse, elle n’en fit rien. bloquée dans cette armure qu’il venait créer autour d’elle, leurs larmes qui coulaient à répétition, drame mélodramatique à l’ombre d’une caravane. pourquoi t’es jamais venu me chercher ? si cet amour était vrai, pourquoi n’avait-il pas été présent ne serait-ce qu’une fois ? elle déglutit difficilement, sa tête qui se repose contre son torse, incapable de gérer le flot d’émotion l’envahissant. ils sont décédés quand j’ai eu quatorze ans tout le tragique de sa vie. apprendre qu’elle avait été adoptée, haïr le monde entier et perdre finalement ses parents adoptifs peut de temps après. elle sanglote, son visage qui se retrouve emprisonné par les mains de l’homme, son père. et elle se sent toute petite camille à cet instant précis, pauvre petite chose capable de se briser au moindre coup de vent. j’ai passé mon temps à me demander si j’étais pas assez bien pour être aimé.. je.. elle ferme ses grands yeux bleus, chagrin qui la ronge vous m’avez laissés et puis.. eux sont partis aussi et malgré ses frères, malgré la grand mère plus que présente, camille elle s’était jamais senti complète. parce qu’elle partageait pas le même sang. parce que le teint pâle, les grands yeux bleus et les cheveux blonds la rendait différente dans le cadre familiale. l’intrus au milieu des ainsworth. est-ce que tu t’intéressais à moi au moins un peu ? est-ce qu’il avait tenté de savoir quoi que ce soit ?
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Mark essayait de se calmer, de s’apaiser pour pouvoir l’apaiser à son tour mais il avait l’impression qu’on était en train de rouvrir à mains nues une blessure endormie depuis tant d’années. Il garda son visage dans ses mains un moment. Il inspira profondément.

- J’avais envie de mourir quand tu as été adoptée… Ce n’est pas une excuse mais… Ellie a galéré pendant des mois a essayé de me faire remonter la pente. Je voulais savoir où tu étais, si tu allais bien, si tu avais un rhume... Mais le système est intraitable. Je ne pouvais rien savoir.

Il inspira profondément en hochant la tête, se rasseyant sur sa chaise et se rallumant une cigarette.

- Et après je me suis fermé. J’ai exclu tout le monde de ma vie. Ce n’est pas une excuse mais c’est ce qui est arrivé. J’avais honte… soupira-t-il en soufflant sa fumée. J’ai toujours honte. Si j’avais su que tu ressentirais tout ça, que ta famille disparaîtrait à tes 14 ans… Je… Je l’aurais faite la taule… Je me serais débrouillé…

Se mordant les joues pour ne pas se remettre à pleurer, il releva ses yeux remplis de larmes vers elle.

- Je pensais qu’on prenait la meilleure décision possible pour toi…

Il baissa à nouveau les yeux. Il savait que rien de ce qu’il expliquait ne le rendait excusable mais il voulait qu’elle sache qu’elle était aimée et qu’ils pensaient tous les deux faire au mieux.

- Après j’ai arrêté de chercher. Je me suis isolé, je n’ai plus jamais songé à fonder une famille. J’ai essayé d’oublier tes petites mains, tes grands yeux que tu as ouverts si vite… Le fait de te parler, de te fredonner des trucs,… Tout ce que je n’ai pu faire que pendant quelques heures et que j’aurais voulu faire une vie entière.

Ecrasant sa cigarette, il prit son portefeuille dans sa poche arrière et sortit un tout petit polaroid qu’il avait fait d’eux deux. Lui à 19 ans avec ce tout petit bout contre son torse. Il serra les dents.

- Mais ça… J’ai jamais réussi à m’en séparer…
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