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Soliman & Ocyllie ♠ Chapitre un

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Ft. Soliman & Ocyllie
C’était une grande première. Je n’avais jamais eu à me plier aux exigences d’un jeune homme et encore moins lorsque ce dernier ne voulait pas finir dans mon lit, mais là je commençais sérieusement à en avoir marre. J’étais au bord des larmes. Voir que mon petit caprice ne marchait pas une seule seconde me donnait envie de lui marteler le torse de coups de poings tout en l’insultant de tous les noms d’oiseaux que je pouvais bien connaître. Je n’avais pas pour habitude que l’on me refuse quelque chose. Il était le premier à s’opposer à l’une de mes envies. Il était le premier à me dire non et pour être franche je ne pensais pas qu’il pouvait me résister de la sorte. Moi qui avait comme l’impression de le tenir par le bout du nez, ou plutôt par la queue étant donné notre situation passée, et qui était certaine de pouvoir en faire ce que je voulais, je venais de découvrir que je me trompais et que, finalement, je n’avais peut-être pas autant de charme, de charisme que ça. C’était à ce moment-là, alors que je me mettais à douter de moi-même et de mes capacités, que Soliman se lançait dans un monologue qui me touchait en plein cœur. Il commençait en parlant du fait qu’il ne pouvait absolument pas dire que je ne lui plaisais pas car sinon il mentirait avant de continuer sur le fait que quelques mois plus tôt j’étais arrivé à le rendre fou et que si je le voulais vraiment je pouvais encore y arriver aujourd’hui sans aucun problème. Mon égo reprenait du poil de la bête un bref instant avant qu’il n’évoque le sujet de son petit ami fraîchement décédé. J’avais envie de lui hurler dessus juste pour ne pas me laisser marcher sur les pieds, mais je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais pas par où commencer. Le voir aussi énervé me faisait peur. J’avais la trouille de dire un mot de travers et qu’il me retourne une gifle monumentale. Mes pupilles se balançaient entre son visage, son torse et le sol. Je ne savais pas vraiment ce qu’il me fallait regarder. Je n’avais pas l’habitude que l’on me blâme de la sorte. La suite de son discours n’était pas tendre, mais ses derniers mots me faisaient lever la tête vers lui. Un blanc s’installait quelques instants entre nous avant que ma voix ne s’élève dans la pièce. Je venais m’excuser pour toutes les choses qu’il me reprochait et, bizarrement, pour une fois je pensais réellement ce que j’étais en train de dire. Soliman ne tardait pas à me dire que je n’avais pas à être désolé et ma réponse ne se faisait pas attendre : « Bien sûr que je dois m’excuser. Encore une fois j’ai joué les égoïstes sans même me soucier de tes pensées alors que tu comptes beaucoup pour moi. Notre relation n’est peut-être pas au mieux de sa forme depuis que … tu m’as, en quelque sorte, abandonné pour Liam, mais je n’ai vraiment pas envie de te perdre, même s’il ne doit plus rien y avoir entre nous, sexuellement parlant bien entendu. » que je disais d’une voix assurée. Il y avait une part de vérité dans ce que je venais de dire, mais il y avait aussi quelques sous-entendus. Je ne comptais pas m’arrêtais là. J’avais envie de le mettre dans mon lit une nouvelle fois et j’y arriverais même si cela devait prendre des mois et des années. Un air mutin s’installait sur mon visage après que je lui ai demandé de quoi il parlait lorsqu’il évoquait le fait d’aller plus loin et qu’il m’indiquait que je savais très bien de quoi il était en train de parler. D’un signe de la tête je lui répondais que non tout en l’accompagnant d’une phrase dite sur un ton enfantin : « Et si tu me donnais un indice. » J’avais envie de jouer jusqu’au bout et il était tout bonnement hors de question qu’il n’entre pas dans mon jeu. Et puis finalement nous nous mettions à jouer comme deux enfants. Coups de coussin. Gloussement. Le jeune homme finissait par me sauter dessus, me faisant tomber sur le lit, pour s’attaquer à une chose que je détestais, les chatouilles. Un rictus amusé s’échappait d’entre mes lèvres alors que je poussais un petit cri tout en me tortillant dans tous les sens, essayant d’échapper à cette torture amicale. « Arrête … Arrête … Non … Sol … Arrête où je hurle que tu tentes de me violer. » Ma phrase était entrecoupée par de petits rires qu’il arrivait à m’arrachait grâce à ses doigts s’aventurant sur mes hanches, mes côtes, mon cou. Au bout d’un certain temps, j’arrivais à attraper les mains du garçon et je posais sur lui un regard provocateur : « Et maintenant tu fais quoi ? »
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Je ne savais pas vraiment comment percevoir cette nuit, je n’étais plus vraiment fatigué, de toute manière faire une nuit entière depuis l’attentat m’était impossible, c’est bien simple je me réveillais en transe après avoir fait un cauchemar. Je revivais cette horrible journée et à la fin du cauchemar tout explosait, le feu venait brunir ma peau et la douleur que j’avais éprouvée le jour de l’explosion était dédoublée. Rien que d’y repenser et j’en avais des frissons, je voyais aussi Liam en dessous d’une voiture qui l’écrasait, je comprenais seulement maintenant pourquoi voir son corps n’avait pas été autorisé, il ne devait pas être dans un état parfait et ça me brisait doublement le cœur. Je baissais la tête lui expliquant tranquillement tout ce que j’avais besoin qu’elle comprenne, j’étais franc, comme toujours et je n’étais surement pas effrayé par sa réaction. Si elle souhaitait mal prendre les choses et bien tant pis, je pouvais le comprendre mais je ne ferais rien de supplémentaire pour la retenir, je n’étais pas comme ça. Je parlais, je vidais mon sac, si mes propos plaisaient tant mieux, si c’était l’inverse tant pis. J’obtenais des excuses mais en y repensant bien elle n’avait pas vraiment besoin de m’en fournir, elle n’avait pas fait grand-chose de mal. « Bien sûr que je dois m’excuser. Encore une fois j’ai joué les égoïstes sans même me soucier de tes pensées alors que tu comptes beaucoup pour moi. Notre relation n’est peut-être pas au mieux de sa forme depuis que … tu m’as, en quelque sorte, abandonné pour Liam, mais je n’ai vraiment pas envie de te perdre, même s’il ne doit plus rien y avoir entre nous, sexuellement parlant bien entendu. » Elle était sincère, je pouvais le sentir dans sa manière de s’adresser à moi, elle hésitait, ses mots n’étaient pas forcément adéquats signe qu’elle ne préparait pas son spitch pour faire genre. Je souriais satisfait répondant sur un ton plus que posé. « J’espère bien que tu ne veux pas me perdre, tu m’as déjà boudé pendant plusieurs semaines alors définitivement ? Il n’y a pas moyen. » J’admettais ensuite que si elle m’aidait et que je parvenais à tourner la page alors oui, il y aurait une chance que nous fassions l’amour encore de nombreuses fois, je restais cependant très énigmatique et je ne pouvais que comprendre qu’elle voulait me l’entendre dire pour être certaine de ne pas se faire de fausses idées. « Et si tu me donnais un indice. » Je souriais amusé prenant un ton volontairement coquin pour répondre. « Et bien tu sais, je pourrais te permettre de faire glisser mon boxer un peu plus bas et… Je pourrais même m’amuser à t’arracher ta petite culotte avec les dents pour te mettre en condition. » Je me mordillais la lèvre, même en étant en deuil ça faisait envie, je devais l’admettre, elle allait finir par m’avoir ce soir, je me mettais moi-même en péril sans même m’en rendre compte. Je me jetais sur elle la couvrant de chatouilles, je savais qu’elle détestait ça. « Arrête … Arrête … Non … Sol … Arrête où je hurle que tu tentes de me violer. » Je pouffais de rire ne m’arrêtant pas pour autant. « Et qui va te croire ? Dois-je te rappeler que tu as des antécédents de cris sauvages dans cette chambre ? » Avouons-le, elle gémissait très fort… Enfin, avec moi en tout cas, je ne savais pas avec les autres mais nous avions pu réveiller tout Harvard des dizaines de fois. Elle m’attrapait les mains, j’étais bien embêté à présent. « Et maintenant tu fais quoi ? » Je souriais amusé, j’allais être vilain, approchant je déposais un baiser à un petit centimètre à peine de ses lèvres. « Peut-être un truc comme ça… »


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Et dire que j’avais renoncé à obtenir ce dont je voulais à tout prix ce soir pour tenter de l’obtenir un peu plus tard. Reculer pour mieux sauter comme disait le proverbe et là l’expression prenait toute sa signification. Je n’étais pas le genre de nana à baisser les bras, à obéir aux exigences d’un homme uniquement pour le garder près de moi. J’étais plutôt le style de jeune femme à mettre toutes les chances de mon côtés pour obtenir ce que je voulais en temps et en heure même si là Soliman me donnait du fil à retordre, mais j’étais certaine qu’il ne pouvait pas me résister bien longtemps, qu’il ne pourrait pas me résister bien longtemps. J’avais envie de m’amuser avec lui et de faire sortir mes talents de comédienne, mais je n’y arriverais pas vraiment. Soliman avait le don de me rendre fébrile en un seul et unique regard quand d’autre me donnait envie de les traiter comme des objets que je pouvais jeter après les avoir utilisé. Il me rendait toute chose et je n’arrivais pas vraiment à lui mentir. Ainsi mes excuses étaient sincères tout comme le moment où je venais lui confier que je n’avais pas envie de le perdre, mais je me gardais bien de lui dire, que ma stupide idée de gamine capricieuse qui consistait à ne plus lui parler et à jouer les fortes têtes lorsqu’il était en compagnie de Liam, depuis qu’il m’avait annoncé ne plus vouloir de moi dans son lit, était en réalité un moyen comme un autre pour qu’il se rende compte à quel point je pouvais lui manquer et à quel point il avait besoin de moi. Bien entendu cet acte n’était pas sans mal. J’avais manqué de craquer un bon nombre de fois et de lui adresser la parole rien que pour entendre le son de sa voix, mais pour éviter de me soumettre à ses idées je n’hésitais pas à me mordre l’intérieur de la joue à chaque fois que je le voyais arriver. Plusieurs fois j’en étais arrivée à me faire mal, à me faire saigner pour faire disparaître cette envie de lui parler. Ses propos actuels venaient me montrer que mon idée avait marché et un mince sourire mutin s’emparait alors de mes lèvres avant même que je ne lui dise d’une voix confiante et pourtant amusée : « Et si j’avais décidé de ne plus te parler du tout, de ne pas revenir vers toi, tu aurais fait quoi ? » J’avais envie de l’entendre me faire des compliments, mais il me connaissait très bien pour ne pas dire par cœur et devait bien se douter de ce que j’avais comme idée derrière la tête. Bien vite je reprenais avant que sa voix ne s’élève dans la pièce : « En fait tu peux surtout dire merci à tes performances sexuelles parce que sans elle je ne serais pas ici aujourd’hui. » J’avais envie de le taquiner et mon sourire ne faisait que me trahir. Le reste arrivait bien vite, trop vite pour que j’ai le temps de réfléchir à mes actes, à mes paroles. Il avait eu la bonne, ou la mauvaise, idée de prononcer quelques mots qui me donnaient envie de creuser un petit peu plus la discussion que nous avions, ou bien autre chose d’ailleurs. Je n’hésitais pas un seul instant de quoi il parlait, à lui quémander un indice qu’il ne tardait pas à me donner sur un ton des plus coquins. Le sourire que je portais sur les lèvres s’intensifiait quelque peu pour laisser place à un rictus provocateur, à une moue aguicheuse. « Tu joues avec le feu en me disant de telles choses. » Je ne pouvais m’empêcher de le lui faire remarquer pour le provoquer encore un petit peu plus. Je commençais à le connaître et je savais exactement ce qui pouvait le titiller ou non. Là, par exemple, j’étais certaine qu’il préférait mes petites réflexions à mes démonstrations corporelles de tout à l’heure. Si j’arrivais, ce soir, à ce qu’il me saute dessus pour me faire monter au septième ciel alors j’aurais gagné une bataille. J’espérais peut-être un petit peu trop fort car il venait de me sauter dessus pour me faire tomber sur son lit et me couvrir de chatouille après que j’ai eu la bonne idée de l’assommer de plusieurs coups de coussin. Je ne pouvais m’empêcher de retenir plusieurs rires et plusieurs menaces qui ne lui faisaient pas peur un seul instant à en juger par ses rictus et ses réponses. Le fait qu’il évoque nos anciens moments de plaisir ne pouvait pas me rendre plus heureuse et surtout plus confiante. Je ne répondais pas tout de suite, laissant le doute planer quelques instants. Je continuais de me débattre jusqu’à ce que j’arrive à capturer ses mains, l’empêchant ainsi de bouger. C’était ce moment que je choisissais pour lui demander ce qu’il comptait faire à présent. Sa réaction ne tardait pas et il venait déposer ses lèvres non loin des miennes comme par pure provocation. « C’est de la triche là. » que je disais sur un ton à la fois coquin et pourtant si amusé, mon sourire pouvait en témoigner. « Parce que c’est tout bonnement impossible de mettre dans un même sac des chatouilles et un bisou, même si les deux sont une forme bien plus sage de la torture, mais je doute fort que pour torturer les résistants lors de la seconde guerre mondiale Hitler avait décidé de leur donner un baiser. Remarque, il ne donnait pas vraiment envie avec sa moustache et sa petite taille donc ça aurait peut-être marché, mais j’ai tout de même des doutes tu vois. » Je commençais à me perdre dans ma bêtise qui restait un moyen comme un autre de lui faire comprendre que je ne préférais pas aborder cette pente plus qu’houleuse tout de suite. Le seul problème ? Je parlais vraiment trop et je ne lâchais jamais rien. Après un bref silence, je lâchais l’une de ses mains pour attraper le premier coussin qui me passait sous la main pour l’assommer encore une fois avant d’ajouter : « C’était pour le bisou çà. » Et puis surtout car je ne savais pas comment briser la glace après mon monologue plutôt stupide.[/color]
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Lorsque j’avais pris le taureau par les cornes pour lui dire de manière explicite qu’entre nous il ne pouvait pas y avoir davantage que de l’amitié, que nous devions en finir avec l’aspect sexuel et ambigüe de notre relation elle l’avait mal pris. Je m’en doutais de toute manière mais ça ne veut pas dire pour autant que ça ne m’avait pas fait du mal. Au contraire, même si je ne le lui dirais probablement jamais le fait qu’elle le prenne aussi mal et décide de couper les ponts m’avait brisé, je m’étais senti amputé d’une partie de mon corps et je peux vous dire que c’est à cet instant que je m’étais réellement rendu compte de son importance pour moi, elle comptait plus qu’un certain nombre de mes connaissances excepter Liam et mes meilleurs amis bien-entendu. J’attendais vraiment le bon moment et j’espérais qu’elle reviendrait me voir à un moment ou un autre mais j’avais progressivement perdu l’espoir. La voir avait souvent été synonyme de souffrance pour moi, je n’avais pas honte de le dire, lorsque je tombais sur elle et même si nous étions éloignés mais dans la même pièce je sentais mon cœur traversé comme par le contenu d’un pistolet à clous, je n’en avais pourtant jamais rien dit à personne paraissant même insensible lorsque mes potes m’en parlait, et puis quoi encore ? Admettre qu’elle me manquait et que j’avais des regrets sur la manière dont les choses s’étaient produites entre nous ? C’était comme de renier ma relation avec Liam et je me voyais mal le faire en toute franchise, j’étais en couple avec lui après tout, peut-être que notre amour n’en était qu’à un faible point, d’où le fait que je sois surement plus apte à tourner la page que si nous avions vécus une relation de couple pendant des années et des années, j’étais actuellement plus en deuil de mon meilleur ami puisqu’il avait occupé cette place pendant six longues années plutôt que de mon petit-copain. M’enfin bref, je voyais un sourire mutin sur le beau visage d’Ocyllie, au fond elle arriverait toujours à avoir ce qu’elle désirait de moi, c’était rageant mais la stricte vérité, elle me rendait fiévreux à chaque fois. « Et si j’avais décidé de ne plus te parler du tout, de ne pas revenir vers toi, tu aurais fait quoi ? » Je souriais, la regardant tout en me préparant à répondre en suivant mon cœur, sans même réfléchir à mes propos, uniquement par le biais de la franchise. « En fait tu peux surtout dire merci à tes performances sexuelles parce que sans elle je ne serais pas ici aujourd’hui. » Je souriais amusé, il est vrai que au niveau sexuel je n’étais pas mauvais du tout, je ne déméritais pas et avait pour habitude de privilégier le plaisir de mes partenaires au mien parce que c’était en quelque sorte un gage de qualité, vous savez un simple calcul coûts/avantages qui avait son impact sur mon succès auprès des femmes comme des hommes. « Il est vrai que si je n’étais pas un dieu du sexe tu ne reviendrais probablement pas à la charge mais… Je tiens tout de même à répondre à ta question, si tu avais décidé de ne plus me parler j’aurais souffert le martyr mais je n’aurais rien fait, j’aurais fait en sorte de paraitre insensible tout en regrettant amèrement mes erreurs ! » Je me mordillais la lèvre, je n’aimais pas me livrer de cette manière mais elle méritait que je sois franc avec elle, je n’aimais pas dire les choses en choisissant les bons mots pour ne pas trop en dire sur ce que je pensais, non, autant être franc jusqu’au bout. Son sourire s’élargissait alors que je lui faisais comprendre que je n’étais pas fermé à un éventuel retour de flammes un peu plus tard. « Tu joues avec le feu en me disant de telles choses. » Je souriais répondant du tac au tac. « Mais n’est-ce pas ce que tu veux ? » Sans attendre je me jetais sur elle, pas pour lui faire l’amour mais uniquement pour la couvrir de chatouilles, elle ne s’en sortirait pas aussi facilement cette fois, dommage pour elle. Je jouais sans même m’en rendre compte avec le feu, étant à deux doigts de l’embrasser je me sentais à nouveau vivant et putain ce que ça pouvait être bon, être en deuil ne m’allait pas, la tristesse me détruisait alors que j’étais un très bon vivant. « C’est de la triche là. » Je souriais fier de moi pourtant. « Parce que c’est tout bonnement impossible de mettre dans un même sac des chatouilles et un bisou, même si les deux sont une forme bien plus sage de la torture, mais je doute fort que pour torturer les résistants lors de la seconde guerre mondiale Hitler avait décidé de leur donner un baiser. Remarque, il ne donnait pas vraiment envie avec sa moustache et sa petite taille donc ça aurait peut-être marché, mais j’ai tout de même des doutes tu vois. » J’explosais de rire, okay je ne comprenais pas vraiment ce qui lui était arrivé mais ça me faisait rire c’était le principal. Elle me lâchait une main et en profitait pour me faire manger un coussin, je reculais trébuchant contre sa jambe et me retrouvant allongé sur le lit alors qu’elle me chevauchait pour prendre le dessus. « Oup’s, je crois que j’ai perdu ! »


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En prenant l’initiative de rejoindre Soliman ce soir, je n’avais pas la moindre idée que mon petit jeu de séduction allait se transformer en un règlement de compte amical, en un dévoilement plus ou moins étrange de sentiments. Moi qui étais venu pour obtenir les faveurs sexuelles du jeune homme, j’allais très certainement repartir avec des doutes plein la tête et mon cœur battant la chamade après ce que j’avais pu entendre de sa bouche. Après un premier râteau monumental, je n’avais pas hésité un seul instant à remettre mon peignoir pour lui cacher la vue de mon corps. J’avais décidé qu’il ne méritait pas d’entrevoir de que j’avais à lui offrir étant donné qu’il ne semblait pas intéressait, mais plus notre discussion avançait plus j’avais envie de me jeter sur lui pour le couvrir de baisers, de papouilles, de caresses et de me laisser aller à bien plus de folies. Seulement j’étais sage et je n’en faisais rien. Je me contentais de le questionner pour essayer de lui tirer les vers du nez et entendre ce que je voulais. Et je m’en sortais plutôt pas mal pour être. Ses dernières paroles arrivaient à m’arracher un sourire béat d’admiration après un rictus amusé. Il n’avait absolument pas tort, mais ses prouesses au lit n’étaient pas la seule et unique raison de mon retour vers lui. Il m’avait affreusement manqué durant le temps où j’avais décidé de le bouder car monsieur avait eu l’envie de m’abandonner pour les bras de ce fameux Liam. Je me sentais bête à chaque fois que je me trouvais dans la même pièce que lui ou bien que je le croisais dans les couloirs, mais je ne voulais rien laisser paraître car lui n’avait pas l’air de se sentir mal vis-à-vis de l’arrêt plutôt brutal de notre relation. Il avait même l’air heureux et cela me faisait enrager plus qu’autre chose. Je n’avais jamais pu concevoir le fait qu’une autre personne que moi puisse le satisfaire au lit comme dans la vie de tous les jours d’ailleurs, mais ça il n’en savait rien bien évidemment. Je finissais par sortir de mes rêveries afin de prendre la parole : « Au moins tu admets que tu as fait des erreurs vis-à-vis de nous, c’est déjà un bon début. » Fidèle à moi-même, il était tout bonnement hors de question que je lui fasse part de mes sentiments et de mes émotions. Je n’étais pas une nana vraiment démonstrative, mais peut-être qu’il était temps que je commence à me dévoiler et à m’ouvrir à lui. Je baisais les yeux avant d’ajouter à voix basse, dans ma barbe : « Je ne suis pas toute blanche non plus, mais c’est tout de même toi qui a fait la plus grosse erreur hein. » Ma voix montait crescendo au fur et à mesure que je parlais. Un mince sourire s’emparait de mes lèvres roses. Le reste commençait à m’échapper et ses allusions, comme les miennes d’ailleurs, commençaient à tourner vers le petit jeu que nous avions si souvent eu l’occasion de pratiquer précédemment. « Moi ? Je ne vois pas de quoi tu parles sachant que je ne t’ai rien demandé. » Une moue aguicheuse venait prendre place sur mon visage enfantin. J’étais en train de jouer les innocentes et cet air-là ne m’allait pas du tout. Secrètement, j’avais envie qu’il craque et qu’il reprenne ses bonnes vieilles habitudes en me faisant hurler de plaisir sous la chaleur de son corps, sous ses coups de reins bestiaux. Nous nous mettions à jouer comme deux gamins en plein flirt, mais il n’en était rien. Il me torturait à coup de chatouille avant que je n’arrive à le neutraliser en lui attrapant les mains. Les choses allaient bien vite. Ses lèvres se posaient non loin des miennes et je pouvais sentir mes pommettes s’empourpraient légèrement avant que je ne me lance dans un monologue des plus étranges qui le faisait rire, mais je n’en avais rien à faire au moins je n’avais plus de pensées non catholique en tête. Soliman essayait d’échapper au coup que je voulais lui administrer avant de trébucher sur lit, se retrouvant sur le dos. Ni une, ni deux je prenais les choses en main, n’hésitant pas une seule seconde avant de m’installer bien sagement à califourchon sur lui, mes mains posaient contre son torse. Bien vite les paroles qu’il avait eu quelques minutes avant me revenait en tête t je ne trouvais rien de mieux à dire que : « Je n’avais jamais remarqué, mais … elle est plutôt cool ta chambre en fait. » J’observais la décoration sans jamais croiser son regard. Je n’avais pas spécialement envie qu’il me prenne pour une folle et qu’il me repousse encore une fois, même si j’avais énormément envie de lui à cet instant précis. Mes dents venaient riper contre ma lèvre inférieure, mais après tout il n’était censé savoir que c’était signe de l’envie qu’il me procurait. Je gardais espoir qu’il ne le voit pas
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C’est étrange comme une soirée, ou plutôt une nuit puisqu’il devait à présent être quatre heures du matin, pouvait être mouvementée. Je m’étais tout d’abord endormi pour une fois très facilement en priant pour ne pas avoir l’un des nombreux cauchemars qui constituait la majorité de ce que je surnommais « la torture » soit le cadavre de Liam qui me suppliait de venir l’aider alors que je ne pouvais pas le faire, j’assistais impuissant à cette voiture qui lui tombait dessus et l’expulsait à même le sol avec tellement de force que son corps tout entier lâchait et se brisait, les tripes s’explosaient les uns contre les autres et l’une des roues de la voiture venait exploser son visage d’ange que j’aimais tant. Une vision terrible que j’accentuais énormément comme pour un film d’horreur sans aucune crédibilité. Que voulez-vous que je vous dise, j’imaginais la scène en le voyant souffrir alors qu’il m’avait été assuré que dans de telles conditions Liam était mort sur le coup et n’avait souffert qu’une ou deux secondes le temps que la voiture le recouvre. J’en avais des frissons rien que d’y penser et une immense envie de pleurer comme un bébé alors qu’il n’y avait pas un mec qui refoulait plus ses sentiments que moi, ensuite, après avoir été réveillé par une nympho nommée Ocyllie j’avais été obligé de lui mettre plusieurs vents au point même d’être plus violent dans mes propos afin de lui faire comprendre qu’elle allait trop loin, maintenant je n’étais plus très loin de céder à la tentation, installé sur elle à la couvrir de chatouilles je ne m’apercevais même pas qu’elle représentait un danger certain pour mon intégrité, moi qui ne voulait pas me laisser aller trop vite depuis la mort de Liam je ne me trouvais plus très loin de la ligne à franchir pour reprendre du plaisir, c’est très simple, il aurait suffi qu’elle place sa main contre cette partie de mon corps qui était source de plaisir pour les hommes comme pour les femmes et j’aurais tout simplement abandonné mes principes pour lui faire l’amour sauvagement. En attendant nous parlions de nos erreurs, ou plutôt de son erreur même si je ne la lui reprochais pas explicitement. Ce n’est pas moi qui avait coupé les ponts après tout, c’est elle qui s’était vexée du fait que je ne sois plus son petit toutou qui la sautait en deux secondes dès qu’elle en avait envie. Je n’avais clairement pas honte d’avoir un jour espéré avoir davantage, être un mec qui niquait de temps en temps ne me suffisait pas, bien-sûr je répondais à mes besoins les plus basiques mais malgré ma volonté paradoxale de ne pas être amoureux pour ne pas souffrir j’aspirais à me poser un jour et à fonder une famille, que ce soit avec une fille ou un garçon en ayant par exemple recours à une mère porteuse. « Au moins tu admets que tu as fait des erreurs vis-à-vis de nous, c’est déjà un bon début. » Je la regardais de haut en bas, elle était sérieuse ? Si les choses s’arrangeaient pour elle ce soir il ne fallait pas qu’elle aille trop loin non plus, je risquais de très rapidement m’énerver, surtout avec la fatigue et le stress lié aux récents événements. En temps normal je montais déjà très aisément en pression mais là il ne m’en fallait pas davantage que ses propos pour m’énerver. « Je ne suis pas toute blanche non plus, mais c’est tout de même toi qui a fait la plus grosse erreur hein. » Il était surement préférable que je ne prenne pas la peine de répondre mais je n’étais pas capable de fermer ma gueule, ce n’est donc sans aucune gêne que je lui rentrais dans le lard à nouveau. « T’es mignonne mais je n’ai pas fait la moindre erreur, j’ai juste voulu pour une fois avoir davantage que du cul. Tu n’es peut-être pas intéressée à l’idée de te caser mais ce n’est pas mon cas okay ? Je ne veux pas finir ma vie sans personne autour de moi, j’aspire à avoir des enfants et une vie de famille alors oui, tu peux me blâmer mais tu sais aussi bien que moi que c’est toi qui a coupé les ponts et pas l’inverse ! » J’étais resté calme mais mes propos parlaient avec fermeté et exprimaient mes sentiments mieux que jamais. Je me livrais un peu plus sans même le vouloir sur mes sentiments, elle allait peut-être me juger pitoyable de vouloir me caser mais personnellement je l’emmerdais, chacun sa manière de vivre sa vie. Installé sur elle je n’hésitais maintenant plus à la titiller, la lionne qui sommeillait depuis quelques minutes n’était pas loin, j’étais même persuadé qu’il suffirait d’un rien pour qu’elle ne me saute dessus et, au fond je jouais avec le feu. « Moi ? Je ne vois pas de quoi tu parles sachant que je ne t’ai rien demandé. » Je souriais amusé m’approchant un peu plus pour lui dire d’un ton à la limite du politiquement correct. « C’est donc sans rien vouloir me demander que tu as retiré ta petite robe de chambre tout à l’heure ? » Je gloussais, les positions étaient rapidement inversées après qu’elle m’ait mis un coup de coussin qui m’avait fait perdre l’équilibre, installée contre mon boxer j’aurais pu jurer que ses fesses frottaient contre ce dernier, pas une très bonne idée quand on y repensait, je n’avais pas couché depuis un bon mois, un peu avant la mort de Liam quoi et j’étais facilement influençable là-dessus, je restais un homme après tout. « Je n’avais jamais remarqué, mais … elle est plutôt cool ta chambre en fait. » Je souriais amusé répondant du tac au tac. « Pourquoi ? Tu croyais que j’avais des goûts de merde ? »


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Cette nuit était étrange. S’il ne passait rien physiquement entre nous, un grand nombre de parole, de déclaration, de confidence, voire de règlement de compte fusait dans la chambre du jeune homme car rappelons-le je n’avais pas hésité un seul instant à venir taper à sa porte alors qu’il était près de quatre heures du matin afin de lui quémander un brin d’affection, un peu de son corps. En venant ici je ne voulais qu’une simple partie de jambe en l’air, qu’il me fasse monter au septième ciel comme il savait si bien le faire, mais plus les secondes passaient, plus je me trouvais à ses côtés et plus je n’avais envie que d’une chose, qu’il me prenne uniquement dans ses bras sans aucune arrière-pensée, de le serrer dans mes bras, de me blottir tout contre lui. A chaque nouveau mot qu’il venait prononcer je me rendais compte que je n’avais fait que jouer à la gamine capricieuse avec lui. C’était un petit peu comme si j’avais eu le culot de le prendre pour mon jouet. J’en avais honte, mais ce n’était pas dans mes habitudes de montrer ce sentiment. Je ne voulais pas que quelqu’un puisse s’apercevoir qu’il suffisait d’un rien pour me rendre faible, pour me faire tomber. Mes paroles n’étaient pas spécialement tendre envers lui et ses agissements précédents, mais je tenais tout de même à avouer que j’avais une part de responsabilité dans tout ça. Je le faisais à voix basse pour qu’il ne l’entende pas, mais il avait une ouïe plutôt fine le type. Mes propos ne lui plaisaient pas et il venait me le faire savoir. Son ton était ferme. Sa voix ne tremblait pas. Sans que je m’en rende compte ma nuque s’enfonçait dans mes épaules, je fronçais les sourcils et je faisais un pas en arrière. S’il avait eu envie à un moment donné de se poser et de penser à son avenir, il n’était pas le seul. Certes je n’y avais pas pensé au même moment que lui, ma dernière relation sérieuse datant de mon séjour en France, mais le fait de savoir mon ex copain derrière les barreaux à cause d’une sombre affaire de trafic de drogues m’avait très vite rendu glaciale quand à un avenir dans ses bras. J’avais tout quitté pour essayer de l’oublier, mais en vain. Il me revenait toujours en mémoire. Mes bras venaient se croiser sous ma poitrine, comme si je cherchais à me protéger. « Tu n’as pas besoin de crier. » Je murmurais presque de peur qu’il ne vienne à m’en coller une. Je me montrais peut-être insolente en lui répondant, mais ce n’était pas ma nature de rester muette et ce dans n’importe quelle situation. Finalement il me sautait dessus non pas pour me taper, mais bel et bien pour m’infliger une torture à coup de chatouille avant que je n’arrive à le maitriser. J’étais d’ailleurs plutôt très fière de moi. Notre discussion changeait totalement et il n’hésitait pas un seul à venir réveiller la tigresse qui sommeillait au fond de moi. Je ne savais pas s’il en était conscient, mais j’allais finir par lui sauter dessus d’un instant à l’autre. Ainsi il venait me parler de mon espèce de show raté où j’avais voulu lui faire entrevoir les formes de mon corps qu’il connaissait plutôt bien quand on y réfléchissait. « Avoue que tu aimes que je prenne des initiatives. » que je disais sur un ton coquin tout en lui jetant un regard provocateur. Je le connaissais presque par cœur que voulait vous. Nous échangions de position et c’était à présent à mon tour de jouer les dominatrices, mais bien vite mes ardeurs retombaient lorsque je me rendais compte que ce n’était peut-être pas le moment même si j’avais très envie de laisser mes lèvres glisser de sa nuque à son bas ventre avant qu’il ne se craque enfin et me donne ce que j’étais venu chercher ce soir. Sa réponse ne tardait pas et un mince sourire s’emparait alors de mes lèvres. Tant pis si je prenais un énième râteau au point où j’en étais. Et puis de toute façon je me devais de tenter le tout jusqu’au bout. La danse m’avait fait cadeau d’une souplesse à couper le souffle et c’était sans aucune difficulté que je me penchais vers lui, prenant soin d’effleurer son corps de ma poitrine avant de lui susurrer à l’oreille : « Je n’ai jamais douté de toi … ni en tes capacités d’ailleurs. »
© Belzébuth
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Il se passait vraiment beaucoup de choses cette nuit, surement trop pour mon pauvre petit cerveau qui agonisait des différents stades de mon humeur, de mes envies qui changeaient toutes les deux minutes et qui trahissaient une certaine bipolarité installée depuis le décès de Liam, je ne savais pas ce que je voulais, voilà la vérité et rien de ce qu’Ocyllie faisait ne m’aidait parce qu’il m’était impossible de savoir si je n’avais pas tout simplement envie de m’envoyer en l’air avec elle en souvenir du bon vieux temps en prenant soin de la rendre à nouveau dépendante à moi pour recommencer dès que l’envie me prendrait de faire l’amour ou bien si je voulais lui mettre un énième vent et attendre d’elle qu’elle se comporte comme une amie et uniquement comme ça. Difficile d’y voir clair quand tout dans ma tête était aussi détruit qu’un champ de guerre qui aurait été frappé par des obus. Je ne savais pas ce qu’il était le plus prudent de faire pour ne pas souffrir et ne pas faire souffrir la petite brune. Croyez-le ou non mais j’étais très préoccupé par ses sentiments à elle aussi, elle comptait vraiment beaucoup pour moi après tout et savoir que j’étais susceptible de la faire souffrir ne me plaisait pas mais alors pas du tout. Le problème c’est qu’Ocyllie ne faisait rien pour arranger les choses, elle était égoïste et ne voulait pas voir qu’au-delà de son envie de se faire troncher il y avait un monde bien plus complexe, si elle n’essayait pas de se mettre à ma place, de comprendre qu’elle avait des erreurs qui avaient, à un moment ou un autre pu mettre notre relation en danger alors j’avais vraiment beaucoup de mal à imaginer qu’il soit possible pour nous de poursuivre quelque chose. Je me sentais plus énervé que jamais, pourquoi ne voulait-t-elle pas faire l’effort de me comprendre ? Je n’étais pas un mec foncièrement méchant, lorsqu’on me cherchait on me trouvait, encore plus les mecs avec qui je n’éprouvais pas le moindre remord lorsqu’il était question de cogner mais lorsqu’on ne voulait pas accorder d’importance à mes propos j’étais très rapidement ennuyé et blasé. « Tu n’as pas besoin de crier. » Je me sentais terriblement con et je ne pouvais pas le masquer, baissant la tête honteux je décidais de me remettre en question concernant la manière dont je m’y étais pris pour m’exprimer avec elle, je ne voulais surtout pas qu’elle se braque, juste qu’elle comprenne mon point de vue et admette que sa réaction avait été puérile lorsque je lui avais annoncé qu’entre nous il ne pouvait plus y avoir de sexe puisque j’étais casé. « Je suis désolé. » Nos paroles s’enchainaient et je finissais par lui sauter dessus pour la couvrir de chatouilles, la pauvre allait finir par faire un arrêt cardiaque si je n’arrêtais pas tout de suite de la chatouiller. Je m’arrêtais alors qu’elle tenait mes deux mains en otage, elle m’en lâchait une et pendant un moment nous restions tous les deux collés l’un à l’autre, mon corps épousait ses courbes, sans nos vêtements il aurait été aisé de deviner ce qu’il me restait à faire, un simple petit moment pour entamer les hostilités. Me mordillant la lèvre devenant de plus en plus hors de contrôle je lui faisais une petite réflexion sur le fait qu’elle soit amusée à se dévêtir devant moi un peu plus tôt. « Avoue que tu aimes que je prenne des initiatives. » Je souriais lui caressant le visage avec douceur, j’étais plus grand qu’elle mais allongé la différence était plus ou moins réduite. « J’aime encore plus lorsque tu vas jusqu’au bout des choses et que tu assumes tes décisions houleuses. » Une manière de la tenter encore plus ? Je n’en sais rien, je ne voulais plus réfléchir, je souffrais lorsque je réfléchissais ainsi tout ce qui allait se produire maintenant serait le fruit de mes envies, de mon cœur et plus de mon cerveau, ça n’était pas plus mal. Les rôles étaient échangés, la jeune femme se retrouvait à califourchon sur moi et allez savoir pourquoi mais j’aimais ça, dans nos nombreux ébats elle n’avait d’ailleurs jamais pu avoir le rôle d’actif, j’étais une bête ni plus ni moins au lit et j’aimais donc tout naturellement dominer mais ce soir, non, j’imaginais juste des trucs peu catholiques dans cette position. « Je n’ai jamais douté de toi … ni en tes capacités d’ailleurs. » Je plongeais mes yeux dans les siens, une chance qu’elle ne se soit jamais mise à douter de moi puisque nous avions eu droit à des nuits plus que chargées des centaines de fois. « Heureusement pour toi, tu aurais souffert sinon à faire l’amour avec moi. »

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Il n’avait pas besoin de crier. J’étais loin d’être sourde et je me trouvais à des années lumières d’être idiote. De toute façon ce n’était pas vraiment de ma faute si j’avais tendance à répondre en permanence afin de pouvoir faire se tourner les choses dans le contexte que je voulais. Là, par exemple, j’avais envie de passer pour la victime, je voulais être la petite fille que l’on était en train de gronder pour rien, même si j’avais une énorme part de responsabilité dans toute cette histoire et que j’étais plutôt en tort qu’en position de martyr. Mes pupilles trouvaient le sol et mon visage se transformait pour venir montrer à la fois la gêne qui grandissait en moi ainsi que la honte qui s’installait tout au fond de mon petit corps, mais bien entendu il était tout bonnement hors de question qu’il s’aperçoive de quoi que ce soit, je n’avais pas envie qu’il puisse se rendre compte qu’il me touchait en plein cœur à chacune de ses paroles. Soliman avait toujours eu le don d’arriver à ce que je me remette en question bien plus d’une fois. Je ne le lui avais jamais dit, mais je l’admirais énormément pour ça. Indirectement ou en le faisant exprès je n’en savais rien, il m’avait souvent fait des réflexions qui étaient venus chatouiller mon esprit et qui avaient changé l’une de mes idées, l’un de mes points de vue. Il avait énormément d’influence sur moi et je ne m’en rendais même pas compte tout comme je n’étais pas certaine que lui-même soit au courant. Ce soir les mots étaient durs à trouver et lorsqu’ils venaient à tomber prenaient l’air des allures de couperet. Les derniers étaient plus ou moins assassins. « Il n’y a pas de mal. » Et voilà, encore et toujours je venais me mettre en position de souffre-douleur pour en essayant de le faire culpabiliser afin qu’il craque au plus vite. Mon étonnement, lorsqu’il se jetait sur moi pour d’affubler de chatouilles, se marquait par un bref gémissement de surprise. On ressemblait à des adolescents se cherchant avant de passer à l’acte pour la toute première fois, mais la différence était dans le fait qu’il connaissait mon corps sur le bout des doigts tout comme je connaissais le sien au millimètre près. Je ne pouvais m’empêcher de rire tout en le suppliant d’arrêter cette torture, mais il était tenace et ne comptait pas lâcher le morceau tout de suite. Il m’obligeait à me débattre et lorsque j’attrapais afin ses mains, je ne pouvais retenir un soupir de soulagement avant qu’il ne prenne un malin plaisir à me rappeler qu’une bonne dizaine de minutes plus tôt, voire beaucoup plus, j’avais eu la merveilleuse idée de me dévêtir devant lui pour au final me prendre un vent, ou plutôt une bourrasque monumentale dans ce cas-là. Me montrer taquine et aguicheuse avec lui me plaisait toujours autant et je ne comptais pas m’arrêter là : « Et si tu veux tout savoir, mes décisions houleuses sont la seule et unique chose que j’assume pleinement. » Et le pire dans toute cette histoire ? Mes paroles étaient incroyablement sincères et totalement vraies. Finalement nous échangions de position, il me donnait son rôle pour une fois. Devais-je le prendre comme une invitation ? La question se posait dans ma tête un quart de seconde avant que les choses ne continuent de prendre une pente où il était plus facile de plonger que de remonter. Ses mots m’arrachaient un rictus. Penché vers lui, mon corps effleurant le sien pour faire grimper l’envie petit à petit, ma voix suave et mielleuse, tout était calculé au geste près pour le faire succomber. Je reprenais du poil de la bête et il était hors de question que je le laisse m’échapper encore une fois. Ses prouesses sexuelles ? Le sujet me faisait sourire, mais je ne pouvais m’empêcher de toujours tout ramener à moi, en espérant le titiller pour le faire craquer : « Tu as tout de même mit beaucoup de temps avant de me repousser, c’est que je ne devais pas être un jouet si nul que ça. Tu te souviens ? »
© Belzébuth
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